{"title":"Caractéristiques du diabète gestationnel insuliné","authors":"I. Nasri","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.403","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.403","url":null,"abstract":"Parfois l’insulinothérapie reste le seul traitement pour équilibrer un diabète gestationnel, le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques des gestantes qui nécessitent une insulinothérapie avec une comparaison par rapport au diabète gestationnel non insuliné. C’est une étude prospective qui a regroupé les diabètes gestationnels, du septembre 2017 au septembre 2021. Notre travail a regroupé 184 cas de diabète gestationnel dont 33 % insulinés (DGI) et 67 % non insulinés (DGNI) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risques du diabète gestationnel : IMC ≥ 25 kg/m2 (DGI 100 % vs DGNI 45 %), antécédents familiaux de diabète (DGI 76 % vs DGNI 44 %), antécédents de macrosome ou diabète gestationnel pour les patientes multipares (DGI 64 % vs DGNI 39 %), âge ≥ 35 ans (DGI 57 % vs DGNI31 %). La moyenne de la glycémie à jeun (DGI 1,35 VS DGNI 1,10), T60 (DGI 2,25 vs DGNI 1,81), T120 (DGI 1,98 vs DGNI 1,47). Macrosomie (DGI 21 % vs DGNI 15 %), avortement ou mort né (DGI 11 % vs DNA 12 %), césarienne (DGI 63 % vs DGNI 48 %). HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (DGI 45 % vs DGNI 70 %), prédiabète (DGI 17 % vs DGNI 22 %), diabète (DGI 38 % vs DGNI 8 %). Le diabète gestationnel qui nécessite une insulinothérapie est caractérisé par une forte présence des facteurs de risque, avec une perturbation glycémique importante au moment du diagnostic et des compilations fœto-maternelle plus élevées. Le risque de garder un diabète est 4 fois plus important par rapport au diabète gestationnel non insuliné.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La neuropathie autonome cardiaque (NAC) chez le diabétique","authors":"C. Hachichi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.374","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.374","url":null,"abstract":"La neuropathie autonome cardiaque est une affection fréquente, dont la prévalence est sous-estimée chez le sujet diabétique. La dysautonomie cardiovasculaire du patient diabétique a pour complications majeures l’hypotension orthostatique, parfois invalidante, et l’infarctus du myocarde silencieux. La NAC a été recherchée dans une population de 300 patients par l’analyse des variations de la fréquence cardiaque lors de trois tests standards (respiration profonde, orthostatisme actif, Valsalva) évaluant surtout l’activité parasympathique. Ces patients étaient âgés de 42,5 ± 12,8 ans, avec une durée moyenne du diabète 8,3 ± 5,8 ans, 52 étaient hypertendus. La NAC était présente chez 110 patients. Parmi les patients, 66,2 % ne présentaient pas d’anomalie significative, 20,6 % présentaient des anomalies modérées, essentiellement parasympathiques et 12,6 % une dysautonomie confirmée. La sévérité de la NAC était corrélée à la présence d’autres symptômes de dysautonomie (troubles vésicaux, dysfonction érectile), d’une neuropathie périphérique, d’une hypertension mais aussi à l’existence d’une néphropathie et d’une rétinopathie. L’association de la NAC aux complications microangiopathiques a été retrouvée dans d’autres études. Plusieurs études ont montré l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’un dépistage de la NAC.Les recommandations actuelles américaines et européennes sont de rechercher une NAC au moment du diagnostic chez les patients diabétiques de type II, et dans les 5 ans qui suivent le diagnostic chez les patients diabétiques de type I (ou plus tôt en cas de signe d’appel).","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275512","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan
{"title":"Les carences nutritionnelles chez les patients obèses","authors":"S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.504","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.504","url":null,"abstract":"Les carences nutritionnelles sont des complications moins bien connues de l’obésité malgré leur fréquence. L’objectif de ce travail est de dépister les carences nutritionnelles chez les patients ayant une obésité. Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclue tous les patients avec un IMC supérieur à 30 kg/m2 suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid à Casablanca, Maroc. Le début de l’étude remonte à janvier 2023. Pour chaque patient, nous avons recueilli les données anthropométriques, évaluer l’enquête alimentaire et doser les vitamines et les oligoéléments tels que la vitamine D, l’acide folique ainsi que la ferritinémie, l’albuminémie. Les résultats préliminaires de l’enquête alimentaires des 20 patients ont montré une consommation insuffisante des fruits de 13,3 %, des légumes de 6,7 %, et des produits laitiers de 26,7 % avec une consommation d’aliments à haute valeur calorique mais de faible qualité nutritionnelle, avec une activité physique réduite, et une prévalence des carences de 33 % dont, 46 % présentaient une carence en vitamine D, 33 % une insuffisance en vit D, 46 % présentaient une carence en fer, 6,7 % présentaient une hypoalbuminémie et 6,7 % présentaient une carence en acide folique. Notre étude a mis en exergue la prévalence élevée des carences nutritionnelles chez les patients souffrant d’obésité pouvant être expliquée par la faible qualité nutritionnelle des repas et les régimes restrictifs répétitifs.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275516","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi
{"title":"Facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents dans le gouvernorat de Sousse, Tunisie","authors":"S. Nouira, S. Ben Fredj, R. Ghammem, N. Zammit, Y. Hasni, I. Harrabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.474","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.474","url":null,"abstract":"L’obésité chez les jeunes est devenue de plus en plus fréquente. Cette étude vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Il s’agit d’une étude transversale analytique auprès d’un échantillon représentatif des lycéens de l’année 2019. Le surpoids et l’obésité ont été définis en fonction des seuils de l’indice de masse corporelle spécifique à l’âge et au sexe (BMI) z-score. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Au total, on a colligé 1153 adolescents. L’âge moyen était de 17,19 ± 1,14 ans avec un minimum de 13 ans et un maximum de 19 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,6. L’obésité affectait 9,4 %, IC 95 % [7,9–11] des adolescents. Concernant les facteurs prédictifs, on a constaté une prédominance féminine (69,4 %) dans le groupe des obèses, alors que dans le groupe ayant un poids normale le sexe féminin représentait (59,4 %), (p = 0,002). L’obésité était plus fréquente chez les adolescents qui présentaient une dépression (68 %) par rapport aux autres qui n’avaient pas une dépression (31 %) (p < 10−3). Nous avons noté aussi que la majorité (91 %) des obèses utilisaient les réseaux sociaux contre (8 %) qui n’avaient pas accès à ces moyens (p < 10−3). Nous avons constaté que (68 %) des obèses n’avaient pas une activité physique régulière contre (31 %) qui pratiquaient une activité régulière (p = 0,012). Cette étude a objectivé quelques facteurs prédictifs de l’obésité chez les adolescents. Devant ces facteurs modifiables, il est possible de proposer des actions correctives, afin de prévenir ce risque.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274372","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, E. Bornaz, H. Abdesselem, K. Ounaissa, C. Amrouche
{"title":"Stéatose hépatique et syndrome apnée obstructive du sommeil chez le patient obèse : quelles particularités ?","authors":"R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, E. Bornaz, H. Abdesselem, K. Ounaissa, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.479","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.479","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques clinicobiologiques et anthropométriques des patients ayant une stéatose hépatique associée à un Syndrome d’Apnée Hypopnée Obstructive du Sommeil (SAHOS). Il s’agit d’une étude prospective descriptive incluant 90 patients obèses. La stéatose hépatique a été diagnostiquée par fibroscan. Le SAHOS a été confirmé par polygraphie ventilatoire. Les données anthropométriques et clinicobiologiques ont été recueillis à l’admission (J0) et à 6 mois de prise en charge nutritionnelle. L’âge moyen était 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). L’IMC moyen était de 39,73 kg/m2 ± 8,68. La stéatose hépatique et le SAHOS étaient présents chez 57,7 et 54,4 % des patients respectivement. La prévalence de la stéatose hépatique était significativement plus élevée en présence de SAHOS (44,4 % versus 15,6 % ; p = 0,007). Une stéatose hépatique était présente en cas de SAHOS léger dans 33,3 %, en cas de SAHOS modéré dans 11,1 % et en cas de SAHOS sévère dans 55,6 % des patients. La coexistence de stéatose hépatique et d’un SAHOS était significativement associée à un IMC plus élevé (45,04 kg/m2 ± 12,4 vs 39,37 kg/m2 ± 5,32 ; p = 0,04), un taux d’ALAT plus élevé (25 UI ± 10 vs 17,2 UI ± 4,2 ; p = 0,007), un taux d’ASAT plus élevée (18,11 UI ± 4,66 vs 43,25 UI ± 6,03 ; p = 0,09), un taux de HDL-C plus élevée (1,3 mmol/L ± 0,28 vs 1,12 ± 0,26 ; p = 0,03) et à un pourcentage de perte pondérale moindre à 6 mois de suivi (5,22 % ± 3,86 vs 10,5 % ± 3,11 ; p = 0,05) comparé au patients porteur d’une stéatose hépatique uniquement. La coexistence de la stéatose hépatique et le SAHOS est fréquente chez le patient obèse et retentit sur la perte pondérale à 6 mois de suivi pour obésité entraînant l’installation d’un cercle vicieux.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274374","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Eladla, M.A. Essafi, Z. El Azime, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Les masses surrénaliennes (à propos de 200 cas)","authors":"M. Eladla, M.A. Essafi, Z. El Azime, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.282","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.282","url":null,"abstract":"Les masses surrénaliennes relèvent un large éventail de présentations et de pathologies. L’objectif de notre travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, paraclinique, étiologique et thérapeutiques d’une série de masses surrénaliennes. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive menée sur des patients hospitalisés au service d’endocrinologie et diabétologie de CHU Hassan II de Fès, colligés durant une période de 14 ans (janvier 2009–janvier 2023). Il s’agissait de 200 patients, l’âge moyen était de 54 ans avec une prédominance féminine (71 %). Les circonstances de découverte était une hypertension artérielle 33 %, douleur abdominale 12 %, triade de Ménard 12 %, syndrome de cushing 9,5 %. L’examen clinique révélait une masse abdominale 11,5 %, une obésité facio tronculaire 9,5 %, un hirsutisme 8,5 %. Le diagnostic étiologique était en faveur d’un : adénome non sécrétant (37 %), phéochromocytome (17 %), adénome de CONN (11 %), adénome cortisolique (10 %), corticosurrénalome (9 %), métastase surrénaliennes (6,5 %), kystes surrénaliens (3,5 %), lymphome (2,5 %), myélolipome (2 %), ganglioneurome (1 %), schwannome (1 %) adénome oncocytaire (0,5 %). Un traitement chirurgical a été indiqué dans 40 % des cas. 55 % des cas ont bénéficié d’une surveillance et 5 % d’un traitement palliatif. Lors de la découverte d’une masse surrénalienne le but du bilan est d’identifier le caractère bénin ou malin et son caractère fonctionnel ou non. Le pronostic est bon dans les formes bénignes et imprévisibles dans les formes malignes et métastatiques.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274393","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Violon, L. Bouys, A. Berthon, B. Ragazzon, P. Vaduva, K. Perlemoine, B. Terris, J. Bertherat, M. Sibony
{"title":"Caractéristiques immunohistochimiques des sous-types microscopiques de maladie nodulaire bilatérale des surrénales (BMAD/PBMAH) et corrélations avec les mutations d’ARMC5 et de KDM1A","authors":"F. Violon, L. Bouys, A. Berthon, B. Ragazzon, P. Vaduva, K. Perlemoine, B. Terris, J. Bertherat, M. Sibony","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.272","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.272","url":null,"abstract":"L’hyperplasie macronodulaire bilatérale des surrénales (BMAD/PBMAH) est une maladie rare responsable de 2 % des syndromes de Cushing. Notre équipe a décrit quatre sous-types microscopiques selon l’architecture des macronodules et la proportion des types cellulaires (spongiocytaire, compactes, oncocytaire). Les sous-types 1 et 2 corrèlent respectivement avec la présence d’un variant pathogène d’ARMC5 et de KDM1A. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques immunohistochimiques de ces sous-types. Les immunohistochimies ont été réalisées sur 34 patients opérés pour BMAD à l’hôpital Cochin au moyen d’anticorps anti-DAB2, HSD3B1, HSD3B2, CYP11B1, CYP11B2, CYP17A1, KDM1A et alpha-inhibine. Dans chaque sous-type, HSD3B2 marque préférentiellement les cellules spongiocytaires et CYP17A1 marque préférentiellement les cellules compactes. HSD3B2 marque uniformément les cellules spongiocytaires des patients ARMC5 mutés contrairement aux autres patients. HSD3B1 et CYP11B1 marquent tous les types cellulaires dans chaque sous-type. Dans le sous-type 1 (ARMC5), il existe une population de cellules éosinophiles cylindriques qui exprime DAB2 sans exprimer CYP11B2. Dans le sous-type 2 (KDM1A), l’alpha-inhibine est fortement exprimée dans les cellules compactes et l’expression de KDM1A est plus faible que dans la surrénale adjacente. L’absence de co-expression d’HSD3B2 et CYP17A1 distingue les BMAD des adénomes avec production de cortisol et pourrait partiellement expliquer le faible rendement de production de cortisol dans les cellules de BMAD. Les patients qui présentent un variant pathogène d’ARMC5 ou KDM1A ont un immunophénotype spécifique. Ces immunophénotypes mettent en évidence l’hétérogénéité des caractéristiques pathologiques des BMAD et leur lien avec les caractéristiques génétiques.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274397","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Kedad, S. Fedala, D. Meskine, S. Azzoug, M.S. Ait Messaoudene, M. Makrelouf, F. Makhlouf
{"title":"Prévalence de la dyslipidémie dans une population adulte algéroise","authors":"L. Kedad, S. Fedala, D. Meskine, S. Azzoug, M.S. Ait Messaoudene, M. Makrelouf, F. Makhlouf","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.495","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.495","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence de la dyslipidémie dans un échantillon représentatif de la population algéroise, à partir du sang veineux. Il s’agit d’une enquête transversale, descriptive, réalisée au sein des ménages, dans 30 communes algéroises, ayant intéressé 1308 sujets adultes ≥ 20 ans. Les paramètres lipidiques [cholestérol total (CT), LDLc, HDLc et triglycérides (TG)] ont été dosés par méthode enzymatique colorimétrique. La dyslipidémie a été définie selon les critères du NCEP/ATP-III par la présence d’au moins une anomalie lipidique suivante : CT ≥ 2 g/L, LDLc ≥ 1,30 g/L, TG ≥ 1,50 g/L, HDL < 0,40 g/L et < 0,50 g/L chez l’homme et la femme respectivement et l’hyperlipidémie mixte était définie par l’association d’une hypercholestérolémie (HCT) et d’une hypertriglycéridémie (HTG). La prévalence de l’hypoHDLémie, l’HCT, l’hyperLDLémie, l’HTG et l’HLP mixte étaient de 63,1 %, 32,8 %, 32,1 %, 23,2 %, et 13,8 % respectivement. 77,2 % de l’échantillon présentait au moins une anomalie lipidique et 42,2 % présentait une HCT et/ou une HTG. La dyslipidémie représente un problème de santé publique majeur dans la population algéroise. Une stratégie de prévention est donc nécessaire afin de réduire le fardeau de la maladie cardiovasculaire.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"145 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274429","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Ketata, B.J. Maissa, B.H. Mariem, M. Trigui, B.A. Houda, M. Yosra, J. Jihen, S. Imen, K. Mondher, Y. Sourour, D. Jamel
{"title":"Les habitudes alimentaires et l’activité physique des adolescents scolarisés : quelles différences entre le milieu rural et urbain ?","authors":"N. Ketata, B.J. Maissa, B.H. Mariem, M. Trigui, B.A. Houda, M. Yosra, J. Jihen, S. Imen, K. Mondher, Y. Sourour, D. Jamel","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.473","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.473","url":null,"abstract":"La disparité entre le milieu urbain et rural en termes d’apport nutritionnel et d’activité physique chez les adolescents pourrait expliquer la différence de prévalence d’obésité entre ces milieux. Cette étude visait à comparer les habitudes alimentaires ainsi que l’activité physique entre les adolescents venant des zones rurales et ceux venant des zones urbaines. Une enquête transversale auprès d’un échantillon représentatif des adolescents scolarisés était menée dans le gouvernorat de Sfax, Tunisie durant l’année 2018. Tous les participants ont rempli un questionnaire anonyme, ayant porté sur leurs habitudes alimentaires et leur activité physique. Au total, 1221 participants étaient inclus dont 40,3 % de genre masculin (n = 492). L’âge médian était de 16 ans (intervalle interquartile = [14–17 ans]). Il y avait 801 adolescents d’origine rurale (65,6 %). Soixante-trois adolescents (5,2 %) ont déclaré avoir faim à cause de l’absence de nourriture suffisante chez soi parmi lesquels 38 (60 %) vivaient en milieu rural. Le saut du petit déjeuner était plus fréquent en milieu urbain (11,2 % vs 9,7 % ; p = 0,4). La fréquence de consommation des pâtes plus que 3 fois/semaine était de 72,6 % (n = 572) en milieu rural et de 86 % (n = 280) en milieu urbain (p = 0,09). La consommation quotidienne des fruits (23,8 % vs 16,2 % ; p = 0,02), des légumes (35 % vs 21,9 % ; p < 0,001) et des salades (17,5 % vs 13,8 % ; p = 0,04) étaient significativement plus fréquente en milieu rural. La prévalence des élèves qui pratiquaient une activité physique étaient significativement plus élevée en milieu rural (32,1 % vs 26,1 % ; p = 0,04). Le milieu urbain paraît nécessiter diverses interventions éducatives pour inciter les élèves à adopter une hygiène de vie saine concernant l’alimentation et la pratique d’une activité physique régulière.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274476","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
W. Moussaoui, S. Hassane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Les incidentalomes surrénaliens : quelle particularité en fonction du caractère uni ou bilatéral ?","authors":"W. Moussaoui, S. Hassane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.280","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.280","url":null,"abstract":"L’incidence des incidentalomes surrénaliens varie entre 3–10 %. Des masses bilatérales sont observées dans 10–15 % des cas. La prise en charge des lésions unilatérales est codifiée, contrairement aux incidentalomes bilatéraux. L’objectif de notre étude est de comparer l’histoire naturelle des patients atteints d’incidentalomes bilatéraux à celle des incidentalomes unilatéraux. Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, analytique et comparative, ayant inclus les patients hospitalisés dans notre formation pour des incidentalomes surrénaliens. Nos patients ont été répartis en deux groupes : incidentalomes unilatéraux (G1) et incidentalomes bilatéraux (G2). Sur 107 patients, 76 présentaient des incidentalomes unilatéraux (G1) et 31 des incidentalomes bilatéraux (G2). L’âge moyen lors du diagnostic était de 56 ± 14,4 ans dans le G1 vs 62,1 ± 14,9 ans dans le G2 avec une prédominance féminine. La taille moyenne des incidentalomes dans le G1 était de 45,46 mm, vs 36,65 mm à droite et de 36,10 mm à gauche dans le G2. L’adénome surrénalien non-fonctionnel était le plus retrouvé, dans 36,8 % des cas dans le G1 vs 31 % dans le G2, l’adénome cortisolique-infraclinique dans 7,8 % des cas dans le G1 vs 25,8 % dans le G2, un phéochromocytome dans 6,5 % des cas dans le G1 et 6,4 % dans le G2 et un hyperaldostéronisme primaire avec une prévalence similaire dans les 2 groupes. En comparant les 2 groupes, on n’a pas trouvé de différence significative d’âge, de sexe, par contre la prévalence de l’adénome cortisolique était significativement élevée dans le G2 (p = 0,016). Les incidentalomes bilatéraux sont plus susceptibles d’être associés à un syndrome de Cushing-infraclinique.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"161 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274490","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}