{"title":"Control of infectious diseases in refugee and displaced populations in developing countries","authors":"C. Paquet , G. Hanquet","doi":"10.1016/S0020-2452(98)80024-9","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(98)80024-9","url":null,"abstract":"<div><p>Large population displacements are always associated with a high rate of mortality due to infectious diseases. Measles immunization, the provision of clean water and sanitation and the effective management of malaria, diarrhoea and pneumonia cases are the main measures for preventing excess mortality at the initial phase of a refugee influx. During the postemergency phase, public health activities also target specific issues such as tuberculosis and reproductive health.</p></div><div><p>Il y a plus de 40 millions de réfugiés et de personnes déplacées dans le monde aujourd'hui, la plupart d'entre eux installés dans les pays les plus pauvres. Les déplacements de population à grande échelle sont toujours associés à une mortalité élevée due aux maladies infectieuses. Dans les pays en développement, la rougeole, les infections respiratoires aiguës, les diarrhées (y compris le choléra et la dysenterie bacillaire) et le paludisme sont responsables de la majorité des décès enregistrés au cours de la phase d'urgence des déplacements de population.</p><p>Le contrôle des maladies infectieuses chez les réfugiés s'appuie sur la couverture des besoins vitaux (eau, nourriture et abris) ainsi que sur des pratiques simples de santé publique comme l'assainissement du milieu, la vaccination et les soins curatifs de base. La vaccination de tous les enfants contre la rougeole, et la prévention et la prise en charge précoce des cas de diarrhée, des cas d'infections respiratoires aiguës et de paludisme constituent les principales activités à mettre en place au cours des premières semaines suivant l'ouverture d'un camp de réfugiés. Ces programmes seront soutenus par un système de surveillance épidémiologique simple, un réseau communautaire de visiteurs à domicile, la standardisation des politiques et la coordination entre les différents intervenants dans le domaine de la santé.</p><p>La période d'après-urgence commence une fois que le taux de mortalité est revenu au niveau de celui du pays hôte et que les besoins vitaux des réfugiés sont assurés. Les programmes de santé sont alors progressivement étendus et diversifiés. La prise en charge de problèmes plus spécifiques comme le SIDA, les maladies sexuellement transmissibles ou la tuberculose peut alors être envisagée si la situation est suffisamment stable.</p><p>Les populations réfugiées sont particulièrement vulnérables aux maladies infectieuses, surtout au cours de la période d'urgence qui suit le déplacement même. Cependant, d'autres problèmes de santé majeurs sont générés par la vie dans des camps, comme certaines carences alimentaires, les traumatismes dus à la violence, les troubles psycho-sociaux et psychiatriques. Pour cette raison, la recherche d'alternatives aux camps fermés puis le retour rapide des réfugiés dans leur pays d'origine doivent être encouragés chaque fois que cela est possible.</p></div>","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"96 1","pages":"Pages 3-14"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1998-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(98)80024-9","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55826422","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
X. Nassif , C. Pujol , C. Tinsley , P. Morand , E. Eugène , M. Marceau , A. Perrin , B. Pron , M.-K. Taha
{"title":"What do we know about the entry of s into the meninges? into the meninges?","authors":"X. Nassif , C. Pujol , C. Tinsley , P. Morand , E. Eugène , M. Marceau , A. Perrin , B. Pron , M.-K. Taha","doi":"10.1016/S0020-2452(97)83530-1","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(97)83530-1","url":null,"abstract":"<div><p><em>s</em> is one of the human p is one of the human pathogens that invade the meninges with a high frequency. This requires the crossing of the blood-brain barrier, which is one of the tightest barriers in the body. This article reviews the mechanisms by which this pathogen can traverse the barrier.</p></div><div><p>La principale caractéristique de <em>s</em> est sa capacità est sa capacité d'envahir les méninges. Cela nécessite la traversée de la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui est une des barrières les plus étanches de l'organisme. <em>s</em> a donc mis en a donc mis en place un moyen très complexe pour circonvenir les propriétés physiques de cette barrière cellulaire. Deux différents types cellulaires sont responsables de la BHE : les cellules endothéliales des capillaires méningés et les cellules épithéliales du plexus choroïde. Dans les deux cas, l'efficacité de la barrière est liée à l'existence de jonctions serrées entre les cellules. Ces jonctions limitent de façon remarquable l'épanchement paracellulaire. La première question qui se pose au sujet du passage bactérien à travers la BHE, est celle du site où se produit la traversée, plexus choroïde ou endothélium des capillaires méningés. Étant donné qu'aucun modèle animal ne reproduit de façon satisfaisante cette étape de la maladie, les seules connaissances obtenues le sont par autopsie cérébrale. A l'aide de ce matériel, on a pu observer l'interaction bactéries/cellules endothéliales des capillaires méningés et des vaisseaux choroïdiens. Cependant aucune interaction directe bactéries/cellules épithéliales du plexus choroïde n'a pu être observée, ce qui renforce l'hypothèse que les méningocoques atteignent le liquide céphalorachidien (LCR) en traversant les capillaires méningés. Puisqu'il n'existe pas de modèle <em>o</em> de cell de cellules endothéliales ayant des propriétés de barrière, les études du mécanisme du passage de la BHE reposent sur l'utilisation de monocouches de cellules épithéliales formant des jonctions serrées. L'utilisation de ce modèle a permis d'observer que <em>s</em> traverse ces m traverse ces monocouches via le cytoplasme, sans rupture des jonctions serrées. L'idée que <em>s</em> utilise une vo utilise une voie transcellulaire pour atteindre le LCR est corroborée par des observations <em>o</em>. Parmi. Parmi les attributs bactériens requis pour la traversée de la BHE, un accent particulier doit être mis sur ceux nécessaires pour la survie dans le milieu sanguin. Le degré élevé de la bactérémie est probablement un des facteurs essentiels permettant l'invasion méningée. Les caractéristiques bactériennes interagissant plus spécifiquement avec la barrière cellulaire sont l'objet d'une discussion approfondie. Ces facteurs sont supposés pertinents pour le passage de la BHE sur la base de leur rôle <em>o</em> de médiateurs dans l'interaction bactéries/cellules. Toutefois, aucun de ces facteurs n'a été montré interagir de façon spécifique avec les composan","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"95 4","pages":"Pages 219-235"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(97)83530-1","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55824946","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Bancroftian filariasis : new understanding and strategies for control","authors":"L. Nicolas","doi":"10.1016/S0020-2452(97)83531-3","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(97)83531-3","url":null,"abstract":"<div><p>Lymphatic filariasis affects more than 120 million people in tropical countries and is considered the second most widespread cause of physical and social handicap. The development of both new, sensitive tools for monitoring filarial parasitism in communities, and of simple chemotherapy strategies raises the hopes of public health professionals for the elimination of this parasitic disease.</p></div><div><p>Plus de 120 millions d'individus vivant en zone tropicale sont parasités par <em>i</em> et, dans une moindr et, dans une moindre mesure, par <em>i</em>, les deux ag, les deux agents de la filariose lymphatique. Alors que cette parasitose a été longtemps négligée, on reconnaît aujourd'hui qu'elle constitue la deuxième cause d'handicap physique et d'exclusion sociale dans le monde. Il y a quelques années, le diagnostic reposait sur l'observation des signes cliniques externes et sur la détection de microfilaires dans le sang, et le traitement, sur la prise répétée de diéthylcarbamazine (DEC), laquelle produisait des effets secondaires importants. Les porteurs de microfilaires, longtemps considérés ≪asymptomatiques≫, sont en fait atteints de troubles lymphatiques des membres et de dysfonctionnement rénal. Grâce à la mise au point d'anticorps monoclonaux permettant de détecter la présence d'antigènes circulants de vers adultes chez l'homme, on dispose maintenant de tests de diagnostic (ELISA ou cartes individuelles) beaucoup plus sensibles et simples d'utilisation à l'échelle de la communauté. Par ailleurs, pour évaluer la transmission, le suivi du taux de parasitisme dans les populations de moustiques vecteurs peut maintenant être réalisé par PCR (amplification enzymatique de gène) sur des lots de moustiques, grâce à des sondes d'ADN spécifiques. Bien que la DEC soit encore préconisée, le contrôle optimal repose sur la distribution, <em>n</em>, d'une dose annuelle d'ivermectine a, d'une dose annuelle d'ivermectine associée à la DEC ou à l'albendazole, et cela pendant 4 à 6 ans, jusqu'à la clairance des antigènes de parasite dans la population. La lutte antivectorielle, bien qu'insuffisante à elle seule, est une approche complémentaire à la chimiothérapie. Les progrès réalisés au cours des dix dernières années tant dans le domaine du diagnostic et de la chimiothérapie que dans la reconnaissance des graves conséquences socio-économiques de la filariose lymphatique, rendent maintenant possible l'élimination de cette parasitose, véritable problème de santé publique.</p></div>","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"95 4","pages":"Pages 237-246"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(97)83531-3","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55825053","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"The internet for physicians","authors":"P. Meyer","doi":"10.1016/S0020-2452(97)83533-7","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(97)83533-7","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"95 4","pages":"Page 259"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(97)83533-7","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55825076","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P.T. Hooper , R.A. Lunt , A.R. Gould , H. Samaratunga , A.D. Hyatt , L.J. Gleeson , B.J. Rodwell , C.E. Rupprecht , J.S. Smith , P.K. Murray
{"title":"A new lyssavirus — fhe first endemic rabies-related virus recognized in Australia","authors":"P.T. Hooper , R.A. Lunt , A.R. Gould , H. Samaratunga , A.D. Hyatt , L.J. Gleeson , B.J. Rodwell , C.E. Rupprecht , J.S. Smith , P.K. Murray","doi":"10.1016/S0020-2452(97)83529-5","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(97)83529-5","url":null,"abstract":"<div><p>A previously undiscovered lyssavirus has been identified in fruit bats in Australia. Although close to classical rabies virus, antigenically and genetically, the Australian bat lyssavirus represents a new genotype. It causes central nervous system pathology in bats and has caused the death of one woman.</p></div><div><p>En Australie, continent considéré au préalable comme indemne, un lyssavirus inconnu jusqu'ici a été isolé de chauves-souris et d'une femme dont il a provoqué la mort, et a été nommé ABL (Australian bat lyssavirus). Ce virus — isolé de cerveaux de chauves-souris ptéropides originaires de tous les points du continent, et aussi de <em>s</em>, espèces non, espèces non ptéropide — a la morphologie des rhabdovirus classiques. Chez les chauves-souris et dans le cas humain, le virus a provoqué une méningo-encéphalite non suppurative semblable à la pathologie induite par les virus rabique et apparentés. Le degré d'atteinte chez les chauves-souris est variable, d'invisible à grave.</p><p>Sur le plan antigénique, l'ABL peut être inclus avec les virus rabiques classiques dans le sérotype l, quoiqu'il puisse être distingué par des anticorps monoclonaux. Sur le plan génotypique, les isolats ABL sont également proches des virus rabiques classiques de génotype l, bien que la comparaison phylogénétique montre qu'ils représentent un nouveau clade. En conséquence, l'ABL est considéré comme représentant un nouveau génotype de lyssavirus, le génotype 7.</p><p>L'examen de tissus anciens fixés par le formol et noyés dans la paraffine, montre que le virus était présent chez les chauves-souris dès janvier 1995. La variation, entre 0,5 et 2%, de la séquence nucléotidique du gène de la protéine N est faible chez les trois types d'isolats testés jusqu'à présent. A l'intérieur de cet éventail, la séquence de l'isolat d'origine humaine est proche de celle du virus isolé des chauves-souris ptéropides alors que la séquence de l'isolat de <em>s</em> est la plus & est la plus éloignée.</p></div>","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"95 4","pages":"Pages 209-218"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(97)83529-5","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55824921","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Encyclopedia of molecular biology and molecular medicine","authors":"J. Bram","doi":"10.1016/S0020-2452(97)83537-4","DOIUrl":"10.1016/S0020-2452(97)83537-4","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":89103,"journal":{"name":"Bulletin de l'Institut Pasteur","volume":"95 4","pages":"Pages 260-261"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0020-2452(97)83537-4","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"55825088","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}