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La neuropathie autonome cardiaque (NAC) chez le diabétique
La neuropathie autonome cardiaque est une affection fréquente, dont la prévalence est sous-estimée chez le sujet diabétique. La dysautonomie cardiovasculaire du patient diabétique a pour complications majeures l’hypotension orthostatique, parfois invalidante, et l’infarctus du myocarde silencieux. La NAC a été recherchée dans une population de 300 patients par l’analyse des variations de la fréquence cardiaque lors de trois tests standards (respiration profonde, orthostatisme actif, Valsalva) évaluant surtout l’activité parasympathique. Ces patients étaient âgés de 42,5 ± 12,8 ans, avec une durée moyenne du diabète 8,3 ± 5,8 ans, 52 étaient hypertendus. La NAC était présente chez 110 patients. Parmi les patients, 66,2 % ne présentaient pas d’anomalie significative, 20,6 % présentaient des anomalies modérées, essentiellement parasympathiques et 12,6 % une dysautonomie confirmée. La sévérité de la NAC était corrélée à la présence d’autres symptômes de dysautonomie (troubles vésicaux, dysfonction érectile), d’une neuropathie périphérique, d’une hypertension mais aussi à l’existence d’une néphropathie et d’une rétinopathie. L’association de la NAC aux complications microangiopathiques a été retrouvée dans d’autres études. Plusieurs études ont montré l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’un dépistage de la NAC.Les recommandations actuelles américaines et européennes sont de rechercher une NAC au moment du diagnostic chez les patients diabétiques de type II, et dans les 5 ans qui suivent le diagnostic chez les patients diabétiques de type I (ou plus tôt en cas de signe d’appel).