A. Garcia-Anton , L. Dreyfus , A. Portefaix , F. Baudin , F. Plaisant , T. Loppinet , P. Reix , M. Butin , L. Coutier
{"title":"Facteurs de sevrage tardif de support respiratoire ou d’oxygène chez les nourrissons prématurés avec dysplasie bronchopulmonaire","authors":"A. Garcia-Anton , L. Dreyfus , A. Portefaix , F. Baudin , F. Plaisant , T. Loppinet , P. Reix , M. Butin , L. Coutier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.028","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.028","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La dysplasie bronchopulmonaire (DBP) est la complication la plus courante chez les nourrissons prématurés. Cette étude visait à identifier les facteurs associés à un échec précoce ou tardif au sevrage d’un support respiratoire ou d’oxygène (O<sub>2</sub>) chez les nourrissons prématurés atteints de DBP avec support respiratoire ou O<sub>2</sub> après la sortie de l’unité de soins intensifs néonataux (USIN).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective menée dans l’USIN d’un hôpital tertiaire chez des nourrissons nés avant 32 semaines d’aménorrhée entre 2012 et 2021 et sortis d’USIN avec support respiratoire ou O<sub>2</sub> (trachéotomie TT, ventilation invasive VI, ventilation non invasive VNI, pression positive continue PPC, O<sub>2</sub>). Analyses univariées et multivariées réalisées pour identifier les facteurs associés au sevrage précoce (avant 6 mois d’âge corrigé) ou tardif (après 6 mois d’âge corrigé) ou en échec de sevrage.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Parmi les 53 nourrissons inclus (2 % TT, 2 % VI, 11 % NIV, 25 % PPC, 60 % O<sub>2</sub> à la sortie d’USIN), 23 (43 %) étaient sevrés d’un support respiratoire ou d’O<sub>2</sub> avant 6 mois d’âge corrigé et 39 (73 %) avant 12 mois d’âge corrigé. La durée de VI en USIN et les corticostéroïdes postnataux étaient identifiés comme facteurs associés à un sevrage tardif ou à un échec de sevrage (OR 1,03, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04 ; OR 4,11, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,023).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Dans cette étude, presque la moitié des nourrissons prématurés avec DBP sévère étaient sevrés d’un support respiratoire ou d’O<sub>2</sub> avant 6 mois d’âge corrigé. La durée de VI et les corticostéroïdes postnataux en USIN étaient associés au sevrage tardif ou à l’échec de sevrage.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 82-83"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579898","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Histoire de la pneumologie pédiatrique en France","authors":"André Labbé","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.004","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.004","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 70-75"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579748","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Camille Bignier , Constance Maçon , Margot Brisoux , Julia Nezri , Lucile Havet , Clélia Comte , Aurore Le Gall , Angéline Girault , Céline Omeiche , Swati Misra , Apolline Gonsard , Sarah Kraouti , David Drummond
{"title":"Impact du changement climatique chez les enfants atteints d’asthme : à quoi s’attendre ?","authors":"Camille Bignier , Constance Maçon , Margot Brisoux , Julia Nezri , Lucile Havet , Clélia Comte , Aurore Le Gall , Angéline Girault , Céline Omeiche , Swati Misra , Apolline Gonsard , Sarah Kraouti , David Drummond","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.007","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.007","url":null,"abstract":"<div><div>Le changement climatique pourrait affecter les enfants atteints d’asthme via plusieurs mécanismes. L’exposition aux températures extrêmes, chaudes comme froides, induit des bronchoconstrictions et augmente le risque de crises d’asthme. Le réchauffement climatique majore l’exposition aux pollens en augmentant leur concentration atmosphérique et en allongeant les saisons polliniques, ce qui a été associé à une hausse significative des consultations aux urgences et des hospitalisations pour crise d’asthme. Les événements météorologiques extrêmes, comme les ouragans et les inondations, favorisent l’exposition aux moisissures et les crises d’asthme par ce biais. Le changement climatique, via l’augmentation des températures et la stagnation de l’air, aggrave également la pollution atmosphérique, notamment les concentrations d’ozone et de particules fines (PM2,5) connus pour être associés aux hospitalisations pour asthme. Les PM2,5 issus des feux de forêt ont un impact particulièrement marqué. Des interactions entre pollens et polluants amplifient ces effets, la pollution augmentant la production des pollens, leur transport dans les voies aériennes, et leur pénétration à travers l’épithélium endommagé. Face à ces risques, des mesures d’adaptation comme la limitation des activités extérieures lors des pics d’exposition sont nécessaires, parallèlement aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.</div></div><div><div>Climate change can affect children with asthma through several mechanisms. Exposure to extreme temperatures, both hot and cold, induces bronchoconstriction and increases the risk of asthma exacerbations. Global warming increases pollen exposure by lengthening the pollen season and increasing its atmospheric concentration, which has been associated with a significant rise in emergency department visits and hospitalizations for asthma attacks. Extreme weather events, such as hurricanes and floods, promote exposure to molds and subsequent asthma exacerbations. Climate change, through increased temperatures and air stagnation, also worsens air pollution, particularly ozone and fine particulate matter (PM2.5) concentrations known to be associated with asthma hospitalizations. PM2.5 concentrations from forest fires have a particularly significant impact. Interactions between pollen and pollutants amplify these effects, with pollution increasing pollen production, its transport in the airways, and its penetration through the damaged epithelium. In view of these risks, adaptation measures such as limiting outdoor activities during peak exposure periods are necessary alongside efforts to reduce greenhouse gas emissions.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 3-8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579755","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La sclérose en plaques de l’enfant en pratique : mécanismes, diagnostic et approches thérapeutiques","authors":"Nail Benallegue , Kumaran Deiva","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.005","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.005","url":null,"abstract":"<div><div>La sclérose en plaques (SEP) de début pédiatrique est une maladie démyélinisante chronique du système nerveux central qui représente un défi diagnostique et thérapeutique important. Cette affection atteint principalement la gaine de myéline qui entoure les axones du système nerveux central. Les enfants présentent essentiellement la forme récurrente-rémittente qui se manifeste par poussées de déficit neurologique entrecoupées de périodes de rémission partielle ou complète. La maladie est plus inflammatoire avec une fréquence de poussées et une charge lésionnelle à l’imagerie plus élevée que chez les adultes, entraînant des risques de handicap progressif et de déclin cognitif précoce en l’absence de traitement précoce. Grâce aux données d’efficacité et de sécurité provenant des essais cliniques, plusieurs traitements sont actuellement disponibles pour les enfants et adolescents permettant d’optimiser le choix thérapeutique en fonction de la sévérité de la maladie et des désirs de chaque patient.</div></div><div><div>Pediatric-onset multiple sclerosis (PedMS) is a chronic demyelinating disease of the central nervous system that presents significant diagnostic and therapeutic challenges. It primarily affects the myelin sheath surrounding central nervous system axons. Children typically exhibit the relapsing–remitting form, characterized by episodes of neurological dysfunction alternating with periods of partial or complete remission. Compared with adults, the disease in children is more inflammatory with higher relapse rates and greater lesion burden on imaging, increasing the risk of progressive disability and early cognitive decline if left untreated. Advances in clinical trials have provided robust efficacy and safety data, leading to the availability of multiple treatment options for children and adolescents. These options allow for tailored therapeutic approaches based on disease severity and individual patient preferences.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 24-32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579742","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , M. Djalleb , Z. Benarab , B. Bioud
{"title":"Prévalence et facteurs de risque de l’asthme de l’enfant à Sétif","authors":"A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , M. Djalleb , Z. Benarab , B. Bioud","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.051","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’asthme constitue un problème de santé publique à cause de l’augmentation de sa fréquence dans le monde. Cette étude a pour but de déterminer la prévalence et les facteurs de risque de l’asthme de l’enfant dans la ville de Sétif.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude épidémiologique transversale suivant les protocoles de l’étude internationale sur l’asthme et les allergies chez l’enfant (ISAAC) phase I et II a porté sur 3142 enfants âgés de 13–14 ans.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>La prévalence cumulée de l’asthme était de 6 % et de l’asthme actuel était de 3,6 % à Sétif. Les facteurs de risque associés à l’asthme à l’âge de 13–14 ans étaient les antécédents familiaux d’asthme (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,93 ; IC à 95 % : 2,56–21,92) et d’atopie (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->03,2 ; IC à 95 % : 1,87–5,51) ; les antécédents personnels de rhinite allergique (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,99 ; IC à 95 % : 1,80–4,98) ; la sensibilisation allergique (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->4,35 ; IC à 95 % : 1,92–9,84) ; le fait d’être le premier enfant de la famille (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,88 ; IC à 95 % : 1,09–3,24) ; les antécédents personnels de bronchiolite grave (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->10,5 ; IC à 95 % : 2,3–48,2) ; l’utilisation fréquente des antibiotiques (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->7,06 ; IC à 95 % : 4,17–11,9) ; l’existence d’humidité et de moisissures dans la maison essentiellement au cours de la première année de vie de l’enfant (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,55 ; IC à 95 % : 1,36–4,87 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->5,19 ; IC à 95 % : 1,52–22,70 respectivement).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La prévalence de l’asthme a augmenté chez les enfants à Sétif. Cette étude a confirmé que le risque de développement de l’asthme chez l’enfant est fortement influencé par les facteurs génétiques, personnels et environnementaux.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 92-93"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579894","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Chevallet , J. Castagna , F. Lakkis Castelain , A. Hanniet , A. Charansol , V. Laithier , V. Pereira , S. Klein , F. Pelletier
{"title":"Hypersensibilité immédiate à l’étoposide phosphate en oncologie pédiatrique : 5 cas ayant conduit à harmoniser nos pratiques","authors":"L. Chevallet , J. Castagna , F. Lakkis Castelain , A. Hanniet , A. Charansol , V. Laithier , V. Pereira , S. Klein , F. Pelletier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.016","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’étoposide phosphate est utilisé dans la prise en charge des cancers pédiatriques. L’hypersensibilité immédiate (HSI) à l’étoposide phosphate peut entraîner un retard de prise en charge, une perte de ligne thérapeutique efficace voire un risque vital pour les patients.</div><div>Nous rapportons 5 cas pédiatriques d’HSI à l’étoposide phosphate ayant conduit à l’harmonisation des pratiques lors d’une RMM pluridisciplinaire.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La description de 5 cas d’HSI à l’étoposide phosphate survenus entre mars 2020 et décembre 2022 a permis l’élaboration d’un arbre décisionnel.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Quatre filles et 1 garçon âgés de 2 à 15 ans étaient traités pour 4 cancers solides et 1 lymphome de Hodgkin. Ils ont reçu 5 protocoles de chimiothérapie différents. Ils ont présenté des réactions de grade II (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4) et III (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). Une seule a nécessité l’injection d’adrénaline. La tryptase per-critique a été dosée pour 2 patients, sans élévation. Les bilans allergologiques (prick tests purs et IDR à 10-1) étaient négatifs pour les 2 patients testés. Quatre enfants ont finalement bénéficié d’une induction de tolérance, sans incident pour 3. Le 5<sup>e</sup> patient a eu une réintroduction sous prémédication renforcée et doublement du temps de perfusion avec une bonne tolérance.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Afin d’harmoniser la gestion des HSI à l’étoposide phosphate en oncologie pédiatrique, il a été décidé en fonction de la tryptase basale et per-critique, et de la sévérité de la réaction, de réaliser soit un protocole de réintroduction prémédiquée avec doublement du temps de perfusion (grade<!--> <!-->≤<!--> <!-->II), soit un protocole d’induction de tolérance en 12 étapes (grade<!--> <!-->≥<!--> <!-->III).</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 78"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578994","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Ibrahim, M.C. Larocca, H. Saleh-Guillo, M. Koskas, N. Medjahdi, L. Maingot-Sandu, N. Beydon
{"title":"Score de probabilité d’asthme pré-test à la méthacholine dans la population pédiatrique","authors":"T. Ibrahim, M.C. Larocca, H. Saleh-Guillo, M. Koskas, N. Medjahdi, L. Maingot-Sandu, N. Beydon","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.017","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Le test de provocation à la méthacholine est un outil utilisé pour diagnostiquer l’hyperréactivité des voies respiratoires dans l’asthme. Son interprétation repose sur la probabilité d’asthme pré-test du patient et dose provocatrice (PD20). Il n’existe aucune méthode standardisée pour évaluer cette probabilité, ce qui constitue un défi dans l’interprétation.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Standardiser les items devant entrer dans l’évaluation de la probabilité d’asthme pré-test basée sur l’histoire clinique des enfants adressés pour un TMC et évaluer la variabilité inter-investigateur de la probabilité pré-test d’asthme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons envoyé aux membres du Groupe français de fonction pulmonaire pédiatrique et à des collègues à l’étranger un questionnaire médical de 11 items sur des antécédents et des symptômes. Nous avons utilisé la méthode Delphi (3 tours) pour la sélection des items. Quatre cas cliniques ont été évalués pour la probabilité pré-test d’asthme.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Nous avons reçu 23, 20 et 18 réponses pour le premier, deuxième et troisième tour, respectivement. Selon ces réponses, un item a été rejeté, un ajouté, et deux fusionnés, ce qui a donné un questionnaire de 10 items incluant l’atopie de l’enfant et sa famille, le nombre, type, déclencheurs, moment (nuit/matin) des symptômes respiratoires, antécédents de sibilants à âge<!--> <!--><<!--> <!-->3 ans ou plus tard, ou au cours des 3 dernières années, et l’effet du traitement antiasthmatique.</div><div>La probabilité pré-test d’asthme variait pour 4 cas cliniques évalués par les répondeurs.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Ce questionnaire doit être dérivé en score puis validé avant d’être confrontés aux résultats du TMC et au diagnostic final.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 78"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578995","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Apport des PCR GeneXpert et GeneXpert Ultra dans le diagnostic de la tuberculose maladie chez les enfants âgés de moins de 15 ans en Bretagne","authors":"A. Allanore, C. Vigier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La tuberculose est une maladie infectieuse mortelle, particulièrement chez les enfants, souvent en raison de diagnostics tardifs dus à des symptômes atypiques et à la difficulté d’obtenir des preuves microbiologiques. Toutefois, l’introduction des PCR GeneXpert et GeneXpert Ultra semble avoir changé les perspectives diagnostiques. Cette étude évalue l’impact de ces tests sur le diagnostic de la tuberculose pédiatrique en Bretagne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective multicentrique dans les principaux centres hospitaliers de Bretagne, incluant les patients âgés de moins de 15 ans hospitalisés pour une tuberculose sur la période allant du 1<sup>er</sup> janvier 2010 au 31 décembre 2022. Le critère principal était la comparaison du taux de preuve microbiologique de tuberculose entre les patients ayant bénéficié d’une PCR GeneXpert ou Ultra et ceux n’en ayant pas eu. Nous avons également comparé le délai d’introduction de traitement, la durée d’hospitalisation et le nombre d’examens complémentaires invasifs dans chaque groupe.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>L’étude a inclus 71 patients : 44 dans le groupe sans PCR GeneXpert/Ultra et 27 dans le groupe avec ces tests. Le taux de preuve microbiologique était significativement plus élevé dans le groupe PCR GeneXpert/Ultra (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0039) avec un <em>odds ratio</em> de 4,59 [1,63 ; 12,92]. En revanche, aucune différence significative n’a été observée pour les critères de jugement secondaires.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La PCR GXP/Ultra permet une augmentation de l’obtention de preuve microbiologique lors du diagnostic de tuberculose maladie chez les enfants âgés de moins de 15 ans.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 76"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579749","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}