{"title":"Décès en lien avec des pharmacobézoards : à propos de deux cas","authors":"Antoine Baudriller , Chadi Abbara , Marie Briet , Nathalie Jousset , Stéphane Malbranque , Donca Zabet , Léa-Héléna Rossi , Céline Durfort , Sévérine Ferec , Guillaume Drevin","doi":"10.1016/j.toxac.2024.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2024.07.001","url":null,"abstract":"<div><div>Les pharmacobézoards sont des types particuliers de bézoards, formés d’un amas d’un ou plusieurs médicaments. Ils peuvent être observés à la suite d’une overdose et/ou d’une administration régulière de médicaments. Une telle entité clinique doit conduire à une prise en charge spécifique afin d’éviter la survenue de complications mécaniques et/ou toxicologiques, pouvant aboutir au décès. Dans ce contexte, les auteurs rapportent deux cas de décès en lien avec des pharmacobézoards, l’un impliquant un homme de 63 ans, l’autre impliquant une femme de 55 ans. Dans les deux cas, l’autopsie a objectivé la présence de concrétions médicamenteuses de consistance gélatineuse dans l’estomac. En outre, le suicide a été retenu comme mode de décès. Les analyses toxicologiques réalisées dans le sang périphérique fémoral retrouvaient des concentrations élevées de : duloxétine (4139<!--> <!-->μg/L) dans le premier cas ; d’oxycodone (1306<!--> <!-->μg/L), de noroxycodone (272<!--> <!-->μg/L), de tramadol (11 000<!--> <!-->μg/L), d’O-desméthyltramadol (200<!--> <!-->μg/L) et de doxépine (680<!--> <!-->μg/L) dans le deuxième cas. Dans la littérature, les décès en lien avec des pharmacobézoards demeurent rares. Le premier cas a été publié en 1939 et concernait une femme de 59 ans. Plusieurs cas ont par la suite été rapportés. Ces cas impliquaient divers médicaments tels que l’hydroxyde d’aluminium, la cholestyramine, la clomipramine, le méprobamate, etc. Concernant la cause de décès, celui-ci peut être en lien avec des complications mécaniques et/ou à la toxicité médicamenteuse. Ici, et ce pour les 2 cas, la cause du décès n’a été attribuée qu’à la toxicité médicamenteuse.</div></div><div><div>Pharmacobezoars or medication bezoars are specific types of bezoars formed by the conglomeration of medications and/or medication vehicles. They may be observed either following an acute overdose or during routine administration of medications. Such clinical entities must be specifically managed to avoid the occurrence of mechanical but also toxicological complications. Here, the authors report two pharmacobezoar-related fatalities involving a 63-year-old male and a 55-year-old female. In both cases, the presence of medicinal concretions of gelatinous consistency in the stomach was revealed. Furthermore, suicide was considered as the mode of death. Toxicological analysis performed in femoral blood highlighted high concentrations of: duloxetine (4139<!--> <!-->μg/L) in the first case; oxycodone (1306<!--> <!-->μg/L), noroxycodone (272<!--> <!-->μg/L), tramadol (11,000<!--> <!-->μg/L), O-demesthyltramadol (200<!--> <!-->μg/L) and doxepine (680<!--> <!-->μg/L) in the second case. Overall, pharmacobezoar-related fatalities remain rare. The first documented case has been published in 1939 and involved a 59-year-old female. Several cases have been subsequently reported, involving various medications such as aluminium hydroxide, cholestyramine, clomipramine, meprobamate, etc. ","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages 53-61"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141845001","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marie Bellouard , Paméla Duguès , Emuri Abe , Jean-Luc Marmorat , Thomas Bauer , Islam Amine Larabi , Jean-Claude Alvarez
{"title":"Évaluation du relargage des métaux d’arthroplastie par ICP-HRMS","authors":"Marie Bellouard , Paméla Duguès , Emuri Abe , Jean-Luc Marmorat , Thomas Bauer , Islam Amine Larabi , Jean-Claude Alvarez","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.044","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.044","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les implants orthopédiques sont composés de métaux, qui, en cas d’usure, de descellement ou de corrosion, peuvent être libérés dans le milieu péri-prothétique et migrer ensuite dans la circulation générale, à l’origine d’une éventuelle toxicité. La dissémination des métaux composant les prothèses polyéthylène-métal est peu documentée à ce jour. Cette étude s’intéresse à l’impact local et systémique des métaux d’arthroplastie, libérés lors de la dégradation des dispositifs médicaux implantables orthopédiques polyéthylène-métal.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Une population de 53 individus porteurs de prothèses polyéthylène-métal de hanche (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->26), de genou (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17), de cheville (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10), défaillantes, hospitalisés pour reprise aseptique de leur implant, et 51 témoins, non porteurs de prothèse a été étudiée. Les concentrations de 39 éléments métalliques dans le sang et les urines (avant et 3 jours après l’opération de reprise), les cheveux, le tissu péri-prothétique et le liquide synovial ont été mesurées simultanément en ICP-MS haute résolution, après minéralisation totale des échantillons par micro-ondes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Dix éléments (Ba, Cr, Co, Fe, Mn, Ni, Ti, V, W, Zr) sont significativement augmentés et deux éléments (Cs et Ru) sont significativement diminués dans au moins un milieu biologique des porteurs de prothèse. Le tissu péri-prothétique présente le plus de métaux d’arthroplastie augmentés chez les porteurs de prothèses (Co, Cr, Mn, Ni, Ti, V, W, Zr). Le Co, le Ni, le Ti et le V sont augmentés dans le sang et le tissu, tandis que l’augmentation de Cr est limitée au tissu péri-prothétique. L’augmentation de Ba pourrait être liée à son usage comme agent de contraste dans les ciments osseux (BaSO<sub>4</sub>). Un phénomène de compétition et/ou l’inflammation induite par la prothèse usée pourraient être à l’origine de la diminution de Cs et Ru dans le sang, les urines et le tissu péri-prothétique des porteurs de prothèse. Les cheveux, soumis aux contaminations externes, ne semblent pas être un milieu biologique de choix pour le suivi de l’évolution des prothèses.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude a permis de mettre en évidence le relargage des métaux d’arthroplastie lors de la dégradation des implants orthopédiques polyéthylène-métal, au niveau local majoritairement mais aussi systémique. Le suivi des concentrations sanguines de ces éléments pourrait permettre de prédire une dégradation de l’implant et ainsi de programmer une opération de révision précoce de la prothèse, avant l’apparition éventuelle de signes cliniques de toxicité.</div></div>","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S31"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528822","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thomas Gicquel , Romain Pelletier , Nicolas Fabresse , Charline Bottinelli , Isabelle Morel , Brendan Le Daré
{"title":"HRMS and molecular networking","authors":"Thomas Gicquel , Romain Pelletier , Nicolas Fabresse , Charline Bottinelli , Isabelle Morel , Brendan Le Daré","doi":"10.1016/j.toxac.2024.11.006","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2024.11.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><div>High-resolution mass spectrometry (HRMS) represents a significant advancement in analytical toxicology, enabling the acquisition of large datasets with high accuracy. However, the bioinformatic reprocessing of these data can be limited and constrained by commercial software. Molecular networking (MN) uses bioinformatics tools that facilitate the reprocessing of mass spectrometry data through open-access softwares, allowing for the visual grouping of structurally related molecules within samples.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>Using raw data acquired by HRMS/MS, various software programs allow for filtering and reprocessing to generate outputs compatible with graphical softwares. Beyond facilitating the annotation of known compounds within complex samples, this methodology also enables the identification of new metabolites of xenobiotics, presenting many opportunities in clinical and forensic toxicology. Here, we present three original intoxication cases that illustrate the utility of MN to (i) determine which new psychoactive substances have been consumed, (ii) explore the metabolism of the hallucinogenic drug 25E-NBOH, and (iii) visualize complex LC-HR-MS/MS datasets across multiple biological matrices.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Molecular networking is a versatile tool that enables the bioinformatic reprocessing of HRMS data in clinical and forensic toxicology. It can also support the study of xenobiotic metabolism through data reprocessing from in vivo or in vitro experiments, making it a preferred tool for such analyses. However, this method is time-intensive and requires sophisticated software, which may limit automation.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Molecular networking is a highly visual tool that allows for semi-quantitative and in-depth analysis of HR-MS/MS data, providing valuable insights for toxicological research.</div></div>","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S61"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528841","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Kristof Maudens , Jeroen Roosendaal , Ingrid Bosman , Pieter Van Driessche , Janneke Hulshof , Bas Van De Velde , Theo Klein
{"title":"N-ethylpentedrone: Two fatal cases in a secured forensic psychiatric clinic and comparison to driving under the influence of drugs cases","authors":"Kristof Maudens , Jeroen Roosendaal , Ingrid Bosman , Pieter Van Driessche , Janneke Hulshof , Bas Van De Velde , Theo Klein","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.020","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.020","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim</h3><div>To demonstrate analytical methods for detection and quantification of N-ethylpentedrone (NEP) and its metabolites in biological samples and to provide guidance for interpretation of blood concentrations.</div></div><div><h3>Method</h3><div>The post-mortem cases have undergone Systematic Toxicological Analyses (STA), which consists of screening procedures (HS-GC-FID, LC-ToF-MS and LC-QToF-MS) and a targeted semi-quantitative LC-MSMS method. These were supplemented with targeted quantitative LC-MSMS analyses, depending on the outcome of the screening results. For Driving Under the Influence of Drugs (DUID) cases, screening was performed with LC-QToF-MS and supplemented with similar targeted quantitative methods. NEP metabolites were investigated by LC-QOrbitrap-MS.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Although first user reports of NEP were already described in the mid 2000's, post-mortem toxicological data on this cathinone-type NPS are scarce. It recently resurfaced in the Netherlands and surrounding countries. NEP was found in two post-mortem cases from a secured forensic psychiatric clinic. Before their death, both patients had symptoms of hyperactivity. NEP also appeared in three DUID cases.</div><div>Besides unknown concentrations of NEP, initial toxicological investigations in femoral blood revealed the presence of low to therapeutic concentrations of aripiprazole, metformin, valproic acid and zuclopenthixol in post-mortem case 1 (PM1) and promethazine and aripiprazole in post-mortem case 2 (PM2), respectively. For the three DUID cases, NEP was found in blood either as a single drug of abuse (DUID1), in combination with a single other drug (DUID2, presence of ritalinic acid) or in combination with four other NPSs (DUID3, presence of bromazolam, bromonordiazepam, alpha-PHiP and 4-fluoro-3-methyl-alpha-PVP).</div><div>An LC-MSMS method was validated for determination of NEP in whole blood, stabilized with sodium fluoride and potassium oxalate. Following protein precipitation with acidified acetonitrile, NEP was determined in MRM mode (m/z 206.1–<!--> <!-->><!--> <!--> <!-->146.1 and 206.1–<!--> <!-->><!--> <!--> <!-->130.0) using 4-MMC-D3 as internal standard. No interferences from the matrix or the internal standard occurred. A calibration model (quadratic fit) was assessed from 0.005 to 1<!--> <!-->mg/L using a 1/x<sup>2</sup> weighting factor. Within-run precision, between-run precision and between-run accuracy (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) at LLOQ/low/mid/high concentrations (0.005/0.015/0.4/0.8<!--> <!-->mg/L) were 5.4/3.2/3.9/5.3%, 13.1/8.0/5.4/3.5% and 88.2/99.6/99.5/114.4%, respectively. No carry-over was noticed and absolute and relative matrix effects (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) at low/high concentrations fulfilled validation criteria, both for antemortem as well as post-mortem blood samples. Freeze-thaw and autosampler stability were within acceptance criteria (85–115%). However, bench-top stability","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S17-S18"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529107","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"DBS/HRMS : un couplage adapté à la toxicologie médicolégale post-mortem","authors":"Denis Dubois-Chabert , Camille Chatenay , Guillaume Hoizey , Yvan Gaillard , Laurent Fanton , Charline Bottinelli","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.007","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Développer une méthode de criblage toxicologique utilisant la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse à haute résolution (GC-HRMS) à partir de gouttes de sang séché (<em>Dried Blood Spot</em> [DBS]), et l’appliquer à des cas réels post-mortem.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Vingt-cinq microlitres de sang total ont été déposés et séchés sur une carte en papier de type Whatmann 903. Après une étape de séchage de 2<!--> <!-->h, le spot a été découpé dans sa totalité. Les composés ont été désorbés du papier grâce à un passage aux ultrasons en présence de tampon phosphate (pH<!--> <!-->=<!--> <!-->8,4) puis extraits à l’aide d’un mélange de solvants organiques dichlorométhane/chloroforme/hexane/isopropanol (80:10:6,6:3,4 v/v/v/v). L’extrait était acétylé avant d’être analysé par GC-HRMS. Les composés étaient séparés par un gradient de température sur une colonne HP5MS (30<!--> <!-->m<!--> <!-->×<!--> <!-->25<!--> <!-->μm<!--> <!-->×<!--> <!-->25<!--> <!-->mm). Le détecteur était utilisé en mode <em>full scan</em> (50 à 500<!--> <!-->m/z ; 60 000<!--> <!-->Hz). Les spectres de masse étaient identifiés grâce à une bibliothèque interne au laboratoire. Afin d’évaluer les performances de la méthode, les limites de détection (LDD) et d’identification (LDI) ont été déterminées pour 22 des composés les plus fréquemment détectés dans les échantillons de sang post-mortem au laboratoire en 2022 : cocaïne, ecgonine méthylester, méthadone, EDDP, morphine, codéine, kétamine, norkétamine, MDMA, MDA, diazépam, nordazépam, oxazépam, midazolam, paracétamol, tramadol, O-desméthyltramadol (ODT), N-desméthyltramadol (NDT), amitriptyline, cyamémazine, sertraline et norsertraline. La sélectivité de la méthode était évaluée par l’analyse de 10 sangs post-mortem négatifs issus de sources différentes. La stabilité sur DBS a été étudiée à 3 températures (–20<!--> <!-->°C, +4<!--> <!-->°C et +20<!--> <!-->°C) pendant 15<!--> <!-->jours. La méthode a ensuite été appliquée à 102 échantillons de sang post-mortem. Les résultats ont été comparés aux deux méthodes de criblage classiques mises en œuvre au laboratoire (extraction liquide-liquide de 1<!--> <!-->mL de sang total et analyse par LC-DAD/MS et GC-MS).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La méthode s’est révélée sélective et sensible avec des LDD comprises entre<!--> <!--><<!--> <!-->10,0<!--> <!-->ng/mL et 20,0<!--> <!-->ng/mL. Les LDI mesurées correspondaient à la gamme de concentration thérapeutique pour chaque composé ou à une valeur n’entraînant pas d’intoxication aiguë (stupéfiants). Dans l’ensemble, les composés étaient considérés stables au cours des 15<!--> <!-->jours à toutes les températures testées, à l’exception du midazolam et du tramadol et de ses métabolites. La comparaison des analyses de 102 échantillons post-mortem a permis d’identifier 239 composés, correspondant à 74 composés, dans 70 cas positifs. La méthode de criblage toxicologique déve","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S11"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529227","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Combining electron ionization and chemical ionization with GC-HRMS to improve confidence in new psychoactive substances identification","authors":"Romain Magny , Véronique Dumestre-Toulet , Bertrand Brunet , Mathieu Le Seigle , Arnaud Divo , Laurence Labat , Pascal Houzé","doi":"10.1016/j.toxac.2024.11.004","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2024.11.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><div>To assess a workflow combining electron ionization (EI) and chemical ionization (CI) with gas chromatography coupled to high-resolution mass spectrometry (GC-HRMS) for toxicological screening.</div><div>The identification of new psychoactive substances (NPS) in biological samples remains an analytical challenge especially when context and seized products are not available. On one hand, the analytical platform GC-EI-MS allows to query a large number of database including numerous NPS compounds. On the other hand, this platform still suffer from sensitivity in scan mode, mass measurement accuracy and the extensive in-source fragmentation leads in most cases to the absence of the molecular ion. To circumvent these drawbacks, we propose to implement a two steps pipeline for the untargeted toxicological screening of NPS using a GC-HRMS platform with two complementary ion sources. The developed workflow was applied to a forensic case of a man found at home deadly.</div></div><div><h3>Material and methods</h3><div>Sample preparation was based on a liquid-liquid extraction performed on collected biological samples which included bile, lung and liver exudates as well as urine. The biological extracts were then analyzed on GC-HRMS Orbitrap® platform using sequentially EI and CI as ion sources. Source parameters were optimized for chemical ionization using gas calibrant. A data processing workflow were implemented to automatically processed GC-EI-HRMS data, including a deconvolution step, using MZmine 3.9.0 and Compound Discoverer 3.0 which allowed to perform database querying in the NIST environment. For GC-CI-HRMS, additional data processing steps using MZmine 3.9.0 were also developed.</div></div><div><h3>Results</h3><div>The automatic data processing of GC-EI-HRMS along with database querying allowed to propose the identification of six NPS sparsely encountered namely fluoroethylamphetamine as well as five designer benzodiazepines, desalkylgidazepam, bromazolam, pyrazolam, fluclotizolam and deschloroetizolam, all detected in the whole investigated biological samples. Regarding the identification steps, taking as exemple fluoroethylamphetamine, the EI-HRMS data displayed several product ions diagnostic of parts of the molecule but the molecular ion and thus the isotopic pattern cannot be readily detected. As a second step, analyzing the extracts using GC-CI-HRMS in positive ion mode with the same analytical parameters enabled the rapid detection of fluoroethylamphetamine as an [M<!--> <!-->+<!--> <!-->H]<sup>+</sup> ion at the same retention time as observed when performing analysis with EI. This complementary two-steps analysis have been performed for each proposed NPS. In addition to the identification of NPS, opioid substitution medication, including methadone and its metabolite EDDP, were also detected, as well as antiretrovirals, including raltegravir, abacavir, and lamivudine.</div></div><div><h3>Discussion–conclusion</h","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S60"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529298","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Is the mere absence of dimethyltryptamine in hair evidence of ayahuasca non-exposure? Development of an LC-MS/MS method for the comprehensive quantification of β-carbolines and tryptamines in hair","authors":"Nadia Arbouche , Alice Ameline , Laurie Gheddar , Jean-Sébastien Raul , Pascal Kintz","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.061","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.061","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim</h3><div>Ayahuasca is a hallucinogenic drink consumed during shamanic rituals for spiritual and curative purposes. In recent years, the use of this beverage was no longer restricted to the Amazon rainforest but has spread all over the world and notably in Europe. The internationalisation of Ayahuasca raises risks associated with its consumption during rituals performed by individuals lacking in knowledge of the psychotropic ingredients and who could abuse the situation of an emotional and a physical vulnerability. To document exposure to ayahuasca, hair analysis could be very helpful, with application in both clinical and historical contexts to evidence the consumption of this substance. This can also be done on archaeological specimens.</div></div><div><h3>Method</h3><div>In this study, the hair of a subject suspected of ayahuasca consumption were analysed using an original LC-MS/MS method. Unfortunately, as a private expertise, there is no information about the case history. The head hair sample (dark brown in colour, 3.5<!--> <!-->cm in length) was decontaminated twice with 5<!--> <!-->mL dichloromethane for 2<!--> <!-->minutes and dried. The hair strand was cut in 0–1, 1–2 and 2–3.5<!--> <!-->cm and 20<!--> <!-->mg of each segment, cut into very small fragments, were incubated in 1<!--> <!-->mL buffer borate pH 9.5 for 16<!--> <!-->h at 40°<!--> <!-->C, in the presence of 1<!--> <!-->ng of MDMA-D5 used as IS. Then, 5<!--> <!-->mL of a mixture of ether/dichloromethane/hexane/isoamyl alcohol (50: 30: 20: 0.5) was added. After agitation for 15<!--> <!-->min and centrifugation (15<!--> <!-->min, 3000<!--> <!-->rpm), the organic phase was collected and evaporated to dryness under a nitrogen flow on a plate heated at 50°<!--> <!-->C. The residue was reconstituted in 30<!--> <!-->μL of 5<!--> <!-->mM ammonium formate buffer adjusted to pH 3.</div></div><div><h3>Results</h3><div>For the analysis of β-carbolines and tryptamines, a method was developed and validated with LOD and LOQ at 0.1 and 1<!--> <!-->pg/mg respectively for all the analytes. The three β-carbolines harmine (2.5–1300<!--> <!-->pg/mg), harmaline (30–89,700<!--> <!-->pg/mg) and tetrahydroharmine (2.2–2.5<!--> <!-->pg/mg) and the tryptamines 5-OH-DMT (2-62<!--> <!-->pg/mg) and 5-MeO-DMT (<<!--> <!-->LOQ) tested positive. Dimethyltryptamine tested negative.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>For the first time, values of all β-carbolines and 5-OH-DMT in hair are displayed in the literature. The absence of dimethyltryptamine in the hair proves that the analytical strategy to be used to evidence ayahuasca consumers should not be directed at the single research of DMT. Since there is not a single ayahuasca recipe, it will be necessary to test not only DMT but also the other ayahuasca alkaloids such as β-carbolines (harmine, harmaline and THH) and other tryptamines (5-OH-DMT and 5- MeO-DMT) to fully document exposure.</div></div>","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S41"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529143","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marie Heraudeau , Sandra Thorigne , Véronique Ferey , Reynald Le Boisselier , Joanna Bourgine , Thomas Freret , Véronique Lelong-Boulouard , Alexandre Cesbron
{"title":"Intoxication aiguë au bromazolam, une benzodiazépine de synthèse : présentation clinique et intérêt du dépistage toxicologique","authors":"Marie Heraudeau , Sandra Thorigne , Véronique Ferey , Reynald Le Boisselier , Joanna Bourgine , Thomas Freret , Véronique Lelong-Boulouard , Alexandre Cesbron","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.077","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Présenter un cas d’intoxication au bromazolam, une benzodiazépine de synthèse émergente dans les milieux récréatifs (Green, J Anal Toxicol, 2024, 48, 566-72).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un homme de 38<!--> <!-->ans est admis aux urgences dans un contexte de somnolence intense. Ses traitements habituels (zolpidem, alprazolam, buprénorphine, lamotrigine, lithium) sont sécurisés sous coffre à son domicile et leur administration est exclusivement assurée par un infirmier, qui possède la clé. À l’admission, l’examen clinique retrouve un score de Glasgow initial de 15, avec agitation nécessitant une contention mécanique et des pupilles intermédiaires. Rapidement, son état de vigilance se dégrade et son score de Glasgow chute à 10. Un test à l’ANEXATE® (flumazénil) à 0,4<!--> <!-->mg permet la récupération d’un score de Glasgow à 14. Un test au NARCAN® (naloxone) est réalisé mais ne permet pas d’amélioration neurologique. L’examen clinique ne révèle pas d’anomalies majeures, hormis quelques ronchis à l’auscultation pulmonaire. Les analyses biologiques rapportent une élévation des créatines phosphokinases (CPK) à 418 UI/L. Après transfert en réanimation, le patient demeure somnolent avec des accès d’agitation nécessitant une contention mécanique. Il présente une amélioration clinique après 4<!--> <!-->jours d’hospitalisation permettant un interrogatoire. Le patient rapporte une consommation de 5<!--> <!-->g de cannabis et de substances commandées sur internet. Son conjoint confirme avoir découvert une poudre blanche que le patient a consommé le jour de son admission, en pensant qu’il s’agissait d’amphétamines, suivie d’une amnésie.</div><div>Devant le contexte clinique, des dépistages toxicologiques de routine par méthode immunochimique ainsi que par criblages LC-MS/MS et GC-MS sont réalisés sur l’échantillon urinaire prélevé à l’admission. Un criblage de la poudre blanche, apportée par le conjoint, est également effectué par GC-MS.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les dépistages urinaires sont positifs aux amphétamines et cannabis ainsi qu’à son traitement habituel (benzodiazépine et buprénorphine). L’éthylémie est négative. Les criblages toxicologiques urinaires révèlent la présence de lamotrigine, zopiclone, norbuprénorphine, alprazolam et son métabolite (alpha-hydroxyalprazolam) ainsi que de 4-fluoroamphétamine et bromazolam, respectivement amphétamine et benzodiazépine de synthèse. Le criblage de la poudre blanche détecte également la présence de bromazolam. Les dosages plasmatiques sont en attente de réception des solutions pures de bromazolam et de 4-fluoroamphétamine.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’analyse toxicologique a mis en évidence une polyintoxication impliquant des drogues de synthèse, à savoir la 4-fluoroamphétamine et le bromazolam. Ces substances peuvent entraîner une augmentation des CPK (Le Duff, Bulletin CRIM, 1999, 81). De par leurs activités similaires aux benzodiazépines, le","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S50"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528868","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le Chemsex : état actuel des connaissances","authors":"Anne-Laure Pélissier-Alicot","doi":"10.1016/j.toxac.2024.09.017","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2024.09.017","url":null,"abstract":"<div><div>Le Chemsex est un néologisme issu de la contraction des termes CHEMicals et SEX. Cette pratique consiste à utiliser des substances psychoactives afin d’initier, faciliter, prolonger, et améliorer l’expérience sexuelle. Le Chemsex est essentiellement décrit dans la communauté des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), lors de sessions planifiées, durant plusieurs heures, voire plusieurs jours, le plus souvent avec des partenaires multiples. Les substances qualifiées de « Chems » sont le GHB, les cathinones, la cocaïne, certaines amphétamines (métamphétamine/MDMA), et la kétamine, responsables des effets cités plus haut. D’autres molécules, telles que les poppers et les inhibiteurs de la PDE5, sont considérées comme des adjuvants destinés à améliorer la qualité de l’acte sexuel. Les modalités de rencontre actuelles (applications géolocalisées notamment) ont ainsi que certaines modalités d’usage telles que le slam majorent les risques engendrés par cette pratique. Les complications sont multiples : intoxications aiguës naturellement, mais aussi infectieuses, psychiatriques et addictologiques. Le Chemsex est également pourvoyeur de problèmes médicolégaux. L’objectif de cette revue est de faire le point sur les aspects historiques, épidémiologiques et cliniques de cette pratique.</div></div><div><div>Chemsex is a neologism resulting from the contraction of the terms CHEMicals and SEX. This practice involves the use of psychoactive substances to initiate, facilitate, prolong and enhance sexual experience. Chemsex is mainly described in the community of men who have sex with men (MSM), during planned sessions lasting from several hours to several days, most often with multiple partners. The substances described as “Chems” are GHB, cathinones, cocaine, certain amphetamines (methamphetamine/MDMA) and ketamine to enhance the sexual experience. Other molecules, such as poppers and PDE5 inhibitors, are also considered as adjuvants to facilitate the sexual intercourse. The ways in which people meet (geolocalised applications in particular) as such as certain modes of use, such as ‘slamming’, make this a dangerous practice. The complications are numerous: acute intoxication, of course, but also infectious diseases, psychiatric disorders and addictions. Chemsex is also a source of medico-legal problems. The aim of this review is to take stock of the historical, epidemiological and clinical aspects of this practice.</div></div>","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages 4-19"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143527186","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dispositif SINTES à la Réunion : retour sur 3 ans d’observations","authors":"Cindy Feng , Sabrina Cherki , Elodie Auzole , Armelle Crosse , Marie-Odile Fourmoy","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.082","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.082","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Le système d’identification national des toxiques et des substances (SINTES) est un dispositif crée en 1999 et piloté par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Son objectif principal est de surveiller et d’alerter sur la composition des substances psychoactives circulant en France. SINTES contribue à la remontée d’informations vers l’Early Warning System et de l’European Drug Alert System de l’Agence de l’Union Européenne sur les drogues. Son activité est basée sur un réseau de 17 coordinations locales, dont une située sur l’Île de la Réunion. Ce territoire ultramarin, en raison de sa situation géographique et son contexte socio-économique présente des spécificités par rapport à l’hexagone en termes d’usages et de composition des produits psychoactifs consommés. L’objectif est de décrire les phénomènes marquants issus des collectes réalisées sur la période allant de 2021 à 2023 à la Réunion.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le dispositif SINTES est basé sur une collecte de produit lors d’entretien avec des usagers. Une partie de ces collectes est envoyée au laboratoire du service commun des laboratoires (SCL) situé à Saint-Denis de la Réunion qui dispose de techniques analytiques résolutives. Les résultats sont ensuite rendus à l’usager sous la forme d’un entretien avec le collecteur, à l’aide d’un commentaire scientifique individualisé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 67 collectes a été réalisé sur la période, avec une augmentation régulière des collectes. Une majorité des échantillons (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->52, 77 %) se sont avérés conformes au contenu supposé lors l’obtention du produit. Le caractère nouveau ou rare d’un produit est le motif le plus fréquemment retenu (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->47, 70 %). La MDMA est le produit le plus collecté sur la période étudiée et représente 33 % des collectes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->22). Parmi les collectes de MDMA, la forme cristalline a été particulièrement observée. La cocaïne est accessible sur l’île, à un coût élevé durant la période. Cela explique que seules 9 collectes de cocaïne ont été réalisées en 3<!--> <!-->ans, avec la majorité des collectes analysées en 2023. Aucune collecte d’héroïne n’a été traitée par SINTES, en concordance avec l’absence de marché d’héroïne documenté par le dispositif TREND (tendances récentes et nouvelles drogues). Quinze collectes de Chimique ont été recensées, principalement sous la forme de tabac imbibé d’alcool dans lequel ont été ajoutés des cannabinoïdes de synthèse (CS). Les collectes réalisées en 2021 et 2022 montrent la présence de cannabinoïde de synthèse dans les produits. La catégorie des dérivés 3-carboxamide indazoles est très largement représentée avec notamment l’ADB-BUTINACA, identifié dans 67 % des échantillons (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10). La collecte de Chimique supposée en 2023 a mis en évidence une tromperie au protonitazène. La circulation de c","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S53-S54"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528708","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}