{"title":"Le traitement focal du cancer de la prostate en 2024","authors":"L. Bento , E. Barret","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.04.001","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.04.001","url":null,"abstract":"<div><div>La thérapie focale (TF) est une option thérapeutique en cours d’évaluation, envisageable chez des patients sélectionnés ayant un cancer de prostate (CaP) localisé. La TF peut être une alternative aux traitements responsables, souvent d’effets secondaires tels que l’incontinence urinaire ou la dysfonction érectile. Son objectif sera de détruire électivement une zone cible tout en préservant le parenchyme prostatique sain afin de limiter l’impact fonctionnel du traitement tout en garantissant des résultats oncologiques satisfaisants. Ce traitement s’adresse à des patients présentant un CaP d’agressivité intermédiaire et doit être pratiqué dans le cadre d’un essai thérapeutique ou d’un registre prospectif de recueil de données. La TF permet ainsi de mieux adapter le traitement aux caractéristiques du CaP et aux souhaits du patient dans une démarche de soin personnalisée.</div></div><div><div>Focal therapy (FT) represents a therapeutic option under evaluation for selected patients with localized prostate cancer (PCa). It emerges as a potential alternative to conventional treatments that are frequently associated with side effects such as urinary incontinence or erectile dysfunction. The primary aim of FT is the selective ablation of targeted areas while conserving the surrounding healthy prostatic parenchyma, thereby minimizing the functional impact of the treatment while ensuring satisfactory oncologic outcomes. This approach is tailored for patients with intermediate-risk PCa and should be undertaken within the context of a clinical trial or a prospective data registry. Thus, FT allows for a more nuanced treatment adaptation to the specific features of the PCa and the patient's preferences, fostering a personalized care strategy.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 1-7"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141044155","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Développement durable : comment s’impliquer dans un cabinet de ville pour rendre son fonctionnement plus vertueux","authors":"B. De Graeve","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.002","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 50-52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151958","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Aspiration et urétéroscopie souple : où en sommes-nous ?","authors":"F. Panthier , O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.10.001","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.10.001","url":null,"abstract":"<div><div>Les avancées technologiques en endourologie sont constantes, notamment autour de l’urétéroscopie souple. Depuis l’arrivée du laser thulium fibré, les techniques de pulvérisation ou « dusting » se sont encore plus démocratisées, avec la problématique du devenir de la poussière de calcul. Son expulsion spontanée est possible mais probablement limitée à une certaine quantité. Aussi, l’aspiration va devenir indispensable. Les technologies actuellement disponibles ouvrent des perspectives intéressantes, bien qu’aucun dispositif ne remplisse le cahier des charges d’une aspiration efficace et sûre.</div></div><div><div>Technological advances in endourology are constant, particularly around flexible ureteroscopy. Since the introduction of thulium fiber laser, pulverization or ‘dusting’ techniques have become even more widespread, with the uncertainty of what happens to the stone dust. Its spontaneous passage is possible but likely limited to a certain amount. Therefore, aspiration is needed. The currently available technologies offer interesting perspectives, although no device yet meets the requirements for effective and safe aspiration.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 41-44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143152030","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation de la néphrolithotomie percutanée (NLPC) parmi les urologues français par un questionnaire dédié","authors":"Nicolas Blanc , Quentin Franquet , Nadia Abid , Gaelle Fiard","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.10.003","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.10.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La néphrolithotomie percutanée (NLPC) représente environ 1200 procédures par an en France. Les temps les plus compliqués de la NLPC seraient la ponction et l’exploration des cavités rénales. L’objectif de cette étude est de connaître la place de la NLPC dans la pratique quotidienne de l’urologie.</div></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><div>De février à avril 2023, les urologues inscrits à l’Association française d’urologie (AFU) ont répondu à un questionnaire dédié comprenant 10 questions. Diffusé par e-mail, il s’intéresse au statut des praticiens ainsi qu’au déroulement de la procédure. Il a été testé et validé par le Comité Lithiase de l’AFU (CLAFU). Deux cent vingt-sept réponses ont été obtenues. Des analyses descriptives ont été réalisées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 63,9 % des participants étaient formés à la technique, 21,6 % ne la pratiquaient pas et 14,5 % étaient en cours de formation. Quarante-trois pour cent des participants exerçaient en secteur public, 46 % en libéral et 11 % avaient une pratique mixte. La ponction rénale et le choix du site de ponction étaient les temps les plus difficiles (60 et 30,2 %). Venait ensuite l’exploration des cavités rénales (26 %). Les temps opératoires qui bénéficieraient le plus d’une amélioration technologique sont la ponction rénale (55 %) et l’exploration des cavités rénales (33 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’abord rénal et l’exploration complète des cavités pyélocalicielles sont les temps chirurgicaux les plus difficiles de la procédure. La majorité des urologues ne faisant pas de NLPC réalisait des urétéroscopies multiples pour les calculs rénaux de plus de 2<!--> <!-->cm (69 %). Ces résultats seront pris en compte pour le développement d’une aide robotisée à la NLPC.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>In France, around 1200 percutaneous nephrolithotomy (PCNL) procedures are performed each year. It has been suggested that the puncture and exploration of the kidney cavities are the most complicated parts of the procedure. The aim of this study was to determine the role of PCNL in daily urological practice.</div></div><div><h3>Materials and methods</h3><div>Urologists registered with the Association française d’urologie (AFU) answered a specific 10-question questionnaire between February and April 2023. The questionnaire focused on practitioner status and practice and was distributed by e-mail. The questionnaire was tested and validated by the AFU Lithiasis Committee (CLAFU). Two hundred and twenty-seven responses received. Descriptive analyses were carried out.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Of the participants, 64% were trained in the technique, 22% were not in practice and 15% were in training. Forty-three percent worked in the public sector, 46% in private practice and 11% in mixed practice. The most difficult steps (60 and 30.2% respectively) were puncturing the kidney and choosing the puncture site. This was","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 26-33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143152032","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Y. Lamboley , F. Bardet , L. Sejourne , A. Escoffier , M. Marchand , L. Cormier
{"title":"L’utilisation du laser Thulium dans la fragmentation des calculs intrarénaux est-elle réellement plus efficace dans des conditions cliniques habituelles ?","authors":"Y. Lamboley , F. Bardet , L. Sejourne , A. Escoffier , M. Marchand , L. Cormier","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.10.004","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.10.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Il est actuellement recommandé de traiter les calculs ne pouvant être extraits directement en urétéroscopie souple en utilisant un laser. Le laser Holmium : YAG (Ho : YAG) était le laser de référence mais depuis quelques années le Thulium fibré (TFL) s’est démocratisé et commence à s’imposer avec l’avantage d’un traitement plus rapide. L’objectif de notre étude était de comparer la vitesse de pulvérisation du TFL et de l’Ho : YAG en pratique courante.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une étude observationnelle multicentrique rétrospective des patients pris en charge par urétéroscopie souple pour calculs rénaux entre décembre 2020 et février 2022. Les centres étaient équipés de Ho : YAG ou TFL. Les données peropératoires ont été recueillies de manière prospective. Les patients exclus sont ceux pour lesquels le scanner préopératoire n’était pas disponible, ou encore ceux chez qui une extraction simple par panier a été réalisée. Le critère de jugement principal de notre étude était la vitesse de pulvérisation en mm<sup>3</sup>/min. Les critères de jugement secondaires étaient : la durée opératoire totale, le taux de complication, la durée de lithotritie, l’énergie totale délivrée, la consommation d’énergie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total 75 patients ont été inclus. 45 dans le groupe TFL et 30 dans le groupe Ho : YAG. La vitesse de pulvérisation était significativement supérieure dans le groupe TFL à 63 mm<sup>3</sup>/min contre 34,3 mm<sup>3</sup>/min dans le groupe Ho : YAG (<em>p</em> = 0,032). L’énergie délivrée par mm<sup>3</sup> de lithiase était plus élevée dans le groupe TFL (<em>p</em> = 0,043). Les autres critères de jugement secondaire n’étaient pas significativement différents. En analyse multivariée, seule l’utilisation du laser TFL était significativement associée à une vitesse de fragmentation plus élevée.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La vitesse de pulvérisation des calculs est deux fois plus rapide avec le TFL en situation clinique usuelle.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>During flexible ureteroscopy, laser represents the preferred option to treat urinary stones. Laser fragmentation by flexible ureteroscopy is recommended for the treatment of kidney stones. The Holmium: YAG is currently the gold standard for the treatment of the urologic stones. Since few years, the use of the Thulium fiber laser has become more widespread and appears to be more efficient and faster than the Ho: YAG. We aimed to compare TFL and Ho: YAG's ability to fragment and dust kidney stones during flexible ureteroscopy.</div></div><div><h3>Materials and methods</h3><div>In this multicenter observational retrospective study, patients with kidney stones treated by flexible ureteroscopy and laser (Ho: YAG, TFL) were included between December 2020 and February 2022. Centers were equipped with Holmium: YAG of Thulium fiber lasers. Excluded patients are those for whom preopera","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 34-40"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143129783","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Peyrottes , T.L. Depaquit , J. Le Guévelou , M. Baboudjian
{"title":"Dépistage des patients à risque de cancer de la prostate avant chirurgie d’hypertrophie bénigne de la prostate","authors":"A. Peyrottes , T.L. Depaquit , J. Le Guévelou , M. Baboudjian","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.12.001","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.12.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer de la prostate (CaP) sont deux pathologies prévalentes chez le sujet âgé. Leur coexistence est fréquente, et bien qu’elles soient d’étiologies distinctes, elles partagent des facteurs de risque communs. Une situation clinique particulière se dégage : le dépistage d’un CaP lors de l’évaluation préopératoire d’une HBP.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Une revue de la littérature a été réalisée à partir de la base Medline pour identifier les articles pertinents sur le dépistage du CaP dans le cadre de l’HBP. Un total de 45 articles a été examiné.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le dosage du PSA, bien qu’utile, présente des limites dans le contexte de l’HBP. Des outils tels que la densité du PSA et l’IRM améliorent la détection du CaP avant la chirurgie d’HBP. Les biopsies prostatiques sont recommandées chez les patients présentant un PSA anormalement élevé, un toucher rectal suspect ou une IRM pathologique.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Un dépistage adéquat du CaP chez les patients atteints d’HBP avant chirurgie permet d’optimiser leur prise en charge. L’utilisation de biomarqueurs et d’outils d’imagerie est primordiale pour orienter le praticien. Quoi qu’il en soit, l’urologue doit adapter sa démarche diagnostique au contexte clinique général.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Benign prostatic hyperplasia (BPH) and prostate cancer (PCa) are common conditions in older men. Their coexistence is frequent – even though they have distinct etiologies – as they share common risk factors. In this context, screening for PCa during the preoperative evaluation of BPH is of much interest.</div></div><div><h3>Materials and methods</h3><div>A literature review was conducted using the Medline database to identify relevant articles on PCa screening in the context of BPH. A total of 45 articles were examined.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Risk factors such as age, family history, and ethnicity influence the coexistence of BPH and PCa. PSA testing, while useful, has limitations in the context of BPH. Tools like PSA density and MRI improve the detection of PCa before BPH surgery. Prostate biopsies are recommended for patients with elevated PSA, suspicious digital rectal exams or abnormal MRI.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Adequate PCa screening in patients with BPH before surgery optimizes management. The use of biomarkers and imaging tools can improve diagnostic accuracy. Anyhow, practitioners must adapt their diagnostic approach to the general clinical context.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 3","pages":"Pages 93-97"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-12-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143874364","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sphincter urinaire artificiel chez la femme : la voie cœlioscopique robot-assistée doit-elle devenir la norme ?","authors":"L. Candela, V. Phé","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.11.001","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.11.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’implantation d’un sphincter urinaire artificiel (SUA) peut être indiquée chez les femmes ayant une incontinence urinaire d’effort (IUE) avec une insuffisance sphinctérienne sévère. L’approche chirurgicale robot-assistée a démontré plusieurs avantages par rapport à la chirurgie ouverte et cœlioscopique traditionnelle. L’objectif de ce travail était de rapporter les résultats disponibles dans la littérature du SUA robot-assisté implanté chez les femmes.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous rapportons les résultats du SUA implanté par voie cœlioscopique robot-assistée pour le traitement de l’IUE chez les femmes grâce à une revue narrative de la littérature utilisant la base des données en ligne MEDLINE.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au cours des dernières années, un nombre croissant d’articles sur l’implantation de SUA assistée par robot a été publié. La chirurgie robotique a permis une meilleure dissection grâce à la magnification optique 3D et à la meilleure liberté de mouvement des instruments robotiques. Cette technique a démontré ses avantages d’un point de vue ergonomique pour l’opérateur et un meilleur rétablissement postopératoire du patient. Le taux global de complications peropératoires était de 20 à 40 % et, rarement, une conversion laparotomique était nécessaire. Le taux de continence urinaire postopératoire (défini par 0 protection) était de 85 %, et le taux de révision à moyen terme des SUA était situé entre 13 et 27 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La voie cœlioscopique robot-assistée pour l’implantation du SUA chez les femmes est de plus en plus utilisée et a démontré des résultats satisfaisants pour les patients et pour les chirurgiens. Elle permet une dissection plus précise du col vésical. L’approche robotique remplacera probablement progressivement la voie laparotomique et cœlioscopique traditionnelle pour ses avantages en termes de complications peropératoires, de contrôle de la douleur et d’ergonomie.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Artificial urinary sphincter (AUS) implantation is recommended for women with stress urinary incontinence (SUI) and severe sphincter deficiency. The robot-assisted surgical approach has demonstrated several advantages over open and laparoscopic surgery. We present our point of view and a summary of the available scientific evidence on robot-assisted SUA implantation in women.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We present our point of view on the present and future of robot-assisted laparoscopic surgical management of female SUI with SUA implantation and a review of the literature using MEDLINE online database. A narrative synthesis of the clinical data is presented.</div></div><div><h3>Results</h3><div>In recent years, an increasing number of articles on robot-assisted SUA implantation have been published. Robotic surgery allows better dissection due to 3D optical magnification and greater freedom of movement of robotic instrument","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 3","pages":"Pages 116-119"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-12-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143874368","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Step by step : de la consultation à l’urétéroscopie pour calcul, comment je prépare mon intervention ?","authors":"M. Chicaud , O. Traxer , F. Panthier","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.11.002","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.11.002","url":null,"abstract":"<div><div>L’objectif de cet article est de reprendre les points clés de la préparation d’une urétéroscopie de façon à en limiter au maximum les risques à l’aide de la littérature. Pour cela deux points importants : la consultation préopératoire avec le contexte, l’imagerie, la mesure du volume du calcul, l’explication détaillée de la procédure au patient et la fiche AFU. Remettre au patient un bilan sanguin si pas de fonction rénale connue et un ECBU à réaliser 8 à 10<!--> <!-->jours avant. Enfin préparer la procédure : position du patient, laser disponible et réglages. Une procédure bien préparée permet un déroulement le plus sûr possible pour le patient.</div></div><div><div>We aimed to review the key points of preparing for ureteroscopy in order to minimize risks as much as possible using the literature. To do so, two important aspects are highlighted: the preoperative consultation, which includes the patient's medical background, imaging, stone volume measurement, detailed explanation of the procedure to the patient, and the AFU form. A blood test should be provided to the patient if renal function is not known, as well as a urine culture (ECBU) to be performed 8 to 10 days prior to the procedure. Finally, preparation for the procedure itself is crucial: patient positioning, available laser, and laser settings. A well-prepared procedure ensures the safest possible outcome for the patient.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 2","pages":"Pages 77-79"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-12-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143465354","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G.K. Akakpo-Numado , E.V. Sewa , A. Folly , Y.A. Salhadine , A.A. Donou , K. Sekoudji , S.P. Kebalo , D.V. Teko , O. Sibabi-Akpo , M.A. Boume
{"title":"Plaie traumatique de la jonction pyélo-urétérale droite par contusion abdominale","authors":"G.K. Akakpo-Numado , E.V. Sewa , A. Folly , Y.A. Salhadine , A.A. Donou , K. Sekoudji , S.P. Kebalo , D.V. Teko , O. Sibabi-Akpo , M.A. Boume","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.10.002","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.10.002","url":null,"abstract":"<div><div>La plaie de la jonction pyélo-urétérale par traumatisme fermé de l’abdomen est très rare. Nous rapportons un cas ayant posé un problème diagnostique chez un garçon de 10 ans à la suite d’un traumatisme abdominal. Il a bénéficié d’une anastomose urétéro-pyélique par lombotomie antérolatérale. Les suites opératoires étaient simples.</div></div><div><div>Pyelo-ureteral junction injury by closed trauma to the abdomen is very rare. We report a case that posed a diagnostic problem in a 10-year-old boy following abdominal trauma. He underwent ureteropyelic anastomosis by anterolateral lumbotomy. The postoperative course was straightforward.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 2","pages":"Pages 84-86"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-12-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143465262","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La place de l’urologue dans le parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP)","authors":"A. Clerget , V. Frydman","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.213","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.213","url":null,"abstract":"<div><div>L’infertilité croissante des couples est un phénomène largement médiatisé et a fait l’objet de nombreuses déclarations politiques au cours des dernières années. Actuellement, les hommes consultent principalement après un spermogramme anormal prescrit par leur médecin traitant ou un gynécologue. Cependant, il est probable que les consultations chez l’urologue en première intention pour évaluer la fertilité masculine deviennent plus courantes. Les objectifs de sa prise en charge sont principalement de : (1) identifier et traiter les facteurs de risque modifiables pour améliorer la fertilité, favorisant une conception naturelle ou augmentant les taux de réussite des techniques d’assistance médicale à la procréation, (2) rechercher des pathologies associées à l’infertilité : tumeur testiculaire, cryptorchidie, hypogonadisme, syndromes génétiques, (3) rechercher et prendre en charge des troubles sexuels primaires ou secondaires.</div></div><div><div>The increasing infertility of couples is a widely publicized phenomenon and has been the subject of numerous political statements in recent years. Currently, men primarily consult after an abnormal semen analysis prescribed by their general practitioner or a gynecologist. However, it is likely that in the coming years, consultations with an urologist for initial evaluation of male fertility will become more common. The objectives of this care are primarily to: (1) identify and treat modifiable risk factors to improve fertility, favoring natural conception or increasing the success rates of assisted reproductive technologies, (2) search for pathologies associated with fertility: testicular tumor, cryptorchidism, hypogonadism, genetic syndromes, (3) search for and manage primary or secondary sexual disorders.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 2","pages":"Pages 59-63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143465355","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}