{"title":"Mussels and Megaprojects","authors":"Kirsten Keller","doi":"10.3167/saas.2023.310406","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310406","url":null,"abstract":"\u0000Structural inequality is typically analysed as a human issue. In contrast, this article explores how multispecies approaches can illuminate how structural inequality is (re)produced through more-than-human landscapes. It focuses on Jakarta, Indonesia, where anthropogenic subsidence is pulling the coastline into the sea. Coastal kampung settlements, already marginalised, face increased flooding and displacement by seawall infrastructures. By combining colonial histories of delta infrastructures with ethnographic attention to kampung Maura Turun and the Asian green mussels that its residents cultivate, the article examines how subsidence is produced and how inequalities are made through landscapes of water and waste. Mussels are engaged as a tracing device, an entry point into the overlapping, situated crises entangled with subsidence that kampung dwellers experience. Overall, the article proposes that paying attention to more-than-human relations, in this case with mussels, can illuminate an ecological dimension of structural inequality.\u0000\u0000\u0000L'inégalité structurelle est typiquement analysée comme une problématique humaine. Par contraste, cet article propose de montrer comment une approche multispéciste peut éclairer comment l'inégalité structurelle est (re)produite à travers des espaces-plus-qu‘-humains. Il est centré sur Jakarta, en Indonésie, où la subsistence anthropogénique repousse la côte dans la mer. Les implantations côtières kampung, déjà marginalisées, font face à la fois à des inondations de plus en plus fréquentes et aux déplacements induits par la construction des infrastructures de protection contre ces inondations. En combinant l‘histoire coloniale des infrastructures du delta avec l'ethnographie des kampung Maura Turun et des moules vertes asiatiques, l'article montre comment l'affaissement est produit et comment l'inégalité est fabriquée par l'aménagement de l'espace et des espaces non occupés. Les moules sont utilisées comme dispositif de traçage, comme point d'entrée dans les crises en lien avec l'affaissement dont les habitants des kampung font l'expérience. En somme, l'article invite à faire attention aux relations plus-qu‘-humaines et, dans le cas présent, aux moules, comme manière d’éclairer la dimension écologique de l'inégalité structurelle.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"319 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138993799","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Building Legacies","authors":"Constance Smith","doi":"10.3167/saas.2023.310305","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310305","url":null,"abstract":"\u0000This article examines the narratives and practices of return experienced by long-term Nairobi-based Luo seeking to make a home in rural western Kenya. Building a rural home, and being buried there, remain crucial to many urban Luo understandings of a successful life. This is a project full of contingency: it relies on resources gained in the city, as well as access to land and the cultivation of rural kin relations. Although ‘home’ and ‘return’ were often spoken of in idealised terms, desires to return were as much focused on living towards the future as on a nostalgic sense of a lost past. Practices of building a rural home grapple with expectations of rural and urban kin, the challenges of doing things properly, and responsibilities of caring for home and landscapes in a way that can ensure future generations’ capacity to dwell on the same land. This desire to belong to the future is at the heart of Nairobi Luo dreams of ‘return’.\u0000\u0000\u0000Cet article étudie les pratiques et les discours des Luo vivant à Nairobi au sujet de leur retour chez eux, dans l'ouest Kenya rural. Construire une maison à la campagne et y être enterré demeure, pour nombre de Luo devenu urbains, une perspective essentielle pour une vie réussie. Mais il s'agit d'un projet soumis à de nombreuses contingences : il dépend des ressources acquises en ville, de même que de l'accès à la terre et de la façon dont les relations avec les parents restés au pays ont été gérées. Bien que l'on parle souvent du « chez-soi » et du « retour » en termes idéalisés, les désirs de retour sont autant une projection de vie vers le futur que l'expression de la nostalgie d'un passé perdu. Les pratiques de construction des maisons de campagne mettent aux prises les attentes des parents vivant en ville et à la campagne, comme elles mettent au défi de faire les choses correctement, d'assumer les responsabilités quant à l'entretien de la maison et de l'environnement afin de permettre aux générations suivantes de s'installer sur la même terre. Ce désir d'appartenir au futur est au cœur du rêve de « retour » des Luo de Nairobi.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128936092","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"‘De-kinning’","authors":"Jialing Luo","doi":"10.3167/saas.2023.310307","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310307","url":null,"abstract":"\u0000Focusing on the collective memories and life stories of local people regarding their courtyard house siheyuan in the old town of Beijing, this article examines how the dramatically shifting state discourses influence inheritance practices and perceptions of kinship over time in modern China. Narratives of the siheyuan constructed by the elderly residents feature extended family vis-à-vis a ‘Confucian state’, favouring male heirs during pre-revolutionary times. Siheyuan were nationalised during the following period of high socialism, when men and women were granted equal rights in property. After being returned to their former owners in the post-Mao reform era, the dilapidated siheyuan were confronted by neoliberal privatisation and commercialisation. Despite the physical survival of the siheyuan, it is now common for siheyuan siblings to turn against each other, as people struggle over shares of their suddenly valuable but neglected ancestral home. Departing from Freedman's lineage theories and Lévi-Strauss's house society, this article explores house and relatedness in the sense of ‘de-kinning’ as part of China's modernising process. While drawing attention to the subtle continuities and the emergence of new forms of relatedness, it also suggests that the siheyuan dwellers have demonstrated high degrees of resilience and adaptability when coping with the vicissitudes of life.\u0000\u0000\u0000En s'intéressant aux mémoires collectives et aux récits de vie des résidents des maisons à cours carrées, ou siheyuan, dans la ville de Pékin, cet article étudie comment les discours radicalement changeant de l'Etat influence les pratiques d'héritage et la perception de la parenté dans la Chine moderne. Les récits sur les siheyhuan construites par d'anciens résidents campent la famille élargie sur toile de fond d'un Etat confucéen prérévolutionnaire favorisant l'héritage des mâles. Les siheyhuan ont été nationalisées durant la période socialiste qui a suivi, quand hommes et femmes se sont vus attribuer les mêmes droits à la propriété. Après avoir été rendues à leurs propriétaires dans la période de réforme post-maoiste, les siheyhuan fortement endommagées se sont vues confrontées à la privatisation néolibérale et à la commercialisation. En dépit de la survie physique des siheyhuan, il est désormais commun de voir des fratries possédant une siheyhuan se déchirer pour des parts de ces maisons ancestrales négligées mais devenues financièrement intéressantes. Etudiant ainsi les maisons et la parenté dans le sens de « dé-parenter » comme dimension du processus de modernisation en Chine, cet article attire l'attention sur les continuités subtiles et l’émergence de nouvelles formes de relationnalité. Il suggère également que les habitants de siheyhuan ont démontré un fort degré de résilience at d'adaptabilité devant les vicissitudes de la vie.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126271082","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Concerns, Considerations and Conceptions of Kinship","authors":"Bodil Selmer","doi":"10.3167/saas.2023.310303","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310303","url":null,"abstract":"\u0000Divorce, remarriage and new partnerships create blended families with complex configurations of emotional and financial engagements. The latest reform of the Danish Inheritance Act in 2008 was an attempt to cope with the legal challenges posed by blended families with regard to inheritance. The solution was to grant the surviving spouse greater rights as well as a greater share of the estate, thus favouring the horizontal conjugal bond between current spouses. Since the surviving spouse is often not the parent of all the deceased's children, the vertical transfer of assets and heirlooms between generations is challenged. This has consequences for the way material things can generate continuities and act to reproduce kinship over time, as a way of kinning former and coming generations. This article addresses the role of inheritance and heirlooms in processes of kinning and de-kinning.\u0000\u0000\u0000Divorce, mariages et nouveaux partenaires créent des familles recomposes avec des configurations émotionnelles et des engagements financiers complexes. La dernière réforme de la loi danoise sur l'héritage (2008) a été une tentative de répondre aux défis légaux posés par ces familles recomposées au regard de l'héritage. La solution a été de garantir à l’époux ou l’épouse du défunt plus de droits ainsi qu'une part plus importante sur les biens immobiliers, tout en favorisant les liens conjugaux horizontaux entre les époux actuels. Comme l’époux ou l’épouse survivant n'est pas toujours le parent de tous les enfants du défunt, le transfert vertical des biens et possessions entre génération n'est pas assuré. Cela a des conséquences sur la manière dont les biens matériels assurent la continuité de la parenté et assure sa reproduction dans le temps. Cet article interroge le rôle de l'héritage et des donations dans les processus de construction de la parenté et les formes de « dé-parenté ».\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"117197023","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"The Properties of Self-Managed Collective Housing","authors":"S. Blandy","doi":"10.3167/saas.2023.310306","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310306","url":null,"abstract":"\u0000This article explores the relationship between property, law and everyday life in two self-managed collective housing sites in England, a housing co-operative and a co-housing development. In each of these sites the residents are bound together by a property law framework, by their built environment and by the spaces they share and manage. The residents are developing alternative legalities, their own informal norms and non-legally enforceable rules, which are transmitted to new residents in a form of inheritance. This article offers a new perspective on sharing property and belonging to a collective, within a housing culture based on individual ownership. The argument that the concepts of kinning and inheritance can be ‘stretched’ to take account of the intangible ‘properties’ generated by intentional communities’ residents, contributes to both socio-legal studies and legal anthropology.\u0000\u0000\u0000Cet article étudie la relation entre propriété, loi et vie quotidienne dans deux habitations en propriété collective dans l'Angleterre contemporaine : une maison coopérative et un projet de co-habitation. Dans chacun de ces sites, les résidents sont liés par une structure légale de propriété commune, de par l'environnement construit et de par les espaces qu'ils partagent et administrent ensemble. Les résidents ont développé des légalités alternatives, leurs propres normes informelles et non applicables légalement qui sont transmises aux nouveau résidents en forme d'héritage. L'article offre une approche nouvelle sur la propriété partagée et l'appartenance à un collectif, dans le cadre d'une culture du logement largement constituée sur la propriété individuelle. On y développe l'argument que les concepts de parenté et d'héritage peuvent être « étirés » pour prendre en compte les « propriétés » intangibles générées par les résidents de communautés d'intention. L'article contribue ainsi à la fois aux études socio-légales et à l'anthropologie légale.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"314 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115347478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Remaining Kin over Time","authors":"Ingjerd Hoëm","doi":"10.3167/saas.2023.310308","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310308","url":null,"abstract":"\u0000In the atoll society of Tokelau, intergenerational succession has occurred since approximately 1925 without a concomitant exchange of enduring material objects, with the exception of land. The article explores how a significant increase in material wealth, including more permanent housing, and the ultimate threat represented by climate change, that of losing the land altogether, affects the intergenerational transfer of goods and relationship patterns. The case of Tokelau illustrates how kinning and de-kinning operate in a society where the passing on of property is neither associated with death (inheritance) nor with private property, but with the ongoing transmission of collective belonging and selected, inalienable things.\u0000\u0000\u0000Dans la société atollienne de Tokelau, la transmission inter-générationelle existe depuis 1925 approximativement, sans échange concomitant des objets matériels durables, ceci à l'exception de la terre. L'article étudie la façon dont ces formes de transmission inter-générationelle de biens et de structures relationnelles sont affectées par l'accroissement de la richesse matérielle, notamment la permanence accrue des habitations, et par la menace que le changement climatique fait peser en termes de perte des terres. Le cas de Tokelau illustre la manière dont le fait de faire parenté ou défaire parenté opèrent dans une société où la transmission des propriétés n'est pas associée avec la mort (héritage), ni avec la propriété privée, mais avec une transmission au fil de l'eau de possessions collectives et de biens sélectifs et inaliénable.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126757890","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Kinning and De-kinning","authors":"S. Abram, M. Lien","doi":"10.3167/saas.2023.310302","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310302","url":null,"abstract":"\u0000‘Kinning and De-kinning’ introduces a special issue that considers how houses, heirlooms and other owned items reproduce kinship and family in diverse societies. It revisits death and inheritance in kinship studies, with a focus on processes of ‘passing on’ and the materiality of things as well as bodies. Incorporating temporalities and materialities in the changing expression of deeply felt emotions that extend between people and between people and things, we echo classic concerns in kinship studies around the incorporation of strangers via affinity, while mobilising the notion of house societies, bringing classic anthropological insight on intergenerational transfer of wealth to bear on questions of identity and belonging. Showing how processes of kinning are always selective and negotiated, the articles in this special issue argue that they also carry with them the potential for kinning's shadow: just as property can enable kin relations to be re/produced, they can also be used to release people from kinship through what we term ‘de-kinning’: instances of failed appropriation and disrupted kin relations. The article outlines an approach to kinship that takes seriously the enduring qualities of material and property, while maintaining the argument that kinship is achieved (or negated) through the active performance of acknowledged relations.\u0000\u0000\u0000« Faire et défaire la parenté » introduit un numéro spécial qui porte sur la manière dont les maisons, les héritages et autres objets reproduisent la parenté et la famille dans diverses sociétés. Ce volume entend revisiter les dimensions de la mort et de l'héritage dans les études de parenté en portant une attention particulière aux donations et à la matérialité des choses et des corps. Notre perspective prend en compte les temporalités et matérialités incorporées dans l'expression changeante des émotions qui passent entre les personnes, et entre les personnes et les choses. Nous faisons ainsi écho à l'intérêt classique de l'anthropologie de la parenté pour l'incorporation des étrangers via l'affinité – notamment autour de la notion de société-Maisons – et sur transfert intergénérationnel de richesse en le faisant porter sur des questions d'appartenance et d'identité. En montrant que les processus de parenté sont toujours sélectifs et négociés, cet ensemble d'articles défend l'idée que ces processus portent aussi en eux l'inverse de ce qu'on pense qu'ils font : de même que la propriété permet aux relations de parenté de se re/produire, elle peut aussi être utilisée pour faire sortir les gens de la parenté à travers ce que l'on désigne comme « dé-parenter » (de-kinning) : par des instances d'appropriation ratée ou des relations de parenté auxquelles il est mis fin. Cet article délimite une approche de la parenté qui prend au sérieux les qualités de longévité du matériel et de la propriété, tout en maintenant l'argument que la parenté est réalisée (ou négociée) à travers la performance active de relations ","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122771034","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Passing It On","authors":"M. Lien, S. Abram","doi":"10.3167/saas.2023.310304","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310304","url":null,"abstract":"\u0000In this article we explore the inheritance of hytte, or secondary homes, in Norway. Inspired by the notion of ‘kinning’, we extend the notion of kinning to include various materialities and temporalities. In particular, we trace the passing on of the hytte ethnographically as a stretched moment, and argue that temporality adds another layer to the understanding of the hytte as a participant in kinning. Our material indicates a number of connections between the hytte as a property to be passed on and the family/kin as a reproducing unit, connections that unfold over time, decades, a lifetime or more. Through this approach, it is possible to trace processes of kinning, but also what we call ‘de-kinning’, involving detachment, refusals and rejection. The article shows that a focus on materials and built structures adds to the understanding of kinship in contemporary societies.\u0000\u0000\u0000Dans cet article, on étudiera l'héritage de la hytte ou maison secondaire en Norvège. On étendra la notion de « parenté » à l'inclusion de différentes matérialités ou temporalités. En particulier, on retracera de manière ethnographique la transmission par donation d'une hytte sur une période étendue et l'on défendra l'idée que cette temporalité longue ajoute une couche supplémentaire à la hytte comme participant pleinement au faire-parent. Notre matériel permet de souligner un certain nombre de connexions entre la hytte comme propriété à transmettre et la famille / parenté comme unité de reproduction. Ces connexions se déploient sur le temps long, des décennies et parfois des vies ou plus. Par cette approche, il est possible de retracer les processus de parenté, mais aussi de « de-parentage » impliquant détachement, refus et rejets. L'article montre qu'une attention au matériel et aux structures construites permet de comprendre la parenté dans les sociétés contemporaines.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132278468","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Searching for an ‘Authentic Encounter’","authors":"Dayana Lengauer","doi":"10.3167/saas.2023.310207","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.310207","url":null,"abstract":"\u0000By attending to the conceptualisations of interfaith student and youth groups in Bandung, Indonesia, in response to state ideologies and regulatory policies, this article examines new approaches to the concept of pluralism – approaches that recognise the affective economies of how people construe and deal with difference. Conceptualisations of ‘authentic encounter’ not only pose a direct critique to the dividing effects of the legal codification and categorisation of difference – a critique that anthropologists working in societies characterised by ethnic and religious diversity voiced alongside feminist thinkers – but also reveal great potential for theoretical reflections from below. By drawing on contemporary anthropological work on pluralism in Southeast Asia and leaning on the anthropological literature on affect, this article shows how conceptualisations of ‘authentic encounter’, which circulate among groups of predominantly young activists, situate feelings and emotional states directly into ideas of how diversity should be dealt with. By doing so, they not only challenge the limits of pluralism as a politico-legal category but also espouse a concept of pluralism that is essentially embedded in the emotional life and social activities of those living with difference.\u0000\u0000\u0000Cet article propose une nouvelle approche du concept de pluralisme. Il propose une enquête sur les conceptions des groupes étudiants et de jeunesse interreligieux en réponse aux idéologies d’État et aux politiques de contrôle à Bandung en Indonésie. Je suis intéressons particulièrement aux « économies affectives » qui permettent aux personnes d'interpréter et de mieux comprendre la différence. Les conceptualisations de la rencontre authentique ne posent pas seulement une critique directe aux effets de démarcation liés à la codification juridique et au classement de la différence – les anthropologues qui travaillent dans des sociétés caractérisées par la diversité religieuse et ethnique, ainsi que les chercheurs féministes, ont déjà exprimé cette critique. Ces mêmes conceptualisations possèdent également un potentiel pour la réflexion théorique, notamment sur le pluralisme en Asie du sud-est et pour l'anthropologie des affects. Je montre comment les conceptualisations de la rencontre authentique, qui circulent parmi des groupes activistes majoritairement jeunes, transposent des sentiments et des états émotionnels en idées pour interpréter la diversité. En agissant ainsi, ces groupes contestent les limites de pluralisme en tant que catégorie politique et légale. Ils expriment aussi un concept de pluralisme ancré dans la vie émotionnelle et les activités sociales de ceux qui vivent avec la différence.\u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115134778","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"The Hard Way","authors":"V. Strang","doi":"10.3167/saas.2023.04132301","DOIUrl":"https://doi.org/10.3167/saas.2023.04132301","url":null,"abstract":"Abstract: Before European colonisation, the Brisbane River supported several indigenous language groups who, working with its natural variations in flow, were able to sustain stable hunter-gatherer lifeways for many millennia. In contrast, colonial settlers made strenuous efforts to control one of Australia’s largest and most unpredictable rivers, driven by aims to achieve social and material stability in what they saw as a hostile and adversarial environment. Part of the perceived threat was – and still is – the river’s ‘volatility’ and its tendency, from time to time, to send great surges of floodwater downstream. Brisbane’s contemporary inhabitants have had to consider how to engage with the non-human environment in ways that move beyond hard-line visions of command and control and embrace more convivial ideas about working with the river.Résumé : Avant la colonisation européenne, la rivière Brisbane a assuré la subsistance de diverses populations indigènes qui, en travaillant avec les variations naturelles du courant, ont été en mesure de perpétuer un mode de vie chasseur-cueilleur pendant des siècles. A leur arrivée, les colons ont en revanche entrepris de maîtriser l’un des fleuves les plus imprévisibles d’Australie en aménageant le delta et en installant des barrages hydrauliques importants sur ses affluents. Ils ont ainsi mis en œuvre une vision particulière de l’ordre sur l’espace naturel, établi une cité portuaire autour du delta, l’ensemble étant guidé par un objectif de stabilité sociale et matériel contre ce qui était perçu comme un environnement hostile. Une dimension de la perception du danger était – et est toujours – la « volatilité » de la rivière et sa tendance, de temps en temps, à envoyer de très grandes quantités d’eau dans son embouchure, inondant ainsi la ville. Faisant écho à des situations similaires dans le monde, il s’est développé une contestation à la fois conceptuelle et matérielle de ces programmes d’ingénierie quand le contrôle qu’ils cherchent à garantir est rendu futile par la force hydraulique de la rivière. \u0000","PeriodicalId":261790,"journal":{"name":"Social Anthropology/Anthropologie Sociale","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125400678","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}