{"title":"Quantification des hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les produits halieutiques par GC/MS au niveau du littoral marocain et évaluation des risques sanitaires pour la population marocaine","authors":"Fatima Zahra Ndadani","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.088","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.088","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif de ce travail consiste à surveiller les niveaux de contamination des produits de la pêche du littoral marocain par les principaux HAP (benzo(a)pyrène, benzo(a)anthracène, chrysène, benzo(b)fluoroanthène) édictés dans la réglementation marocaine n<sup>o</sup> 1643-16 en raison de leur toxicité notamment leurs propriétés cancérigènes, mutagènes, tératogènes et/ou reprotoxiques.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les espèces représentent une répartition spatiale bien définie sur les deux façades du littoral marocain, il s’agit notamment de la sardine, du merlan, maquereau, chinchard et merlu. Les matrices utilisées pour la recherche de ces contaminants ont été constituées de la chair ou de la partie comestible des espèces concernées. Les campagnes de prélèvements des espèces étudiées ont été réalisées sur 14 sites littoraux (Nador, Tétouan, Tanger, Larache, Kénitra, Casablanca, El-Jadida, Safi, Essaouira, Agadir, Sidi Ifni, TanTan, Laayoune et Dakhla). Les quatre HAP ont été analysés par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS) en mode d’acquisition SIM. 25<!--> <!-->g de l’échantillon à analyser sont broyés dans un mélange de 100<!--> <!-->ml hexane /dichlorométhane, ensuite homogénéisés puis extraits par sonication. La limite de détection des HAP étudiés varie entre 0,03<!--> <!-->μg/Kg et 0,06<!--> <!-->μg/Kg et la limite de quantification est de 0,5<!--> <!-->μg/Kg pour chacun des HAP réglementés. Une analyse statistique a été réalisée pour étudier la variation spatiale des HAP ainsi que l’estimation de leur origine en fonction d’indices moléculaires à l’aide d’une série de tests univariés (ANOVA) et multivariés (MANOVA, ACP et CHA).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les analyses révèlent la présence de quatre principaux HAP dans les espèces étudiées avec une gamme de concentrations oscillant entre 0,78<!--> <!-->μg/kg et 6,06<!--> <!-->μg/kg. L’étude de la répartition géographique des espèces marines contaminées par les HAP a donné une vue synoptique de la variation spatiale des HAP au niveau du littoral marocain, les teneurs les plus importantes en HAP ont été enregistrées sur des sites situés à proximité de l’exutoire principal des industries. Ce résultat est confirmé par le test statistique MANOVA qui démontre une variation significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) des teneurs des HAP selon la diversité des zones d’échantillonnage. L’analyse multidimensionnelle en composantes principales (ACP) affirme une corrélation positive entre les quatre molécules étudiées avec une variance totale d’environ 84 %. L’étude des indices moléculaires d’HAP permet de monter que l’origine pyrolytique est le processus majeur de l’introduction de ces polluants dans les organismes étudiés. La distribution de ces composés en fonction du nombre de cycles aromatiques dans les matrices analysées, dénote la dominance des HAP tétra-aromatiques(chrysène) et penta-aromatiques(benzo(a)pyrèn","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S57"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529110","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dépistage automatisé de l’intoxication à l’éthylène glycol – 10 ans d’expérience dans un laboratoire hospitalier","authors":"Marine Deville, Corinne Charlier","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.086","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.086","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Le diagnostic d’une intoxication à l’éthylène glycol nécessite de détecter ce composé (ou ses métabolites) dans les échantillons biologiques. La technique de référence, réalisée en chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS) est difficilement applicable en urgence. Depuis 10<!--> <!-->ans, notre laboratoire utilise une méthode de dépistage installée sur les automates du laboratoire central. Notre objectif est de comparer les résultats de cette méthode à ceux obtenus par confirmation chromatographique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le principe du test repose sur une oxydation de l’éthylène glycol par la glycérol déshydrogénase. Initialement installée sur un Cobas 8000 (Roche), la trousse a été transférée sur un Alinity (Abbott) en 2019. Le seuil de positivité est de 50<!--> <!-->mg/L. La confirmation chromatographique est systématiquement réalisée par GC-MS avec une limite de quantification inférieure à 50<!--> <!-->mg/L.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au cours de ces 10 années, 331 échantillons de patients ont été analysés par les deux méthodes. Parmi ceux-ci, 247 se sont révélés négatifs (vrais négatifs). À l’inverse, 29 échantillons (correspondant à 9 patients distincts) se sont révélés positifs par les deux méthodes (vrais positifs), avec une tendance à la surestimation du résultat quantitatif par la méthode de dépistage.</div><div>51 échantillons ont été catégorisés comme positifs (><!--> <!-->50<!--> <!-->mg/L) avec la méthode de dépistage, mais non confirmés en chromatographie (faux positifs). Parmi ces 51 échantillons, 29 (57 %) étaient quantifiés entre 50 et 100<!--> <!-->mg/L. Le risque de résultats faussement positifs à proximité de la limite de quantification inférieure est élevé. Il est annoncé aux cliniciens au moyen d’un commentaire accompagnant chaque résultat.</div><div>Deux échantillons faussement positifs ont fourni une valeur de concentration particulièrement élevée (508 et 525<!--> <!-->mg/L), ils ont pu être exclus par l’anamnèse (overdose aux opiacés dans un cas, et décompensation cardiaque dans l’autre). Les 20 autres résultats faussement positifs correspondaient à 12 patients, avec plusieurs répétitions du dosage pour 2 d’entre eux, et la plupart de ces faux positifs ont été observés chez des patients éthyliques chroniques.</div><div>Les résultats faussement positifs au-delà de 100<!--> <!-->mg/L ont été observés, pour la plupart (91 %), après le transfert sur Alinity.</div><div>Inversement, seuls 4 échantillons présentaient un dépistage négatif (faux négatifs), alors que la technique chromatographique a fourni des résultats légèrement positifs (72, 96, 102 et 119<!--> <!-->mg/L). Le risque de résultat faussement négatif est très faible (1 %), voire presque nul, les 4 cas observés ne semblant pas concorder avec l’anamnèse.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’intoxication à l’éthylène glycol, bien que rare, est une urgence médicale. Contrairement à","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S56"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529112","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Katleen Van Uytfanghe , Hanne Van Beveren , Christophe P. Stove , Evy De Boosere
{"title":"Assessing fitness to drive – proposal for a laboratory testing workflow tailored to the individual's case","authors":"Katleen Van Uytfanghe , Hanne Van Beveren , Christophe P. Stove , Evy De Boosere","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.016","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim</h3><div>Violating the law on driving under the influence can lead to a forfeiture of the right to drive. Either before or after this temporary forfeiture the individual can be subject to an assessment of the fitness to drive. In Belgium, the latter can be executed by medical doctors. For what concerns the analytical tests executed during the assessments, there are no common procedures. This leads to differences in which tests are performed and in the associated costs for the individuals. Here we propose an analytical workflow, as followed in Ghent, which is tailored to the individual case.</div></div><div><h3>Method</h3><div>The individual is invited by the doctor for a medical assessment. During this assessment, the individual is questioned on his drinking behavior and on the use of drugs-of-abuse. Based on the background information that initially led to the invitation for the assessment and on the answers to the questions, a list of potential substances is drafted for which biological specimens will be tested. The biological specimens collected are urine, dried blood (collected via fingerprick) and a hair sample (maximum 5<!--> <!-->cm is evaluated). If sample collection is not possible or refused, this is noted in the files. Samples are subject to different types of analysis: all urine samples are subject to a Nal Von Minden test and a screening based on liquid-chromatography high resolution mass-spectrometry (HRMS). If one of the screening methods indicates the presence of carboxy-THC, benzoylecgonine, amphetamines an/or opiates, the concentration is determined via other, independent, targeted MS-based methods. All dried whole blood samples are analyzed for their phosphatidylethanol 16: 0/18: 1 concentration (PEth). Hair samples are only tested for ethylglucuronide (hEtG) if PEth concentrations are below 270<!--> <!-->ng/mL. Testing of hair for drugs-of-abuse is not performed when the urine tested positive for drugs of abuse. Hair testing for drugs (of abuse) is pursued in case of a negative urine test and if there are elements pointing at a (suspected) history of drug use.</div></div><div><h3>Results</h3><div>This workflow was evaluated based on 365 cases. In 56% of these, PEth and hEtG results were not in full agreement, which could be due to the differences in the window of detection. PEth has a shorter window of detection (several weeks) than hEtG (several months, depending on the length of the hair)–hence, if a subject recently changed drinking behavior, this would only be reflected in the PEth level. For example: 3 subjects with a PEth value <<!--> <!-->20<!--> <!-->ng/mL had hEtG ≥<!--> <!-->30<!--> <!-->pg/mg. Based on the value of PEth these may have been considered fit to drive, but the hEtG level revealed excessive alcohol use in the months prior to testing.</div><div>A total of 163 samples was positive in the Nal Von Minden test. For the most commonly used drugs-of-abuse, this positive screening results could be ","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S16"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529228","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Analyse du D-9-tetrahydrocannabinol et du cannabidiol dans le fluide oral : comparaison de stabilité et d’extraction sur écouvillon FLOQSwabs®","authors":"Ludovic Romeuf , Julie Fourmaux , Guillaume Hoizey , Yvan Gaillard , Camille Chatenay , Charline Bottinelli","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.008","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Comparer la stabilité du D-9-tetrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD) dans le fluide oral ainsi que leur désorption du dispositif FLOQSwabs® afin d’estimer la possibilité d’interpréter le ratio [THC]/[CBD].</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Le dispositif FLOQSwabs® ne permettant pas de connaître le volume de fluide oral recueilli, une première estimation du volume à étudier a été réalisée à partir de prélèvements salivaires sur 10 volontaires. Pour l’ensemble de l’étude, du fluide oral était surchargé en THC et CBD à diverses concentrations selon le paramètre mesuré, puis déposé sur écouvillon FLOQSwabs®. Les composés d’intérêt étaient désorbés de l’écouvillon par l’utilisation d’un tampon stabilisateur de type Quantisal™. Une extraction liquide-liquide était ensuite réalisée avant de reconcentrer le THC et le CBD dans un extrait final analysé par LC-MS/MS. La méthode a été validée pour les deux composés en termes de linéarité (1,0–200<!--> <!-->ng/mL), de spécificité, de répétabilité et de reproductibilité au seuil de 1,0<!--> <!-->ng/mL. La stabilité des deux composés était étudiée dans diverses conditions : sec à température ambiante, sec à +4<!--> <!-->°C et en présence de tampon Quantisal™ à +4<!--> <!-->°C.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Le volume moyen de fluide oral recueilli auprès des volontaires était mesuré à 247<!--> <!-->μL. La validation a été réalisée sur 250<!--> <!-->μL. Une variation de masse des écouvillons surchargés de fluide oral était négligeable (< 2 %) dans le temps (0 à 120<!--> <!-->h) quelle que soit la température testée (+4<!--> <!-->°C et température ambiante). À température ambiante, une diminution de 40 % de la concentration initiale a été observée dans l’heure suivant le dépôt sur le FLOQSwabs® pour les deux composés. Lorsque la durée de 120<!--> <!-->h, correspondant au délai de rétention de permis de conduire, était atteinte, la diminution a été mesurée à 85 % de la concentration initiale, pour les deux composés également.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>En France, depuis la mise en place de l’arrêté du 13 décembre 2016 fixant les modalités du dépistage des substances témoignant de l’usage de stupéfiants prévu par le code de la route, le prélèvement salivaire sur dispositif FLOQSwabs® est devenue la matrice majoritairement analysée pour l’identification des stupéfiants. À ce jour, le cannabis est le 3<sup>e</sup> produit le plus consommé en France et la commercialisation de produits riches en CBD ayant un taux de THC<!--> <!--><<!--> <!-->0,3 % a très fortement augmentée. Les forces de l’ordre et magistrats questionnent de manière récurrente les laboratoires sur la distinction d’une consommation de THC de celle de CBD. La variabilité de la stabilité des cannabinoïdes dans le fluide oral en fonction du dispositif du prélèvement a déjà été démontrée. De plus, l’analyse du THC sur le dispositif FLOQSwabs® présente de nombreuses contraintes te","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S11-S12"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529151","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Panorama des produits de synthèse dérivés de la kétamine en France : usages et conséquences cliniques","authors":"Joelle Micallef , Clémence Lacroix , Nathalie Fouilhe , Salim Mezaache , Helène Peyriere , Liselotte Pochard","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.080","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Le réseau français D’addictovigilance, via ses 13 centres D’addictovigilance, surveille et évalue les substances psychoactives y compris les NPS (nouveaux produits de synthèse) afin de déterminer leurs conséquences sanitaires chez l’homme. Piloté par l’ANSM, les connaissances fournies associées à une expertise pharmacologique constituent une aide à la décision publique afin d’informer usagers, professionnels de santé et proposer éventuellement des mesures réglementaires [Micallef J et al. Therapies 2019 Dec;74(6):579–590]. Décrire jusqu’au 31 décembre 2023 les données nationales d’Addictovigilance relatives aux NPS de la kétamine : 2-fluorodeschlorokétamine (2-FDCK), Deschlorokétamine (DCK), Deschloro-N-éthyl-kétamine (O-PCE), Fluorexetamine (FXE) et Hydroxetamine (HXE)</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Ces données sont issues des dispositifs mis en place depuis plusieurs années : NotS (notifications spontanées c’est-à-dire des déclarations de cas cliniques), DRAMES (décès en relation avec l’abus de médicaments Et de substances via une collaboration avec les toxicologues analystes), OPPIDUM (observation des produits psychotropes illicites ou détournés de leur utilisation médicamenteuse ; données sur les consommations de produits psychoactifs par les patients pris en charge par les structures spécialisées en Addictologie).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Plusieurs résultats sont à souligner : (1) le signalement de cas d’addictovigilance en France (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39) sur quasiment l’ensemble du territoire (11 des 13 centres d’addictovigilance, (2) une tendance à l’augmentation de ces cas (1 cas en 2017 versus 16 cas en 2023, (3) un panorama des produits dominé par la 2-FDCK (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20 cas) et l’O-PCE (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13 cas, 4/la sévérité des cas (26/39 soit 66 %) avec notamment 13 hospitalisations (dont 4 en réanimation) et 10 passages aux urgences. Les effets sont essentiellement neurologiques/neurovégétatif (dont mouvements anormaux (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), altération de l’état de conscience/coma (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13) et agitation (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8) et psychiatriques. L’analyse des caractéristiques des consommateurs montre qu’il s’agit majoritairement des hommes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->37/39), d’âge médian de 29<!--> <!-->±<!--> <!-->10<!--> <!-->ans (1 mineur de 17<!--> <!-->ans). Quand les informations sont renseignées, 13 sujets ont déjà consommé des substances dissociatives (kétamine ou NPS).</div><div>L’analyse des modalités et contexte d’usage a permis d’identifier plusieurs profils de consommateurs :</div><div>i) Consommateurs expérimentaux ou occasionnels (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) ;</div><div>ii) Consommateurs NPS kétamine à visée « auto-thérapeutique » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3) ;</div><div>iii) Consommateurs réguliers (hors contexte auto-thérapeutique – ou non renseigné) (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4) ;","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S52"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Bénédicte Lelievre , Frédérique Beringue-Daures , Aurélien Riodel , Chloé Bruneau , Gael Le Roux , Alexis Descatha
{"title":"Screening des métaux : une place dans le bilan toxicologique à ne pas négliger","authors":"Bénédicte Lelievre , Frédérique Beringue-Daures , Aurélien Riodel , Chloé Bruneau , Gael Le Roux , Alexis Descatha","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.042","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Nous rapportons le cas d’une enfant de 3 mois (prématurée née à 26 SA <!--> <!-->+<!--> <!--> 5<!--> <!-->jours). Après 12 semaines d’hospitalisation, elle est rentrée au domicile puis est admise 1 semaine plus tard en état de choc avec détresse respiratoire, hypotonie et hypothermie. Parmi les différentes étiologies possibles, l’hypothèse d’une origine toxique a été explorée.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Un screening toxicologique par LC-HRMS, GC-MS a été réalisé sur les prélèvements sanguin et urinaire d’admission, puis un screening des métaux par ICP-MS après dilution au 1/20 dans une solution d’acide nitrique 0,5 % contenant les étalons internes (Rh, Re, Y, Eu, Ge, 10 μg/L). Devant les premiers résultats, des analyses de métaux ont été également effectuées sur les prélèvements de sang et d’urine de la maman ainsi que sur du lait maternel, du lait infantile et une huile alimentaire utilisés par le service et d’autres produits (crème, encens, produit capillaire importés) collectés lors d’une enquête environnementale au domicile des parents. Pour les composés solides, une étape préalable de minéralisation avec de l’acide nitrique a été effectuée avant analyse et quantification des métaux par une méthode dédiée (gamme de 0,25 à 40 μg/L). Les contrôles internes de qualité utilisés sont les Clincheck Trace Elements (plasma, urine) (Recipe®).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les screenings n’ont pas mis en évidence la présence de médicaments ou substances autres. L’antimoine (Sb), le baryum (Ba) et l’étain (Sn) ont été détectés aux concentrations respectives de 16,7, 3,5 et 0,9 μg/L dans le plasma (J1) et de 2,1, 1266 et 300 μg/L dans l’urine (J0) de l’enfant. Les résultats urinaires ont été vérifiés sur un nouveau prélèvement effectué 12<!--> <!-->heures plus tard (Sb : 1,5 μg/L, Ba : 119,5 μg/L et Sn : 200 μg/L). L’analyse du lait maternel a montré la présence de métaux aux concentrations suivantes : Sb ; 0,77 μg/L, Ba ; 6,91 μg/L et Sn ; < 0,25 μg/L, alors que les concentrations mesurées dans le lait en poudre et l’huile utilisés à l’hôpital sont inférieures à 0,25 μg/L. Les concentrations mesurées sur le prélèvement de plasma effectué chez la maman sont : 14,9 μg/L pour Sb, 2,9 μg/L pour Ba et 2,44 μg/L pour Sn, alors que les valeurs urinaires sont inférieures aux limites de quantification sauf pour Sb (1,6 μg/g créatinine). L’encens contenait < 0,0005 ng/mg de Sb, 11,3 ng/mg de Ba et 0,028 ng/mg de Sn. L’analyse du beurre de karité et du produit capillaire a mis en évidence une concentration de Ba de 0,95 ng/mg pour le produit capillaire. À titre de comparaison, la concentration de Ba mesurée dans un échantillon de Lamiderm était de 0,74 ng/mg.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La maman a expliqué qu’elle faisait brûler de l’encens tous les 2 jours dans la chambre de l’enfant pour purifier l’air. L’enfant est une grande prématurée, avec notamment une immaturité pulmonaire. L’évolution cliniqu","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S30"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529024","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intoxication aiguë chez un enfant à un organophosphoré après application d’une lotion capillaire","authors":"Frederic Aknouche , Romain Magny , Christophe Maruejouls , Claire Trebuchet , Kevin Fargeot , Cory Valancony , Laureen Thion , Cedric Mazoyer , Kati Teston , Nouzha Djebrani Oussedik , Pascal Kintz , Laurence Labat , Pascal Houze","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.074","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.074","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Décrire l’intérêt du laboratoire de toxicologie dans un cas d’une intoxication aiguë chez un enfant après application d’une lotion capillaire.</div></div><div><h3>Cas clinique</h3><div>Une lotion verdâtre lactescente d’origine inconnue a été appliquée sur les cheveux d’une petite fille de 7<!--> <!-->ans par ses parents dans le cadre d’un traitement contre les poux. Peu après l’application de la lotion, une dégradation rapide de l’état neurologique et respiratoire a été observée. L’enfant est hospitalisé aux urgences suite à des vomissements abondants, de troubles neurologiques à type de confusion et de troubles de la conscience suivi d’une dépression respiratoire aiguë avec signes de lutte. Après un état comateux, de Glasgow 6 avec myosis serré bilatéral sans réponse verbale à la stimulation et une acidose avec hyperlactatémie et hypercapnie, la patiente est admise en réanimation avec intubation orotrachéale. Des prélèvements sanguins, urinaires et capillaires ont été réalisés à l’admission. Ces échantillons ainsi que la lotion capillaire ont été transmis à différents laboratoires pour réaliser des dépistages toxicologiques organiques et inorganiques. Le diagnostic éthologique s’oriente vers une intoxication à l’arsenic après un interrogatoire compliqué avec les parents.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une recherche de toxiques, incluant stupéfiants, nouveaux produits de synthèse et médicaments, a été réalisée dans le plasma et l’urine par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS, XEVO TQS-Micro, Waters) après extraction liquide-liquide avec un mélange quaternaire (éther/dichlorométhane/hexane/alcool isoamylique) à pH 8,4. Cette approche a été complétée par une recherche non ciblée de xénobiotiques par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse à haute résolution (LC- HRMS, Orbitrap TM Exploris 120) après extraction des matrices biolofiques et de la lotion avec un mélange ternaire (eau/isopropanol/acétonitrile). Les données ont été retraitées via MZmine TM 3 et par réseaux moléculaires. Enfin, un dosage des cholinestérases plasmatiques totales a été réalisé par méthode enzymatique (Alinity, Abbott ™). Une quantification d’arsenic a été effectuée dans les matrices biologiques après dilution dans de l’eau et analyse par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS, Perkin Elmer NexIon 300). Concernant les cheveux, la quantification a été réalisée après lavage, segmentation, minéralisation dans de l’acide nitrique à 70<!--> <!-->°C et dilution dans de l’eau.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les recherches de toxiques ont identifié les traitements administrés en soins intensifs, incluant kétamine, lidocaïne, clonazépam et midazolam. L’analyse de la lotion capillaire saisie a permis d’identifier un organophosphoré, le diazinon. Dans ce contexte, la mesure de l’activité cholinestérase totale plasmatique a été évaluée à 300 UI/L (normales : 300","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S48-S49"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143529016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Aspects cliniques – effets des substances psychoactives sur la mémoire et le comportement","authors":"Anne-Laure Pélissier-Alicot","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.033","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.033","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>La soumission chimique est définie par l’ANSM comme l’administration d’une substance psychoactive à l’insu d’une victime à des fins criminelles (agression sexuelle, sédation d’un enfant ou d’une personne âgée) ou délictuelles (vol, signature de documents). Les substances incriminées sont principalement des sédatifs, mais des euphorisants entactogènes peuvent également être utilisés. L’objectif de cette présentation est de faire le point sur les aspects cliniques de la soumission chimique avec un focus sur les troubles de la mémoire et du comportement induits par ces substances.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Revue de la littérature à partir de publications indexées dans PubMed, Google Scholar ainsi que dans les Annales de Toxicologie Analytique et dans Toxicologie Analytique et Clinique en utilisant des mots clés suivants: <em>chemical submission</em>, <em>drug-facilitated crimes</em>, <em>memory</em>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les molécules administrées dans le cadre de la soumission chimique possèdent des propriétés pharmacocinétiques particulières: elles doivent être actives à faible dose et agir vite, afin que la victime n’ait pas le temps de s’enfuir, avoir des effets brefs ainsi qu’une demi-vie d’élimination courte pour être rapidement éliminées de l’organisme et de ce fait être difficiles à mettre en évidence par des techniques analytiques conventionnelles. Afin de rendre leur administration indétectable pour la victime, ces molécules sont facilement solubles dans une boisson, insipides et inodores. Les principaux effets recherchés sont, en fonction du type d’agression, la sédation, d’intensité variable, de la simple somnolence au sommeil profond, l’abolition de la volonté, permettant la réalisation d’actes automatiques sous le contrôle de l’agresseur, la désinhibition, dans le cadre des agressions sexuelles, et l’amnésie, qui rend peu fiable tout témoignage et déposition aux assises. Cette amnésie est présente dans la majorité des cas. Il s’agit classiquement d’une amnésie antérograde partielle ou totale, caractérisée par l’incapacité de créer de nouveaux souvenirs après la prise de la substance, mais il peut s’agir également d’une amnésie rétrograde partielle, caractérisée par la difficulté de se remémorer les événements survenus immédiatement avant la consommation de la substance, d’un déficit de consolidation mnésique, défini par une perturbation de la capacité de l’individu à stocker des informations de manière durable, ou encore une altération de la mémoire de travail limitant temporairement la capacité de l’individu à utiliser des informations dans un contexte donné. Les mécanismes neurobiologiques mis en jeu sont complexes: renforcement de l’inhibition GABA-A, inhibition de l’activité glutamatergique, perturbation de la potentialisation à long terme (LTP), inhibition de l’activité électrique de l’hippocampe, bloquant l’encodage mnésique, perturbation de la synchronisation des circuits ","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S24-S25"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528817","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Corentin Grenier , Camille Richeval , Alexandr Gish , Marie Lenski , Florian Hakim , Benjamin Hennart , Nicolas Beauval , Delphine Allorge , Jean-Michel Gaulier
{"title":"Double faux positif « amphétamines » urinaire (méthode de dépistage immunochimique et criblage toxicologique par CL-SMHR) chez une patiente traitée par Solriamfétol (SUNOSI)","authors":"Corentin Grenier , Camille Richeval , Alexandr Gish , Marie Lenski , Florian Hakim , Benjamin Hennart , Nicolas Beauval , Delphine Allorge , Jean-Michel Gaulier","doi":"10.1016/j.toxac.2025.01.087","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2025.01.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>En réponse à des demandes de recherche large de xénobiotiques pour le service de neurophysiopathologie du sommeil, le laboratoire de toxicologie du CHU de Lille réalise en routine des criblages toxicologiques dans l’urine par des méthodes immunoenzymatiques (CEDIA) et par chromatographie liquide avec détection par spectrométrie de masse haute résolution (CL-SMHR) dont la bibliothèque de référence comprend 1800 molécules [Grenier, ToxAC, 2024, 36, S40]. Nous rapportons un résultat urinaire positif pour les amphétamines [détection positive par méthode immunoenzymatique et détection de 2-Aminoindane (2-AI) par CL-SMHR] chez une patiente traitée par solriamfétol. Une femme, 30<!--> <!-->ans, se présente en Hôpital de jour de Neurophysiologie du sommeil dans le cadre d’un suivi de narcolepsie de type 1 diagnostiqué en 2014. Un bilan de biologie est demandé systématiquement comprenant un dépistage des toxiques urinaires et un criblage toxicologique urinaire par CL-SMHR. Les résultats révèlent une positivité du dépistage amphétaminique urinaire ainsi que la présence de 2-AI par le criblage toxicologique en CL-SMHR. Dans le cadre de sa narcolepsie, la patiente a été traitée par modafinil de 2014 à Avril 2023, puis par solriamfétol depuis. L’anamnèse n’est pas en faveur de l’hypothèse de conduites addictives, ni de prises de NPS, et des bilans toxicologiques antérieurs à 2023 n’avaient jamais mis en évidence de toxiques.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>À partir d’une solution pure de solriamfétol et d’une solution de 2-AI mises en solution dans l’urine, une gamme de calibrage (0,5–1000<!--> <!-->mg/L) a été réalisée, et soumise (1) à la méthode immunoenymatique CEDIA sur un AU480 (BECKMAN-COULTER), et (2) à notre méthode de criblage toxicologique par CL-SMHR sur un Xevo G2XS QTOF. Une étude du métabolisme par microsomes hépatiques humains a également été réalisées par CL-SMHR [Gish, DTA,2022,9,994–997].</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La concentration urinaire positivant le test immunoenzymatique est de 5<!--> <!-->mg/L pour le solriamfétol et de 100<!--> <!-->mg/L pour le 2-AI, et l’analyse par CL-SMHR du solriamfétol pur révèle un pic de m/z 195,1134 mais également un autre pic de m/z 134,0970 identique au [MH+] du 2-AI présent dans la bibliothèque de référence. Cependant, les temps de rétention chromatographiques diffèrent légèrement entre les molécules (1,74<!--> <!-->min pour le solriamfétol versus 1,84<!--> <!-->min pour le 2-AI). Les spectres de masse (avec et sans fragmentation) sont également différents, objectivés par des rapports ion fils/ion parent différents. L’étude du métabolisme du solriamfétol n’amène pas d’éléments différentiels évident par rapport au 2-AI. Le solriamfétol (SUNOSI), chlorhydrate de carbamate de (2R)-2-amino-3-phénylpropyle, a obtenu son AMM en 2020 pour améliorer l’éveil et réduire la somnolence diurne chez les patients adultes atteints de narcolepsie. Son analogie structurale ave","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Pages S56-S57"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528834","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marta Concheiro-Guisan , Miriam Blanco Ces , Elena Lendoiro
{"title":"High-resolution mass spectrometry screening in forensic toxicology","authors":"Marta Concheiro-Guisan , Miriam Blanco Ces , Elena Lendoiro","doi":"10.1016/j.toxac.2024.11.008","DOIUrl":"10.1016/j.toxac.2024.11.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><div>This presentation aims to introduce high-resolution mass spectrometry (HRMS) screening techniques to new users with forensic toxicology applications.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>HRMS is becoming an increasingly used technique in forensic toxicology. This technique offers essential advantages compared to classic screening techniques in toxicology, such as immunoassays and gas chromatography-mass spectrometry. HRMS has increased specificity, sensitivity, and versatility. It can be employed in targeted screening, suspect screening, tentative identification, structure elucidation, and quantitative and confirmation methods.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>This presentation will explore all the steps involved in developing, employing, and validating HRMS screening techniques, including sample preparation procedures, chromatographic separation, HRMS instrumentation and data acquisition modes, data analysis and interpretation, and validation parameters.</div></div><div><h3>Results and discussion</h3><div>In this screening technique, biological samples must be extracted to remove interferences and matrix components that may affect the analysis and instrument performance (downtime). The sample preparation should be unspecific to avoid losing analytes while still removing matrix components. Protein precipitation and dilute-and-shoot procedures are frequently used. Regarding chromatographic separation, reversed-phase columns such as C18 or phenylhexyl and mobile phases with formic acid, methanol, or acetonitrile are preferred. The gradient should be wide enough to allow the elution of compounds with different polarities. The current instrumentation combines a quadrupole (Q) technology with high-resolution TOF (QTOF) or orbitrap (QOT) mass filters, allowing the use of tandem mass spectrometry (MS/MS) detection modes. Data acquisition can be performed in data-dependent (DDA) or data-independent (DIA) mode, depending on the selection or not of a specific precursor before performing a product ion scan. DDA is commonly used in targeted screening and suspect screening, and DIA in non-target analysis. DDA data analysis usually is easier and faster than DIA. HRMS screening methods must be validated; however, their validation should include specific parameters of interest for this technique, such as inter-day reproducibility of the mass spectra that may affect library match and incurred sample reanalysis.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>HRMS is becoming the state-of-the-art technique for screening analysis in clinical and forensic toxicology. This presentation will help toxicologists new to HRMS understand the technique and its advantages and address practical issues in its application.</div></div>","PeriodicalId":23170,"journal":{"name":"Toxicologie Analytique et Clinique","volume":"37 1","pages":"Page S62"},"PeriodicalIF":1.8,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143528843","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}