Y. Damouny, K. El Ouardi, A. Amoch, A. Chatar, M.A. Lakmichi, Z. Dahami, I. Sarf
{"title":"Facteurs prédictifs d’échec du traitement conservateur du traumatisme rénal grade III–V de l’AAST","authors":"Y. Damouny, K. El Ouardi, A. Amoch, A. Chatar, M.A. Lakmichi, Z. Dahami, I. Sarf","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.085","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.085","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le traumatisme rénal en urologie constitue un enjeu majeur de diagnostic e de prise en charge qui est devenu de plus en plus en faveur d’une approche conservatrice du fait des progrès des techniques de la radiologie interventionnelle, de l’endo-urologie et des moyens d’accueils aux urgences et de réanimation.</div><div>L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs associés à la nécessité d’une intervention chirurgicale chez les patients atteints de traumatisme rénal grade III–V et traités initialement de manière conservatrice.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons étudié rétrospectivement les données des patients atteints de traumatisme rénal grade III–V survenus entre juin 2013 au juin 2023. Les caractères démographiques, cliniques et bio-radiologiques à l’admission et au cours du suivi, ainsi que la prise en charge et les complications, ont été enregistrés. Les données des patients, dont le traitement conservateur a été un succès sans recours à la néphrectomie, et celles des patients qui ont eu besoin de chirurgie, ont été analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 84 patients ont été inclus dans cette étude. Le grade III représentait 40 %, le grade IV 55 % (116) et le grade V 5 % (10). Le taux de réussite du traitement conservateur était de 88 % : 68 cas de grade III (94 %), 52 cas de grade IV (72 %) et aucun patient de grade V. L’hypotension à l’admission (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), taille de l’hématome supérieure à 3,5 centimètres (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002), le grade V (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), anémie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), la transfusion sanguine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) et l’aggravation des lésions au scanner de contrôle (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), sont les facteurs retenus comme prédictifs d’échec du traitement conservateur.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’attitude conservatrice devant un traumatisme rénal grade III–V reste le traitement de choix, les facteurs pronostiques retrouvés permettent de mieux sélectionner les patients.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S59-S60"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700199","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thibaut Murez , Aude Fléchon , Nicolas Branger , Pierre-Henri Savoie , Laurence Rocher , Philippe Camparo , Paul Neuville , Agate Escoffier , Morgan Rouprêt
{"title":"Recommandations françaises du comité de cancérologie de l’AFU – Actualisation 2024–2026 : tumeurs germinales du testicule","authors":"Thibaut Murez , Aude Fléchon , Nicolas Branger , Pierre-Henri Savoie , Laurence Rocher , Philippe Camparo , Paul Neuville , Agate Escoffier , Morgan Rouprêt","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.210","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.210","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Mise à jour des recommandations de prise en charge des tumeurs germinales du testicule.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Revue exhaustive de la littérature effectuée sur PubMed depuis 2022 concernant le diagnostic, le traitement et le suivi des tumeurs germinales du testicule (TGT), et la tolérance des traitements. Le niveau de preuve des références a été évalué.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le bilan initial d’un patient atteint d’une tumeur germinale du testicule repose sur un examen clinique, une évaluation biologique (par le dosage de marqueurs sériques AFP, hCG totale, LDH) et radiologique (échographie scrotale et tomodensitométrie thoracoabdominopelvienne [TAP]). L’orchidectomie par voie inguinale est la première étape thérapeutique : elle permet le diagnostic histologique, définit le stade local, et les facteurs de risque évolutifs pour les tumeurs germinales non séminomateuses (TGNS) de stades I. Pour les patients atteints d’un séminome pur de stade I, le risque évolutif compris entre 15 et 20 % fait privilégier la surveillance chez des patients compliants ; la chimiothérapie adjuvante par carboplatine AUC 7 est une option ; les indications de radiothérapie lomboaortiques sont limitées. Pour les patients atteints d’une TGNS de stade I, différentes options sont envisageables entre une surveillance ou une stratégie adaptée au risque (surveillance ou 1 cycle de bléomycine étoposide cisplatine [BEP] en fonction de la présence ou non d’emboles vasculaires au sein de la tumeur). Le curage ganglionnaire rétropéritonéal de stadification a une place très limitée. Le traitement des TGT métastatiques est une chimiothérapie par BEP en l’absence de contre-indication à la bléomycine dont le nombre de cycles est défini selon les groupes pronostiques de l’International Germ Cell Cancer Consortium Group (IGCCCG). La radiothérapie lombo-aortique est encore un standard dans les tumeurs germinales séminomateuses (TGS) de stade IIA. À l’issue de la chimiothérapie, l’évaluation de la taille des masses résiduelles doit être réalisée par un scanner TAP pour les TGNS : un curage ganglionnaire rétropéritonéal est recommandé pour toute masse résiduelle supérieure à 1 cm, ainsi que l’exérèse de tous les autres sites métastatiques. Pour les TGS, une réévaluation par TEP-18FDG est nécessaire pour préciser l’indication chirurgicale des masses résiduelles > 3 cm. La chirurgie reste rare dans ces situations.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le respect des recommandations de prise en charge des TGT permet d’obtenir un taux de survie spécifique excellent de 99 % pour les stades I et de plus de 85 % pour les stades métastatiques.</div></div><div><h3>Objective</h3><div>To update the guidelines for the management of germ cell tumours of the testis.</div></div><div><h3>Material and methods</h3><div>Comprehensive PubMed review from 2022 on the diagnosis, treatment and follow-up of testicular germ cell tumours (TGT),","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages F250-F271"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142703560","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G. Ploussard , G. Fiard , T. Chevallier , M. Baboudjian , R. Mathieu , N. Houede , A. Villers , P. Coloby , P. Rischmann
{"title":"HIFU vs prostatectomie totale : résultats carcinologiques de l’étude HIFI (3328 patients)","authors":"G. Ploussard , G. Fiard , T. Chevallier , M. Baboudjian , R. Mathieu , N. Houede , A. Villers , P. Coloby , P. Rischmann","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.050","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.050","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’étude HIFI (IDRCB : 2013-A01042-43) compare, dans le cadre du Forfait Innovation, HIFU à la prostatectomie totale (PT) en première intention pour cancer localisé de la prostate (CaP). Nous présentons ici les résultats carcinologiques à 30 mois.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective, comparative non randomisée et multicentrique, de non-infériorité. Les critères d’inclusion étaient un CaP de risque faible ou intermédiaire favorable (cT1-2, PSA<!--> <!--><<!--> <!-->15<!--> <!-->ng/mL) non éligible à la surveillance active, avec<!--> <!-->≤<!--> <!-->4/6 sextants envahis. Les patients HIFU étaient<!--> <!-->><!--> <!-->69 ans (recommandations 2013). Les HIFU (90 % Focal One) ont traité au moins 70 % de la prostate en une ou deux séances (5,5 %). Le critère principal était la survie sans traitement de rattrapage (SSTR), à 30 mois, décidé en RCP pour cancer significatif après biopsies (post-HIFU) ou récidive biologique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 1967 HIFU et 1361 PT ont été inclus dans 46 centres. Âge et PSA médians sont 74,7 vs 65,1 ans et 7,1 vs 6,9 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,54), les risques faibles et intermédiaires sont 39 % et 60 % vs 36 % et 63 % (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,1) dans les bras HIFU et PT respectivement. À 30 mois, la SSTR était plus élevée dans le bras HIFU (90,1 %) comparé au bras PT (86,8 %) (HR : 0,78, IC 95 % [0,64–0,96], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), confirmé après ajustement sur l’âge, et dans le sous-groupe des risques intermédiaires : 89,1 % vs 83,8 % (HR : 0,58 IC 97,5 % [0,42–0,81] <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Après HIFU, le PSA nadir médian était de 0,34 (0,08–0,77), le taux de biopsies positives (« for cause ») de 12,5 % (243/1967) et 89 patients ont reçu un TR sans nouvelle biopsie. Après PT, on notait 26 % de marges positives et le PSA médian était de 0,01 ng/mL. Les survies spécifiques sont de 100 %, sans métastase, les survies globales ajustées sur l’âge de 97,7 % et 99,9 % (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,53 ; 95 % CI 0,95–6,73, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,064) après HIFU et PT respectivement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>HIFI est la première étude prospective multicentrique comparant HIFU à PT en primo-traitement. Le critère d’évaluation carcinologique principal (survie sans traitement de rattrapage) montre une non-infériorité d’HIFU à 30 mois. L’indication d’HIFU pourrait être discutée en première ligne chez des patients bien sélectionnés sous réserve d’un suivi des résultats à plus long terme par registre (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div><div><h3>Promoteur</h3><div>Association française d’urologie.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699548","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
X. Lacroix, C. Klein, V. Estrade, E. Alezra, G. Capon, F. Bladou, J.C. Bernhard, G. Robert
{"title":"HoLEP en ambulatoire : taux de succès et facteur prédictif d’échec après 10 ans d’expérience clinique","authors":"X. Lacroix, C. Klein, V. Estrade, E. Alezra, G. Capon, F. Bladou, J.C. Bernhard, G. Robert","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.025","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La plupart des recommandations internationales considèrent l’HoLEP quel que soit le volume prostatique dans le traitement chirurgical de l’HBP.</div><div>Les avantages rapportés sont la réduction des saignements peropératoires et la réduction de la durée de sondage et d’hospitalisation.</div><div>L’HoLEP est majoritairement réalisée au cours d’une hospitalisation d’une nuit. Cependant, de nombreuses études décrivent la technique en chirurgie ambulatoire.</div><div>Nous cherchons à évaluer la faisabilité et la sécurité de l’HOLEP en ambulatoire à travers une large cohorte de patients.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Toutes les données ont été recueillies de manière prospective dans une base de données dédiée.</div><div>Nous avons analysé rétrospectivement les données peropératoires de tous les patients opérés d’un HoLEP en ambulatoire par un seul chirurgien expert entre janvier 2013 et avril 2022 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->396).</div><div>La procédure ambulatoire consistait en une irrigation vésicale continue pendant 2<!--> <!-->h minimum avec une ablation de la sonde urinaire le lendemain de l’intervention par une infirmière au domicile.</div><div>Si les patients sortaient d’hospitalisation en moins de 12<!--> <!-->h et ne reconsultaient pas dans les 48<!--> <!-->h postopératoires, la procédure en ambulatoire était considérée comme réussie.</div><div>Les analyses uni- et multivariées étaient réalisées pour rechercher les facteurs prédictifs d’échec.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 89 % des patients (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->354) sont sortis de l’hôpital dans les 12<!--> <!-->h suivant leur admission et 83 % n’ont pas été réadmis dans les 48<!--> <!-->h.</div><div>La principale cause d’échec était l’hématurie nécessitant une irrigation vésicale continue.</div><div>En analyse univariée, l’âge (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), le PSA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), le volume prostatique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), la durée opératoire (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), le poids des copeaux (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) et la présence d’une sonde à demeure (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003) étaient associés à l’échec de l’ambulatoire.</div><div>En analyse multivariée, seul le volume prostatique supérieur à 90<!--> <!-->mL était associé à l’échec de l’ambulatoire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’HoLEP en ambulatoire est une procédure de faible risque avec un haut taux de succès.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S17-S18"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699511","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Audige, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, C. Vaessen, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar
{"title":"Adénomectomie prostatique cœlioscopique robot-assistée versus énucleation endoscopique au laser thulium fibré : étude comparative","authors":"V. Audige, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, C. Vaessen, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.032","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’énucléation endoscopique de la prostate avec laser Thulium fibré (THUFLEP) et l’adénomectomie de prostate cœlioscopique robot-assistée (RAP) sont deux options pour le traitement des adénomes de prostate de haut volume. Le choix de la technique appropriée dans la prise en charge des hauts volumes prostatiques reste débattu. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité du THUFLEP par rapport à la RAP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Entre janvier 2019 et 2024, tous les patients opérés soit de RAP soit de THUFLEP pour un volume prostatique supérieur à 80 grammes ont été inclus. L’examen préopératoire des patients incluait l’évaluation des paramètres fonctionnels : score international des symptômes de la prostate (IPSS), qualité de vie (QoL), débit urinaire maximal (Qmax) et volume résiduel post-mictionnel. Le niveau d’hémoglobine a été mesuré avant et après l’opération. Les deux groupes ont été comparés à l’aide de test de Student ou de Wilcoxon pour les données continues, ainsi qu’à l’aide d’un test du Chi<sup>2</sup> pour les données qualitatives.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 162 patients ont été inclus dans l’étude. Parmi ceux-ci, 73 patients (45,1 %) ont été opérés d’une RAP et 89 patients (54,9 %) d’un ThuFLEP. Les groupes étaient similaires en termes de paramètres fonctionnels préopératoires (IPSS, QoL et Qmax). Le temps opératoire moyen était comparable entre la RAP et le THUFLEP (respectivement 118,3 minutes [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->33,6] versus 113,5 minutes [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->48,2], p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,5). Les durées de sondage et d’hospitalisation étaient plus longues dans le groupe RAP comparé au groupe THUFLEP (respectivement 4,5 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->4,0] versus 1,9 [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,3] p<!--> <!--><<!--> <!-->0,01 et 5,1 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,5] versus 2,0 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,0] p<!--> <!--><<!--> <!-->0,01). À 3 mois, le taux d’incontinence urinaire d’effort était de 2,2 % après THUFLEP et de 2,7 % après RAP (p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1). De plus le taux de complications était non significativement différent (4,1 % dans le groupe RAP versus 4,5 % dans le groupe THUFLEP, p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1). Enfin, l’IPSS moyen ainsi que l’index de qualité de vie et le Qmax étaient comparables entre le groupe THUFLEP et RAP.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le THUFLEP et la RAP sont deux techniques sûres et présentant des résultats fonctionnels comparables pour les adénomes prostatiques de haut volume. Le THUFLEP permet une réduction des durées de sondage et d’hospitalisation. Un essai randomisé prospectif avec analyse de sous-groupes permettrait de préciser les malades à sélectionner pour chaque technique.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699631","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Candela , M. Corrales , A. Madden , F. Panthier , J. Cabrera , S. Moretto , A. Quarà , S. Doizi , F. Trevisani , F. Montorsi , E. Ventimiglia , A. Salonia , L. Villa , O. Traxer
{"title":"La reconnaissance de la « acute kidney disease » après une urétéroscopie laser : résultas d’un centre de référence de soins tertiaires","authors":"L. Candela , M. Corrales , A. Madden , F. Panthier , J. Cabrera , S. Moretto , A. Quarà , S. Doizi , F. Trevisani , F. Montorsi , E. Ventimiglia , A. Salonia , L. Villa , O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.014","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’« Acute Kidney Disease » (AKD) est un syndrome récemment décrit qui consiste en des anomalies de la fonction rénale ayant des répercussions sur la santé pendant moins de trois mois. On sait peu de choses sur l’AKD après une urétéroscopie (URS) et une lithotripsie au laser. Cette étude a pour but d’évaluer la survenue et l’évolution de l’AKD chez les patients traités par URS laser.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les données de 284 patients traités par URS pour des calculs urinaires ont été analysées rétrospectivement. Selon les critères de la conférence de consensus KDIGO 2020, l’AKD a été définie comme l’apparition d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) postopératoire, une diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG)<!--> <!-->><!--> <!-->35 % ou une augmentation de la créatinine sérique (SCr)<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. L’IRA a été définie comme une augmentation de la créatinine sérique<!--> <!-->><!--> <!-->0,3<!--> <!-->mg/dL ou<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. L’évolution de l’AKD a été évaluée 60<!--> <!-->jours après l’intervention chirurgicale. Les données ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives. Des analyses de régression logistique univariables (UVA) et multivariables (MVA) ont testé l’association des caractéristiques des patients et des données périopératoires avec la survenue d’une AKD.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 32 patients (11,3 %) ont souffert d’une AKD postopératoire. Une rémission de l’AKD a été constatée chez 26 (82 %) patients et une AKD persistante a été observée chez 6 (18 %) patients. L’âge au moment de l’URS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,05), le SCr initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), la catégorie de l’insuffisance rénale chronique (IRC) initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), l’indice de comorbidité de Charlson (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01), la durée de l’intervention (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et les complications postopératoires (<<!--> <!-->0,001) ont été associées à l’AKD. À l’MVA, la catégorie de l’IRC (OR 2,99, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,4–6,3 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004), le temps opératoire (OR 1,01, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,001–1,018 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,023) et les complications postopératoires (OR 3,5, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,46–8,49 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005) étaient des facteurs prédictifs indépendants de l’AKD.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’AKD est une complication fréquente chez les patients traités par URS laser. De plus, l’AKD persiste chez un pourcentage non négligeable de patients lors du suivi à moyen terme. Par conséquent, une évaluation néphrologique doit être envisagée, en particulier chez les patients à haut risque. Les résultats actuels devraient être pris en compte dans la gestion périopératoire des patients souffrant de calculs.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S10-S11"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699432","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P.E. Gabriel , E. Compérat , G. Cancel-Tassin , L. Campedel , C. Pfister , C. Delcourt , M. Roumiguié , P.M. Patard , P. Bigot , J. Carrouget , S. Larré , P. Léon , A. Ruffion , T. Bessède , C. Lebacle , G. Robert , S. Crouzet , O. Cussenot , M. Rouprêt , T. Seisen
{"title":"Valeur pronostique et prédictive du phénotype dMMR chez les patients traités par néphro-urétérectomie totale pour une tumeur de la voie excrétrice supérieure : une étude multicentrique nationale","authors":"P.E. Gabriel , E. Compérat , G. Cancel-Tassin , L. Campedel , C. Pfister , C. Delcourt , M. Roumiguié , P.M. Patard , P. Bigot , J. Carrouget , S. Larré , P. Léon , A. Ruffion , T. Bessède , C. Lebacle , G. Robert , S. Crouzet , O. Cussenot , M. Rouprêt , T. Seisen","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.090","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.090","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La perte d’expression des protéines impliquées dans la réparation des mésappariements de l’ADN définit le phénotype dMMR dont l’incidence est très variable chez les patients présentant une tumeur de la voie excrétrice supérieure (TVES). L’objectif de cette étude était d’évaluer la valeur pronostique et prédictive du phénotype dMMR chez les patients traités par néphro-urétérectomie totale (NUT) pour une TVES.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’ensemble des patients traités par NUT pour une TVES dans 11 centres français entre 1996 et 2015 ont été rétrospectivement inclus dans la cohorte TRANSLATUC. Leurs blocs tumoraux ont été collectés afin de réaliser des analyses immunohistochimiques sur des Tissue Micro Arrays de 2<!--> <!-->mm permettant d’évaluer la perte d’expression de MLH1, MSH2, MSH6 et/ou PMS2. Des modèles de Cox multivariés ont été utilisés afin d’évaluer l’impact du phénotype dMMR vs non dMMR (ndMMR) sur la survie sans récidive (SSR), spécifique (SS) et globale (SG). Des tests d’interaction entre le phénotype dMMR et l’utilisation de la chimiothérapie adjuvante (CA) ont été réalisés dans chacun de ces modèles afin d’évaluer la valeur prédictive du phénotype dMMR pour l’efficacité de la CA.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 281 patients présentant un phénotype dMMR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->76 ; 27,1 %) ou ndMMR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->205 ; 72,9 %) ont été inclus. Les patients dMMR vs ndMMR présentaient plus de TVES de bas grade (52,6 % vs 14,6 % ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), ≤<!--> <!-->pT1 (59,2 % vs 41 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) et pN0 (29 % vs 13,7 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009).</div><div>Après un suivi médian de 53 [29–84] mois, le statut dMMR était un facteur prédictif indépendant de la SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,41 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,21–0,83] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012), SS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,39 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,19–0,79] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009) et SG (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,42 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,22–0,78] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006). Il existait une interaction significative entre le phénotype dMMR et l’utilisation de la CA pour la SSR (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,012), SS (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,001) et SG (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,023). En analyse de sous-groupe, l’utilisation de la CA était associée à une meilleure SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,14 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,06-0,3] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), SS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,10 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,03–0,29] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et SG (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,22 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->0,10–0,54] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) chez les patients ndMMR alors que l’utilisation de la CA n’avait pas d’impact significatif sur la SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,61 ;","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S63-S64"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700205","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Leclercq , M. Baboudjian , E. Lechevallier , C. Bastide , A.L. Charvet , J. Campagna , D. Rossi , T. Long-Depaquit , B. Gondran-Tellier , G. Pignot , J. Walz , P.H. Savoie , L. Daniel
{"title":"Surveillance active du cancer de prostate selon les critères SurACaP : série multicentrique avec un suivi médian de 10 ans","authors":"L. Leclercq , M. Baboudjian , E. Lechevallier , C. Bastide , A.L. Charvet , J. Campagna , D. Rossi , T. Long-Depaquit , B. Gondran-Tellier , G. Pignot , J. Walz , P.H. Savoie , L. Daniel","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.049","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.049","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Rapporter les résultats oncologiques de la surveillance active (SA) chez les patients atteints de cancer de la prostate (CP) de bas grade suivi selon le protocole français SurACaP, en mettant l’accent sur les résultats à long terme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude multicentrique ayant recruté des patients atteints d’un CP de bas grade entre 2007 et 2013 dans quatre centres de référence en France. La cohorte comprenait des patients répondant aux critères d’inclusion de SurACaP, c’est-à-dire, âgés de<!--> <!-->≤<!--> <!-->75 ans, avec un CP de bas grade (c’est-à-dire, ISUP 1), un stade clinique T1c/T2a, un PSA<!--> <!-->≤<!--> <!-->10<!--> <!-->ng/mL et<!--> <!-->≤<!--> <!-->3 carottes positives et une longueur de tumeur<!--> <!-->≤<!--> <!-->3<!--> <!-->mm par carotte. Le protocole SurACaP comprenait un toucher rectal tous les six mois, une mesure du taux de PSA tous les trois mois pendant les deux premières années suivant l’inclusion et deux fois par an par la suite, une biopsie de confirmation la première année après l’inclusion, puis une biopsie de suivi tous les deux ans ou en cas de suspicion de progression de la maladie. L’imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRMp) a été progressivement incluse au cours de la période d’étude.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 86 patients consécutifs ont été inclus, avec un suivi médian de 10,6 ans. Un seul patient a développé des métastases et est décédé de son cancer de prostate. Les taux estimés de reclassification du grade et de survie sans traitement à 15 ans étaient respectivement de 53,4 % et de 21,2 %. Une IRMp négative au départ et une biopsie de confirmation négative étaient significativement associées à un risque plus faible de progression de la maladie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La SA selon le protocole français SurACaP est une stratégie sûre et utile pour les patients atteints de CP à faible risque, avec d’excellents résultats oncologiques après plus de 10 ans de suivi. De futures études sont cruciales pour élargir les critères d’inclusion et développer un protocole de SA personnalisé, basé sur le risque, dans le but de désescalader les examens de suivi.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S34-S35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699542","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}