S. Oudahmane-Akdader, A. Kamel, L. Lakabi, Z. Hamouli-Said
{"title":"Prevalence of thyroid disorders in pregnancy in northern Algeria","authors":"S. Oudahmane-Akdader, A. Kamel, L. Lakabi, Z. Hamouli-Said","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.234","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.234","url":null,"abstract":"Iodine is a trace element whose adequate intakes are essential during pregnancy to promote the correct growth and development of the fetus. Iodine deficiency is the cause of several disorders in foetal development and thyroid disorders during pregnancy is associated with an increased risk of miscarriage or premature birth. The aim of this study was to assess the iodine status and thyroid function of pregnant women (PW) in northern Algeria. Healthy PW were recruited from an urban area (Algiers). Spot urine and venous blood samples were collected to assess iodine status (urinary iodine concentration, UIC) and serum thyroid hormones (TSH, FT4) and anti-thyroid peroxidase antibodies (TPO-Ab) concentrations. The median UIC for the PW (n = 172) in Algiers was 246,74 μg/L, 244,68 μg/L and 220,63 μg/L respectively during the first, second and third trimesters of pregnancy. Mean TSH, FT4 concentrations were within reference ranges in all groups of women. Among PW, 72.7%, 75.4% and 75.5% in the first, second and third trimesters were TPO-Ab+. Among PW, 14%, 10% and 10% in the first, second and third trimesters, respectively, with TPO-Ab+ had subclinical hypothyroidism. An analysis of the variations in the levels of the serum parameters (FT4, TSH and anti-TPO antibodies) was analyzed according to the CUI intervals admitted and show that these marker are predictive of thyroid function. In northern Algeria, median UICs indicate iodine sufficiency in PW. About 75% of PW are TPO-Ab+ and the prevalence of subclinical hypothyroidism is high.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275361","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Diabète hautement instable et atypique dans le cadre d’un syndrome de Wolfram","authors":"F. Ndiaye, A. Penfornis, J. Eroukhmanoff","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.459","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.459","url":null,"abstract":"Le syndrome de Wolfram (SW) est une maladie neurodégénérative rare. Il associe principalement un diabète insulino-requérant, une neuropathie optique et une atrophie cérébrale progressive. Il existe cependant une grande hétérogénéité phénotypique. Notre patiente a été diagnostiquée d’un diabète insulino-requérant à l’âge de 3 ans (anticorps du diabète de type 1 négatifs) mais le SW n’a été identifié génétiquement qu’à l’âge de 17 ans (double mutation composite du gène WFS1), devant la présence d’une cataracte bilatérale dans l’enfance. Puis la neuropathie optique, le diabète insipide et d’autres atteintes du SW ont été dépistés à l’âge de 18 ans. La particularité de ce cas relève de son diabète qui a toujours été très déséquilibré (HbA1c : 10–16 %) et hautement instable, avec de multiples comas hypoglycémiques menaçant son pronostic vital, malgré une insulinothérapie basal-bolus, en multi-injections ou en pompe, bien menée. L’étiologie de son instabilité glycémique est multifactorielle (présence d’une gastroparésie, de lipodystrophies, d’anticorps anti-insuline à 43 %) mais non typique d’un SW. Ce diabète est aussi associé à une rétinopathie bilatérale lasérisée, une néphropathie stade 4, et une neuropathie périphérique et végétative (dysautonomie cardiaque, gastroparésie et vessie neurologique) avant l’âge adulte, contrairement à ce que l’on rencontre dans le SW. De manière inédite dans les traitements des diabètes du SW, seul le système de boucle semi-fermée Diabeloop dédié aux diabètes hautement instables (algorithme spécifique DBLHU) a permis, chez cette patiente, d’améliorer sa qualité de vie avec la réduction de sa variabilité glycémique et un arrêt quasi complet de ses hypoglycémies sévères.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Habibi, H. Bouaichi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"L’insulinothérapie fonctionnelle : modalités pratique et impact métabolique","authors":"S. Habibi, H. Bouaichi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.447","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.447","url":null,"abstract":"L’insulinothérapie fonctionnelle (ITF) est une méthode pédagogique permettant l’adaptation de l’insulinothérapie à la vie des patients diabétiques. Rapporter les modalités de l’insulinothérapie fonctionnelle (IF) utilisées et d’évaluer son impact métabolique. Étude rétrospective, descriptive, étalée sur une durée de 7 ans de janvier 2015 à décembre 2022 menée au service d’endocrinologie–diabétologie, CHU Hassan II de Fès. Étude portée sur 52 diabétiques type 1. L’âge moyen était de 21,76 ± 7,34 ans avec un sex-ratio 30 H/52 F. Durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,72 ± 7,45 ans. L’IMC moyen était 21,20 + 3,68. Hypoglycémie sévère a été rapportée chez 7 patients, une décompensation acédo-cétosique s’est développée chez 21 patients dans l’année précédant l’ITF. HbA1c moyenne avant ITF était de 8,63 ± 2,25 avec DTQ moyenne de 0,67 UI/kg/j. Après l’épreuve de jeûne glucidique, dose moyenne d’insuline basale était significativement réduite (0,27 UI/kg/j vs 0,44 UI/kg/j ; p = 0,02). Ratios moyens étaient de 1,6 + 0,37 UI/10 g au petit déjeuner, 0,95 + 0,26 UI/10 g au déjeuner et 1,25 + 0,41 UI/10 g au dîner. La sensibilité moyenne à l’insuline était de 0,48 + 0,14 g/L/1 UI d’insuline. La sensibilité moyenne au resucrage était de 0,38 + 0,1 g/L/10 g de sucre. L’HbA1c moyenne avait baissé à 7,4 % sur 3 mois, 7,28 % sur 6 mois pour atteindre 7,09 % en un an. Notre étude a montré des modalités pratiques conformes aux recommandations internationales, avec amélioration de la qualité de vie et réduction de l’HbA1c grâce à l’IF.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275479","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Caractéristiques du diabète gestationnel insuliné","authors":"I. Nasri","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.403","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.403","url":null,"abstract":"Parfois l’insulinothérapie reste le seul traitement pour équilibrer un diabète gestationnel, le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques des gestantes qui nécessitent une insulinothérapie avec une comparaison par rapport au diabète gestationnel non insuliné. C’est une étude prospective qui a regroupé les diabètes gestationnels, du septembre 2017 au septembre 2021. Notre travail a regroupé 184 cas de diabète gestationnel dont 33 % insulinés (DGI) et 67 % non insulinés (DGNI) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risques du diabète gestationnel : IMC ≥ 25 kg/m2 (DGI 100 % vs DGNI 45 %), antécédents familiaux de diabète (DGI 76 % vs DGNI 44 %), antécédents de macrosome ou diabète gestationnel pour les patientes multipares (DGI 64 % vs DGNI 39 %), âge ≥ 35 ans (DGI 57 % vs DGNI31 %). La moyenne de la glycémie à jeun (DGI 1,35 VS DGNI 1,10), T60 (DGI 2,25 vs DGNI 1,81), T120 (DGI 1,98 vs DGNI 1,47). Macrosomie (DGI 21 % vs DGNI 15 %), avortement ou mort né (DGI 11 % vs DNA 12 %), césarienne (DGI 63 % vs DGNI 48 %). HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (DGI 45 % vs DGNI 70 %), prédiabète (DGI 17 % vs DGNI 22 %), diabète (DGI 38 % vs DGNI 8 %). Le diabète gestationnel qui nécessite une insulinothérapie est caractérisé par une forte présence des facteurs de risque, avec une perturbation glycémique importante au moment du diagnostic et des compilations fœto-maternelle plus élevées. Le risque de garder un diabète est 4 fois plus important par rapport au diabète gestationnel non insuliné.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La neuropathie autonome cardiaque (NAC) chez le diabétique","authors":"C. Hachichi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.374","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.374","url":null,"abstract":"La neuropathie autonome cardiaque est une affection fréquente, dont la prévalence est sous-estimée chez le sujet diabétique. La dysautonomie cardiovasculaire du patient diabétique a pour complications majeures l’hypotension orthostatique, parfois invalidante, et l’infarctus du myocarde silencieux. La NAC a été recherchée dans une population de 300 patients par l’analyse des variations de la fréquence cardiaque lors de trois tests standards (respiration profonde, orthostatisme actif, Valsalva) évaluant surtout l’activité parasympathique. Ces patients étaient âgés de 42,5 ± 12,8 ans, avec une durée moyenne du diabète 8,3 ± 5,8 ans, 52 étaient hypertendus. La NAC était présente chez 110 patients. Parmi les patients, 66,2 % ne présentaient pas d’anomalie significative, 20,6 % présentaient des anomalies modérées, essentiellement parasympathiques et 12,6 % une dysautonomie confirmée. La sévérité de la NAC était corrélée à la présence d’autres symptômes de dysautonomie (troubles vésicaux, dysfonction érectile), d’une neuropathie périphérique, d’une hypertension mais aussi à l’existence d’une néphropathie et d’une rétinopathie. L’association de la NAC aux complications microangiopathiques a été retrouvée dans d’autres études. Plusieurs études ont montré l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’un dépistage de la NAC.Les recommandations actuelles américaines et européennes sont de rechercher une NAC au moment du diagnostic chez les patients diabétiques de type II, et dans les 5 ans qui suivent le diagnostic chez les patients diabétiques de type I (ou plus tôt en cas de signe d’appel).","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275512","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan
{"title":"Les carences nutritionnelles chez les patients obèses","authors":"S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.504","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.504","url":null,"abstract":"Les carences nutritionnelles sont des complications moins bien connues de l’obésité malgré leur fréquence. L’objectif de ce travail est de dépister les carences nutritionnelles chez les patients ayant une obésité. Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclue tous les patients avec un IMC supérieur à 30 kg/m2 suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid à Casablanca, Maroc. Le début de l’étude remonte à janvier 2023. Pour chaque patient, nous avons recueilli les données anthropométriques, évaluer l’enquête alimentaire et doser les vitamines et les oligoéléments tels que la vitamine D, l’acide folique ainsi que la ferritinémie, l’albuminémie. Les résultats préliminaires de l’enquête alimentaires des 20 patients ont montré une consommation insuffisante des fruits de 13,3 %, des légumes de 6,7 %, et des produits laitiers de 26,7 % avec une consommation d’aliments à haute valeur calorique mais de faible qualité nutritionnelle, avec une activité physique réduite, et une prévalence des carences de 33 % dont, 46 % présentaient une carence en vitamine D, 33 % une insuffisance en vit D, 46 % présentaient une carence en fer, 6,7 % présentaient une hypoalbuminémie et 6,7 % présentaient une carence en acide folique. Notre étude a mis en exergue la prévalence élevée des carences nutritionnelles chez les patients souffrant d’obésité pouvant être expliquée par la faible qualité nutritionnelle des repas et les régimes restrictifs répétitifs.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275516","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi
{"title":"Facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents dans le gouvernorat de Sousse, Tunisie","authors":"S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.474","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.474","url":null,"abstract":"L’obésité chez les jeunes est devenue de plus en plus fréquente. Cette étude vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Il s’agit d’une étude transversale analytique auprès d’un échantillon représentatif des lycéens de l’année 2019. Le surpoids et l’obésité ont été définis en fonction des seuils de l’indice de masse corporelle spécifique à l’âge et au sexe (BMI) z-score. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Au total, on a colligé 1153 adolescents. L’âge moyen était de 17,19 ± 1,14 ans avec un minimum de 13 ans et un maximum de 19 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,6. L’obésité affectait 9,4 %, IC 95 % [7,9–11] des adolescents. Concernant les facteurs prédictifs, on a constaté une prédominance féminine (69,4 %) dans le groupe des obèses, alors que dans le groupe ayant un poids normale le sexe féminin représentait (59,4 %), (p = 0,002). L’obésité était plus fréquente chez les adolescents qui présentaient une dépression (68 %) par rapport aux autres qui n’avaient pas une dépression (31 %) (p < 10−3). Nous avons noté aussi que la majorité (91 %) des obèses utilisaient les réseaux sociaux contre (8 %) qui n’avaient pas accès à ces moyens (p < 10−3). Nous avons constaté que (68 %) des obèses n’avaient pas une activité physique régulière contre (31 %) qui pratiquaient une activité régulière (p = 0,012). Cette étude a objectivé quelques facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Devant ces facteurs modifiables, il est possible de proposer des actions correctives, afin de prévenir ce risque.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274372","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, E. Bornaz, H. Abdesselem, K. Ounaissa, C. Amrouche
{"title":"Stéatose hépatique et syndrome apnée obstructive du sommeil chez le patient obèse : quelles particularités ?","authors":"R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, E. Bornaz, H. Abdesselem, K. Ounaissa, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.479","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.479","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques clinicobiologiques et anthropométriques des patients ayant une stéatose hépatique associée à un Syndrome d’Apnée Hypopnée Obstructive du Sommeil (SAHOS). Il s’agit d’une étude prospective descriptive incluant 90 patients obèses. La stéatose hépatique a été diagnostiquée par fibroscan. Le SAHOS a été confirmé par polygraphie ventilatoire. Les données anthropométriques et clinicobiologiques ont été recueillis à l’admission (J0) et à 6 mois de prise en charge nutritionnelle. L’âge moyen était 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). L’IMC moyen était de 39,73 kg/m2 ± 8,68. La stéatose hépatique et le SAHOS étaient présents chez 57,7 et 54,4 % des patients respectivement. La prévalence de la stéatose hépatique était significativement plus élevée en présence de SAHOS (44,4 % versus 15,6 % ; p = 0,007). Une stéatose hépatique était présente en cas de SAHOS léger dans 33,3 %, en cas de SAHOS modéré dans 11,1 % et en cas de SAHOS sévère dans 55,6 % des patients. La coexistence de stéatose hépatique et d’un SAHOS était significativement associée à un IMC plus élevé (45,04 kg/m2 ± 12,4 vs 39,37 kg/m2 ± 5,32 ; p = 0,04), un taux d’ALAT plus élevé (25 UI ± 10 vs 17,2 UI ± 4,2 ; p = 0,007), un taux d’ASAT plus élevée (18,11 UI ± 4,66 vs 43,25 UI ± 6,03 ; p = 0,09), un taux de HDL-C plus élevée (1,3 mmol/L ± 0,28 vs 1,12 ± 0,26 ; p = 0,03) et à un pourcentage de perte pondérale moindre à 6 mois de suivi (5,22 % ± 3,86 vs 10,5 % ± 3,11 ; p = 0,05) comparé au patients porteur d’une stéatose hépatique uniquement. La coexistence de la stéatose hépatique et le SAHOS est fréquente chez le patient obèse et retentit sur la perte pondérale à 6 mois de suivi pour obésité entraînant l’installation d’un cercle vicieux.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274374","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Eladla, M.A. Essafi, Z. El Azime, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Les masses surrénaliennes (à propos de 200 cas)","authors":"M. Eladla, M.A. Essafi, Z. El Azime, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.282","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.282","url":null,"abstract":"Les masses surrénaliennes relèvent un large éventail de présentations et de pathologies. L’objectif de notre travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, paraclinique, étiologique et thérapeutiques d’une série de masses surrénaliennes. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive menée sur des patients hospitalisés au service d’endocrinologie et diabétologie de CHU Hassan II de Fès, colligés durant une période de 14 ans (janvier 2009–janvier 2023). Il s’agissait de 200 patients, l’âge moyen était de 54 ans avec une prédominance féminine (71 %). Les circonstances de découverte était une hypertension artérielle 33 %, douleur abdominale 12 %, triade de Ménard 12 %, syndrome de cushing 9,5 %. L’examen clinique révélait une masse abdominale 11,5 %, une obésité facio tronculaire 9,5 %, un hirsutisme 8,5 %. Le diagnostic étiologique était en faveur d’un : adénome non sécrétant (37 %), phéochromocytome (17 %), adénome de CONN (11 %), adénome cortisolique (10 %), corticosurrénalome (9 %), métastase surrénaliennes (6,5 %), kystes surrénaliens (3,5 %), lymphome (2,5 %), myélolipome (2 %), ganglioneurome (1 %), schwannome (1 %) adénome oncocytaire (0,5 %). Un traitement chirurgical a été indiqué dans 40 % des cas. 55 % des cas ont bénéficié d’une surveillance et 5 % d’un traitement palliatif. Lors de la découverte d’une masse surrénalienne le but du bilan est d’identifier le caractère bénin ou malin et son caractère fonctionnel ou non. Le pronostic est bon dans les formes bénignes et imprévisibles dans les formes malignes et métastatiques.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274393","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Violon, L. Bouys, A. Berthon, B. Ragazzon, P. Vaduva, K. Perlemoine, B. Terris, J. Bertherat, M. Sibony
{"title":"Caractéristiques immunohistochimiques des sous-types microscopiques de maladie nodulaire bilatérale des surrénales (BMAD/PBMAH) et corrélations avec les mutations d’ARMC5 et de KDM1A","authors":"F. Violon, L. Bouys, A. Berthon, B. Ragazzon, P. Vaduva, K. Perlemoine, B. Terris, J. Bertherat, M. Sibony","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.272","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.272","url":null,"abstract":"L’hyperplasie macronodulaire bilatérale des surrénales (BMAD/PBMAH) est une maladie rare responsable de 2 % des syndromes de Cushing. Notre équipe a décrit quatre sous-types microscopiques selon l’architecture des macronodules et la proportion des types cellulaires (spongiocytaire, compactes, oncocytaire). Les sous-types 1 et 2 corrèlent respectivement avec la présence d’un variant pathogène d’ARMC5 et de KDM1A. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques immunohistochimiques de ces sous-types. Les immunohistochimies ont été réalisées sur 34 patients opérés pour BMAD à l’hôpital Cochin au moyen d’anticorps anti-DAB2, HSD3B1, HSD3B2, CYP11B1, CYP11B2, CYP17A1, KDM1A et alpha-inhibine. Dans chaque sous-type, HSD3B2 marque préférentiellement les cellules spongiocytaires et CYP17A1 marque préférentiellement les cellules compactes. HSD3B2 marque uniformément les cellules spongiocytaires des patients ARMC5 mutés contrairement aux autres patients. HSD3B1 et CYP11B1 marquent tous les types cellulaires dans chaque sous-type. Dans le sous-type 1 (ARMC5), il existe une population de cellules éosinophiles cylindriques qui exprime DAB2 sans exprimer CYP11B2. Dans le sous-type 2 (KDM1A), l’alpha-inhibine est fortement exprimée dans les cellules compactes et l’expression de KDM1A est plus faible que dans la surrénale adjacente. L’absence de co-expression d’HSD3B2 et CYP17A1 distingue les BMAD des adénomes avec production de cortisol et pourrait partiellement expliquer le faible rendement de production de cortisol dans les cellules de BMAD. Les patients qui présentent un variant pathogène d’ARMC5 ou KDM1A ont un immunophénotype spécifique. Ces immunophénotypes mettent en évidence l’hétérogénéité des caractéristiques pathologiques des BMAD et leur lien avec les caractéristiques génétiques.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274397","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}