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Comparaison in vitro des volumes d’ablation lithiasiques des Lasers Holmium:YAG, Thulium Fibré et Thulium:YAG pulsé 体外比较钬:YAG 激光、光纤铥激光和脉冲铥:YAG 激光的碎石消融量
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.012
F. Panthier , A. Sierra Del Rio , M. Chicaud , S. Kutchukian , E. Ventimiglia , E.X. Keller , M. Corrales , S. Doizi , D. Smith , L. Berthe , O. Traxer
{"title":"Comparaison in vitro des volumes d’ablation lithiasiques des Lasers Holmium:YAG, Thulium Fibré et Thulium:YAG pulsé","authors":"F. Panthier ,&nbsp;A. Sierra Del Rio ,&nbsp;M. Chicaud ,&nbsp;S. Kutchukian ,&nbsp;E. Ventimiglia ,&nbsp;E.X. Keller ,&nbsp;M. Corrales ,&nbsp;S. Doizi ,&nbsp;D. Smith ,&nbsp;L. Berthe ,&nbsp;O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.012","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les recommandations nationales et internationales recommandent l’utilisation des lasers Thulium Fibré (TFL) et Holmium:YAG (Ho:YAG) pour la lithotritie laser endocorporelle (LLE). Récemment, le laser pulsé Thulium:YAG (p-Tm:YAG) a été proposé pour cette application. L’objectif était de comparer in vitro l’efficacité des lasers Ho:YAG, TFL et p-Tm:YAG pour la LLE.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des générateurs p-Tm:YAG (Thulio, Dornier Medtech©) 100W, TFL(IPG Photonics©) 50W et Ho:YAG (MH1, Rocamed©) 30<!--> <!-->W avec fibres laser de 200/270<!--> <!-->μm, 150/270<!--> <!-->μm et 270<!--> <!-->μm respectivement étaient comparés selon les paramètres : Dusting (Ho:YAG [0,5J–20Hz-Long Pulse], TFL [0,5J–30Hz-High Peak Power], p-Tm:YAG [0,6J–20Hz-Flex Long Pulse], Fragmentation (Ho:YAG [1J-15Hz-Long Pulse], TFL [1J-15Hz-High Peak Power], p-Tm:YAG [1J-15Hz-Captive]). Une émission laser de vingt secondes était réalisée respectant une spirale de rayon 4<!--> <!-->mm en contact avec des calculs cubiques synthétiques (Begostone) dur (DUR) ou tendre (TENDRE) de 1<!--> <!-->cm<sup>3</sup>, préalablement immergés dans un sérum salin à température ambiante. Après séchage, les calculs étaient scannés (Quantum FX, Perkin Elmer), permettant l’estimation du débit d’ablation (DA) par segmentation (3DSlicer [NIH]) (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>À fibre laser égale (270<!--> <!-->μm), le p-Tm:YAG présentait des DA supérieurs contre DUR par rapport aux TFL et Ho:YAG en Fragmentation et Dusting, sauf en Dusting versus TFL (Dusting : 57,56<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 57,29<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 16,7<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min, Fragmentation : 95,09<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 66,93<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 32,73<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min respectivement, <span><span>Tableau 1</span></span>). Contre TENDRE, p-Tm :YAG et TFL présentaient des DA similaires, mais supérieurs à l’Ho:YAG en Dusting et Fragmentation (Dusting : 57,56<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 58,78<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 22,70<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min, Fragmentation : 75,01<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 67,40<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min vs 37,99<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min respectivement). La source laser et les paramètres influençaient significativement les DA (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05).</div><div>Avec fibres de 270, 150 et 200<!--> <!-->μm pour les Ho:YAG, TFL et p-Tm:YAG respectivement, le p-Tm:YAG présentait des DA supérieurs à l’Ho:YAG sauf en Fragmentation contre TENDRE (<span><span>Tableau 2</span></span>). Par rapport au TFL, le p-Tm:YAG présentait des DA similaires sauf contre TENDRE en Fragmentation (p-Tm:YAG (78,3<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min)<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->TFL (42,46<!--> <!-->mm<sup>3</sup>/min), <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002). La source laser et les paramètres (J/Hz) influençaient significativement les DA (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S8-S9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699384","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Apport de l’olfaction canine dans la stratégie diagnostique du cancer de prostate à risque intermédiaire ou élevé : une étude de validation en double aveugle 犬类嗅觉对中危或高危前列腺癌诊断策略的贡献:一项双盲验证研究
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.052
M. Hermieu , A. Roux , L. Desquilbet , N. Hermieu , C. Gallet , E. Xylinas , A. De La Taille , D. Grandjean , J.F. Hermieu
{"title":"Apport de l’olfaction canine dans la stratégie diagnostique du cancer de prostate à risque intermédiaire ou élevé : une étude de validation en double aveugle","authors":"M. Hermieu ,&nbsp;A. Roux ,&nbsp;L. Desquilbet ,&nbsp;N. Hermieu ,&nbsp;C. Gallet ,&nbsp;E. Xylinas ,&nbsp;A. De La Taille ,&nbsp;D. Grandjean ,&nbsp;J.F. Hermieu","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.052","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.052","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le diagnostic du cancer de prostate repose sur les biopsies prostatiques, geste invasif et souvent mal vécu. L’olfaction canine est capable de détecter le cancer prostatique à partir de prélèvements d’urine. En complément de l’IRM prostatique, elle pourrait permettre d’éviter certaines biopsies inutiles. L’objectif était de comparer l’efficacité de l’olfaction canine pour le diagnostic du cancer de prostate par rapport aux résultats des biopsies et de l’IRM chez l’homme suspect de cancer de prostate.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective menée dans 2 centres d’urologie et une école vétérinaire. Les hommes suspects de cancer de prostate ont été inclus de novembre à avril 2023, et classés en deux groupes selon le résultat des biopsies de prostate, cas et témoins. Leurs urines ont été recueillies et analysées par sept chiens à l’aide d’un dispositif Quick Sniff en double aveugle. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN) de la détection canine pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2 ont été mesurées et comparées à celles de l’IRM prostatique par rapport aux biopsies prostatiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 151 prélèvements d’urine ont été analysés par les sept chiens, 78 provenant de patients ayant un cancer de prostate ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2 et 73 de patients n’ayant pas de cancer de prostate ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2. La sensibilité de la détection canine pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2 variait de 54 à 85 % avec 5 chiens au-dessus de 73 %, et la spécificité variait de 68 % à 87 % avec 6 chiens au-dessus de 75 %. Le coefficient de concordance Kappa de l’IRM PI-RADS<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->3 était de 0,17 [−0,14 ; 0,17], de 0,20 [0,02–0,33] pour l’IRM PI-RADS<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->4 et de 0,64 [0,5–0,75] pour la détection canine par rapport à la biopsie prostatique. La détection canine est donc significativement plus concordante avec la biopsie prostatique que l’IRM prostatique.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’olfaction canine est une technique fiable, sûre et non invasive pour le diagnostic de cancer de prostate ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2. En complément de l’IRM prostatique, elle pourrait influer sur la décision de réaliser des biopsies prostatiques et permettre d’éviter un certain nombre de biopsies inutiles.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699436","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Comparaison de l’efficacité de la prostatectomie totale robot-assistée et de la prostatectomie totale ouverte à partir des bases de données de l’Assurance maladie 基于 Assurance maladie 数据库的机器人辅助全前列腺切除术与开放式全前列腺切除术疗效比较
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.053
G. Robert , P. Blin , J. Jove , M. Rouyer , L. Piazza , C. Droz Perrotin , E. Ouattara , N. Preaubert , F. Bladou
{"title":"Comparaison de l’efficacité de la prostatectomie totale robot-assistée et de la prostatectomie totale ouverte à partir des bases de données de l’Assurance maladie","authors":"G. Robert ,&nbsp;P. Blin ,&nbsp;J. Jove ,&nbsp;M. Rouyer ,&nbsp;L. Piazza ,&nbsp;C. Droz Perrotin ,&nbsp;E. Ouattara ,&nbsp;N. Preaubert ,&nbsp;F. Bladou","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.053","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.053","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La prostatectomie totale robot-assistée (PTRA) est très largement pratiquée en France. Cependant, son efficacité à long terme n’a pas été clairement démontrée en comparaison avec la prostatectomie totale par voie ouverte (PTO).</div><div>Notre objectif était de comparer la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) des patients opérés d’une PTRA et de ceux opérés d’une PTO au sein de la population française.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude de cohorte a été constituée à partir des bases de données nationales de l’Assurance maladie avec un suivi minimum de 5 ans.</div><div>Tous les hommes opérés d’un cancer de la prostate entre 2012 et 2015 ont été sélectionnés. Ceux opérés dans un centre pratiquant la chirurgie robotique pour plus de 95 % des procédures ont été inclus dans le groupe PTRA (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10 440). Ceux opérés dans un centre non équipé d’une assistance robotique ont été inclus dans le groupe PTO (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17 911).</div><div>La SSP et la SG ont été comparées entre les deux groupes. L’analyse principale a utilisé un modèle de Cox après appariement 1:1 selon un score de propension haute densité comprenant 500 variables (hdPS). Une seconde analyse a été conduite sur l’ensemble des patients opérés après attribution d’un score de pondération inverse (IPTW) ajusté sur l’hdPS.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Pour l’analyse principale, un total de 5677 hommes ont été appariés avec un suivi médian de 6,7 ans. La SSP et la SG étaient meilleures dans le groupe PTRA que dans le groupe PTO (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,85 [IC à 95 % : 0,79–0,91, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001] et 0,79 [0,68–0,92, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003]). L’hospitalisation était plus courte dans le groupe PTRA (6,7<!--> <!-->±<!--> <!-->4,0<!--> <!-->jours vs 9,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,0<!--> <!-->jours, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01). Les soins pour incontinence urinaire et dysfonction érectile étaient également moins fréquents dans le groupe PTRA (29,7 % vs 37,3 % ; <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01 % et 52,1 % vs 56,3 % ; <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01).</div><div>Les résultats étaient similaires pour l’ensemble des patients opérés en utilisant le score de pondération inverse (IPTW) excepté pour la dysfonction érectile.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Au sein de la population française et d’après les données de l’Assurance maladie, la prostatectomie totale robot-assistée améliore la survie sans progression, la survie globale et les complications urinaires par rapport à la prostatectomie totale par voie ouverte (<span><span>Fig. 1</span></span>, <span><span>Fig. 2</span></span>, <span><span>Fig. 3</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S37-S38"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699437","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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La multifocalité du cancer de la prostate est-elle un prédicteur des résultats oncologiques ? 前列腺癌的多发性是肿瘤预后的预测因素吗?
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.076
C. Dumont, M. Valerio, D. Benamran, O. Windisch, C. Iselin
{"title":"La multifocalité du cancer de la prostate est-elle un prédicteur des résultats oncologiques ?","authors":"C. Dumont,&nbsp;M. Valerio,&nbsp;D. Benamran,&nbsp;O. Windisch,&nbsp;C. Iselin","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.076","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.076","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Explorer si la multifocalité du cancer de la prostate (PCa) est un prédicteur de l’issue oncologique post prostatectomie radicale (PR).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Inclusion des patients ayant bénéficié d’une PR entre 01-01-2013 et le 31-12-2023. Exclusion des patients ayant subi un traitement antérieur du PCa et les patients atteints d’une maladie ganglionnaire ou métastatique. Lésion significative (LS) est définie comme tout foyer de PCa présentant une extension extracapsulaire et/ou un ISUP<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2. Maladie multifocale est définie comme<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->2 LS dans l’échantillon final. Utilisation de la régression de Cox pour évaluer l’impact de la multifocalité et des facteurs prédictifs connus sur les marges chirurgicales (MC), les caractéristiques défavorables à la pathologie finale (ganglions positifs, pT3-4), la récidive biochimique et le traitement local ou systémique secondaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 589 patients avec PSA médian à 7,45<!--> <!-->ng/ml (IQR 5,3–11) inclus ; 23,1 % (136/589) avaient une maladie multifocale significative. Parmi ceux-ci, 75 % (102/136), 16,2 % (22/136) et 8,8 % (12/136) avaient respectivement 1, 2 ou<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->=<!--> <!-->3 LS supplémentaires en plus de la lésion index (LI). Au total, 103/589 (17,8 %) avaient une marge chirurgicale positive : 95 (92,2 %) étaient dans la lésion index, 6 (5,8 %) dans une lésion non index significative et 2 (2 %) dans une lésion non significative. Des MC significatives (&gt;/<!--> <!-->=<!--> <!-->3<!--> <!-->mm) sont survenues chez 33 patients (5,6 %), toutes situées dans la lésion index. Étonnamment, les MC globales et significatives se sont produites davantage chez les hommes atteints d’une maladie unifocale significative (28,7 % contre 13,4 %, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001 ; 11,5 % contre 2,2 %, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001). 240 (40,6 %), 157 (26,8 %) et 157 (26,8 %) patients ont présenté des caractéristiques pathologiques défavorables, une récidive biochimique et des traitements secondaires. Dans l’analyse multivariée, la multifocalité significative n’était associée à aucun des critères d’évaluation précités ; seuls les statuts ISUP, pT et pN étaient des prédicteurs significatifs.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les marges chirurgicales significatives n’ont été observées qu’au niveau de la lésion index. Une atteinte multifocale significative n’a été associée à aucun critère oncologique. Ces résultats suggèrent que la lésion détermine le sort de ce groupe de patients. Une résection large au niveau de la lésion index et une préservation maximale des structures environnantes semblent légitimes pour améliorer le résultat thérapeutique de la prostatectomie radicale.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S53-S54"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699456","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Énucléation au laser holmium (HoLEP) versus adénomectomie voie haute robot-assistée (AVH-R) : comparaison monocentrique des résultats fonctionnels de 2 techniques de traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate symptomatique 钬激光去核术(HoLEP)与机器人辅助高轨腺瘤切除术(AVH-R):治疗症状性良性前列腺增生症的两种技术功能效果的单中心比较。
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.029
A. Gac, J. Gallon, A. Goujon, P. Mongiat-Artus, P. Meria, F. Meyer, F. Gaudez, S. Bebane, F. Desgrandchamps, A. Masson Lecomte
{"title":"Énucléation au laser holmium (HoLEP) versus adénomectomie voie haute robot-assistée (AVH-R) : comparaison monocentrique des résultats fonctionnels de 2 techniques de traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate symptomatique","authors":"A. Gac,&nbsp;J. Gallon,&nbsp;A. Goujon,&nbsp;P. Mongiat-Artus,&nbsp;P. Meria,&nbsp;F. Meyer,&nbsp;F. Gaudez,&nbsp;S. Bebane,&nbsp;F. Desgrandchamps,&nbsp;A. Masson Lecomte","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.029","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.029","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le choix de la technique pour le traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de prostate<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->80 grammes ne fait pas consensus. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels de l’adénomectomie voie haute robot-assistée (AVH-R) vs énucléation endoscopique par laser Holmium (HoLEP).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tous les patients traités par AVH-R ou HoLEP dans un centre de septembre 2021 à octobre 2023 ont été inclus prospectivement. Les patients remplissaient des questionnaires de symptômes et de qualité de vie en préopératoire et à 6 et 20 semaines postopératoires (IPSS-Qol ; USP 1–2 – 3 évaluant respectivement l’incontinence urinaire d’effort [IUE], l’hyperactivité vésicale [HAV], la dysurie ; IIEF-5). Les données catégorielles ont été comparées à l’aide du test du Chi<sup>2</sup> et les données continues à l’aide des tests de Student ou Mann-Whitney selon la distribution.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 71 patients ont été inclus prospectivement : 56 HoLEP et 15 AVH-R (volumes prostatiques médians 85,5 vs 159 grammes). Les groupes étaient comparables pour l’âge (médiane 69 vs 68 ans), les comorbidités (score ASA 2 : 75 % vs 80 %) et les scores fonctionnels prépréopératoires (IPSS 19,82 vs 21,07 ; USP1 0,94 vs 1,23/USP2 7,11 vs 6,53/USP3 4,93 vs 5,23 ; IIEF-5 13,46 vs 15,08). L’IPSS était similaire en postopératoire dans les 2 groupes à 20 semaines (5,93 vs 4,87 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,57) sauf l’IPSS-Qol qui était meilleur dans les AVH-R (0,43 vs 1,57, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). Le score USP1 était meilleur dans le groupe AVH-R à 6 et 20 semaines (3,8 vs 1,0, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01 et 2,7 vs 0, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Les HOLEP étaient plus hyperactifs et plus dysuriques à 6 semaines (USP 2<!--> <!-->=<!--> <!-->9,4 vs 5,8, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02/USP 3<!--> <!-->=<!--> <!-->0,85 vs 0,09, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03) mais pas à 20 semaines (USP 2<!--> <!-->=<!--> <!-->5,8 vs 3,5, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,23/USP 3<!--> <!-->=<!--> <!-->0,73 vs 0, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,14). Le score IIEF était meilleur à 6 semaines dans le groupe AVH-R (16,9 vs 11,4, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les AVH-R avaient des meilleurs résultats fonctionnels à 6 semaines en termes d’IUE, de dysurie, d’HAV et de sexualité. Ces résultats se lissent avec le temps. La qualité de vie urinaire restait en revanche meilleure dans le groupe AVH-R.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S20-S21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699505","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Surveillance active chez les patients présentant une lésion PIRADS 5 : résultats d’une cohorte européenne 对 PIRADS 5 病变患者进行积极监控:欧洲队列研究结果
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.054
A. Peyrottes , O. Windisch , C. Vitard , R. Alain , A. Baudewyns , J. Anract , C. Dariane , T. Tricard , M. Oderda , A. De La Taille , J. Olivier , L. Brureau , O. Rouviere , M. Roumiguie , G. Ploussard , R. Diamand , M. Baboudjian , G. Fiard
{"title":"Surveillance active chez les patients présentant une lésion PIRADS 5 : résultats d’une cohorte européenne","authors":"A. Peyrottes ,&nbsp;O. Windisch ,&nbsp;C. Vitard ,&nbsp;R. Alain ,&nbsp;A. Baudewyns ,&nbsp;J. Anract ,&nbsp;C. Dariane ,&nbsp;T. Tricard ,&nbsp;M. Oderda ,&nbsp;A. De La Taille ,&nbsp;J. Olivier ,&nbsp;L. Brureau ,&nbsp;O. Rouviere ,&nbsp;M. Roumiguie ,&nbsp;G. Ploussard ,&nbsp;R. Diamand ,&nbsp;M. Baboudjian ,&nbsp;G. Fiard","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.054","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.054","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les patients présentant une lésion PIRADS 5 ont un surrisque de cancer de la prostate (CaP) cliniquement significatif. Dans ce contexte, la découverte d’un CaP à faible risque peut remettre en cause la décision de surveillance active (SA), notamment en raison du risque d’<em>upstaging</em> sur la pièce de prostatectomie. Cette étude rapporte la survie de patients présentant un CaP avec une lésion PIRADS 5 traités par SA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les données de patients atteints d’un CaP traité par SA dont l’IRM avant biopsie montrait au moins une lésion PIRADS 5 ont été recueillies. Une IRM de suivi ainsi que des biopsies anniversaires étaient requises pour l’inclusion. Le critère de jugement principal était la survie sans traitement curatif. Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la survie sans <em>upgradin</em>g (Gleason<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->2), la survie sans récidive biochimique (RBC) ainsi que leurs facteurs prédictifs.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cent vingt-six patients ont été inclus avec un âge et un PSA médian de 65 ans et 7<!--> <!-->ng/mL. Onze patients avaient un ISUP 2 à l’inclusion, et 7 étaient considérés comme localement avancés.</div><div>Le suivi médian était de 36 mois (22–54 mois). Un total de 55 patients a reçu un traitement curatif (prostatectomie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->37 ; radiothérapie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20 ; thérapie focale <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5 ; curiethérapie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2). Le délai médian avant traitement curatif était de 43 mois (IC95 % 34 mois – NA). La survie sans traitement curatif à 1 et 2 ans étaient respectivement de 85 % (IC95 % 79–92 %) et 70 % (IC95 % 61–78 %). Au total, 17 patients ont eu un <em>upstaging</em>, et 5 ont présenté une RBC. Le taux de survie sans <em>upstaging</em> à 3 ans était de 88 % (IC 95 % 81–94 %) et de survie sans RBC à 5 ans de 88 % (IC 95 % 79–99 %). Aucune évolution métastatique n’a été rapportée. Deux patients sont décédés, sans lien avec le CaP. En analyse multivariée, le PSA, le stade IRM, la taille lésionnelle ainsi que le grade de Gleason n’étaient pas associés à la survie sans traitement curatif, la survie sans <em>upstaging</em> ni la survie sans RBC.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La SA semble être une option valide pour les patients présentant une lésion PIRADS 5 diagnostiqués avec un CaP de pronostic favorable (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S38"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699546","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Short-term androgen deprivation therapy and high-dose radiotherapy in intermediate- and high-risk localized prostate cancer: Results from the GETUG 14 randomized phase III trial 中高危局部前列腺癌的短期雄激素剥夺疗法和大剂量放疗:GETUG 14 随机 III 期试验的结果
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.051
N. Demogeot , P. Sargos , N. Sahki , S. Guérif , R. De Crevoisier , G. Calais , J.M. Hannoun Levi , G. Bouche , C. Hennequin , J. Cretin , Y. Belkacemi , J. Khalifa , D. Azria , A. Grandgirard , P. Pommier , J.M. Simon , C. Leger , V. Beckendorf , B. Dubray , S. Supiot
{"title":"Short-term androgen deprivation therapy and high-dose radiotherapy in intermediate- and high-risk localized prostate cancer: Results from the GETUG 14 randomized phase III trial","authors":"N. Demogeot ,&nbsp;P. Sargos ,&nbsp;N. Sahki ,&nbsp;S. Guérif ,&nbsp;R. De Crevoisier ,&nbsp;G. Calais ,&nbsp;J.M. Hannoun Levi ,&nbsp;G. Bouche ,&nbsp;C. Hennequin ,&nbsp;J. Cretin ,&nbsp;Y. Belkacemi ,&nbsp;J. Khalifa ,&nbsp;D. Azria ,&nbsp;A. Grandgirard ,&nbsp;P. Pommier ,&nbsp;J.M. Simon ,&nbsp;C. Leger ,&nbsp;V. Beckendorf ,&nbsp;B. Dubray ,&nbsp;S. Supiot","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.051","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Few studies compared short-term androgen deprivation (STADT) with high-dose radiotherapy (STADT-RT) versus high dose radiotherapy (RT) alone in localized prostate cancer.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>The GETUG 14 study randomized 376 patients between RT (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->191) and STADT-RT (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->179). RT dose was 80<!--> <!-->Gy in both arms and STADT was 4-month flutamide, starting 2 months before irradiation and 4-month triptorelin, starting with irradiation. Disease-free survival (DFS) was the primary endpoint. Secondary endpoints were overall survival (OS), biochemical failure-free survival (BFFS), metastasis-free survival (MFS), toxicity and quality of life.</div></div><div><h3>Results</h3><div>With a median follow-up of 84 months, five-year DFS was 76% in RT arm versus 84% in STADT-RT arm (hazard radio (HR)<!--> <!-->=<!--> <!-->0.64; (95% CI 0.43–0.89); <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.02). ADT had a positive impact on BFS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0.45; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.001) and MFS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0.5; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.09) but not on OS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1.22; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.54). No difference was fond in terms of gastro intestinal (26% of grade<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->1 in both arm, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.97) and genito-urinary toxicity (39% for RT and 42% for STADT-RT, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.55). Similarly, no difference was found in quality of life.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>STADT improves DFS in intermediate and high-risk prostate cancer patients receiving high dose (80<!--> <!-->Gy) RT, without any deterioration in the safety profile.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699549","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Facteurs prédictifs d’implantation et de réponse à long terme de la neuromodulation des racines sacrées dans l’hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire 对难治性特发性尿崩症植入骶根神经调控术和长期反应的预测因素
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.097
S. Hafez , L. Olivier , B. Carolus , X. Biardeau , M.L. De Guerry , M.A. Perrouin-Verbe
{"title":"Facteurs prédictifs d’implantation et de réponse à long terme de la neuromodulation des racines sacrées dans l’hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire","authors":"S. Hafez ,&nbsp;L. Olivier ,&nbsp;B. Carolus ,&nbsp;X. Biardeau ,&nbsp;M.L. De Guerry ,&nbsp;M.A. Perrouin-Verbe","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.097","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.097","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>À ce jour, aucun outil ne permet de prédire, pour un patient donné, le taux de succès de la phase de test et le succès à long terme de la NMS dans l’hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire (HAViR).</div><div>L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs prédictifs d’implantation et de succès à moyen terme de la neuromodulation des racines sacrées (NMS) dans l’HAViR, basés sur les paramètres cliniques et urodynamiques préopératoires.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective bicentrique incluant tous les patients ayant bénéficié d’un test de NMS entre 2005 et 2021 pour HAViR, avec ou sans implantation définitive, et disposant de données urodynamiques préopératoires.</div><div>L’objectif principal était d’identifier les facteurs prédictifs cliniques et urodynamiques de succès de la NMS (phase de test et post-implantation). Le succès était défini par une amélioration ≥<!--> <!-->50 % d’un des paramètres du calendrier mictionnel, associée à une amélioration ≥<!--> <!-->50 %.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 191 patients, dont 163 femmes (85,3 %), d’âge moyen 58,5 (±<!--> <!-->16,5) ans ont été inclus. Le taux d’implantation définitive était de 68,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->131).</div><div>En préopératoire, 115 (60,5 %) des patients présentaient une hyperactivité détrusorienne. Les patients avec un succès de la phase de test étaient significativement plus jeunes (58,5 [45 ; 69] vs 68 [55 ; 75] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0429). Aucun autre facteur prédictif d’implantation n’a été trouvé.</div><div>Parmi les patients implantés, ceux présentant toujours un succès de la thérapie à 24 mois avaient une pression détrusorienne maximale (Pdetmax) au cours de la contraction non inhibée plus faible (59,5 [41,5 ; 76,5] vs 70 [58 ; 93] cmH<sub>2</sub>O ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0452). D’autres facteurs prédictifs de succès à 24 mois incluaient le sexe féminin (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0256), l’absence d’antécédent de chirurgie d’incontinence urinaire (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0106), une pression de clôture urétrale maximale (PCUM) &lt;<!--> <!-->58<!--> <!-->cmH<sub>2</sub>O (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0375), un volume infusé à la première CNI &lt;<!--> <!-->170<!--> <!-->mL (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0334), et une capacité cystomanométrique maximale (CCM) &gt;<!--> <!-->254<!--> <!-->mL (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0336). L’identification de ces facteurs a permis la création d’un outil prédictif de succès à 24 mois de la NMS.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’âge était un facteur prédictif d’implantation de la NMS. La Pdet max, le sexe, les antécédents de chirurgie d’incontinence, la PCUM, la CCM et le volume infusé à la première CNI étaient des facteurs prédictifs de succès de la NMS à long terme, permettant le développement d’un outil prédictif de succès.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S68-S69"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699552","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Récidives péritonéales après chirurgie curative de carcinome rénal non métastatique : facteurs de risque cliniques et analyse de survie 非转移性肾细胞癌根治术后腹膜复发:临床风险因素和生存率分析
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.041
C. Pettenati , Z.E. Khene , J.C. Bernhard , L. Albiges , L. Rainho , U. Capitanio , A. Bex , N. Graafland , S. Dabestani , T. Waeckel , G. Verhoest , K. Bensalah , L. Bento , N. Doumerc , L. Surlemont , Y. Neuzillet , T. Lebret , M. Roupret , P. Bigot
{"title":"Récidives péritonéales après chirurgie curative de carcinome rénal non métastatique : facteurs de risque cliniques et analyse de survie","authors":"C. Pettenati ,&nbsp;Z.E. Khene ,&nbsp;J.C. Bernhard ,&nbsp;L. Albiges ,&nbsp;L. Rainho ,&nbsp;U. Capitanio ,&nbsp;A. Bex ,&nbsp;N. Graafland ,&nbsp;S. Dabestani ,&nbsp;T. Waeckel ,&nbsp;G. Verhoest ,&nbsp;K. Bensalah ,&nbsp;L. Bento ,&nbsp;N. Doumerc ,&nbsp;L. Surlemont ,&nbsp;Y. Neuzillet ,&nbsp;T. Lebret ,&nbsp;M. Roupret ,&nbsp;P. Bigot","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.041","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’étude PEMET-UroCCR 124 relevait l’âge jeune et la cœlioscopie comme facteurs de risque de récidive péritonéale par rapport aux récidives rétropéritonéales. L’objectif de notre étude était d’approfondir cette hypothèse chirurgicale en analysant les différences cliniques et histopathologiques entre les patients présentant une récidive péritonéale (RP) et ceux présentant une récidive conventionnelle (RC) après une chirurgie curative du carcinome rénal non métastatique, ainsi que d’évaluer l’impact pronostique des RP par rapport aux RC.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons rétrospectivement analysé les bases de données de patients opérés d’une néphrectomie radicale ou partielle pour un carcinome rénal non métastatique dans dix centres européens entre 2010 et 2020. La RP était définie comme une maladie métastatique avec atteinte intrapéritonéale (nodule ou carcinose). La RC était définie comme une atteinte métastatique sur les sites classiques de l’histoire naturelle du cancer du rein. Les variables cliniques et histologiques ont été évaluées par une régression logistique uni- puis multivariée. La survie globale a été évaluée par la méthode de Kaplan-Meier et comparée par le test du Log-Rank.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 111 RP ont été identifiées avec un taux d’incidence variant de 0,72 à 1,10. Deux cent trente RC ont été inclues. La médiane de récidive était de 15 (7–27) mois pour le groupe RP et 21 (6–30) mois pour le groupe RC. Les patients présentant une RP étaient significativement plus jeunes (OR 0,96, IC95 [0,94–0,98] <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001), avaient un taux plus élevé de marges chirurgicales positives (OR 2,94, IC95 [1,16–7,44] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,023) et un sous-type histologique non cellules claires (OR 2,07, IC95 [1,05–4,07] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,034). La survie globale était significativement moins bonne pour le groupe RP (HR : 1,69 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’âge jeune, les marges chirurgicales positives et les sous-types non à cellules claires sont des facteurs de risque de récidive atypique intrapéritonéale après chirurgie de carcinome rénal. Ces récidives sont associées à un mauvais pronostic par rapport aux récidives métastatiques conventionnelles. L’étude soulève l’importance du suivi radiologique avec attention particulière sur le péritoine dans ces situations. Ces résultats justifient des études de suivi à long terme pour confirmer ces données (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700116","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Nivolumab plus ipilimumab (NIVO+IPI) vs sunitinib (SUN) dans le traitement de première ligne (1L) du carcinome rénal avancé (CCRa) : données de suivi à long terme de l’étude de phase 3 CheckMate 214 晚期肾细胞癌(aRCC)一线(1L)治疗中尼沃单抗加伊匹单抗(NIVO+IPI)与舒尼替尼(SUN)的对比:CheckMate 214 3期研究的长期随访数据
Progres en Urologie - FMC Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.fpurol.2024.07.039
N.M. Tannir , D.F. Mcdermott , M. Burotto , T.K. Choueiri , H.J. Hammers , E.R. Plimack , C. Porta , S. George , T. Powles , F. Donskov , M.B. Atkins , C.K. Kollmannsberger , M.O. Grimm , Y. Tomita , B.I. Rini , R. Jiang , H. Desilva , C.W. Lee , P. Barthélémy , R.J. Motzer
{"title":"Nivolumab plus ipilimumab (NIVO+IPI) vs sunitinib (SUN) dans le traitement de première ligne (1L) du carcinome rénal avancé (CCRa) : données de suivi à long terme de l’étude de phase 3 CheckMate 214","authors":"N.M. Tannir ,&nbsp;D.F. Mcdermott ,&nbsp;M. Burotto ,&nbsp;T.K. Choueiri ,&nbsp;H.J. Hammers ,&nbsp;E.R. Plimack ,&nbsp;C. Porta ,&nbsp;S. George ,&nbsp;T. Powles ,&nbsp;F. Donskov ,&nbsp;M.B. Atkins ,&nbsp;C.K. Kollmannsberger ,&nbsp;M.O. Grimm ,&nbsp;Y. Tomita ,&nbsp;B.I. Rini ,&nbsp;R. Jiang ,&nbsp;H. Desilva ,&nbsp;C.W. Lee ,&nbsp;P. Barthélémy ,&nbsp;R.J. Motzer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.039","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.039","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Nous rapportons la survie, la réponse et la tolérance après un suivi<!--> <!-->≥<!--> <!-->6 ans chez tous les patients randomisés, selon l’IMDC et chez les patients dont la SG* est<!--> <!-->≥<!--> <!-->6 ans (survivants à long terme, SLT). Les données actualisées avec un suivi<!--> <!-->≥<!--> <!-->7,5 ans, ainsi que d’autres analyses de sous-groupes seront présentées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les patients atteints de CCRa à cellules claires ont été randomisés 1:1 entre NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI et SUN. Critères d’évaluation : SG, SSP* et TRO* (RECIST v1.1) chez les patients de pronostic intermédiaire/défavorable (ID ; primaire en intention de traiter (ITT ; secondaire) et de pronostic favorable (FAV ; exploratoire). Les données exploratoires des patients SLT ont été évaluées post hoc.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La SG avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI vs SUN est supérieure chez les patients en ITT (HR 0,72) et ID (HR 0,68) ; les bénéfices en SG étaient similaires entre les bras chez les patients FAV (HR 0,87 ; <span><span>Tableau 1</span></span>). La médiane de SSP était cohérente avec les résultats précédents. Le TRO était supérieur avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI vs SUN, avec plus de réponses en cours chez les patients en ITT (60 % vs 50 %) et patients ID (60 % vs 50 %). Chez les patients FAV, le TRO était inférieur avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI vs SUN, mais avec plus de réponses en cours (59 % vs 52 %). La mDR* et le taux de RC* étaient supérieurs avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI versus SUN, indépendamment de l’IMDC. L’incidence des effets indésirables liés aux traitements, tous grades ou grades 3–4, est restée inchangée. Depuis le dernier gel de base, un décès supplémentaire lié au traitement est survenu avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI et aucun avec SUN. Dans le sous-groupe SLT (NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->208 ; SUN, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->151, le TRO était supérieur (66 % vs 53 % plus de patients ont obtenu une RC (27 % vs 9 %) et moins ont progressé (4 % vs 11 %) avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI vs SUN. La mDR était plus élevée avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->137) versus SUN (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->80) parmi les SLT ayant une réponse confirmée (76 vs 40 mois).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI a démontré des bénéfices de survie à long terme et de réponse plus durables versus SUN chez les patients en ITT et ID. Les taux de RC et la mDOR étaient supérieurs avec NIVO<!--> <!-->+<!--> <!-->IPI versus SUN, indépendamment de I’IMDC, et chez les SLT.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700185","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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