{"title":"Évaluation de la néphrolithotomie percutanée (NLPC) parmi les urologues français par un questionnaire dédié","authors":"Nicolas Blanc , Quentin Franquet , Nadia Abid , Gaelle Fiard","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.10.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La néphrolithotomie percutanée (NLPC) représente environ 1200 procédures par an en France. Les temps les plus compliqués de la NLPC seraient la ponction et l’exploration des cavités rénales. L’objectif de cette étude est de connaître la place de la NLPC dans la pratique quotidienne de l’urologie.</div></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><div>De février à avril 2023, les urologues inscrits à l’Association française d’urologie (AFU) ont répondu à un questionnaire dédié comprenant 10 questions. Diffusé par e-mail, il s’intéresse au statut des praticiens ainsi qu’au déroulement de la procédure. Il a été testé et validé par le Comité Lithiase de l’AFU (CLAFU). Deux cent vingt-sept réponses ont été obtenues. Des analyses descriptives ont été réalisées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 63,9 % des participants étaient formés à la technique, 21,6 % ne la pratiquaient pas et 14,5 % étaient en cours de formation. Quarante-trois pour cent des participants exerçaient en secteur public, 46 % en libéral et 11 % avaient une pratique mixte. La ponction rénale et le choix du site de ponction étaient les temps les plus difficiles (60 et 30,2 %). Venait ensuite l’exploration des cavités rénales (26 %). Les temps opératoires qui bénéficieraient le plus d’une amélioration technologique sont la ponction rénale (55 %) et l’exploration des cavités rénales (33 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’abord rénal et l’exploration complète des cavités pyélocalicielles sont les temps chirurgicaux les plus difficiles de la procédure. La majorité des urologues ne faisant pas de NLPC réalisait des urétéroscopies multiples pour les calculs rénaux de plus de 2<!--> <!-->cm (69 %). Ces résultats seront pris en compte pour le développement d’une aide robotisée à la NLPC.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>In France, around 1200 percutaneous nephrolithotomy (PCNL) procedures are performed each year. It has been suggested that the puncture and exploration of the kidney cavities are the most complicated parts of the procedure. The aim of this study was to determine the role of PCNL in daily urological practice.</div></div><div><h3>Materials and methods</h3><div>Urologists registered with the Association française d’urologie (AFU) answered a specific 10-question questionnaire between February and April 2023. The questionnaire focused on practitioner status and practice and was distributed by e-mail. The questionnaire was tested and validated by the AFU Lithiasis Committee (CLAFU). Two hundred and twenty-seven responses received. Descriptive analyses were carried out.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Of the participants, 64% were trained in the technique, 22% were not in practice and 15% were in training. Forty-three percent worked in the public sector, 46% in private practice and 11% in mixed practice. The most difficult steps (60 and 30.2% respectively) were puncturing the kidney and choosing the puncture site. This was followed by exploring the kidney cavities (26%). Puncturing the kidney (55%) and exploring the kidney cavities (33%) are the surgical procedures that would benefit most from technological improvements.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Renal puncture and complete exploration of the renal cavities without a combined approach appear to be the most appropriate steps for optimisation, and these results will be taken into account in the design of a robotic device to assist with PCNL. Multiple ureteroscopies for kidney stones larger than 2<!--> <!-->cm were performed by the majority of urologists who did not perform PCNL (69%).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"35 1","pages":"Pages 26-33"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Progres en Urologie - FMC","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1761676X24004346","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
La néphrolithotomie percutanée (NLPC) représente environ 1200 procédures par an en France. Les temps les plus compliqués de la NLPC seraient la ponction et l’exploration des cavités rénales. L’objectif de cette étude est de connaître la place de la NLPC dans la pratique quotidienne de l’urologie.
Matériel et méthode
De février à avril 2023, les urologues inscrits à l’Association française d’urologie (AFU) ont répondu à un questionnaire dédié comprenant 10 questions. Diffusé par e-mail, il s’intéresse au statut des praticiens ainsi qu’au déroulement de la procédure. Il a été testé et validé par le Comité Lithiase de l’AFU (CLAFU). Deux cent vingt-sept réponses ont été obtenues. Des analyses descriptives ont été réalisées.
Résultats
Au total, 63,9 % des participants étaient formés à la technique, 21,6 % ne la pratiquaient pas et 14,5 % étaient en cours de formation. Quarante-trois pour cent des participants exerçaient en secteur public, 46 % en libéral et 11 % avaient une pratique mixte. La ponction rénale et le choix du site de ponction étaient les temps les plus difficiles (60 et 30,2 %). Venait ensuite l’exploration des cavités rénales (26 %). Les temps opératoires qui bénéficieraient le plus d’une amélioration technologique sont la ponction rénale (55 %) et l’exploration des cavités rénales (33 %).
Conclusion
L’abord rénal et l’exploration complète des cavités pyélocalicielles sont les temps chirurgicaux les plus difficiles de la procédure. La majorité des urologues ne faisant pas de NLPC réalisait des urétéroscopies multiples pour les calculs rénaux de plus de 2 cm (69 %). Ces résultats seront pris en compte pour le développement d’une aide robotisée à la NLPC.
Introduction
In France, around 1200 percutaneous nephrolithotomy (PCNL) procedures are performed each year. It has been suggested that the puncture and exploration of the kidney cavities are the most complicated parts of the procedure. The aim of this study was to determine the role of PCNL in daily urological practice.
Materials and methods
Urologists registered with the Association française d’urologie (AFU) answered a specific 10-question questionnaire between February and April 2023. The questionnaire focused on practitioner status and practice and was distributed by e-mail. The questionnaire was tested and validated by the AFU Lithiasis Committee (CLAFU). Two hundred and twenty-seven responses received. Descriptive analyses were carried out.
Results
Of the participants, 64% were trained in the technique, 22% were not in practice and 15% were in training. Forty-three percent worked in the public sector, 46% in private practice and 11% in mixed practice. The most difficult steps (60 and 30.2% respectively) were puncturing the kidney and choosing the puncture site. This was followed by exploring the kidney cavities (26%). Puncturing the kidney (55%) and exploring the kidney cavities (33%) are the surgical procedures that would benefit most from technological improvements.
Conclusion
Renal puncture and complete exploration of the renal cavities without a combined approach appear to be the most appropriate steps for optimisation, and these results will be taken into account in the design of a robotic device to assist with PCNL. Multiple ureteroscopies for kidney stones larger than 2 cm were performed by the majority of urologists who did not perform PCNL (69%).