M. Ben Messaoud, H. Boussaa, S. Miladi, A. Fazaa, Y. Makhlouf, K. Ben Abdelghani, A. Laatar
{"title":"Adhésion du sujet âgé à la rééducation fonctionnelle au cours des pathologies rhumatismales dégénératives","authors":"M. Ben Messaoud, H. Boussaa, S. Miladi, A. Fazaa, Y. Makhlouf, K. Ben Abdelghani, A. Laatar","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.379","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.379","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le vieillissement de la population s’accompagne d’une augmentation des pathologies dégénératives, notamment musculosquelettiques. Ces affections conditionnent la qualité de vie des personnes âgées. La rééducation fonctionnelle, constitue une approche thérapeutique efficace, chez des patients souvent polymédiqués. Cependant, l’acceptabilité de ces programmes de rééducation peut être influencée par divers facteurs. Cette étude vise à évaluer l’adhésion à la rééducation fonctionnelle des sujets âgés atteints de pathologies rhumatismales dégénératives.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive incluant des patients âgés de 60 ans ou plus, suivis pour des pathologies rhumatismales dégénératives. Les données sociodémographiques ainsi que les paramètres liés à la maladie ont été recueillis. Les scores d’évaluation <em>Adherence To Exercise for Musculoskeletal Pain Tool</em> (ATEMPT) et <em>Fear-Avoidance Beliefs Questionnaire</em> (FABQ) ont été utilisés pour évaluer l’adhésion aux exercices et les croyances face à la douleur dans la dimension de l’activité physique, respectivement. Le seuil de signification « p » a été fixé à 0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 47 patients, âgés en moyenne de 66 ans [60–84] avec une prédominance féminine (sexe-ratio H/F<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1), a été inclus. L’indice de masse corporelle moyen était de 29<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> [21–37]. La majorité des participants (80 %) bénéficiaient d’un soutien social. Les pathologies rhumatismales dégénératives incluaient la lombalgie (36 %) et la gonarthrose (64 %). La durée d’évolution de la pathologie était en moyenne de 6 ans [2–30]. La valeur moyenne de l’EVA de la douleur était de 4/10<!--> <!-->cm [0–9]. Les traitements reçus incluaient un traitement médicamenteux (83 %), un traitement physique (78 %) et les médecines alternatives (12 %). La rééducation a été indiquée en moyenne une fois pour chaque patient [0–4], avec un programme de 2 séances [1–3] par semaine sur une période de 5 semaines [3–8]. Chaque séance durait en moyenne 38<!--> <!-->minutes [30–60]. Dans 90 % des cas, les prescripteurs ont expliqué les bénéfices attendus de la rééducation et 72 % des participants ont bénéficié de stratégies d’encouragement. De plus, 77 % des patients ont suivi un programme personnalisé. L’adhésion à la rééducation était de 73 %. Le taux d’absentéisme était de 8 %. Parmi les causes de non-adhésion, les principaux facteurs identifiés étaient les difficultés de déplacement (50 %), les problèmes financiers (30 %), l’absence d’amélioration (10 %) et la fatigue (10 %). Le score moyen ATEMPT était de 16 [5–30]. Le score FABQ moyen était de 5 [0–24] pour l’activité physique. Une association significative a été notée entre le score ATEMPT et l’âge (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) ainsi que l’EVA douleur (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Une association signif","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A85"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720388","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Carrabin , M. Houze , C. Jauffret , T. Bardin , H.K. Ea , F. Lioté , P. Richette , T. Pascart , A. Latourte
{"title":"Efficacité et tolérance du tocilizumab dans le traitement des formes inflammatoires chroniques du rhumatisme à dépôts de pyrophosphate de calcium : étude rétrospective de 55 cas","authors":"S. Carrabin , M. Houze , C. Jauffret , T. Bardin , H.K. Ea , F. Lioté , P. Richette , T. Pascart , A. Latourte","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.330","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.330","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le rhumatisme à dépôts de pyrophosphate de calcium (PPC) est une maladie hétérogène qui peut se manifester sous forme d’arthrite aiguë ou chronique. Les options thérapeutiques pour les formes chroniques de la maladie sont limitées. Une étude ouverte portant sur 11 patients traités par le tocilizumab (TCZ) dans le cadre d’une forme inflammatoire chronique de la CPPD réfractaire aux traitements conventionnels a donné des résultats encourageants. Depuis, un plus grand nombre de patients ont reçu du TCZ : les résultats rétrospectifs sont rapportés ici.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Nous rapportons ici les résultats de tous les patients traités par TCZ pour une forme inflammatoire chronique de rhumatisme à PPC dans deux hôpitaux universitaires spécialisés dans la prise en charge des rhumatismes microcristallins. Les patients ont été inclus s’ils avaient reçu au moins 3 mois de TCZ, et leurs données ont été extraites rétrospectivement des dossiers médicaux. Les caractéristiques de la maladie, les traitements antérieurs reçus, l’efficacité et la sécurité du traitement par TCZ, les arrêts et les raisons de l’arrêt du TCZ ont été analysés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 55 patients (âge moyen<!--> <!-->±<!--> <!-->SD : 68,3<!--> <!-->±<!--> <!-->12,5<!--> <!-->ans ; 65,4 % de femmes) ont été traités par TCZ pour un rhumatisme à PPC chronique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39), aiguë récurrente (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14 ; 0–4 crises/mois) ou mixte (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2). Le rhumatisme à PPC était primitif dans la majorité des cas ou secondaire à une hypomagnésémie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5), à une hémochromatose héréditaire HFE (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3), à une hyperparathyroïdie primaire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2) ou à une mutation ANKH (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). La durée médiane de la maladie au moment de l’instauration du TCZ était de 4,75<!--> <!-->ans (min–max : 0,3–48,7). Tous les patients avaient préalablement reçu de la colchicine (0,5–1<!--> <!-->mg/jour), 20 patients avaient reçu de la prednisone (5–45<!--> <!-->mg/jour) et 24 patients avaient reçu de l’anakinra, qui s’est avéré inefficace (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13) ou mal toléré (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11).</div><div>Le TCZ a été administré par voie intraveineuse chez 46 patients et par voie sous-cutanée chez 9 patients. L’EVA moyen pour la douleur (0–100<!--> <!-->mm) était de 60,8<!--> <!-->±<!--> <!-->21,3<!--> <!-->mm à l’initiation du TCZ, diminuant à 44,1<!--> <!-->±<!--> <!-->24,0 à 3 mois et à 37,4<!--> <!-->±<!--> <!-->2,9 à 6 mois. Au cours du suivi, 22 patients ont signalé un événement indésirable, dont 9 cytopénies, 6 élévations des transaminases, 3 infections (2 graves) et 3 réactions au site d’injection. Au total, 22 patients (40 %) ont arrêté le TCZ après une durée médiane de 7,0 mois (min–max : 1–48,6), 13 en raison d’un manque d’efficacité et 9 en raison d’une intolé","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719674","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Lesturgie-Talarek , F. Oudart , A. Cauvet , V. Gonzalez , B. Fautrel , A. Constantin , N. Rincheval , C. Chenevier-Gobeaux , Y. Allanore , J. Avouac
{"title":"Biomarqueurs cardiaques et prédiction du risque d’événements cardiovasculaires majeurs dans la polyarthrite rhumatoïde : résultats issus de la cohorte ESPOIR","authors":"M. Lesturgie-Talarek , F. Oudart , A. Cauvet , V. Gonzalez , B. Fautrel , A. Constantin , N. Rincheval , C. Chenevier-Gobeaux , Y. Allanore , J. Avouac","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.356","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.356","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) connaissent une mortalité prématurée qui est en grande partie due aux maladies cardiovasculaires (CV). L’évaluation individuelle du risque CV chez les patients atteints de PR est complexe, car les outils d’évaluation utilisés en population générale n’ont pas été validés, et ne permettent notamment pas de prendre en compte le degré d’activité de la maladie. L’utilisation de biomarqueurs pourrait donc être utile pour la stratification du risque. L’objectif de ce travail était de déterminer la valeur prédictive de 2 biomarqueurs cardiaques pour la survenue d’évènements CV dans la PR.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Étude prospective de cohorte incluant les patients recrutés au sein de la cohorte ESPOIR, satisfaisant les critères de classification ACR/EULAR 2010 pour la PR et sans antécédent d’événement CV à l’inclusion. Les concentrations sériques de troponine T ultrasensible (Hs-cTnT, marqueur de souffrance myocardique) et de ST2 (marqueur d’inflammation et de contrainte myocardique) ont été mesurées à l’inclusion par électrochimiluminescence et ELISA, respectivement. Le critère de jugement principal était la survenue d’un évènement CV majeur (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ischémique et décès d’origine cardiovasculaire) pendant la période d’observation.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons analysé 559 patients (425 femmes, 76 %) avec des données disponibles et un dosage des marqueurs réalisé, avec un âge moyen de 49<!--> <!-->±<!--> <!-->12 ans et une durée moyenne de la maladie de 104<!--> <!-->±<!--> <!-->211<!--> <!-->jours. Parmi ces patients, 228 (41 %) et 253 (45 %) avaient respectivement des facteurs rhumatoïdes et des anti-CCP positifs, et 218 (39 %) avaient des érosions osseuses sur les radiographies. L’activité de la maladie était élevée avec un DAS28 à 5,26<!--> <!-->±<!--> <!-->1,27. Trente-trois évènements CV majeurs ont été détectés pendant un suivi moyen de 130<!--> <!-->±<!--> <!-->34 mois. Les concentrations à l’inclusion de Hs-cTnT et de ST2 étaient de 6,5<!--> <!-->±<!--> <!-->13,8<!--> <!-->pg/mL et de 5,2<!--> <!-->±<!--> <!-->1,3<!--> <!-->ng/mL, respectivement, et elles corrélaient avec l’âge (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,53, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 et <em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,22, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et le score de risque Framingham (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,63, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 et <em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,18, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003). Les concentrations de ST2 étaient significativement augmentées chez les patients ayant au moins 2 facteurs de risque cardiovasculaires (22,3<!--> <!-->±<!--> <!-->18,8 vs 15,8<!--> <!-->±<!--> <!-->11,5<!--> <!-->ng/mL, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). L’aire sous la courbe (AUC) de Hs-cTnT pour la survenue d’un évènement CV majeur était de 0,71 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A66"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719677","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Pascart , L. Norberciak , P. Richette , P. Robinet , A. Pacaud , G. Marchasson , T. Rabin , H. Luraschi , P. Maciejasz , A.F. Georgel , A. Latourte , H.K. Ea , S. Ottaviani , C. Jauffret , V. Ducoulombier
{"title":"Quels facteurs prédictifs de bonne réponse et de tolérance à la prednisone et la colchicine dans l’arthrite à pyrophosphate de calcium ? Une analyse post-hoc de l’essai randomisé COLCHICORT","authors":"T. Pascart , L. Norberciak , P. Richette , P. Robinet , A. Pacaud , G. Marchasson , T. Rabin , H. Luraschi , P. Maciejasz , A.F. Georgel , A. Latourte , H.K. Ea , S. Ottaviani , C. Jauffret , V. Ducoulombier","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.331","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.331","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Premier essai randomisé réalisé dans l’arthrite aiguë à cristaux de pyrophosphate de calcium (PPC), COLCHICORT a permis de démontrer l’équivalence d’efficacité entre la colchicine et la prednisone pour la réduction de la douleur de la crise à 24<!--> <!-->heures, avec un profil de tolérance semblant favoriser la prednisone. Les facteurs associés à la bonne réponse rapide et à la résolution complète des crises restent aujourd’hui méconnus, tout comme les facteurs prédictifs de mauvaise tolérance digestive de la colchicine. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés à une réponse rapide et durable aux traitements et à la tolérance de la colchicine et de la prednisone pour le traitement de l’arthrite aiguë à cristaux de PPC.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une analyse post-hoc de l’essai COLCHICORT comparant la colchicine et la prednisone pour le traitement de l’arthrite aiguë à cristaux de CPP. Les facteurs associés à une réponse rapide au traitement à 24<!--> <!-->h, à la résolution définitive de la poussée à 48<!--> <!-->h et à la survenue d’effets indésirables (EI) digestifs avec la colchicine ont été examinés. Des modèles de régression logistique ont été construits pour calculer les <em>odds ratios</em> (Ors) et leurs intervalles de confiance à 95 % (IC95 %) afin d’identifier les facteurs indépendants associés à chaque réponse. Une analyse complémentaire en <em>machine-learning</em> a permis de construire un arbre de classification dans lequel chaque nœud conduit à des niveaux de réponses différents.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’atteinte du poignet (OR 6,19 IC à 95 %[1,46 ; 35,62]) et un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe)<!--> <!--><<!--> <!-->74<!--> <!-->ml/min/L, 73 m<sup>2</sup> (OR 3,62 IC à 95 %[1,21 ; 11,82]) était associés à une bonne réponse rapide aux deux traitements, tandis que le sexe masculin (OR 0,29 IC à 95 %[0,08 ; 0,9]) et un taux de neutrophiles<!--> <!-->><!--> <!-->8800/mm<sup>3</sup> (OR 0,17 IC à 95 %[0,05 ; 0,52])) étaient associés à une moins bonne réponse rapide. L’âge et le nombre de neutrophiles étaient des nœuds de l’arbre de décision sélectionnés comme déterminants pour prédire une réponse rapide. Un traitement en cours par inhibiteurs calciques (OR 6,54 IC95 % [1,42 ; 37,85]) et un DFGe<!--> <!--><<!--> <!-->74<!--> <!-->ml/min/L,73 m<sup>2</sup> (OR 3,99 IC95 % [1,02 ; 18,66]) étaient associés à une résolution complète de la crise à 48<!--> <!-->h, tandis le bras de randomisation colchicine (OR 0,26 IC95 % [0,06 ; 0,99]), un traitement par diurétiques (OR 0,13 IC95 % [0,02 ; 0,62]), et lorsque le motif initial d’hospitalisation était l’arthrite aiguë (OR 0,12[0,02 ;0,56]) était négativement associés à la résolution de la crise (<span><span>Tableau 1</span></span>). Le motif initial d’admission à l’hôpital pour arthrite aiguë, le taux de CRP et le DFGe étaient des nœuds de l’arbre de décisio","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A46-A47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719675","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Morel , E. Dernis , C. Roux , C. Richez , O. Brocq , B. Fautrel , C. Salliot , O. Vittecoq , X. Mariette , F. Lioté , S. Lassoued , C. Gaujoux Viala , A. Constantin , M. Soubrier , V. Devauchelle Pensec , V. Goeb , J.E. Gottenberg , H. Marotte , A. Remy-Moulard , C. Daien , M.C. Picot
{"title":"Optimisation de la réponse vaccinale contre le pneumocoque à l’initiation du méthotrexate dans la polyarthrite rhumatoïde (VACIMRA) : un essai randomisé ouvert","authors":"J. Morel , E. Dernis , C. Roux , C. Richez , O. Brocq , B. Fautrel , C. Salliot , O. Vittecoq , X. Mariette , F. Lioté , S. Lassoued , C. Gaujoux Viala , A. Constantin , M. Soubrier , V. Devauchelle Pensec , V. Goeb , J.E. Gottenberg , H. Marotte , A. Remy-Moulard , C. Daien , M.C. Picot","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.312","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.312","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le méthotrexate (MTX) est le traitement de première ligne utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde (PR), mais peut diminuer la réponse immunitaire à la vaccination anti-pneumococcique chez les patients atteints de PR. Il est recommandé de vacciner avant l’initiation du MTX, mais il est également recommandé de commencer le MTX dès que le diagnostic de PR est posé. Comment gérer la vaccination chez les patients PR débutant du MTX ?</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Des patients atteints de PR (critères ACR/EULAR 2010) ont été vaccinés avec le vaccin conjugué 13 valents (VPC13) lors de la randomisation et deux mois plus tard avec le vaccin polysaccharidique 23-valents (VPP23). Les concentrations d’Ig G des 13 sérotypes contenus dans le VPC13 ont été mesurées à 0, 1, 3, 6 et 12 mois. Après randomisation 1:1, le MTX a été initié immédiatement dans le groupe GI ou après un mois dans le groupe GD. Les corticoïdes oraux étaient autorisés mais pas plus de 10<!--> <!-->mg/jour. L’activité de la maladie, les infections et les effets secondaires ont été collectés tout au long de l’étude. Les concentrations spécifiques d’IgG des 13 sérotypes contenus dans le VPC13 ont été mesurées par ELISA et par un test de neutralisation opsonophagocytique (OPA), rapportée sous forme d’indices d’opsonisation (IOs). La réponse anticorps positive était définie comme une augmentation d’au moins 2 fois la concentration d’IgG par ELISA. Pour l’IO, la réponse était définie comme une valeur<!--> <!-->≥<!--> <!-->au seuil de sérotype fourni par le laboratoire. Le critère de jugement principal était les taux de répondeurs un mois après le VPC13, définis par au moins 3 réponses anticorps positives sur 5 des sérotypes d’intérêt (1, 3, 5, 7F, 19A) par ELISA ou OPA. L’analyse principale a été réalisée sur l’ensemble de l’analyse complète (FAS) avec un modèle logistique mixte.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>276 patients atteints de PR ont été randomisés. Pour le critère principal, les données de 249 patients ont été analysées dans le FAS. Les caractéristiques des patients à l’inclusion étaient similaires entre les deux groupes : 70 % de femmes, âge moyen de 55,6 ans, durée de la PR de 2 mois, 69 % ACPA+, 21 % érosive, DAS28-CRP 4,6. Comparé au groupe GI, les taux de répondeurs étaient significativement plus élevés dans le groupe GD : 88 % contre 75 % (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et 96 % contre 88 % (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) par ELISA et OPA respectivement. Les proportions de répondeurs à 12 mois étaient encore plus élevées dans le groupe GD en ELISA. L’évolution des concentrations géométriques moyennes au cours de l’année de suivi était plus élevée pour 8 des 13 sérotypes dans le groupe GD par rapport au groupe GI. Dans l’analyse multivariée, appartenir au GD et avoir moins de 8 articulations gonflées étaient des facteurs prédictifs d’un doublement des réponses humorales (GMC et GMT) 1 mois après la vaccination. Les ","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A29-A30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719912","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Hivert , C. Soulages , M. Thomas , N. Boutahar , M.T. Linossier , A. Vanden-Bossche , N. Laroche , L. Beck , M.H. Lafage-Proust , L. Malaval , PARKA
{"title":"La sialoprotéine osseuse : un nouvel acteur de l’axe intestin-os dans la régulation du métabolisme du phosphate","authors":"L. Hivert , C. Soulages , M. Thomas , N. Boutahar , M.T. Linossier , A. Vanden-Bossche , N. Laroche , L. Beck , M.H. Lafage-Proust , L. Malaval , PARKA","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.373","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.373","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Mieux comprendre la régulation du métabolisme du phosphate (Pi) devrait permettre d’optimiser la prise en charge des troubles minéraux et osseux liés à la maladie rénale chronique (TMO-MRC) dans lesquels la charge systémique en pi joue un rôle majeur. Les SIBLINGs [sialoprotéine osseuse (BSP), ostéopontine (OPN), DMP1 et MEPE] régulent la minéralisation osseuse et sont étroitement co-régulées. DMP1 et MEPE sont connues pour contrôler le métabolisme du phosphate. Nous avons donc émis l’hypothèse que la BSP pourrait également avoir un impact sur la gestion du phosphate dans l’organisme.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Des souris de 9 semaines, sauvages (WT) ou déficientes en BSP (KO), ont été nourries avec un régime de contenu normal en phosphate (0,55 % Pi, ND). Puis, des souris de 20 semaines ont subi une néphrectomie des 5/6 (Nx) ou une chirurgie fictive (sham) et ont été soumises à un régime ND ou riche en phosphate (HP : 1,65 % Pi). Nous avons utilisé des cages métaboliques. Nous avons collecté les urines, les selles, le sang, le fémur, les reins et les intestins pour des analyses biochimiques et moléculaires et des paramètres osseux.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les souris WT et KO ont une phosphatémie et un FGF23 sérique normaux, mais les KO sont hypophosphaturiques (−75 % vs WT). L’expression de l’ARNm du transporteur rénal de Pi NaPi2c est diminué chez les KO (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,006 vs WT) alors que celle des transporteurs intestinaux NPT2b et Pit1/2 est similaire à celle des WT. Nous avons suspecté une altération de l’absorption intestinale paracellulaire du phosphate, une voie prépondérante sous ND. En effet, les KO excrètent dans leurs selles plus d’eau (200 %), de K+ (50 %), de Na+ et de Pi (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01 vs WT). L’analyse multiplex de l’expression des gènes intestinaux a révélé une régulation différentielle des gènes liés au remodelage de la matrice, y compris une augmentation de l’expression de DMP1, confirmée par RT-PCR (×10 chez les KO vs WT), les ARNm de BSP et de MEPE étant indétectables. Comme l’insuffisance rénale chronique augmente la charge systémique de phosphate, accroissant la mortalité cardiovasculaire, nous avons émis l’hypothèse que l’absence de BSP pourrait atténuer les TMO-MRC en réduisant l’absorption intestinale de Pi. Des souris WT ou KO de 20 semaines ont eu une néphrectomie des 5/6 (Nx) ou une pseudo-chirurgie (sham). À 3 mois post-Nx, les souris des 2 génotypes avaient une urée sérique plus élevée que les sham. Cependant, le FGF23 sérique a moins augmenté chez les Nx-KO que chez les Nx-WT (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), alors que la phosphatémie restait normale. La fraction d’excrétion du Pi urinaire a augmenté dans les 2 génotypes, mais est restée 2× plus faible chez Nx-KO que chez Nx-WT (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) (<span><span>Fig. 1</span></span>D). Après 3 mois d’un régime riche en Pi (1,65 % Pi, ","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A79-A80"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720148","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Dusser , Y. Nguyen , C. Perin , P. Frenoy , X. Mariette , M.C. Boutron-Ruault , S. Gianluca , C. Salliot , R. Seror
{"title":"Empreintes de naissance : les expositions au cours de la période périnatale modifient-elles le risque le risque de polyarthrite rhumatoïde","authors":"P. Dusser , Y. Nguyen , C. Perin , P. Frenoy , X. Mariette , M.C. Boutron-Ruault , S. Gianluca , C. Salliot , R. Seror","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.324","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.324","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune pour laquelle divers facteurs environnementaux précoces, tels que le tabagisme dans l’enfance, jouent un rôle crucial dans son développement. L’impact de l’environnement, en particulier lors de la période périnatale, est de plus en plus étudié. Certaines études ont suggéré que les paramètres de naissance, le tabagisme in utero pourraient influencer le risque de PR. L’objectif de cette étude est d’explorer l’association entre les facteurs périnataux avec le risque de PR dans la cohorte E3N.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>La cohorte E3N (« étude épidémiologique auprès de femmes de la mutuelle générale de l’éducation nationale ») comprend 98 995 femmes suivies depuis 1990. Parmi elles, 698 ont développé une PR validée. Les données périnatales (poids, taille, terme), le tabagisme in utero, l’allaitement et la privation alimentaire durant l’enfance ont été collectées à partir du questionnaire Q7 en 2002. Les <em>Hazard Ratios</em> (HR) et les intervalles de confiance (IC 95 %) pour le risque de PR ont été estimés via des modèles de Cox ajustés pour l’âge et d’autres facteurs de confusion identifiés par une analyse de graphique acyclique dirigé (DAG).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 78 473 femmes étudiées, 698 cas incidents de polyarthrite rhumatoïde ont été identifiés. Sur l’ensemble de la population, aucune association significative n’a été identifiée entre les paramètres de périnatalité et le risque de PR. Cependant, une tendance non significative à un risque accru de PR a été observée chez les individus de grande taille à la naissance (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,24 [0,91–1,70]), et chez ceux nés prématurément (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,34 [0,92–1,95]). Chez les femmes ayant été allaitées on trouvait une tendance non significative vers un risque accru de PR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,21 [0,99–1,47]), de même en cas d’exposition au tabac in utero (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,60 [0,88–2,93]. Enfin, la privation alimentaire durant l’enfance (pendant la seconde guerre mondiale) n’était pas associée au risque de PR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,95 [0,78–1,15]).</div><div>L’analyse stratifiée selon le statut tabagique montre que chez les fumeuses, la prématurité est associée à un risque accru de PR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,63 [1,02–2,64]) et une tendance non significative pour le tabagisme in utero (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,83 [0,91–3,69]). Chez les non-fumeuses, un risque accru significatif a été observé pour les femmes de grande taille à la naissance (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,55 [1,02–2,35]).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nos résultats suggèrent que la prématurité et l’exposition au tabac in utero pourraient influencer le risque de PR, particulièrement chez les fumeuses, tandis que la taille à la naissance aurait une influence chez les non-fumeuses. Concernant l’allaitement, la littérature présente des résultats co","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A40-A41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720173","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’OMERACT Giant Cells arteritis Ultrasonography Score (OGUS) n’améliore pas les performances diagnostiques dans l’artérite à cellules géantes comparé au signe du halo bilatéral","authors":"S. Cadiou, C. Houssais, P. Guggenbuhl, F. Robin","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.376","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.376","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le diagnostic d’artérite à cellules géantes (ACG) est un enjeu thérapeutique en raison du pronostic visuel voire vital. L’échographie des artères temporales et axillaires (US-AT) fait désormais partie de la stratégie diagnostique. L’OGUS a récemment été développé comme outil d’évaluation dans l’ACG <span><span>[1]</span></span>. Le seuil de 0,81 a été récemment suggéré comme étant aussi performant pour le diagnostic que le signe du halo <span><span>[2]</span></span>. Nous avons souhaité évaluer la performance diagnostique dans l’ACG de l’OGUS sur une autre population.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Étude monocentrique réalisée au sein du Service de rhumatologie et incluant toutes les US-AT réalisées par 2 opérateurs. L’OGUS a été calculé selon l’OMERACT en mesurant l’épaisseur intima-média des artères temporales droites et gauches (troncs communs, branches frontales et pariétales) et axillaires, rapportée aux valeurs de la limite haute de la normale. Les données cliniques, d’imagerie (échographie et PET-scan au 18 FDG) et les résultats de la biopsie de l’artère temporale (BAT) ont été recueillis. En échographie, la présence d’un signe du halo bilatéral, le Halo score (HS) sur 48 points et le Halo count (HC) sur 8, ont été collectés. Les patients inclus comme ACG dans l’étude devaient répondre aux critères de classification ACR/EULAR de l’ACG (céphalique et/ou extra-céphalique). Le diagnostic d’ACG selon l’échographiste était également noté.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Depuis 2022, 84 US-AT ont été réalisées (<span><span>Fig. 1</span></span> et <span><span>Fig. 2</span></span>). L’OGUS a pu être calculé chez 77 patients, mais 2 patients ont été exclus car considérés comme ACG par le clinicien sans remplir les critères de classification ACR/EULAR. Parmi les 75 patients analysés, le groupe ACG (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->43) avait un HC (3,4 vs 0,66), HS (24,1 vs 12,8) et un OGUS (1,39 vs 0,90) plus élevés (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), ainsi qu’un signe du halo bilatéral plus fréquent (72,0 % vs 9,4 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) que le groupe non-ACG (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->32). La BAT était positive chez 12/23 patients (52 %) et la TEP-scan positif chez 24/35 patients (69 %). Parmi les 13 ACG n’ayant eu que l’US-AT comme examen ayant mis en évidence une vascularite, en excluant l’US-AT comme critère positif, les critères de classification étaient toujours remplis (≥<!--> <!-->6) chez 12 patients. Concernant les performances diagnostiques de l’OGUS, l’aire sous la courbe (AUC) était de 0,834. Un seuil d’OGUS<!--> <!-->≥<!--> <!-->0,8 pour le diagnostic d’ACG avait une sensibilité (Se) et spécificité (Sp) de respectivement 90,7 % et 31,3 %, et un OGUS<!--> <!-->≥<!--> <!-->1,2 de 62,8 % et 90,6 %. En comparaison, la Se et Sp d’un halo bilatéral était de 72,1 % et 90,6 %. Pour le HS avec un seuil de 25/48, l’AUC, la Se et la Sp étaient respectivement de 0,795, 58,","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A82-A83"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720268","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Gaujoux-Viala , A. Ruyssen-Witrand , L. Arnaud , J. Becker , A. Courbeyrette , L. Inchboard , B. Fautrel
{"title":"Estimation de la prévalence de la polyarthrite rhumatoïde (PR) en France à partir des parcours de soins dans le système national des données de santé (SNDS) : opportunités et limites – étude PREST","authors":"C. Gaujoux-Viala , A. Ruyssen-Witrand , L. Arnaud , J. Becker , A. Courbeyrette , L. Inchboard , B. Fautrel","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.325","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.325","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’identification des patients (pts) PR dans le SNDS repose généralement sur la présence d’au moins un code CIM-10 PR en hospitalisation ou en affection de longue durée (ALD). Selon ces critères, l’assurance maladie dans sa cartographie annuelle et l’étude EPI-PHARE <span><span>[1]</span></span> en 2022 estiment la prévalence (PREV) de la PR à 0,3 % dans la population adulte.</div><div>L’inclusion sur la base d’un seul code PR peut conduire à un manque de spécificité et à une surestimation de la PREV. À l’inverse les pts PR non hospitalisés et sans ALD ne peuvent être identifiés avec ce seul critère. L’étude PREST vise à affiner les algorithmes afin d’estimer au mieux la PREV de PR, les parcours de soins des pts et d’explorer les facteurs associés à leur prise en charge.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Une extraction du SNDS sur 2010–2022 a été réalisée sur la base des codes M05, M06, M08, M130 en hospitalisation ou ALD, et des délivrances de csDMARD (<em>conventional synthetic Disease Modifying Antirheumatic Drugs</em>) et b/tsDMARD (<em>biologic/targeted synthetic</em> DMARD). Différents algorithmes d’identification de PR ont été appliqués incluant des critères liés au parcours pts (délivrance de DMARDs sans diagnostic différentiel, présence de diagnostics hospitaliers autres, actes traceurs tels imagerie, biologie ou consultation en rhumatologie). Différentes combinaisons des critères ont été appliquées constituant plusieurs sous-groupes. Les PREV de PR correspondantes ont été estimées pour 2019 sur la base de la population adulte estimée par l’INSEE à 52 632 223 personnes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’extraction portait sur 960 755 pts adultes vivants au 01/01/19 avec au moins 1 critère parmi ALD PR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->332 942), hospitalisation avec code CIM-10 PR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->234 794) et traitement pour PR sans diagnostic différentiel (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->507 438), les pts sans codage PR avec un diagnostic différentiel étant exclus (<span><span>Tableau 1</span></span>).</div><div>Parmi eux 422 910 répondaient à la définition usuelle, soit une PREV de 0,8 %. L’utilisation des nouveaux algorithmes aboutit à une PREV très variable selon les critères. La combinaison la plus stringente (pts sous traitement avec code M05 ou M06) identifie 292 034 cas (0,5 %). L’élargissement aux pts non traités avec la présence d’au moins 2 codes pour une spécificité élevée identifie 321 729 pts (0,6 %). L’ajout de pts non inclus précédemment sur la base d’un acte traceur ou consultation en rhumatologie associé à un code PR ou à un traitement identifie 522 214 pts (1,0 %). L’inclusion de pts traités ayant des codes moins spécifiques (M08, M130) augmente le nombre de cas à 531 087 (1,0 %). Le tableau illustre les critères d’extraction et les sous-groupes. L’analyse détaillée des caractéristiques de ces sous-groupes et de leur prise en charge est en cours.</div></div><div><h","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A41-A42"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719629","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Pascart , E. Dauphin , C. Jauffret , A. Pacaud , V. Laurent , V. Ducoulombier , J.F. Budzik
{"title":"Le rôle du scanner double-énergie dans l’exploration du rein goutteux : l’étude RENODECT","authors":"T. Pascart , E. Dauphin , C. Jauffret , A. Pacaud , V. Laurent , V. Ducoulombier , J.F. Budzik","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.333","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.333","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La maladie rénale chronique (MRC) est une caractéristique fréquente de la goutte et peut avoir des causes multiples, dont certaines sont spécifiques de la goutte, telles que la néphropathie goutteuse (dépôt de cristaux d’urate monosodique dans la médullaire rénale), la maladie lithiasique chronique à acide urique, ou la néphropathie vasculaire potentiellement liée à des plaques artérielles contenant des cristaux d’UMS. L’objectif de cette étude était d’explorer si le scanner double-énergie (DECT) était capable d’identifier toutes ces causes de MRC.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Les patients atteints de goutte selon les critères de classification ACR/EULAR de 2015 et présentant une MRC de stade 2–4 ont été inclus de manière prospective dans cette étude transversale exploratoire. Des DECT du rein, des genoux et des pieds ont été réalisés. Les volumes de dépôt de cristaux d’UMS au niveau des genoux et des pieds ont été mesurés. Les DECT rénaux ont été lus à la recherche de lésions codées comme de l’UMS dans le tissu rénal, les parois de l’artère rénale et les voies urinaires en utilisant d’abord les paramètres par défaut du mode « goutte », puis optimisés augmentant la spécificité pour la détection de l’UMS, et enfin avec les paramètres « calculs rénaux ». Les caractéristiques des patients avec et sans lésions codées UMS ou acide urique dans les structures rénales, et les paramètres DECT ont été notés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 27/31 patients ont réalisé les DECT prévus et ont été inclus dans l’analyse (23/27 hommes, âge moyen (ET) 73 (9) ans). La durée de la goutte était de 5 [2 ;7] ans et l’uricémie était de 92 (31) mg/L. Le DFGe moyen était de 45,3<!--> <!-->ml/min/1,73 m<sup>2</sup> (21,0) et des calcifications de l’artère rénale ont été observées chez 21 patients sur 27 (77,8 %). Aucun des patients n’a présenté de dépôt de cristaux d’UMS dans le tissu rénal (<span><span>Figure 1</span></span>). Une lithiase urétérale et une lithiase calicielle, codée en UMS dans les paramètres « goutte » par défaut, non visible en paramètres optimisés, et a été codée en acide urique dans en paramètres « calculs rénaux » (<span><span>Figure 2</span></span>). Une lithiase calcique était codée UMS en paramètres « goutte » par défaut, non codée en paramètre optimisés ni en mode « calculs rénaux ». Cinq patients présentaient des plaques codées UMS dans les artères rénales, à la fois dans les paramètres par défaut et dans les paramètres optimisés « goutte ». Ces plaques artérielles codées UMS étaient associées à un âge plus jeune (64 vs 77<!--> <!-->ans), à des uricémies similaires (88 (32) mg/L vs 89 (2,9)), à un DFGe plus élevé (56 (19,0) ml/min/1,73m<sup>2</sup> vs 36 (20,8)) et à des volumes d’UMS péri-articulaires plus bas (0,50 cm<sup>3</sup> vs 2,48). Les dépôts d’UMS dans les tophus avaient un numéro atomique effectif (Zeff) médian de 7,45 [7,39–7,52] contre 8,00 [7,83–8,07] pour les pl","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A49"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720178","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}