{"title":"Le Journal de radiologie il y a cent ans, 1924 : héliothérapie","authors":"B. Bonnemain","doi":"10.1016/j.jidi.2024.05.010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.05.010","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"5 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141703266","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Wantz , T. Willaume , E. Taieb , M.-N. Roedlich , R. Ionescu , C. Roy , S. Molière
{"title":"Le contenant, c’est important ! Imagerie des lésions post-traumatiques de la paroi abdominale","authors":"R. Wantz , T. Willaume , E. Taieb , M.-N. Roedlich , R. Ionescu , C. Roy , S. Molière","doi":"10.1016/j.jidi.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.jidi.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les lésions pariétomusculaires abdominales après un traumatisme non pénétrant sont fréquemment sous-évaluées.</div></div><div><h3>Données récentes</h3><div>Parmi ces atteintes, figurent les lésions des espaces cellulograisseux sous-cutanés, les lésions musculaires avec ou sans hématome, les désinsertions myotendineuses, les hernies post-traumatiques et les ruptures diaphragmatiques. Dans cette mise au point, sont proposés des rappels anatomiques et des mécanismes lésionnels, complétés par une revue iconographique et bibliographique constituant un état de l’art en imagerie des traumatismes abdominaux non pénétrants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les lésions post-traumatiques de la paroi abdominale sont importantes à reconnaître car porteuses d’une morbidité propre, et constituant des sentinelles de lésions traumatiques vasculaires, viscérales et rachidiennes graves.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Nonpenetrating post-traumatic lesions of the abdominal wall are often underestimated.</div></div><div><h3>Recent findings</h3><div>These injuries include lesions of the subcutaneous tissues, muscular lesions with or without hematoma, myotendinous disinsertions, post-traumatic hernias, and diaphragmatic ruptures. This review offers anatomical reminders and lesion mechanisms, supplemented by an iconographic and bibliographic review, representing the state of the art in imaging of abdominal trauma.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Recognizing post-traumatic abdominal wall lesions is crucial due to their unique morbidity and as indicators of portentially severe vascular, visceral, and spinal traumatic injuries.</div></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 6","pages":"Pages 315-326"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141706544","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Stage des étudiants hospitaliers dans les services de radiologie : état des lieux et perspectives","authors":"J. Caroff , C. de Margerie-Mellon","doi":"10.1016/j.jidi.2024.05.008","DOIUrl":"10.1016/j.jidi.2024.05.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La réforme du 2<sup>e</sup> cycle des études médicales en France appuie l’approche par compétences. Les stages en radiologie représentent une opportunité de développer des aptitudes transversales et de promouvoir la spécialité. Actuellement, les données concernant l’organisation et le déroulement des stages en radiologie pour les étudiants manquent.</p></div><div><h3>Méthodologie du sondage</h3><p>Une enquête (avril–juillet 2023) a visé à collecter des données sur les stages de radiologie : activités organisées, ressenti des encadrants, besoins en ressources pédagogiques.</p></div><div><h3>Résultats du sondage</h3><p>Cent quatre réponses provenant de 65 services de radiologie distincts ont été obtenues. Les stages, majoritairement d’une durée de 3 à 12 semaines (31/65, 48 %), accueillaient les étudiants du 2<sup>e</sup> cycle pour des vacations cliniques (57/65, 88 %), des cours théoriques (47/65, 72 %), plus rarement des examens cliniques objectifs et structurés (ECOS : 25/65, 38 %). Les radiologues ayant répondu (moins de 40 ans : 50/104, 48 %, exerçant en CHU : 89/104, 86 %) apprécient d’encadrer les étudiants (93/104, 89 %) malgré l’investissement en temps lié à cette tâche (89/104, 86 %). Une minorité de répondants était entièrement familière avec la réforme du deuxième cycle (36/104, 35 %) et avait bénéficié d’une formation spécifique à l’encadrement des étudiants (36/104, 29 %). Beaucoup étaient demandeurs de ressources pédagogiques : cours théoriques, liste complète des ressources en ligne, quiz, et banque de scénarios ECOS (> 94/104 ou 90 %).</p></div><div><h3>Discussion et conclusion</h3><p>L’enquête indique que les encadrants reconnaissent l’intérêt des stages en radiologie pour la formation des étudiants, mais font face à différents défis : défaut de formation spécifique, charge de travail significative et parfois motivation variable des étudiants. La mise en place d’une plateforme de ressources pédagogiques en ligne permettrait d’optimiser l’encadrement des étudiants en stage de radiologie et ainsi de mieux préparer les futurs médecins à l’utilisation de l’imagerie médicale.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The reform of the second cycle of medical studies in France emphasizes a skill-based approach. Radiology internships also represent an opportunity to develop cross-disciplinary skills and promote the specialty. Information is currently lacking on the reception of trainees in radiology departments in France.</p></div><div><h3>Survey methodology</h3><p>A survey conducted from April to July 2023 aimed to collect data on radiology internships, including organized activities, supervisors’ feelings, and their needs in terms of teaching resources. The survey received 104 responses from 65 different radiology departments. Internships, mostly lasting from 3 to 12 weeks (31/65, 48%), welcomed post-graduate students for clinical shifts (57/65, 88%), theoretical courses (47/65, 72%) and, more rarely, OSCEs","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 4","pages":"Pages 215-221"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142087854","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le Journal de radiologie il y a cent ans, 1924 : les débuts officiels de la radiologie clinique","authors":"","doi":"10.1016/j.jidi.2024.04.001","DOIUrl":"10.1016/j.jidi.2024.04.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 4","pages":"Pages 222-224"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141134332","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Caseiro, J. Coutureau, J. Delebecq, P. Taourel, I. Millet
{"title":"Imagerie des tumeurs rétropéritonéales primitives","authors":"E. Caseiro, J. Coutureau, J. Delebecq, P. Taourel, I. Millet","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.008","DOIUrl":"10.1016/j.jidi.2024.03.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les tumeurs rétropéritonéales primitives sont un groupe hétérogène de lésions développées indépendamment des organes rétropéritonéaux. Les tumeurs solides peuvent être divisées en quatre groupes : tumeurs mésenchymateuses, lymphoïdes, neurogènes et germinales. Les lésions kystiques du rétropéritoine ont une gamme diagnostique propre, et sont dans la grande majorité des cas bénignes.</p></div><div><h3>Messages principaux</h3><p>Les tumeurs solides primitives du rétropéritoine sont majoritairement malignes, dominées par les sarcomes. Les liposarcomes, les plus fréquents, sont composés de tissu et de graisse en proportion variable, la quantité de graisse étant inversement proportionnelle à la différenciation du sarcome. Les lymphomes représentent environ un tiers des tumeurs solides primitives du rétropéritoine, et se présentent sous la forme d’adénomégalies multiples ou de masses confluentes. Les tumeurs neurogènes sont majoritairement bénignes, et rencontrées chez les sujets plus jeunes. Alors que les schwannomes et les ganglioneuromes présentent volontiers une composante myxoïde, les paragangliomes sont des lésions habituellement hypervasculaires. Les lésions germinales du rétropéritoine sont le plus souvent secondaires à une néoplasie ovarienne ou testiculaire, mais il existe des masses germinales rétropéritonéales d’origine extragonadique. Les lésions kystiques du rétropéritoine sont de nature diverse, les plus fréquentes étant les malformations rétropéritonéales lymphatiques, qui franchissent les différents espaces sans effet de masse sur les organes adjacents. Les lésions présacrées ont quant à elle une gamme diagnostique spécifique, les plus fréquentes étant les tératomes, les myélolipomes extrasurrénaliens et les kystes de Tailgut.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La TDM en première intention et l’IRM permettent une orientation diagnostique fiable devant une lésion rétropéritonéale. Une biopsie est nécessaire pour les lésions d’allure maligne ou indéterminée, en centre expert en cas de suspicion de sarcome, afin de planifier la prise en charge.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Primary retroperitoneal tumors are a heterogeneous group of lesions that develop independently of the retroperitoneal organs. Solid tumors can be divided into 4 groups: mesenchymal, lymphoid, neurogenic and germinal tumors. Cystic lesions of the retroperitoneum have their own diagnostic range, and are benign in the vast majority of cases.</p></div><div><h3>Main messages</h3><p>Primary solid tumors of the retroperitoneum are mostly malignant, dominated by sarcomas. Liposarcoma is the most frequent type of retroperitoneal sarcoma, composed of tissue and fat in variable proportions. The amount of fat is inversely correlated to its differentiation. Lymphomas account for around a third of primary solid tumors of the retroperitoneum, and present as multiple adenomegalies or confluent masses. Neurogenic tumors are mostly benign, and occur","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 147-157"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2543343124000563/pdfft?md5=d8d0497099d7b1ced627339cab46ef4a&pid=1-s2.0-S2543343124000563-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141047183","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le Journal de radiologie il y a cent ans : l’électrolyse médicale ou l’ionothérapie","authors":"Bruno Bonnemain","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.03.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 168-170"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141090354","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comment je fais (ou pas) une IRM à un patient porteur d’un implant auditif ?","authors":"V. Daube , R. Anxionnat , N. Guevara , E. Schmitt","doi":"10.1016/j.jidi.2024.01.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.01.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’IRM occupe une place majeure dans la prise en charge des patients et malgré les progrès technologiques permettant l’amélioration de la compatibilité des implants auditifs, de nombreux malades se voient encore refuser cet examen. Afin de rendre plus systématique la démarche de réalisation d’une IRM chez un patient porteur d’un implant auditif, nous décrivons d’abord les différents types d’implants auditifs et leurs niveaux de compatibilité. Ensuite, nous présentons les différentes étapes à effectuer lors de la réalisation de l’examen.</p></div><div><h3>Messages principaux</h3><p>Les prothèses de reconstruction de la chaîne ossiculaire (à l’exception du modèle McGee de 1987) sont IRM-compatibles à 1,5 ou 3<!--> <!-->T sans aucune condition de préparation ni d’installation du patient. Les implants prothétiques à ancrage osseux avec vis transcutané sont IRM-compatibles sous condition technique uniquement (cf. fiche constructeur) à 1,5 et 3<!--> <!-->T. Pour les autres implants auditifs (implant d’oreille moyenne, implant prothétique à ancrage osseux aimanté, implant cochléaire, implant du tronc cérébral), la compatibilité IRM est variable et la réalisation de l’examen implique des étapes communes. Avant le jour de l’examen, le radiologue doit vérifier le type de matériel implanté et sa compatibilité, évaluer le rapport bénéfice/risque, contacter obligatoirement le constructeur. Le jour de l’examen, le radiologue doit informer le patient du déroulement de l’examen avant de retirer le matériel auditif amovible, vérifier que les conditions techniques de réalisation de l’examen définies par le constructeur sont connues et suivies par le manipulateur de radiologie. Pour certains modèles d’implant, des précautions supplémentaires existent eu égard à la présence d’un aimant : installation du patient en position neutre et sécurisation de l’aimant sous-cutané.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La majorité des implants auditifs (en dehors des modèles les plus anciens) sont IRM-compatibles à 1,5<!--> <!-->T sans difficulté particulière avant et pendant la réalisation de l’examen.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>MRI plays a major role in the management of patients, and, despite the technological progress made by manufacturers to improve the compatibility of hearing implants, many patients are still unfairly denied this exam. In order to help radiologist realize MRI examination in patients with hearing implants, we first describe the different types of hearing implants and their compatibility levels. Then we present the different steps to be performed before and during the examination.</p></div><div><h3>Main messages</h3><p>Ossicular reconstruction prostheses (with the exception of the 1987 McGee model) are MRI compatible at 1.5<!--> <!-->T or 3<!--> <!-->T without further precautions. Percutaneous bone conduction implants are MRI compatible at 1.5 and 3<!--> <!-->T under technical conditions only (see manufacturer's recomme","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 122-130"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141090357","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comment je fais une aponévrotomie palmaire à l’aiguille sous échoguidage dans la maladie de Dupuytren ?","authors":"G. Favarel","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.03.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La prise en charge non chirurgicale des rétractions fibreuses de la maladie de Dupuytren consistait jusqu’à récemment en une aponévrotomie à l’aiguille. Si cette technique est non invasive, elle présente le défaut majeur de se réaliser à l’aveugle, et souvent en plusieurs procédures itératives.</p></div><div><h3>Messages principaux</h3><p>L’avènement des gestes à l’aiguille échoguidés a ouvert la porte à des prises en charge plus sécuritaires. Le guidage échographique permet de diriger l’aiguille mais aussi de surveiller en temps réel les paquets vasculonerveux et tendons à ne pas léser. Cela permet, de plus, une section complète de la corde fibreuse en une seule procédure. Cet article décrit l’ajout de l’échoguidage, qui optimise la technique initiale, d’aponévrotomie à l’aiguille, décrite à l’aveugle par l’équipe de Lariboisière. La procédure est similaire à celle d’une ténotomie à l’aiguille d’un doigt à ressaut, avec en plus une extension par manœuvres externes pour rompre la bride.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’ajout de l’échoguidage permanent dans l’aponévrotomie à l’aiguille est une amélioration significative de la technique à l’aveugle. Elle permet de maximiser la sécurité pour le patient, d’optimiser l’efficacité du geste, et d’apporter un service médical rendu important.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Non-surgical management of Dupuytren's contracture has traditionally involved percutaneous needle fasciotomy. While this technique is non-invasive, its major drawback is that it is performed blindly and often requires multiple iterative procedures.</p></div><div><h3>Main messages</h3><p>The advent of needle ultrasound-guided procedures has provided a pathway to safer interventions. Ultrasound-guided allows for needle direction and real-time monitoring of vascular-nerve bundles and tendons to avoid injury. Furthermore, it enables a complete section of the fibrous cord in a single procedure. In this article, we will describe the addition of ultrasound-guided to the historically described blind percutaneous needle fasciotomy technique by the Lariboisière team. The procedure is similar to needle tenotomy for a trigger finger, with an additional extension through external maneuvers to rupture the contracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The permanent addition of ultrasound-guided to percutaneous needle fasciotomy represents a significant improvement over the blind technique. It enhances patient safety, optimizes procedural efficiency, and provides a clinically significant medical service.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 131-136"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141090358","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. El Mahfoudi , M. Labied , Y. Redouane , C. Mountassir , G. Lembarki , M. Sabiri , S. Lezar , H. Chaouki , M. Regragui , M. Karkouri
{"title":"Le synovialosarcome intrapéritonéal : à propos d’un cas","authors":"S. El Mahfoudi , M. Labied , Y. Redouane , C. Mountassir , G. Lembarki , M. Sabiri , S. Lezar , H. Chaouki , M. Regragui , M. Karkouri","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.009","DOIUrl":"10.1016/j.jidi.2024.03.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le synovialosarcome est une tumeur maligne rare représentant 10 % des sarcomes des tissus mous. Il se développe habituellement au niveau des membres, près des gaines tendineuses et des articulations. La localisation intra-abdominale est extrêmement rare et caractérisée par une sémiologie clinique et radiologique non spécifique.</p></div><div><h3>Observation clinique</h3><p>Nous rapportons le cas d’une localisation intrapéritonéale primitive chez une jeune femme de 37 ans, révélée par la palpation d’une masse abdominale de l’hypocondre gauche. La patiente présentait des douleurs abdominales chroniques explorées en tomodensitométrie. L’examen anatomopathologique avec études immunohistochimique et cytogénétique a confirmé le diagnostic. L’évolution a été marquée par une récidive à 1 an.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le synovialosarcome affecte principalement les structures synoviales des extrémités (jusqu’à 88 % des cas). Plus rarement, il peut dériver d’une différenciation sarcomatoïde de cellules mésothéliales péritonéales, simulant ainsi le tissu synovial. L’imagerie ne permet pas d’évoquer le diagnostic, la masse étant hétérogène avec des zones nécroticohémorragiques et des calcifications excentriques ou périphériques. Cette tumeur présente un phénotype immunohistochimique et cytogénétique particulier, en particulier une translocation spécifique t(X ; 18), qui caractérise le synovialosarcome quelle que soit sa localisation anatomique.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le synovialosarcome intrapéritonéal primitif est une tumeur agressive très exceptionnelle dans sa localisation péritonéale.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Synovial sarcoma is a rare malignant tumor, accounting for 10 % of soft tissue sarcomas. It usually develops in the limbs, close to the tendon sheath and bony joints. Primary intra-abdominal localization is extremely rare and characterized by a non-specific clinical and radiological semiology, hence the challenge of histopathological and immunohistochemical studies to confirm the diagnostic hypothesis.</p></div><div><h3>Case report</h3><p>We report the case of a primary intra-peritoneal localization in a 37-year-old woman, revealed by palpation of an abdominal mass in the left hypochondrium, associated with chronic abdominal pain, necessitating radiological exploration by CT-scan. Pathological examination with immunohistochemical and cytogenetic studies confirmed the diagnosis. The evolution was marked by recurrence.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Synovial sarcoma mainly affects the synovial structures of the extremities (up to 88 % of cases). More rarely, it may derive from sarcomatoid differentiation of peritoneal mesothelial cells, simulating synovial tissue. Although imaging cannot confirm the diagnosis, it can be used to suspect it in the presence of a heterogeneous mass with necrotic-hemorrhagic areas and eccentric or peripheral calcifications.</p></div><div><h3>Conclusion</h","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 4","pages":"Pages 207-210"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142089113","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Douis , R. Gillet , A.P. Teixeira Gondim , A. Blum , E. Marchand
{"title":"Imagerie médicale en expertise de réparation juridique du dommage corporel : ce que le radiologue doit savoir","authors":"N. Douis , R. Gillet , A.P. Teixeira Gondim , A. Blum , E. Marchand","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.03.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La portée d’un examen d’imagerie peut dépasser le cadre médicochirurgical qui a justifié sa réalisation. S’agissant d’un document constitutif du dossier médical, le patient est libre d’en disposer. Celui-ci peut donc faire partie des documents médicaux d’une expertise de réparation juridique du dommage corporel.</p></div><div><h3>Messages principaux</h3><p>L’imagerie médicale joue un rôle déterminant en médecine d’expertise en participant activement à l’établissement du raisonnement médicolégal et au lien d’imputabilité, condition sine qua non à l’évaluation des chefs des préjudices. L’analyse des examens d’imagerie pour le médecin expert non radiologue est difficile, surtout lorsqu’il s’agit d’examens spécialisés. Cette tâche ardue peut être facilitée par un compte rendu d’imagerie initial précis, en particulier sur le contexte de réalisation et sur la description sémiologique. Cela souligne l’intérêt des recommandations de bonne pratique en imagerie médicale, à la lumière du rôle de celle-ci en médecine d’expertise.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Il est souhaitable que le médecin radiologue dispose de connaissances générales sur les règles procédurales et les enjeux de ce type d’expertise et dans quelle mesure son exercice peut être amélioré.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The scope of an imaging examination often transcends the confines of its initial medical-surgical context. Given its status as a constituent document within the medical dossier, patients retain the autonomy to determine its disposition. Consequently, such documentation may form an integral part of the medical records for expert evaluations pertaining to legal compensation for bodily injuries.</p></div><div><h3>Key points</h3><p>Medical imaging assumes a pivotal role in medical expertise, actively contributing to the formulation of medico-legal reasoning and the establishment of medicolegal imputability, a prerequisite for assessment of damage. The interpretation of imaging examinations presents significant challenges for non-radiologist, particularly in the context of specialized assessments. However, this challenging task can be facilitated through meticulous initial imaging reports, with particular emphasis on contextual details and semiological descriptions. This underscores the importance of adhering to best practice recommendations in medical imaging, given its indispensable role in expert medicine.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>It is advantageous for radiologists to possess a comprehensive understanding of procedural regulations and the implications of such medical expertise, along with identifying areas for potential enhancement in their practice.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 109-115"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141090356","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}