{"title":"Giardiases: concepts modernes en matière de contrôle et de prise en charge","authors":"R. C. Thompson","doi":"10.1159/000151323","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000151323","url":null,"abstract":"Giardia est le protozoaire pathogène entérique le plus fréquent chez l’homme ainsi que chez les animaux sauvages et domestiques. Les enfants sont les plus exposés au risque de conséquences cliniques d’une giardiase, particulièrement ceux vivant dans des contextes communautaires défavorisés de pays en développement. Des études d’épidémiologie moléculaire ont permis de mieux élucider les sources d’infestation et l’importance des réservoirs animaux pour la santé publique. Certains aspects de la pathogenèse des giardiases sont à présent connus, mais un long chemin reste à parcourir avant de connaître les facteurs prédisposant aux manifestations cliniques de cette parasitose. Des médicaments efficaces sont disponibles afin de traiter les giardiases, mais ne peuvent être qu’un appoint aux approches classiques de santé publique dans des contextes endémiques où les enfants sont fréquemment infestés.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115132182","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ascaris lumbricoides: analyse de son épidémiologie et de ses relations à d’autres infestations","authors":"Marilyn E. Scott","doi":"10.1159/000151322","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000151322","url":null,"abstract":"La présente analyse souligne les progrès effectués depuis 2004 dans la connaissance de l’épidémiologie de l’infestation par Ascaris lumbricoides et des interactions entre celle-ci et d’autres parasitoses concomitantes. Tandis que la rareté de l’eau augmente, les eaux usées non traitées sont de plus en plus utilisées afin d’irriguer les récoltes, ce qui accroît le risque de transmission. De nouvelles méthodes de détection et d’inactivation des œufs d’Ascaris dans l’eau, le sol et les aliments sont décrites. L’association entre la possession de porcs et l’infestation par Ascaris chez l’homme peut représenter une transmission croisée, car une hybridation entre les ascarides de l’homme et du porc survient plus fréquemment que l’on ne le pensait. Des analyses géospatiales ont prévu avec succès les taux d’infestation tant à un niveau régional (sur la base d’indices de végétation, de la température et de l’humidité) que dans des communautés (sur la base de facteurs sociaux et environnementaux). L’interprétation des réponses d’anticorps et de cytokines à Ascaris devient plus claire, tandis que des chercheurs reconnaissent le rôle du type d’antigène, de l’âge et des antécédents d’infestations par Ascaris et d’autres parasites. L’intérêt considérable suscité par les interactions entre Ascaris et d’autres infections (helminthes, paludisme, VIH, tuberculose) et l’allergie est montré. L’impact d’une infestation concomitante sur la conception des stratégies de contrôle est discuté, dont les bénéfices conférés par des polythérapies et les données indiquant que les nématodes intestinaux modifient l’efficacité des vaccinations infantiles. Enfin, des zones recommandées pour les futures recherches sont identifiées.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"66 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131189387","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Prise en charge du paludisme pédiatrique: rôle des interventions nutritionnelles","authors":"Akato Kwame Osei, Davidson H. Hamer","doi":"10.1159/000151324","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000151324","url":null,"abstract":"Le paludisme est la principale cause de morbidité et de mortalité chez l’enfant, particulièrement en Afrique sub-saharienne. Malgré des progrès substantiels du traitement du paludisme pédiatrique au moyen de polythérapies basées sur l’artémisinine, de nombreux obstacles s’opposent encore à la mise en œuvre efficace de ces nouvelles options thérapeutiques très efficaces. De même, des moyens efficaces sont disponibles pour la prévention du paludisme chez l’enfant, mais leur extension afin qu’ils influencent nettement la morbidité et la mortalité d’origine palustre a confronté les organismes de santé publique à d’importantes difficultés. Le statut nutritionnel de l’hôte influence l’acquisition et la sévérité potentielle d’un paludisme. Des données substantielles montrent que le paludisme contribue à une altération de la croissance staturo-pondérale chez l’enfant, mais l’impact de la sous-nutrition sur le paludisme est complexe. Des données de plus en plus nombreuses montrent qu’une supplémentation en certains micronutriments peut jouer un rôle capital dans la prévention du paludisme chez les jeunes enfants. Des interventions au moyen de micronutriments tels le zinc ou la vitamine A peuvent contribuer à réduire la charge pathologique due au paludisme, tandis que d’autres, telles une supplémentation en fer, peuvent exacerber cette maladie. Des différences portant sur la conception et la qualité des études, l’intensité de la transmission du paludisme et d’autres caractéristiques des centres d’études compliquent l’interprétation du nombre limité d’études ayant évalué l’influence de micronutriments spécifiques dans le traitement et la prévention du paludisme. Un seul essai a évalué l’administration de zinc à titre d’appoint dans le traitement du paludisme et n’a démontré aucun bénéfice de ce métal dans ce rôle. Le présent article analyse la prise en charge clinique du paludisme chez l’enfant, les interactions entre cette parasitose et le statut nutritionnel et le rôle potentiel d’une supplémentation en micronutriments pour la prévention d’épisodes cliniques de paludisme chez les jeunes enfants, en déterminant plus particulièrement si chacun des suppléments nutritionnels améliore ou aggrave l’évolution de cette maladie.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126363590","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les nouvelles normes de croissance de l’OMS","authors":"Ekhard E. Ziegler, Steve Nelson","doi":"10.1159/000141032","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000141032","url":null,"abstract":"Les nouvelles normes de croissance de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont été créées dans l’intention d’obtenir des normes de croissance globalement applicables décrivant la croissance des enfants telle qu’elle se déroule dans des conditions nutritionnelles optimales et en l’absence de contraintes externes. En d’autres termes, elles représentent la croissance telle qu’elle devrait être. Les données destinées à la création des nouvelles normes ont été recueillies chez des enfants de six pays vivant dans des circonstances favorables. De plus, les données de certains sujets se situant à des valeurs extrêmes de poids et de taille ont été exclues. De façon non surprenante, les nouvelles normes de croissance diffèrent de plusieurs façons des autres courbes de croissance de référence. Ces différences étant nombreuses, seules quelques remarques générales sont possibles. (1) Au cours des dix premiers mois de la vie, les poids et tailles indiqués par les normes de l’OMS sont plus élevés à tous les percentiles que ceux indiqués par toute autre courbe de référence. (2) Au cours du deuxième semestre de la vie et jusqu’à l’âge de deux ans, le poids mentionné par les normes de l’OMS (mais non la taille) est plus bas que celui indiqué par les autres courbes. (3) Entre 2 et 5 ans, le poids de référence de l’OMS tend à se situer à l’extrémité inférieure du spectre, particulièrement aux plus bas percentiles, tandis que la courbe Euro-Growth occupe l’extrémité supérieure pour le poids à tous les percentiles. (4) Une évaluation fonctionnelle a montré que, comparativement à d’autres courbes de référence, les normes de l’OMS identifiaient moins d’enfants de 1 à 5 ans comme étant en sous-poids et un plus grand nombre d’enfants de 2 à 5 ans comme étant en surpoids.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"46 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127169963","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Physiologie de la croissance","authors":"Arlan L. Rosenbloom","doi":"10.1159/000141031","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000141031","url":null,"abstract":"La croissance humaine est un processus dynamique et complexe qui commence par la fécondation de l’ovule et se termine par la soudure des épiphyses aux métaphyses des os longs, qui marque la fin de l’adolescence. La croissance se déroule par phases dont les caractéristiques sont distinctes en termes d’influences dominantes de facteurs et profils génétiques, environnementaux ou nutritionnels. La croissance prénatale est la phase la plus spectaculaire, atteignant une vitesse qui ne sera plus jamais égalée. Elle dépend principalement de la corpulence et du statut nutritionnel de la mère, l’héritage génétique parental ayant peu d’influence. Le facteur de croissance de type insulinique (insulin-like growth factor; IGF) et l’insuline sont essentiels, tandis que les hormones thyroïdiennes et l’hormone de croissance (GH) ne le sont pas. La petite enfance est une période où la vitesse de croissance se modifie rapidement, passant de 20 centimètres par an pendant les premiers mois à 10–12 cm par an vers l’âge d’un an. Cette phase est fortement tributaire de l’héritage génétique, avec de fréquents ajustements à un percentile approprié. Elle dépend également d’une sécrétion et d’une action normales des hormones thyroïdiennes et de la GH (stimulation de la synthèse d’IGF-I par le foie et promotion de la différenciation des chondrocytes et de la sécrétion locale d’IGF-I). La croissance est en moyenne de 10–13 cm par an au cours de la deuxième année et de 7,5–10 cm par an au cours de la troisième, puis se stabilise par la suite à 5–6 cm par an, avec persistance de la dépendance à une action et une sécrétion normales d’hormones thyroïdiennes et de GH. La diminution de l’inhibition de l’axe hypothalamo-gonadotrophine avec une lente augmentation de la production des hormones sexuelles marque le début de l’adolescence, qui est associée à une poussée de croissance résultant de l’augmentation de la production d’insuline, de GH et d’IGF-I, outre le fort accroissement des hormones sexuelles. Les tendances séculaires observées au cours des 150 dernières années traduisent les influences de l’environnement sur la croissance. De très nombreux produits de gènes agissant sur la plaque de croissance ont été décrits. De plus, la mise en évidence de facteurs de différenciation de l’hypophyse et de contrôle génétique, ainsi que l’identification de gènes contrôlant plusieurs étapes d’actions hormonales clés accroissent les connaissances sur l’interaction complexe de facteurs génétiques, de l’environnement et du milieu hormonal dans le processus de croissance.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"72 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126309645","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Petite et grande taille","authors":"Jurgen H. Bramswig","doi":"10.1159/000141033","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000141033","url":null,"abstract":"Une petite taille ou une grande taille doit être considérée d’abord comme une variation normale de la taille. Elle appartient au continuum de la courbe de distribution gaussienne normale, qui définit les limites inférieure et supérieure de la normale comme étant les 3ème et 97ème percentiles. Dans ce contexte, il est très important de différencier des variations normales de la taille et de la croissance de situations pathologiques. Les variations staturales normales sont une petite ou une grande taille familiale ou idiopathique. Les variations normales de la croissance sont diagnostiquées comme accélération ou retard constitutionnel de la croissance et de la puberté et s’observent à tous les percentiles. Les patients dans une situation staturale pathologique présentent habituellement des troubles syndromiques, squelettiques ou chromosomiques, par exemple un syndrome de Russell-Silver ou de Marfan, une achondroplasie ou un syndrome d’Ullrich-Turner ou de Klinefelter. De nombreux cas de petite taille pathologique sont associés à un retard de croissance intra-utérin. La taille finale (moyenne) n’atteint pas nécessairement la taille cible, mais atteint une valeur inférieure ou supérieure au 3ème ou au 97ème percentile dans la population. La taille des patients atteints de troubles de la croissance peut être petite, normale ou grande. La vitesse de croissance est ralentie ou accélérée chez ces patients en raison de maladies viscérales ou psychosomatiques chroniques très diverses. À l’heure actuelle, un traitement par hormone de croissance (GH) est disponible pour les patients présentant un déficit en GH, un syndrome d’Ullrich-Turner, une insuffisance rénale chronique, un retard de croissance intra-utérin et un syndrome de Prader-Willi. L’indication de la GH dans le traitement de la petite taille idiopathique est actuellement acceptée uniquement aux États-Unis. Des données indiquent que les patients présentant un déficit documenté en GH et traités par cette hormone atteignent une taille adulte voisine de leur taille cible. Une amélioration statistiquement significative de la taille adulte a été documentée dans toutes les autres indications. Le suivi à long terme de ces patients devrait démontrer une amélioration tant cliniquement que statistiquement significative de leur taille à l’âge adulte. En fonction des résultats, il pourrait être nécessaire de reconsidérer certaines des indications du traitement par GH.","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115006224","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Samuel J. Fomon – Champion de la croissance","authors":"Ekhard E. Ziegler, Ferdinand Haschke","doi":"10.1159/000141029","DOIUrl":"https://doi.org/10.1159/000141029","url":null,"abstract":"monde entier et a formé de nombreux étudiants en doctorat. La plupart repartent différents, certains plus, d’autres moins, mais tous munis d’une boussole les orientant vers une nutrition infantile sensée. Peu de temps après son arrivée dans l’Iowa, le Dr Fomon est invité à prendre la tête de l’unité métabolique en activité depuis les années 1920. Commence alors un voyage de cinq décennies à travers la nutrition infantile. Parvenu à la fin de ce parcours, le Dr Fomon avait totalement transformé le domaine. Il passe ses premières années à l’Université de l’Iowa à mener des études sur l’équilibre métabolique dans l’optique de déterminer les besoins en nutriments des nourrissons. Réalisant que les études d’équilibre sont mal adaptées à cette fin et que la croissance est la force motrice sous-tendant les besoins nutritionnels élevés du jeune enfant, il commence à consacrer une grande partie de son énergie à l’étude de la croissance et fait des contributions fondatrices dans deux domaines. La composition de l’organisme est le premier d’entre eux. Dans une flambée d’énergie créatrice, il construit à partir de données limitées un premier projet de ce qui allait devenir le nourrisson de référence. Le modèle est immédiatement mis à profit pour déterminer les besoins en nutriments par la méthode factorielle, une autre importante création aux conséquences considérables. Samuel J. Fomon s’est intéressé à la croissance pendant toute sa carrière, ce qui l’a distingué de la plupart des autres chercheurs dans le domaine de la nutrition. Il est hors de question d’amoindrir ses nombreuses autres contributions, mais l’élucidation de la composition corporelle et de ses changements au cours de l’enfance et l’introduction de la croissance comme indicateur de l’état nutritionnel se distinguent comme ses contributions les plus originales et sans doute les plus importantes. Même s’il n’avait accompli que cela, sa place au panthéon des sciences de la nutrition n’en serait pas moins assurée. Ses réalisations ont été bien entendu beaucoup plus nombreuses. Samuel J. Fomon est décédé le 18 décembre 2007 après avoir longuement et vaillamment lutté contre un myé lome multiple. Il est né le 9 mars 1923 à Chicago. Après le décès prématuré de sa mère, il passe son enfance chez des parents dans le Wisconsin, où il fréquente également une école secondaire. En 1944, il est diplômé cum laude de l’Université d’Harvard et, en 1947, reçoit son diplôme de médecin de l’Université de Pennsylvanie. Après une formation à titre d’interne en pédiatrie au Children’s Hospital de Philadelphie, il termine des études en physiologie rénale au Children’s Hospital de Cincinnati dans le cadre d’une bourse de recherche. Il sert comme capitaine dans l’armée américaine pendant deux ans avant de rejoindre le service de pédiatrie de l’université de l’Iowa en 1954. Bien que devenu professeur émérite en 1993, il a continué à mener très activement des recherches pendant une décennie supplémentaire. Il a occupé d","PeriodicalId":302620,"journal":{"name":"Annales Nestlé (Ed. française)","volume":"38 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114587296","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}