S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi
{"title":"Facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents dans le gouvernorat de Sousse, Tunisie","authors":"S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.474","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’obésité chez les jeunes est devenue de plus en plus fréquente. Cette étude vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Il s’agit d’une étude transversale analytique auprès d’un échantillon représentatif des lycéens de l’année 2019. Le surpoids et l’obésité ont été définis en fonction des seuils de l’indice de masse corporelle spécifique à l’âge et au sexe (BMI) z-score. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Au total, on a colligé 1153 adolescents. L’âge moyen était de 17,19 ± 1,14 ans avec un minimum de 13 ans et un maximum de 19 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,6. L’obésité affectait 9,4 %, IC 95 % [7,9–11] des adolescents. Concernant les facteurs prédictifs, on a constaté une prédominance féminine (69,4 %) dans le groupe des obèses, alors que dans le groupe ayant un poids normale le sexe féminin représentait (59,4 %), (p = 0,002). L’obésité était plus fréquente chez les adolescents qui présentaient une dépression (68 %) par rapport aux autres qui n’avaient pas une dépression (31 %) (p < 10−3). Nous avons noté aussi que la majorité (91 %) des obèses utilisaient les réseaux sociaux contre (8 %) qui n’avaient pas accès à ces moyens (p < 10−3). Nous avons constaté que (68 %) des obèses n’avaient pas une activité physique régulière contre (31 %) qui pratiquaient une activité régulière (p = 0,012). Cette étude a objectivé quelques facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Devant ces facteurs modifiables, il est possible de proposer des actions correctives, afin de prévenir ce risque.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales d'endocrinologie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.474","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
L’obésité chez les jeunes est devenue de plus en plus fréquente. Cette étude vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Il s’agit d’une étude transversale analytique auprès d’un échantillon représentatif des lycéens de l’année 2019. Le surpoids et l’obésité ont été définis en fonction des seuils de l’indice de masse corporelle spécifique à l’âge et au sexe (BMI) z-score. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Au total, on a colligé 1153 adolescents. L’âge moyen était de 17,19 ± 1,14 ans avec un minimum de 13 ans et un maximum de 19 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,6. L’obésité affectait 9,4 %, IC 95 % [7,9–11] des adolescents. Concernant les facteurs prédictifs, on a constaté une prédominance féminine (69,4 %) dans le groupe des obèses, alors que dans le groupe ayant un poids normale le sexe féminin représentait (59,4 %), (p = 0,002). L’obésité était plus fréquente chez les adolescents qui présentaient une dépression (68 %) par rapport aux autres qui n’avaient pas une dépression (31 %) (p < 10−3). Nous avons noté aussi que la majorité (91 %) des obèses utilisaient les réseaux sociaux contre (8 %) qui n’avaient pas accès à ces moyens (p < 10−3). Nous avons constaté que (68 %) des obèses n’avaient pas une activité physique régulière contre (31 %) qui pratiquaient une activité régulière (p = 0,012). Cette étude a objectivé quelques facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Devant ces facteurs modifiables, il est possible de proposer des actions correctives, afin de prévenir ce risque.