C. Comte , C. Dariane , R. Diamand , L. Cormier , G. Ploussard , K. Ryšánková , F. Taha , J. Anract , M. Oderda , Q. Novello , Y. Benchimol , M. Ferriero , D. Benamran , O. Decombe , G. Assenmacher
{"title":"Cancer de la prostate chez les hommes européens de moins de 55 ans : une étude multicentrique rétrospective","authors":"C. Comte , C. Dariane , R. Diamand , L. Cormier , G. Ploussard , K. Ryšánková , F. Taha , J. Anract , M. Oderda , Q. Novello , Y. Benchimol , M. Ferriero , D. Benamran , O. Decombe , G. Assenmacher","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.047","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.047","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’âge médian de diagnostic d’un cancer de la prostate (CaP) en France est de 68 ans et ses facteurs de risque, en dehors de l’âge, sont représentés par l’ethnie afro-américaine, les antécédents familiaux ou une mutation germinale de BRCA1/2-HOXB13. Dans ces situations, le CaP peut être diagnostiqué à un âge plus jeune. Cette étude avait pour but d’analyser les caractéristiques des patients européens de moins de 55 ans atteints d’un CaP et d’étudier les modalités d’analyse génomique proposées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Entre janvier 2017–février 2024, nous avons sélectionné à partir d’une base de données multicentrique européenne de patients ayant eu des biopsies de prostate ciblées (BPc), les patients<!--> <!--><<!--> <!-->55 ans avec diagnostic de CaP. Nous avons ensuite analysé les différentes caractéristiques de ces patients et nous nous sommes intéressés aux démarches génétiques effectuées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 4560 patients avec BPc, 163 patients étaient âgés de moins de 55 ans (3,57 % de la cohorte européenne) avec un âge moyen de 52 ans (39–55).</div><div>Parmi 6,8 % des patients étaient d’origine afro-antillaise et 22 % avaient des antécédents familiaux (dont 8 % avec des cancers du spectre de BRCA).</div><div>Le PSA moyen était de 32,4<!--> <!-->ng/mL (1–3300) avec une médiane à 6,4<!--> <!-->ng/mL (4,7–9,8).</div><div>Cent pour cent des cancers étaient des adénocarcinomes acinaires, sans variant ni ductal, ni intraductal. Seuls 2,5 % étaient métastatiques. Les scores ISUP étaient majoritairement favorables à 67 % (33 % ISUP1, 34 % ISUP2) versus 25 % défavorables (15 %, 9 %, et 1 % pour les scores ISUP3, 4, 5.</div><div>Concernant l’analyse génétique, 15 % des patients ont eu une recherche BRCA intra-tumorale (en raison d’un âge jeune et/ou d’antécédents familiaux), avec 4 % de mutation BRCA somatique retrouvées. Onze pour cent des patients étaient adressés en consultation oncogénétique avec identification de 22 % de porteurs d’une mutation BRCA constitutionnel/germinal.</div><div>L’adressage en oncogénétique était basé sur des antécédents familiaux et suivait les recommandations CCAFU 2022–2024.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le CaP est rare avant 55 ans (4 % d’une cohorte biopsique) mais 22 % d’entre eux étaient liés à une mutation BRCA constitutionnelle, en faveur d’un élargissement des critères d’adressage en oncogénétique aux patients de 50–55 ans.</div><div>En cas d’historique familiale, il faut privilégier une recherche constitutionnelle chez l’onco-généticien, mais avec l’avènement des inhibiteurs de PARP, la place de la recherche de BRCA somatique intra tumoral pour les formes avancées deviendra prépondérante (<span><span>Fig. 1</span></span> et <span><span>Tableau 1</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S33-S34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700243","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G. Ploussard , C. Dariane , R. Mathieu , M. Baboudjian , E. Barret , L. Brureau , G. Fiard , G. Fromont , J. Olivier , F. Rozet , A. Peyrottes , R. Renard-Penna , P. Sargos , S. Supiot , L. Turpin , G. Roubaud , M. Rouprêt
{"title":"Recommandations françaises du Comité de cancérologie de l’AFU – Actualisation 2024–2026 : cancer de la prostate – traitement de la récidive et de la maladie métastatique","authors":"G. Ploussard , C. Dariane , R. Mathieu , M. Baboudjian , E. Barret , L. Brureau , G. Fiard , G. Fromont , J. Olivier , F. Rozet , A. Peyrottes , R. Renard-Penna , P. Sargos , S. Supiot , L. Turpin , G. Roubaud , M. Rouprêt","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.205","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.205","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie propose une mise à jour des recommandations dans la prise en charge du cancer de la prostate (CaP) récidivé et/ou métastatique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une revue systématique de la littérature de 2022 à 2024 a été conduite par le CCAFU concernant les éléments de prise en charge thérapeutique du CaP en récidive après traitement local ou métastatique, en évaluant les références avec leur niveau de preuve.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’imagerie moléculaire est le bilan standard de la récidive après traitement local. Sa réalisation ne doit pas retarder le traitement de rattrapage précoce. La suppression androgénique (SAd) est le pilier du traitement du CaP métastatique. L’intensification de la SAd est désormais un standard dans la prise en charge du CaP métastatique, associant au moins une hormonothérapie de nouvelle génération (HTNG). Pour les patients d’emblée métastatiques au diagnostic de haut volume, un traitement par docétaxel en plus de l’association SAd<!--> <!-->+<!--> <!-->HTNG peut être discuté pour les patients éligibles. Chez les patients avec un CaP résistant à la castration (CPRC), les inhibiteurs de PARP et radiothérapie interne vectorisée par ligands du PSMA sont de nouvelles options thérapeutiques. La combinaison et le séquençage des traitements dépendent de nombreux facteurs (caractéristiques du patient et de la maladie, lignes précédentes, statut génomique, imagerie moléculaire).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette actualisation des recommandations françaises doit contribuer à améliorer la prise en charge des patients porteurs d’un CaP en récidive ou métastatique.</div></div><div><h3>Purpose of this document</h3><div>The Oncology Committee of the French Urology Association is proposing updated recommendations for the management of recurrent and/or metastatic prostate cancer (PCa).</div></div><div><h3>Methods</h3><div>A systematic review of the literature from 2022 to 2024 was conducted by the CCAFU on the elements of therapeutic management of PCa in recurrence after local or metastatic treatment, evaluating the references with their level of evidence.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Molecular imaging is the standard assessment of recurrence after local treatment. It should not delay early remedial treatment. Androgen deprivation therapy (ADT) is the main stay of treatment for metastatic PCa. Intensification of ADT is now the standard treatment for metastatic PCa, involving at least one new-generation hormone therapy (ARPI). For patients with high-volume metastatic disease at the time of diagnosis, treatment with docetaxel in addition to ADT<!--> <!-->+<!--> <!-->ARPI may be discussed for eligible patients. In patients with castration-resistant PCa (CRPC), PARP inhibitors and PSMA radioligand therapy are new treatment options. The combination and sequencing of treatments depend on many factors (patient ","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages F442-F479"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142703564","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Candela , M. Corrales , V. Gauhar , B. Somani , K. Yung Fong , S. Persaud , D. Castellani , N. Gadzhiev , V. Malkhasyan , C.A. Chai , B. Soebhali , M. Elzhalsy , Y. Tanidir , K.M. Tan , S. Bin Hamri , S. Yuen , T. Tefik , F. Panthier , S. Doizi , O. Traxer
{"title":"L’urétéroscopie avec une gaine d’accès urétérale souple et aspirante (GAUSA) est-elle associée à une insuffisance rénale aiguë ? Résultats d’une étude prospective multicentrique","authors":"L. Candela , M. Corrales , V. Gauhar , B. Somani , K. Yung Fong , S. Persaud , D. Castellani , N. Gadzhiev , V. Malkhasyan , C.A. Chai , B. Soebhali , M. Elzhalsy , Y. Tanidir , K.M. Tan , S. Bin Hamri , S. Yuen , T. Tefik , F. Panthier , S. Doizi , O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.019","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La recherche technologique en endo-urologie a récemment porté sur le développement de systèmes d’aspiration pendant l’urétroscopie souple (URSS). La gaine d’accès urétérale souple et aspirante (GAUSA) s’est avérée efficace pour réduire le temps opératoire et les complications et pour augmenter le stone free-rate (SFR). La GAUSA peut réduire la pression intrarénale et donc les lésions du parenchyme rénale. Cette étude a pour objectif principal d’évaluer le taux d’insuffisance rénale aiguë (IRA) après des URSS avec GAUSA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude prospective multicentrique. Les patients ont été recrutés entre août 2023 et mars 2024 par 15 chirurgiens de 14 pays. Les critères d’inclusion étaient : patients de<!--> <!-->≥<!--> <!-->18 ans avec une anatomie rénale normale ayant subi avec succès une URS avec GAUSA pour des calculs rénaux uniques ou multiples. Les GAUSA ont été utilisés de diverses marques et diamètres. L’IRA a été évaluée à J1 ou 2 selon les critères KDIGO (créatinine<!--> <!-->≥<!--> <!-->1,5 fois la valeur de base ou une augmentation<!--> <!-->≥<!--> <!-->0,3<!--> <!-->mg/dL). Une analyse de régression logistique a été réalisée pour identifier les facteurs prédictifs de l’IRA.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 210 patients étaient éligibles. Le volume médian du calcul était de 1320<!--> <!-->mm<sup>3</sup>. La créatinine et le DFGe médians préopératoires étaient de 0,94<!--> <!-->mg/dL et de 84<!--> <!-->mL/min. La taille de la GAUSA la plus couramment utilisée était de 11–13 Ch (46,8 %). Un urétroscope à dosage unique a été utilisée dans 55 % des cas, et le TFL dans 52,9 % des cas. Les durées médianes du <em>lasing</em>, d’urétéroscopie et d’intervention étaient respectivement de 17, 31 et 49<!--> <!-->minutes. À la fin de l’intervention, une endoprothèse double J a été mise en place chez 84 % des patients. Une IRA est survenue chez 13 patients (6,2 %) et dans tous les cas, il s’agissait d’une IRA de stade 1. Aucune des variables peropératoires n’a été statistiquement associée à la survenue d’une IRA.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude souligne que l’utilisation de GAUSA peut contribuer à minimiser la survenue d’une IRA à la suite d’une URS. Les résultats de cette étude doivent être validés par un essai contrôlé randomisé comparant les résultats des URS réalisées avec des GAUSA et avec des gaines d’accès urétéral traditionnelles.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S14"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699350","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Peyrottes , A. Masson-Lecomte , P. Mongiat-Artus , M. Nourieh , S. Nanor , F. Reyal , J. Verine , A. Salomon , F. Desgrandchamps , Y. Allory , P. Meria
{"title":"Caractéristiques histologiques des cancers du rein chez les patientes préalablement prises en charge pour un cancer du sein – étude CanSeRe","authors":"A. Peyrottes , A. Masson-Lecomte , P. Mongiat-Artus , M. Nourieh , S. Nanor , F. Reyal , J. Verine , A. Salomon , F. Desgrandchamps , Y. Allory , P. Meria","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.045","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.045","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La pratique clinique laisse évoquer la possibilité d’un lien épidémiologique entre cancers du rein et cancers du sein. Des hypothèses hormonales et environnementales peuvent être avancées comme causales. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques cliniques et histologiques des patientes atteintes d’un cancer du rein après un cancer du sein.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Toutes les patientes traitées pour un cancer du sein dans une institution à haut volume entre 2007 et 2022 et ayant développé par la suite un cancer du rein ont été incluses rétrospectivement. Leurs caractéristiques cliniques, histologiques et biologiques ont été comparées à une cohorte de patientes atteintes de cancer du rein sans diagnostic préalable ou ultérieur de cancer du sein et traitées sur la même période dans un autre centre. Les données catégorielles ont été comparées à l’aide d’un test du Chi<sup>2</sup> et les données quantitatives à l’aide d’un test de Student.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 113 patientes ont été identifiées, 55 dans la cohorte rein-sein et 58 dans la cohorte rein seul.</div><div>Dans la cohorte rein-sein, le taux de carcinomes à cellules claires était inférieur à celui observé dans la cohorte contrôle, bien que de façon non significative (57,4 % de CCC vs 75 % dans la cohorte contrôle, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,24). Le taux d’autres histologies (non CCC, non chromophobe, non papillaire) était de 11,1 % vs 0 % dans la cohorte contrôle. Il y avait significativement plus de stades localement avancés (16,3 % de T2 ou plus, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) et de tumeurs de haut grade (29,7 % vs 20,5 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,035) dans la cohorte rein-sein. Il y avait deux fois plus de décès dans le groupe rein-sein (10,6 % vs 5,2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,43). Enfin, les patientes du groupe rein-sein présentaient significativement plus d’antécédent familial de cancer (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude suggère que les tumeurs rénales associées au cancer du sein ont des caractéristiques distinctes de celles des tumeurs du rein sans cancer du sein : moindre représentativité des CCC, formes plus agressives, fréquence accrue de cancers chez les apparentés. Il est nécessaire de confirmer ces résultats sur des cohortes indépendantes et d’identifier les facteurs expliquant ces disparités.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700241","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Candela, A. Quarà, A. Madden, M. Corrales, J. Cabrera, S. Moretto, F. Panthier, S. Doizi, O. Traxer
{"title":"L’utilisation d’un dispositif de réalité virtuelle (HypnoVR) pendant la lithotritie extracorporelle par ondes de choc pour le traitement des calculs urinaires : une étude rétrospective cas-témoins","authors":"L. Candela, A. Quarà, A. Madden, M. Corrales, J. Cabrera, S. Moretto, F. Panthier, S. Doizi, O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.011","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.011","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La lithotritie extracorporelle (LEC) est l’un des traitements de référence pour les calculs urinaires. Bien qu’elle soit généralement bien tolérée, la LEC peut être une procédure douloureuse pour certains patients. Dans ce contexte, les dispositifs de réalité virtuelle (RV) se sont récemment révélés efficaces pour réduire la douleur rapportée par les patients pendant cette procédure. Cette étude vise à confirmer l’efficacité réelle des dispositifs RV dans la réduction de la douleur dans le cadre d’une étude cas-témoins.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Dans notre service, les procédures de LEC ont été réalisées avec ou sans RV (HypnoVR, Strasbourg, France) selon la préférence du patient. Les dispositifs ont été installés et démarrés 10<!--> <!-->minutes avant la procédure. Nous avons comparé rétrospectivement les données des patients ayant réalisé des séances de LEC avec et sans RV. Les données pré et péri-procédurales ont été collectées. Une échelle visuelle analogique (EVA) a été utilisée pour mesurer la tolérance à la douleur pendant la séance.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 72 procédures de LEC avec RV ont été réalisées, tandis que 50 procédures ont été incluses dans le groupe de contrôle. Aucune différence significative en termes de sexe, d’âge, d’IMC et de comorbidités n’a été constatée entre les deux groupes. Le volume médian du calcul était de 107<!--> <!-->mm<sup>3</sup> avec une densité médiane de 10677<!--> <!-->UH dans le groupe RV. Le calcul était situé dans le rein chez 40 (56 %) patients et dans l’uretère chez 32 (44 %) patients du groupe RV. Dans le groupe témoin, la taille médiane des calculs était de 160 mm<sup>3</sup> avec une densité médiane de 1200 UH, les calculs étant localisés dans les reins chez 32 (64 %) patients et dans l’uretère chez 18 (36 %) patients. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée entre les deux groupes pour l’une ou l’autre de ces variables (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05). Le score médian de l’EVA était de 5,5 dans le groupe RV contre 5 dans le groupe témoin, la différence n’étant pas statistiquement significative.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude a démontré la sécurité et la possibilité d’utiliser la RV lors d’une séance de LEC. Cependant, aucune réduction de la douleur n’a été démontrée au cours de la procédure effectuée avec la RV.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S7-S8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699383","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Hage , Y. Athiel , M. Peyromaure , F. Goffinet , I. Duquesne
{"title":"Complications urologiques associées à la prise en charge chirurgicale des placentas anormalement invasifs","authors":"L. Hage , Y. Athiel , M. Peyromaure , F. Goffinet , I. Duquesne","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.067","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.067","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les placentas anormalement invasifs (PAI) représentent un spectre d’anomalies d’adhésion du placenta au myomètre, comprenant les placentas accreta, increta et percreta. Ces anomalies sont associées à une morbi-mortalité maternelle importante, notamment sur le plan urologique, encore très peu décrite. L’objectif de cette étude est de rapporter les complications urologiques et de déterminer les facteurs de risques de morbidité urologique chez les femmes atteintes de PAI.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant les femmes ayant eu une prise en charge chirurgicale de PAI (césarienne avec ou sans hystérectomie) dans une maternité de niveau 3, entre 2002 et 2023. Les complications per- et postopératoires étaient recueillies et gradées selon la classification de Clavien-Dindo avec une description détaillée des complications urologiques. Les facteurs associés à la survenue de complication urologique ont été évalués en analyse univariée et multivariée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 216 patientes ont été incluses, parmi lesquelles 47 (21,48 %) ont présenté une complication urologique peropératoire (<span><span>Fig. 1</span></span>). Un IMC maternel élevé, un utérus cicatriciel et la présence d’un placenta percreta étaient significativement associés à la survenue de complications peropératoires. En analyse multivariée (<span><span>Tableau 1</span></span>), l’invasion vésicale, la nécessité de réaliser une hystérectomie en urgence et la profondeur d’invasion du placenta étaient associés à un risque de complication urologique plus important (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->8,07 ; IC 95 % [2,44–26,75], OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,87 ; IC 95 % [1,09–13,72] et OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,80 ; IC 95 % [1,47–5,33], respectivement). Les patientes présentant des complications urologiques peropératoires avaient significativement plus de complications postopératoires à 90<!--> <!-->jours (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002). Enfin, la pose de sondes urétérales n’était pas corrélée à la survenue de complications urologiques périopératoires.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il s’agit d’une des premières études évaluant l’incidence de complications urologiques associée à la chirurgie des PAI et leur répercussion sur les suites post opératoires. L’analyse de facteurs de risque montre que la profondeur d’invasion du placenta et l’atteinte vésicale étaient significativement corrélées à la présence de complications urologiques peropératoires, augmentant le risque de complications postopératoires. Par ailleurs, la pose préventive de sondes urétérales ne semblait pas prévenir la survenue de complications urologiques. Cette étude souligne l’importance de la multidisciplinarité des stratégies chirurgicales à adopter dans la prise en charge des patientes avec PAI.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S47-S48"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699438","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Demetriou , D. Séguier , A. Carpentier , S. Vercleyen , G. Marcq
{"title":"Dérivations urinaires continentes et non continentes : indications, description des différentes techniques et gestion des complications","authors":"S. Demetriou , D. Séguier , A. Carpentier , S. Vercleyen , G. Marcq","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.203","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.203","url":null,"abstract":"<div><div>Cet article traite des dérivations urinaires, à la fois continentes et non continentes, couramment pratiquées en urologie. Il vise à familiariser les infirmiers(ères) exerçant dans ce domaine avec les techniques, indications et complications. Les dérivations urinaires non continentes, telles que les urétérostomies cutanées, sont plus simples à réaliser et nécessitent moins de soins postopératoires, mais comportent des risques accrus de sténose et d’infection. Les dérivations continentes offrent une alternative esthétique et fonctionnelle sans stomie mais demandent une gestion rigoureuse incluant dans de plus rare cas des autosondages réguliers. Les indications principales incluent la prise en charge des cancers de la vessie et des pathologies fonctionnelles. L’article met en lumière l’importance de la prise en charge préopératoire, la réalisation technique et le suivi postopératoire pour minimiser les complications.</div></div><div><div>This article discusses urinary diversions, both continent and non-continent, commonly performed in urology. It aims to familiarize nurses working in this field with the techniques, indications, and complications associated with these procedures. Non-continent urinary diversions, such as cutaneous ureterostomies, are simpler to perform and require less postoperative care but carry increased risks of stenosis and infection. Continent diversions, such as orthotopic neobladders and cutaneous reservoirs, offer an aesthetic and functional alternative without a stoma but require rigorous management, including, in rare cases, regular self-catheterizations. The main indications include the management of bladder cancer and functional conditions like neurogenic bladder. The article highlights the importance of preoperative care, technical execution, and postoperative follow-up to minimize complications.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 6","pages":"Pages F208-F212"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142702725","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Coscarella , M. Al Barajraji , I. Moussa , M. Naudin , M. Pedini , G. Siena , G. Ferrari , T. Roumeguère , L. Cindolo
{"title":"Facteurs de risque d’échec du retrait de la sonde vésicale après RezumTM : résultats issus d’une large cohorte européenne","authors":"M. Coscarella , M. Al Barajraji , I. Moussa , M. Naudin , M. Pedini , G. Siena , G. Ferrari , T. Roumeguère , L. Cindolo","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.023","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.023","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’échec du sevrage de sonde vésicale après RezumTM touche près de 10 % des patients opérés avec une durée de sondage optimale inconnue. Pour mieux comprendre ce phénomène, nous avons tenté d’analyser l’incidence et les facteurs de risque d’échec du sevrage de sonde vésicale après 5 à 7<!--> <!-->jours suivant RezumTM au sein d’une large cohorte internationale multicentrique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective multicentrique internationale ayant inclus tous les patients de<!--> <!-->><!--> <!-->40 ans traités par RezumTM pour symptômes du bas appareil urinaire modérés à sévères selon le score IPSS. Le volume prostatique était compris entre 30 et 80<!--> <!-->mL et les patients avec un résidu post-mictionnel préopératoire<!--> <!-->><!--> <!-->200<!--> <!-->mL ont été exclus. Le 1<sup>er</sup> essai de retrait de sonde a eu lieu exclusivement entre le 5<sup>e</sup> et 7<sup>e</sup> jour et la sonde était replacée en l’absence de reprise mictionnelle ou résidu post-mictionnel échographique<!--> <!-->><!--> <!-->150<!--> <!-->mL. Les variables d’intérêt clinique (âge, volume prostatique, débit urinaire, résidu post-mictionnel, nombre ponctions, lobe médian) ont été comparées entre les 2 groupes de patients avec une valeur de <em>p</em> seuil<!--> <!--><<!--> <!-->0,05 à la recherche de facteurs de risque d’échec du 1e essai de retrait de la sonde vésicale.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 42 des 446 patients inclus dans l’étude (9,4 %) ont présenté une rétention urinaire aiguë après désondage entre le 5e et 7e jour postopératoire. Parmi eux, 80 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->34) ont repris une miction spontanée après 2<sup>e</sup> essai de sevrage au 10<sup>e</sup> à 14<sup>e</sup> jour postopératoire. Après analyse statistique univariée, seul le résidu post-mictionnel préopératoire était associé au risque d’échec du sevrage initial de sonde vésicale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,023). À 3 mois et 1 an, il n’existait cependant pas de différence statistiquement significative en termes de résultats fonctionnels (IPSS, QoL, QMax, PVR) entre les 2 groupes de patients (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’échec du retrait de sonde vésicale au 5<sup>e</sup> à 7<sup>e</sup> jour après RezumTM se produit dans 9,4 % des cas dans cette large étude internationale multicentrique. Les résultats semblent confirmer que le résidu postmictionnel préopératoire est le principal facteur de risque d’échec du retrait initial de sonde. Néanmoins, les résultats fonctionnels à 3 mois et 1 an ne semblent pas influencés par cette complication.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S16-S17"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699508","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Beniac, B. Akl, S. Faye, V. Frydman, A. Ifrah, A. Tise, C. Lebâcle
{"title":"Diagnostic et traitement contemporain de tumeurs à cellules de Leydig","authors":"P. Beniac, B. Akl, S. Faye, V. Frydman, A. Ifrah, A. Tise, C. Lebâcle","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.083","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.083","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Tumeurs à cellules de Leydig (TCL) sont une entité rare. L’objectif de cette étude est de présenter notre expérience avec leur traitement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>On a évalué rétrospectivement les patients traités depuis l’année 2000 pour lésions testiculaires et sélectionné les patients atteints de TCL. Le type d’orchidectomie, réalisation d’un extemporané, données cliniques, biologiques et radiologiques ont été évalués.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 575 tumeurs testiculaires ont été incluses. 86 (14,9 %) TCL ont été diagnostiquées. 78 (90,7 %) orchidectomies partielles et 8 orchidectomies totales ont été réalisées. Âge médian était de 36 ans. Le suivi médian était de 102 mois. Aucune TCL maligne n’a été observée. Tous les patients sont en rémission complète. Le motif de consultation était : bilan d’infertilité/AMP (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->46, 54 %), gynécomastie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4, 5 %), autopalpation (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3, 4 %), fortuite (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3, 4 %), hypogonadisme (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2, 2,3 %). Syndrome de Klinefelter était présent chez 4 patients. La taille médiane à l’échographie était de 10<!--> <!-->mm (min<!--> <!-->=<!--> <!-->3<!--> <!-->mm, max<!--> <!-->=<!--> <!-->49<!--> <!-->mm). Les contours étaient le plus fréquemment réguliers, bien limités (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21), polylobé mal limité (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) et NA (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->59). L’échogénicité était hypoéchogène (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->31), isoéchogène (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2), kystique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1), NA (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->53). Vascularisation était hypervasculaire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15), normale (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), périphérique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7), hypovasculaire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) et anarchique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1).</div><div>Bilan hormonal : valeurs préopératoires médianes : LH 16 UI/L, FSH 30,5 UI/L, testostérone 4,3<!--> <!-->ng/mL. Valeurs postopératoires médianes : LH 8,33 UI/L, FSH 7,56 UI/L, testostérone 6<!--> <!-->ng/mL.</div><div>Parmi 45 (52 %) examens extemporanés ont été réalisés. 44 ont été correctement diagnostiqué par l’anatomopathologiste (précision : 97 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le diagnostic préopératoire et peropératoire permet de diagnostiquer 97 % de TCL avec précision ce qui permet de conserver la gonade chez la majorité des patients.</div><div>La prévalence de TLC était plus élevée (15 % vs 2 %) et aucune TCL maligne n’a été observée (0 % vs 10 %) par rapport à la littérature, probablement à cause d’une population biaisés présélectionnée (taux d’infertilité élevé par rapport à la population générale (54 % vs 16 %), la prévalence de syndrome de Klinefelter 3 x plus élevé par rapport à la population générale).</div><div>Le taux de FSH et LH élevé qui s’est normalisé en postopératoire","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S58-S59"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699368","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Escoffier , G. Bontemps , L. Sejourné , B. Delattre , L. Cormier
{"title":"Analyse descriptive démographique des pénectomies totales et partielles en France de 2019 à 2022","authors":"A. Escoffier , G. Bontemps , L. Sejourné , B. Delattre , L. Cormier","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.081","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.081","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les pénectomies, partielles (PP) ou totale (PT), sont principalement liées à des causes oncologiques ou, plus rarement, traumatiques. C’est une chirurgie rare mais impactante, avec des conséquences bio-psycho-sociales importantes. Pour améliorer la qualité de prise en charge, certains pays l’ont centralisé. En France, il n’y a pas de données chirurgicales démographiques récentes. Cette étude fournit une analyse exhaustive des pénectomies partielles et totales réalisées en France de 2019 à 2022.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Au total, 2150 pénectomies totales et partielles, réalisées dans des établissements de santé français de 2019 à 2022, ont été incluses. Les données ont été extraites de Visuchir, un outil de data-visualisation de l’Assurance maladie. Les analyses descriptives ont été menées, soit avec les tests du Chi<sup>2</sup> ou Fisher, soit avec des tests Anova, avec un seuil de significativité de <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’incidence et la proportion sont stables, environ 100 PT et 400 PP par an. L’âge médian des patients est de 78 ans. La moitié des pénectomies sont réalisées dans des établissements privés (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1115, 51,9 %), avec un taux plus élevé de PP dans ces centres (55 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Les patients fragiles sont significativement pris en charge plus souvent dans des CHU et CH que dans des établissements privés. Le taux de PT était significativement plus élevé chez les patients comorbides que ceux en bon état général. La durée de séjour est significativement corrélée au niveau de sévérité des patients, au type de chirurgie et au type d’établissement de santé (34,9 % d’ambulatoire dans le privé, 9 % dans le public, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div><div>Au total, 396 établissements ont déclaré au moins une PP ou PT, avec des variations départementales importantes (<span><span>Fig. 1</span></span>). Au total, 233 établissements ont réalisé moins de 4 procédures (58,8 %), tandis que 12 centres (3 %) en ont réalisés plus de 20 (<span><span>Fig. 2</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude française montre une répartition et une gestion très hétérogènes des pénectomies. Bien qu’il n’y ait pas de centralisation officielle, les données révèlent une tendance « centre de référence ». Des données complémentaires pourraient permettre de déterminer si la prise en charge dans les centres à haut volume améliore la survie et la qualité des soins des patients nécessitant une pénectomie.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S56-S57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699370","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}