{"title":"Caractéristiques cliniques, radiologiques et histopathologiques des tumeurs parenchymateuses pinéales","authors":"Kolsi Fatma, Nessib Nesrine, Ghorbel Mohamed, Imen Dammak, Mohamed Zaher Boudawara","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.081","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.081","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les tumeurs parenchymateuses pinéales (TPP), rares et hétérogènes, posent des défis diagnostiques et thérapeutiques en raison de leur localisation profonde et de leurs sous-types histologiques variés.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Analyser les caractéristiques cliniques, radiologiques et histopathologiques des TPP, ainsi que les approches thérapeutiques utilisées dans deux centres neurochirurgicaux tunisiens sur 25 ans.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective bicentrique (1996–2021) portant sur 13 patients opérés pour TPP au Centre National de Neurologie de Tunis et à l’Hôpital Universitaire Habib Bourguiba de Sfax. Données démographiques, cliniques, radiologiques, chirurgicales et histopathologiques, ainsi que les résultats des traitements adjuvants (radiothérapie, chimiothérapie), ont été collectées et analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Âge moyen : 29 ans (21 mois–64 ans). Symptômes fréquents : hypertension intracrânienne (77 %), céphalées (77 %) et troubles visuels (69 %). L’IRM a révélé des lésions hétérogènes avec hydrocéphalie dans 76,9 % des cas. La chirurgie a permis la gestion de l’hydrocéphalie (61,5 %) et l’exérèse tumorale. Radiothérapie et chimiothérapie ont été utilisées respectivement dans 38,5 % et certains cas. Les tumeurs de haut grade montraient un comportement plus agressif.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les TPP nécessitent une prise en charge multidisciplinaire combinant chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Une intervention précoce et une caractérisation histopathologique précise sont cruciales pour optimiser les résultats, malgré la rareté et la complexité de ces tumeurs.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les TPP requièrent des stratégies personnalisées associant chirurgie et traitements adjuvants pour améliorer les pronostics. Des études plus larges sont nécessaires pour affiner les protocoles thérapeutiques.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S41"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143641947","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Valeur pronostique du ratio métabolique cortex/striatum mesuré en TEP au [18F]FDG pour la réponse au traitement de l’encéphalite auto-immune","authors":"Walaa Zakaria , Alae Eddine El Barkaoui , Iker Elosua , Macarena Vilagran-Garcia , Éric Guedj , Anthime Flaus , Bastien Joubert","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.071","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.071","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les anomalies métaboliques du cortex cérébral et du striatum à la TEP au FDG (TEP-FDG) sont un possible marqueur d’activité des encéphalites auto-immunes (EAI) et pourraient guider la décision thérapeutique.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif de ce travail est d’évaluer la performance pronostique du ratio métabolique cortex/striatum (rCS) pour prédire l’amélioration sous traitement des EAI.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tous les patients adultes souffrant d’EAI anti-NMDAR, -LGI1, -CASPR2, -IgLON5, ou-GAD65, traités, avec une TEP-FDG cérébrale CHU de Lyon entre 2007 et 2024, ont été inclus. Les ataxies cérébelleuses étaient exclues ; le rCS était calculé depuis les images natives. Le score de Rankin modifié (mRS) était coté rétrospectivement au diagnostic et à 6, 12 et 24 mois d’évolution. L’amélioration post-TEP-FDG était définie par une réduction d’au moins un point du mRS pré- versus post-TEP-FDG.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trente-deux patients ont été inclus (anti-LGI1, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12 ; anti-NMDAR, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7 ; anti-GAD65, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7 ; anti-CASPR2, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3 ; anti-IgLON5, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3). L’amélioration post-TEP-FDG (45 % des situations) était associée à un rCS plus bas (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,027). Un rCS<!--> <!--><<!--> <!-->1,33 identifiait les améliorations post-TEP-FDG avec une aire sous la courbe (AUC) de 0,68 (IC95 % [0,51 ; 0,86], sensibilité 61,1 %, spécificité 72,7 %). Les performances étaient meilleures si la TEP-FDG était réalisée<!--> <!-->≤<!--> <!-->3 mois après le début du traitement (AUC 0,77, IC95 % [0,59 ; 0,95]).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Le rCS a précédemment été identifié comme un possible marqueur diagnostique et d’activité des EAI. Ici, un rCS bas indiquait probablement un processus inflammatoire actif, accessible aux traitements, tandis qu’un rCS plus élevé suggérait une évolution vers une phase séquellaire, avec une efficacité réduite des immunosuppresseurs. Le rCS pourrait être utile au suivi des patients et aux décisions thérapeutiques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le rCS mesuré en TEP-FDG cérébrale apparaît comme une marqueur pronostique fiable d’amélioration sous traitement des EAI, potentiellement utile pour l’élaboration de stratégies de prise en charge individualisée.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S36"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642031","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Corrélations génotype-phénotype dans le syndrome corticobasal chez les patients tunisiens","authors":"Amira Souissi , Ben Hamouda Sarra , Ikram Sghaier , Youssef Abida , Alya Gharbi , Saloua Mrabet , Amina Gargouri-Berrechid , Kacem Imen , Riadh Gouider","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.053","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.053","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome corticobasal (SCB) est une forme atypique de parkinsonisme pouvant être liée aux mutations des gènes <em>MAPT</em>, <em>GRN</em> et <em>APOE</em>.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Analyser les caractéristiques cliniques des patients tunisiens atteints de SCB et évaluer l’association avec les principaux gènes impliqués : <em>APOE</em>, <em>MAPT</em> et <em>GRN</em>.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective menée au service de neurologie de l’Hôpital Razi, Tunis, Tunisie. Les patients remplissant les critères diagnostiques consensuels du SCB ont été inclus. L’analyse génétique portait sur les isoformes APOE, les haplotypes MAPT et l’exon 1 de GRN, selon des techniques adaptées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 44 patients. L’âge moyen de début était de 63,4 ans. L’allèle APOE-ɛ4 augmentait le risque de SCB (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->5,92) et était lié à des scores MMSE (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012) et FAB (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,034) inférieurs. L’haplotype MAPT-H1 montrait une forte association avec le SCB (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et les troubles du langage au début (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,048). Une délétion non rapportée de GRN a été identifiée chez deux patients.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Notre étude confirme l’association entre le SCB et les haplotypes MAPT-H1 ainsi que l’allèle APOE-ɛ4. Elle met en évidence des corrélations entre profils cliniques et génétique, notamment le rôle des allèles APOE-ɛ4 et MAPT-H1 dans les atteintes cognitives et langagières. Le séquençage de GRN a révélé une délétion non rapportée chez deux cas nécessitant des investigations supplémentaires.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces données enrichissent la compréhension du SCB en Tunisie. Elles sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Pages S25-S26"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642196","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Analyse par Intelligence artificielle de la marche et de l’équilibre dans le Tremblement Essentiel","authors":"Sirine Sellami, Nouha Farhat, Khadija Sonda Moalla, Nadia Bouattour, Sawsan Daoud, Salma Sakka, Mariem Dammak","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.050","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.050","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le tremblement essentiel (TE) représente le trouble des mouvements anormaux le plus fréquent du sujet âgé. Les troubles de la marche dans cette maladie ont été rarement décrits.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif de notre travail était d’étudier les troubles de la marche et d’équilibre au cours de TE à l’aide des algorithmes de l’intelligence artificielle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La marche de 45 patients TE a été analysée par un programme deep learning d’analyse du mouvement. Les paramètres étudiés étaient la longueur d’un pas, la vitesse de la marche, l’angle entre les deux pieds, le balancement des bras et la modification de la posture. Nous avons comparé ces dernières caractéristiques à un groupe des témoins appariés selon l’âge et le sexe.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 90 participants (45 TE/45 Témoins). Les patients TE avaient une vitesse de marche réduite (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,028), des modifications de la largeur des pas (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,039) et une instabilité posturale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,045). Ces résultats ont été obtenus avec des taux de sensibilité de 90 % et de précision de 90,57 %. Des corrélations significatives ont été trouvées entre les modifications de la marche et l’âge (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) ainsi que la présence d’un tremblement de la ligne médiane (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,049).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Des études antérieures ont montré des anomalies de la marche telles qu’une modification de la largeur des pas, une vitesse de marche réduite et une instabilité posturale au cours de TE conformément aux nos résultats. La relation entre les troubles de la marche et le tremblement de la ligne médiane et avec l’âge suggère un lien avec un dysfonctionnement cérébelleux.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>À travers notre étude, nous avons montré que les patients TE peuvent avoir des troubles de la marche et de l’équilibre même sans plaintes subjectives.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S24"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642254","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.042
Ghita Lahmam, Mahrouche Hamida, Salma Bellakhdar, Hicham El Otmani, El Moutawakil Bouchra, Mohammed Abdoh Rafai
{"title":"L’impact des effets secondaires de l’acétazolamide sur l’observance thérapeutique chez les patientes suivies pour hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI)","authors":"Ghita Lahmam, Mahrouche Hamida, Salma Bellakhdar, Hicham El Otmani, El Moutawakil Bouchra, Mohammed Abdoh Rafai","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.042","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’acétazolamide, un inhibiteur de l’anhydrase carbonique, est souvent prescrit en première ligne pour réduire la pression intracrânienne dans l’HTICI. L’observance thérapeutique peut être compromise par les effets secondaires liés à ce traitement.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des effets secondaires de l’acétazolamide sur l’observance thérapeutique chez les patientes atteintes d’HTICI, afin de proposer des solutions pour améliorer l’adhésion au traitement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un questionnaire a été établi par le service de neurologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour les patientes suivies pour une HTICI sous acétazolamide. Le questionnaire comprenait des informations démographiques, des détails sur l’utilisation de l’acétazolamide (durée, posologie). Les participantes ont été invitées à signaler les effets secondaires ressentis, à évaluer leur sévérité sur une échelle de 1 à 10, à décrire leur évolution dans le temps, et à évaluer l’impact sur leur qualité de vie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 108 patientes ont répondu. 89 % des patientes ont rapporté au moins un effet secondaire, les plus fréquents étant des paresthésies dans les extrémités chez 83 %, suivies de la fatigue dans 36 % des cas, et des troubles gastro-intestinaux dans 17 % des cas. La moyenne de sévérité des effets secondaires était de 4,5 sur 10. 44 % des patientes ont indiqué une amélioration au fil du temps. 43 % des patientes ont répondu que les effets secondaires n’avaient pas affecté leur qualité de vie. 43 % des patientes ont envisagé d’interrompre le traitement en raison de ces effets indésirables.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les paresthésies, la fatigue et les troubles gastro-intestinaux ont été identifiés comme les effets indésirables les plus fréquents, ce qui est cohérent avec une méta-analyse ayant étudié les effets secondaires de l’AZM (quel que soit son indication) et ayant regroupé 42 études où le NNH (<em>number need to harm</em>) était de 2,3 pour les paresthésies, 11 pour la fatigue, 17 pour la polyurie et 18 pour la dysgueusie. Le risque des paresthésies était significativement lié à la dose d’AZM.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Une meilleure éducation des patientes et une gestion active des effets secondaires de l’acétazolamide dans l’HTICI sont essentielles pour améliorer les résultats thérapeutiques et garantir une adhésion continue à ce traitement au long cours.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Pages S19-S20"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.043
Valérie Wolff , Xavier Ducrocq , Gabriel De Mijolla , Guy-Victor Osseby , Guillaume Morgan , Mirela Muresan , Fabrice Vuillier
{"title":"Retour d’expérience de l’utilisation de l’Eptinezumab dans le traitement de la migraine sévère : une cohorte de 298 patients","authors":"Valérie Wolff , Xavier Ducrocq , Gabriel De Mijolla , Guy-Victor Osseby , Guillaume Morgan , Mirela Muresan , Fabrice Vuillier","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.043","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.043","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’Eptinezumab est un traitement anti-CGRP indiqué dans le traitement prophylactique de la migraine sévère (plus de 8<!--> <!-->jours de migraine par mois et échec à au moins 2 traitements prophylactiques).</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Une étude en vie réelle se justifie par l’autorisation récente de l’Eptinezumab en France et son positionnement comme produit de la réserve hospitalière nécessitant son administration en hospitalisation de jour.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons adressé le 23/04/2024 un questionnaire de 12 items à des neurologues prescripteurs d’Eptinezumab au sein de 18 centres hospitaliers de l’Est de la France. Les items portaient sur les difficultés de mise en place du traitement, la date de début et l’indication retenue, les nombres de patients par centre, d’injections réalisées, et de patients l’ayant arrêté prématurément, les échelles d’évaluation, l’efficacité et la sécurité de l’Eptinezumab, sa valorisation et le codage PMSI.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quinze centre (83 %) ont répondu permettant de recueillir les données de 298 patients. L’efficacité définie par une diminution de 50 % (migraine épisodique) ou 30 % (migraine chronique) du nombre de jour de migraine mensuelle était rapportée pour 161 patients (54 %). Une inefficacité était rapportée pour 29 patients (10 %), et 20 patients (7 %) ont arrêté le traitement avant la 4e injection. Douze patients (4 %) ont rapporté un évènement indésirable impliquant l’arrêt du traitement pour un patient (0,3 %).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les résultats de cette étude sont concordants avec la littérature en ce qui concerne l’efficacité de l’Eptinezumab rapportée par plus de la moitié des patients. Cependant seuls 41 patients (14 %) avaient eu leurs 4 injections et face à la possibilité de répondeurs tardifs au traitement, le taux d’efficacité pourrait être plus marqué dans cette cohorte ce qui justifie son suivi.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude de vie réelle (la plus importante à notre connaissance) portant sur l’utilisation de l’Eptinezumab chez 298 patients migraineux sévères vient confirmer l’efficacité et la sécurité de ce traitement.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S20"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642360","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.089
Iatissam El Belhadji , Mohamed Reda Bentouhami , Younes Hidane , Adil Mchachi , Laila Benhmidoune , Rachid Rayad
{"title":"NORB à CMV de l’immunocompétent : à propos d’un cas","authors":"Iatissam El Belhadji , Mohamed Reda Bentouhami , Younes Hidane , Adil Mchachi , Laila Benhmidoune , Rachid Rayad","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.089","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.089","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La névrite optique à CMV est largement décrite parmi les atteintes oculaires du CMV du sujet immunodéprimé. Cependant, sa survenue chez l’immunocompétent est rare, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une atteinte du nerf optique.</div></div><div><h3>Observation</h3><div>Il s’agit d’une patiente de 57 ans, ayant une notion d’œil gauche rouge à répétition, qui se plaignait de baisse de vision progressive de son œil gauche. L’examen de l’OG notait une acuité visuelle à absence de perception lumineuse, l’absence de de DPAR, des synéchies iridocristalliniennes, et au fond d’œil une pâleur papillaire. L’œil adelphe était normal. Une angio-IRM orbitaire a révélé un épaississement du nerf optique gauche intraconique avec hypersignal T2 évoquant une NORB, et des lésions démyélinisantes sus tentorielles d’origine supposée vasculaire. Le bilan biologique notait une NFS normale, une VS accélérée à 42<!--> <!-->mm, CRP et PCT négatives. La ponction lombaire notait une glycorachie à 0,7 et protéinorachie à 0,2, culture bactériologique et fongique négative et absence de synthèse intrathécale. Les sérologies HVB HVC VIH et syphillitiques étaient négatives, la sérologie HSV type 1 IgG positive et IgM négative, et la sérologie CMV IgM était fortement positive à 690<!--> <!-->UI/mL.</div><div>Le diagnostic de NORB à CMV était retenu et la patiente a reçu 21 j de Ganciclovir en IV à 5<!--> <!-->mg/kg ×2/j. L’évolution a été marquée par la stabilisation de l’atteinte, malgré une atrophie optique séquellaire.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>La NORB à CMV n’a été rapportée que dans 3 autres cas. Le diagnostic était confirmé chez notre patiente par la sérologie IgM et la séroconversion. La présence au préalable d’uvéite antérieure réconforte le diagnostic, en soulignant l’aspect latent avec réactivations de l’infection à CMV. Le traitement antiviral de l’immunocompétent est controversé, quoique justifié lors d’atteintes sévères du SNC. Le caractère récidivant de l’infection à CMV impose une surveillance rapprochée les premiers mois pour éviter les récidives.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La neuropathie optique de l’immunocompétent par le CMV est exceptionnelle, mais la sévérité et son caractère récidivant justifie de demander les sérologies CMV lors de NORB supectes.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S45"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143642432","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.014
Yoan Paul , Sophie Parade , Céline Bougle , Le Prieur Anne
{"title":"Le midazolam intrabuccal dans les états de mal épileptiques : bientôt pour les adultes ?","authors":"Yoan Paul , Sophie Parade , Céline Bougle , Le Prieur Anne","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.014","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le midazolam intrabuccal (MI) n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) chez l’adulte dans l’état de mal épileptique et des difficultés sont relevées pour les établissements sociaux et médicosociaux (ESSMS).</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif est d’établir un état des lieux des pratiques rencontrées dans les ESSMS régionaux et de proposer un cadre de prescription compassionnelle du MI chez l’adulte dans l’état de mal épileptique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un questionnaire validé par différentes instances (OMéDIT, CRPV, ARS, assurance maladie) à destination de l’ensemble des ESSMS de la région est réalisé. Une première partie aborde l’organisation des établissements (statut du personnel, modalité d’administration, difficulté de remboursement, nombre de patients concernés) et la deuxième concerne l’utilisation du MI chez l’adulte (connaissance du traitement, prescription, intérêt). Le questionnaire, composé de 20 questions a été envoyé aux ESSMS sur 1 mois en 2023.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quatre-vingt-dix-huit réponses ont été reçues dont 61 % provenant d’établissement handicap (EH) et 39 % d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Au total, 32 % des 98 patients adultes épileptiques de cette étude ont bénéficié du MI durant l’enfance. Parmi les réponses saisies par les professionnels de santé (PS) des EH (67 %), 88 % connaissent le MI, 52 % le prescrivent et 88 % le jugent pertinent. Les résultats ont été transmis à l’agence du médicament pour référencer le MI chez l’adulte.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les différentes problématiques soulevées seront traitées par un groupe de travail pluridisciplinaire afin d’harmoniser les pratiques au sein des différents ESSMS régionaux. L’accessibilité du MI par une demande de cadre de prescription compassionnelle chez l’adulte permettra une simplification de la voie d’administration, une facilité d’utilisation et de mieux accompagner les populations pédiatriques prétraitées passant à l’âge adulte.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le questionnaire a permis d’identifier surtout en EH l’usage hors AMM du MI chez les adultes atteints d’EME. Un avis positif du comité des médicaments a été obtenu pour l’extension de l’utilisation du MI chez l’adulte.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S5"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143641743","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.011
Noelle Laura Nguenama Ondoua, Fossard Marion
{"title":"Une étude d’équivalence linguistico-culturelle préalable au développement d’un test d’aphasie pour la population épileptique adulte du Cameroun francophone","authors":"Noelle Laura Nguenama Ondoua, Fossard Marion","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.011","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.011","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les tests d’aphasie, qu’ils soient francophones ou anglophones, sont inadaptés aux réalités linguistico-culturelles des pays d’Afrique Subsaharienne francophone. Car, la recherche sur l’aphasie en général et l’aphasie épileptique en particulier y est rare.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude vise à adapter certains stimuli provenant des tests d’aphasie standardisés : BARD (Croisile, 2007), BECLA (Macoir et al., 2015) et DTLA (Macoir et al., 2017), aux réalités linguistico-culturelles du Cameroun francophone.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent participants adultes sains (50 femmes) issus de différentes minorités ethniques du Cameroun partageant le français comme première langue officielle a été recruté. Leur tranche d’âge (femmes : 21–54 ans et hommes : 21–57 ans) et leur niveau d’éducation (femmes : 5–17 ans et hommes : 9–20 ans) étaient diversifiés. Les tâches des tests d’aphasie sélectionnés évaluent l’accès lexical en production orale et le système sémantique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 60 stimuli sélectionnés pour cette étude d’équivalence, 27 items issus des tâches de l’accès lexical en production orale et du système sémantique ont été adaptés et vérifiés, soit 45 % du pourcentage global.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les résultats obtenus démontrent que, bien que les populations francophones d’origine (suisse, française, belge et canadienne) pour lesquelles ces tests ont initialement été validés et la population cible de cette étude (camerounaise) aient en commun le Français, chacune possède un lexique spécifique à leurs réalités linguistico-culturelles, lequel doit être pris en compte pour le développement d’un test d’aphasie épileptique pour l’adulte.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Mener une étude d’équivalence linguistico-culturelle préalable au développement d’un test d’aphasie pour la population épilpetique est un objectif méthodologique important.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Pages S3-S4"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143641832","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Revue neurologiquePub Date : 2025-03-18DOI: 10.1016/j.neurol.2025.01.012
Chehda Arrouf
{"title":"Déterminants de la qualité de vie chez les adultes épileptiques : une étude rétrospective menée à Constantine (Algérie)","authors":"Chehda Arrouf","doi":"10.1016/j.neurol.2025.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.neurol.2025.01.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’épilepsie a un impact considérable sur la qualité de vie (QDV) des patients et de leurs familles qui est souvent sous-estimé par les praticiens.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer la QDV des patients en fonction des différents items choisis, établir une corrélation entre les divers facteurs associés, étudier ensuite les facteurs déterminants.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent quatre patients ont bénéficié d’une évaluation clinique et ont été interrogés en utilisant le questionnaire de santé SF-36 ou MOS (Médical Out come Study) en adaptation française. L’évaluation d’une éventuelle dépression a été effectuée à l’aide d’un auto-questionnaire comportant 6 items : NDDI-E (Neurological Disorders Depression Inventory for Epilepsy). Un score supérieur à 14 reflète un épisode dépressif majeur.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Notre série était constituée d’une majorité de sexe masculin avec 71,15 % des cas, les âges se situaient entre 18 et 60 ans pour 94,23 %. Les scores de QDV étaient retrouvés entre 50 et 70 pour 35,57 % et entre 71 et 100 pour 64,42 %. Les domaines les plus touchés étaient la santé psychique avec un score de dépression 70,27 % et une corrélation avec une basse QDV. La prise d’un antiépileptique à effet stabilisant de l’humeur a été un facteur déterminant pour une bonne QDV : 74,63 %.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Il apparaît que les épilepsies du lobe temporal et les épilepsies réfractaires sont plus fréquemment associées à un trouble psychique. Il est donc fortement recommandé d’intégrer de façon systématique son évaluation, d’orienter le choix des anticonvulsivants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Bien que la QDV ait de multiples déterminants, la dépression a un retentissement sur la QDV et doit être pris en compte de manière spécifique afin de garantir que la prise en charge des patients soit personnalisée et optimisée.</div></div>","PeriodicalId":21321,"journal":{"name":"Revue neurologique","volume":"181 ","pages":"Page S4"},"PeriodicalIF":2.8,"publicationDate":"2025-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143641833","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}