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Hospitalized cocaine detoxification patients in Paris, France: Increased patient levels and changing population characteristics since 2011 法国巴黎住院的可卡因戒毒患者:2011 年以来患者人数的增加和人群特征的变化
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.03.001
Virgile Clergue-Duval , Arthur Lyonnet , Julien Azuar , Romain Icick , Margaux Poireau , Dorian Rollet , Namik Taright , Frank Questel , Isabelle Gasquet , Florence Vorspan
{"title":"Hospitalized cocaine detoxification patients in Paris, France: Increased patient levels and changing population characteristics since 2011","authors":"Virgile Clergue-Duval ,&nbsp;Arthur Lyonnet ,&nbsp;Julien Azuar ,&nbsp;Romain Icick ,&nbsp;Margaux Poireau ,&nbsp;Dorian Rollet ,&nbsp;Namik Taright ,&nbsp;Frank Questel ,&nbsp;Isabelle Gasquet ,&nbsp;Florence Vorspan","doi":"10.1016/j.therap.2024.03.001","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.03.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim of the study</h3><div>The past twenty years have seen a rise in cocaine-related statistics in France, including cocaine use in the general population, emergency ward presentations of acute cocaine intoxication, cocaine use disorders related outpatient appointments and cocaine-related deaths. This study's objectives were to describe trends in patients’ admission for specific cocaine detoxification as well as changes in patients’ characteristics in the Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) hospitals group located in Paris region, France.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We reviewed the international classification of diseases 10<sup>th</sup> edition (ICD-10) discharge codes of the AP–HP hospitals group between 2011 and 2021. In addition, medical reports of the largest addiction medicine ward were also analysed for changes across the years 2009, 2014, 2019 and 2022.</div></div><div><h3>Results</h3><div>The regional database showed an almost 3-fold increase in cocaine-related disorders discharge codes between 2011 and 2019. This occurred due to a rise in hospital stays for cocaine dependence or cocaine acute intoxication prior to the fall in levels of inpatient stays associated with the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic. The in-depth analysis of inpatients’ stays in the specialized addiction medicine ward also showed an increase in admissions for cocaine detoxification programs, with a prevalence of 1.19% in 2009 to 15.73% in 2022 (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->1.44<!--> <!-->×<!--> <!-->10<sup>−20</sup>). Inpatient characteristics showed significant changes, especially in 2022, namely: more daily users, less intravenous administration and less comorbid illicit substances use disorders, with heightened levels of cured hepatitis C patients (<em>P</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0.05). Inpatient prescriptions were primarily dopaminergic antagonists with sedatives properties (cyamemazine, loxapine and chlorpromazine), dopamine-receptors partial agonist (aripiprazole) and serotonin reuptake inhibitors<em>.</em></div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>The referral to hospital care for cocaine detoxification has increased in Paris region since 2011, coupled with changes in inpatients’ characteristics. This trend has significant implications for the management of inpatient hospital services.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 634-645"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140405959","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Les cathinones : notifications d’addictovigilance en France sur la période 2022–2023 长春内酯:2022-2023 年期间法国的成瘾药物警戒通报
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.044
Manon Granier , Marcello Solinas , Clarisse Maillet , Reynald Le Boisselier , Stéphanie Pain , Réseau français des centres d’addictovigilance
{"title":"Les cathinones : notifications d’addictovigilance en France sur la période 2022–2023","authors":"Manon Granier ,&nbsp;Marcello Solinas ,&nbsp;Clarisse Maillet ,&nbsp;Reynald Le Boisselier ,&nbsp;Stéphanie Pain ,&nbsp;Réseau français des centres d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.044","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.044","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les cathinones font partie des nouveaux produits de synthèse (NPS) dérivés de la phenyléthylamine. Ces substances, très semblables aux amphétamines, sont utilisées dans un contexte récréatif pour leurs effets stimulants. Sur la période 2012–2021, il a été montré une augmentation exponentielle du nombre de notifications d’addictovigilance en lien avec un usage croissant en France des NPS et par le développement de la pratique du chemsex &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. L’objectif de notre étude était d’évaluer, en France, l’évolution de la consommation de cathinones et leurs effets, sur la période 2022–2023 en référence à la période 2012–2021, à travers l’analyse des notifications rapportées au Réseau français d’addictovigilance.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les données ont été obtenues à partir de la base nationale de vigilance, utilisant le mot-clé « cathinone » comme substance suspecte sur la période 2022–2023. Ces données ont été comparées à celles du rapport d’expertise sur les cathinones de 2012 à 2021 rédigé par le CEIP de Caen en 2022 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’analyse des notifications rapportées au réseaux d’addictovigilance montre que les consommateurs de cathinones sont surtout des hommes (90 %), âgés majoritairement entre 18 et 34 ans (55 %), plus jeune que la population observée durant la période 2012–2021 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Les cathinones sont utilisées dans un contexte de chemsex dans 40 % des cas (taux plus faible que durant la période 2012–2021). Les principales cathinones utilisées sont les dérivés MMC (70 %), en consommation régulière (au moins hebdomadaire) (80 %). La polyconsommation est aussi importante (75 %), associée aux substances GHB/GBL, cannabis, cocaïne ou MDMA. Les effets sont essentiellement psychiatriques (troubles du comportement), neurologiques (troubles de la conscience) et des effets cardiovasculaires. De plus, 31 décès ont été rapportés en 2022–2023 vs 43 entre 2012 et 2021.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au cours des deux dernières années, les résultats obtenus montrent que la consommation de cathinones touche une population plus jeune, souvent en poly-consommation et pas seulement dans un contexte de chemsex. Les effets sont principalement des affections psychiatriques et neurologiques mais peuvent également être très graves comme le montre le nombre de décès qui continue d’augmenter, majoritairement avec la 3-MMC associée au GHB. Même si les mesures réglementaires françaises interdisent la plupart des cathinones, ces NPS restent consommés, et c’est pourquoi l’information et la prévention demeurent un besoin urgent pour diminuer le nombre d’usagers et aider les professionnels de santé dans la prise en charge des patients.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le laboratoire Inserm U1084 de Poitiers est impliqué dans un projet de recherche européen NextGeNPS visant à étudier, en préclinique, le pouvoir addictogène de nouv","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 760-761"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698229","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Complications materno-fœtales et néonatales de l’usage de cocaïne pendant la grossesse : données du Réseau français d’addictovigilance 孕期使用可卡因的母胎并发症和新生儿并发症:来自法国瘾君子警戒网络的数据
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.038
Charlène Aïn , Céline Eiden , Margot Lestienne , Hélène Peyrière , Réseau français des centres d’addictovigilance
{"title":"Complications materno-fœtales et néonatales de l’usage de cocaïne pendant la grossesse : données du Réseau français d’addictovigilance","authors":"Charlène Aïn ,&nbsp;Céline Eiden ,&nbsp;Margot Lestienne ,&nbsp;Hélène Peyrière ,&nbsp;Réseau français des centres d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.038","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.038","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’exposition prénatale à la cocaïne/<em>crack</em> est associée à des risques bien établis [prématurité, petits poids de naissance, retards de croissance intra-utérin (RCIU)] <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. L’analyse des données OPPIDUM chez les femmes enceintes a montré une augmentation significative de la consommation de cocaïne (y compris <em>crack</em>) entre 2005 et 2018 (4,7 % vs 14,3 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0384) <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude était de décrire les données du réseau d’addictovigilance dans ce contexte.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Les notifications d’addictovigilance concernant les complications liées à l’usage de cocaïne/<em>crack</em> pendant la grossesse, sur la période 01/04/2021–31/03/2024 ont été analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur la période, 50 femmes enceintes ont été incluses (2021 : 12, 2022 : 19, 2023 : 18, 2024 : 1). L’âge médian était de 31<!--> <!-->±<!--> <!-->6 ans (min–max : 18–41). Pour 36 % (18/50), un antécédent médical était relevé : psychiatrique dans 72 % (13/18) des cas, gynécologique dans 33 % (6/18) des cas. La cocaïne était consommée sous l’appellation « poudre » dans 75 % (38/50) des cas et « crack » dans 33 % (17/50). Quatre femmes consommaient les deux. La consommation de cocaïne a été confirmée par analyse toxicologique des urines de la mère dans 42 % (21/50) des cas. Les consommations concomitantes étaient du cannabis 29/50 (57 %), de l’alcool 14/50 (27,5 %) et un opiacé 25/50 (50 %) : méthadone 14/50 (27,5 %), héroïne 7/50 (14 %), buprénorphine 4/50 (8 %). Les événements materno-fœtaux principaux étaient : une rupture prématurée des membranes [8 % (4/50)] et des malformations congénitales (2/50) dont une ayant entraîné une interruption médicale de grossesse. Les événements fœtaux correspondaient à : une anomalie du rythme cardiaque fœtal [20 % (10/50)], un RCIU [18 % (9/50)], une hypotrophie fœtale [12 % (6/50)] et 1 décès in utero dû à une dysfonction endothéliale chez la mère (CIVD). Les évènements néonataux étaient : un syndrome de sevrage dans 33 % (17/50) des cas, dont 11 avec exposition associée à un opioïde et 6 à du cannabis. En période néo-natale, les événements suivants ont été observés : 1 épisode de convulsions et 2 décès résultant de polyconsommations.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les complications rapportées sont similaires à celles mentionnées dans les méta-analyses précédemment réalisées. Cet état des lieux est marqué par des données manquantes, un manque de précision sur l’usage (quantité prise, voie d’administration…) tout au long de la grossesse, une proportion de polyconsommation importante. Dans ce contexte, il est donc primordial de repérer précocement, d’intervenir et d’accompagner pour limiter l’exposition pendant cette période.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 757"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698288","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Il était une fois… un consommateur de NPS ! 从前......一位 NPS 消费者!
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.019
Bertrand Brunet , Léa Girard , Jeremy Lelong , Marie-Christine Perault-Pochat , Stéphanie Pain
{"title":"Il était une fois… un consommateur de NPS !","authors":"Bertrand Brunet ,&nbsp;Léa Girard ,&nbsp;Jeremy Lelong ,&nbsp;Marie-Christine Perault-Pochat ,&nbsp;Stéphanie Pain","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.019","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le fentanyl et ses dérivés, agonistes du récepteur opioïde μ, ont un effet pharmacologique plus puissant que l’héroïne et la morphine. Ils présentent donc des risques de dépendance et d’overdose <span><span>[1]</span></span>. Les effets indésirables de ces nouveaux produits de synthèse (NPS) que sont les « fentanyloïdes » sont identiques à ceux observés avec le fentanyl : nausées, vertiges, vomissements et risque de dépression respiratoire sévère mettant en jeu le pronostic vital de l’individu. L’usage concomitant de dépresseurs du système nerveux central comme des opioïdes (méthadone, héroïne) ou d’autres NPS comme les benzodiazépines-<em>designer</em> potentialise le risque de complications.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous rapportons ici le cas d’un usager de drogues qui a été hospitalisé à plusieurs reprises suite à des intoxications aiguës avec des NPS dont des fentanyloïdes de synthèse et des BZD-<em>designer</em>. Ces données ont été recueillies à partir des résultats toxicologiques du laboratoire de toxicologie du CHU. Les analyses ont été réalisées sur des prélèvements biologiques sang et urine ou à partir d’échantillons de poudre récupérés.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Un homme de 26 ans, consommateur régulier de cannabis et d’héroïne, a été hospitalisé 18 fois entre 2016 et 2023 pour des signes cliniques sévères (dépression respiratoire, coma) après consommation de différentes substances psychoactives. Le patient a consommé du fentanyl et dérivés de synthèse (carfentanyl, cyclopropylfentanyl, methoxyacetylfentanyl) puis a mésusé de la méthadone et de l’héroïne pour ensuite, à partir de 2023, utilisé des BZD-<em>designer</em> (bromazolam). Il a acheté les NPS sous forme de poudre sur internet pensant acheter du methylfentanyl sous le terme « China White » pour les fentanyloïdes de synthèse et de l’étizolam pour la BZD-<em>designer</em>.</div><div>Le patient a présenté plusieurs complications telles que rhabdomyolyse, insuffisance rénale, choc cardiogénique sur syndrome de TakoTsubo… et les résultats toxicologiques ont montré des taux parfois très élevés de ces NPS. De nombreuses intoxications ont été traitées efficacement par l’antidote antagoniste opiacé, la naloxone.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Ce cas clinique reflète l’évolution rapide du marché des drogues de synthèse (fentanyloïdes de synthèse apparus à la fin des années 2010 et plus récemment les BZD-<em>designer</em>). Comme on le voit souvent, les consommateurs ne sont pas toujours conscients des produits qu’ils achètent et les consomment sans en connaître les véritables dangers. De plus, nous soulignons ici le caractère dangereux de l’achat de poudre sur Internet pouvant contenir différents composés chimiques rendant alors la prise en charge médicale délicate en cas d’overdose.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 747"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699133","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Transmission des cas du centre antipoison Est au centre d’addictovigilance de Nancy : quel apport ? 从埃斯特毒物控制中心到南希毒瘾警戒中心的病例传播:有哪些贡献?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.015
Johan Thiery , Elie Asmar , Marion Evrard , Christine Tournoud , Pierre Gillet , Valérie Gibaja
{"title":"Transmission des cas du centre antipoison Est au centre d’addictovigilance de Nancy : quel apport ?","authors":"Johan Thiery ,&nbsp;Elie Asmar ,&nbsp;Marion Evrard ,&nbsp;Christine Tournoud ,&nbsp;Pierre Gillet ,&nbsp;Valérie Gibaja","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.015","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Une des missions fondamentales des centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) est la réponse toxicologique urgente. Ils sont ainsi sollicités pour toute demande d’évaluation des risques concernant la prise en charge des intoxications ‘a des produits manufacturés ou des substances naturelles, notamment dans des contextes de mésusages ou d’addictions. Les cas impliquant la consommation de substances psychoactives sont régulièrement transmis aux centres d’addictovigilance (CEIP-A). Nous avons réalisé une analyse de ces données sur une période de 7 mois.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Analyse des cas extraits du système d’information des CAPTV (SICAP), survenus sur les régions Est, concernant l’utilisation de substances psychoactives dans un contexte d’abus/dépendance ou de mésusage, transmis au centre d’addictovigilance de Nancy. Les cas ainsi transmis entre le 1/4/2023 et le 31/10/2023 ont été analysés selon les critères suivants : âge et genre du sujet exposé, circonstances d’exposition, type de substances impliquées et gravité du cas.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur la période d’étude, 161 cas ont été analysés par le CEIP-A. Les personnes exposées sont majoritairement des hommes (60 %). Les classes d’âge les plus représentées sont les adultes jeunes (57 %), suivis par les 15–19 ans (24 %) avec un âge médian de 23 ans et un âge moyen de 26 ans. Les deux principales circonstances d’exposition sont « toxicomanie et addiction » (50 %) et « mésusage ou surdosage médicamenteux non suicidaire » (20 %). Concernant le type de substances consommées, les résultats montrent que, tant pour les hommes que pour les femmes, il s’agit majoritairement de substances non médicamenteuses seules (respectivement 71 % et 62 %). Dans près de 6 % des cas, il s’agit d’une association de substances non médicamenteuses et de médicaments (3 cas chez les hommes et 9 chez les femmes). Les principaux médicaments consommés sont les antalgiques de palier 2 (31 %), suivis par les benzodiazépines et apparentés (28 %). Les substances non médicamenteuses les plus retrouvées sont les cannabinoïdes de synthèse (24 %), suivis par la cocaïne (14 %), le cannabis (13 %) et le protoxyde d’azote (12 %). 88 % des personnes exposées ont présenté des symptômes et 24 % des cas ont été codés « graves » par le CEIP-A.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La transmission de données du CAPTV au CEIP-A permet à ce dernier de recueillir, de manière régulière et continue, des informations utiles, qui n’auraient probablement pas été signalées spontanément au centre d’addictovigilance. Ces échanges réguliers avec la toxicovigilance constituent un apport significatif, utile au dispositif d’addictovigilance et complémentaire aux notifications spontanées.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 745"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698412","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Destruction des stupéfiants en France : retour sur les pratiques en officine 法国的麻醉品销毁情况:药房做法概览
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.026
Soukaïna Zafra , Amélie Daveluy , Justine Perino
{"title":"Destruction des stupéfiants en France : retour sur les pratiques en officine","authors":"Soukaïna Zafra ,&nbsp;Amélie Daveluy ,&nbsp;Justine Perino","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.026","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.026","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>En France, s’il y a péremption ou altération du médicament stupéfiant ou qu’il y a un retour de médicament stupéfiant par le patient pour cause de péremption ou de non-utilisation, le pharmacien titulaire de l’officine est tenu de procéder à la dénaturation de ces produits avant de les jeter. Cette dénaturation doit être réalisée en présence d’un pharmacien dit témoin et suivre une procédure bien déterminée aussi bien en amont que lors de la destruction. À la suite de retour sur les difficultés de mise en place de la destruction des médicaments stupéfiants et au vu du risque de détournement, une étude sur leurs pratiques des pharmaciens a été menée.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une étude nationale a été réalisée, sur la base d’un questionnaire diffusée via les syndicats (FSPF, USPO, UNPF), les Unions régionales de professionnels de santé, section pharmaciens et les groupes Facebook® de pharmaciens d’officine.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trois cent trois pharmaciens ont répondu à l’enquête : 97 % de pharmaciens exerçaient en ville/quartier (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->156) et à la campagne (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->138) ; 11 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23) étaient des pharmaciens titulaires qui exerçaient seul sans pharmaciens adjoints. Quatre-vingt-quatorze pour cent des pharmacies possédaient des stupéfiants à détruire avec plus de 100 unités à détruire pour une pharmacie sur 2. Les principaux motifs de destruction étaient la péremption des stupéfiants (53 %) et les retours de patients (35 %). Parmi les 303 pharmaciens répondants, 22 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->40) ont été contraints de réaliser une destruction hors protocole ; 84 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->254) des pharmaciens considéraient que le protocole de destruction en vigueur est problématique, avec une répartition homogène des difficultés à toutes les étapes ; 26 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->80) des pharmaciens rencontraient des difficultés sur toutes les étapes. L’aspect chronophage était fortement soulevé. Parmi les propositions apportées : l’assouplissement de critère du pharmacien témoin, l’organisation d’une sous-filière spécifique Cyclamed® dédiés aux médicaments stupéfiants (contenant dédié, produit dénaturant spécifique pour s’affranchir du plâtre).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude pilote a mis en évidence une inadéquation entre les attentes de la législation en matière de destruction des stupéfiants et les moyens humains des officines. Il est urgent d’engager une réflexion pour simplifier cette procédure afin de garantir la sécurisation de ces produits à haut risque de détournement.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 750"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699024","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Associations de substances psychoactives en milieu festif : quels sont les risques perçus par les consommateurs ? 聚会上的精神药物组合:消费者认为有哪些风险?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.046
Emilie Lefebvre , Alexandre Damier , Mélanie Duval , Caroline Victorri-Vigneau
{"title":"Associations de substances psychoactives en milieu festif : quels sont les risques perçus par les consommateurs ?","authors":"Emilie Lefebvre ,&nbsp;Alexandre Damier ,&nbsp;Mélanie Duval ,&nbsp;Caroline Victorri-Vigneau","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.046","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le milieu festif de la musique électronique est historiquement associé à une consommation élevée de substances psychoactives. Ces consommations ont été souvent décrites, néanmoins on ne dispose que de très peu de données sur les associations et sur la perception des risques associés par les consommateurs.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Un questionnaire a été proposé aux personnes fréquentant le milieu festif de musique électronique en Loire-Atlantique, de septembre à octobre 2023. Il a été diffusé dans différents lieux fréquentés par le public cible (bars, salles de concert, associations) et via les réseaux sociaux. Ce questionnaire permettait de documenter les associations de substances psychoactives sur l’année 2023 chez les sujets fréquentant le milieu de la musique électronique, et la perception des risques associés, évaluée sur une échelle de 1 à 10.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 337 personnes ont répondu au questionnaire : 184 hommes (50,2 %) et 182 femmes (49,8 %) ; 316 personnes déclarent avoir consommé une association de substances au cours de l’année 2023 (93,7 %). Les associations les plus retrouvées sont, par ordre décroissant : alcool et ecstasy/MDMA (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->267 personnes, 79,2 %), alcool et cocaïne (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->211, 62,6 %). En excluant l’alcool, les associations les plus consommées sont la cocaïne avec la kétamine (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->54, 16 %) et la kétamine avec le LSD (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->44, 13 %). Les niveaux de risques perçus associés à ces consommations sont : alcool et ecstasy : 5,5 ; alcool et cocaïne : 6,1 ; cocaïne et kétamine : 6,3 ; kétamine et LSD : 4,9. L’association considérée comme la plus dangereuse par les consommateurs est l’alcool et la kétamine avec un risque estimé à 6,4.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans le milieu festif de la musique électronique, les associations de substances psychoactives sont très fréquentes. Bien que peu de données existent sur les risques réels de ces associations, elles présentent des risques significatifs d’un point de vue pharmacologique : formation de composé toxique (notamment le cocaéthylène avec l’association alcool et cocaïne), potentialisation des effets hallucinogènes (association kétamine/LSD), effets synergiques cardiovasculaires de l’association kétamine et cocaïne… La population étudiée semble consciente des risques, néanmoins elle tend à les sous-estimer et ne les considère pas comme un obstacle à sa consommation.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 761-762"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698238","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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GPs’ practices when prescribing buprenorphine in primary care: A survey among the Sentinelles network 全科医生在初级保健中开具丁丙诺啡处方时的做法:Sentinelles 网络调查。
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.04.002
Barbara Lépine , Marion Debin , Lise Dassieu , Laetitia Gimenez , Aurore Palmaro , Camille Ponté , Morgane Swital , Maryse Lapeyre-Mestre , Thierry Blanchon , Julie Dupouy
{"title":"GPs’ practices when prescribing buprenorphine in primary care: A survey among the Sentinelles network","authors":"Barbara Lépine ,&nbsp;Marion Debin ,&nbsp;Lise Dassieu ,&nbsp;Laetitia Gimenez ,&nbsp;Aurore Palmaro ,&nbsp;Camille Ponté ,&nbsp;Morgane Swital ,&nbsp;Maryse Lapeyre-Mestre ,&nbsp;Thierry Blanchon ,&nbsp;Julie Dupouy","doi":"10.1016/j.therap.2024.04.002","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.04.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>France is a leading country for opioid agonist<span> treatment providing, with a predominance of buprenorphine<span>. General practitioners (GPs) are the main prescribers of buprenorphine<span>, but they seem to be less involved over the last 10 years. This work is the second part of a larger study analysing buprenorphine prescribing among French GPs working in primary care, and aims to describe GPs’ practices when prescribing buprenorphine.</span></span></span></div></div><div><h3>Methods</h3><div>This is a cross-sectional study conducted in France from March to July 2021 among a sample of GPs in the Sentinelles network, a national epidemiologic surveillance system. Data about the last situations of initiation and renewal of buprenorphine were collected.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Among the 237 participants (34.3% response rate), 156 responded to the questionnaire about the last situation of renewal and 41 about the last situation of initiation. The last initiation occurred more than 12 months earlier for 46.3% of respondents, whereas the last renewal occurred less than 1 month ago for 68.6%. There was an over-representation of the male gender among the patients who were consulting (initiation 70.7%, renewal 68.6%). A majority of patients had an illicit opioid use disorder (initiation 78.0%, renewal 82.7%). Overall, GPs were involved in the general care of patients with opioids use disorder and in opioids harm reduction (initiation 87.8% and 82.9%, renewal 88.5% and 51.9%).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Among buprenorphine prescribers, initiations were infrequent unlike renewals and involved mainly illicit opioid users.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 646-654"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140903509","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Profile of adverse drug reactions reported via the Continuum+ platform: Results from three-year regional follow-up 通过 Continuum+ 平台报告的药品不良反应概况:为期三年的地区跟踪调查结果。
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.04.001
Juliette Henry , Audrey Fresse , Mathilde Beurrier , Marie-Lauren Antoine , Pierre Gillet
{"title":"Profile of adverse drug reactions reported via the Continuum+ platform: Results from three-year regional follow-up","authors":"Juliette Henry ,&nbsp;Audrey Fresse ,&nbsp;Mathilde Beurrier ,&nbsp;Marie-Lauren Antoine ,&nbsp;Pierre Gillet","doi":"10.1016/j.therap.2024.04.001","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.04.001","url":null,"abstract":"<div><div><span>In 2017, the Continuum+ platform was launched to provide a monitoring solution to home-based cancer care patients: AKO@dom monitoring. This platform also offers the follow-up of adverse drug reactions (ADRs) via direct notification to regional centers of </span>pharmacovigilance<span><span> (RCPVs). According to previous studies, the AKO@dom monitoring has successfully maintained treatment at the maximum effective dosage, managing ADRs and patient satisfaction. However, on the pharmacovigilance side, opinions are more divided. Due to the launch of the AKO@dom-PICTO experimentation in December 2021, in which our RCPV takes part, and to provide more data on pharmacovigilance, we decided to conduct a descriptive analysis of cases reported to our RCPV via the Continuum+ platform between 2019 and 2022. During these three years, we analyzed 1070 events, corresponding to 37 patients. Patients were primarily women (74.8%) aged around seventy with breast cancer. The most used drugs were tyrosine kinase inhibitors<span>: palbociclib (29.7%), </span></span>axitinib<span> (16.2%), and cabozantinib (13.2%). Patients had an average of 8 ADRs, including one serious and/or unexpected ADR. Although the Continuum+ platform makes it possible to considerably limit under-reporting in pharmacovigilance, it has shortcomings. The lack of medical elements and context in notifications is a massive problem for analyzing pharmacovigilance reports. Improved access to the platform's medical information for RCPVs and pharmacovigilance training for healthcare professionals would make Continuum+ a helpful tool in pharmacovigilance.</span></span></div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 692-698"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140770808","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Protoxyde d’azote (N2O) : un potentiel d’abus et dépendance mal connu, un suivi chaotique 一氧化二氮 (N2O):对其滥用和依赖的可能性认识不足,监测混乱
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.014
Théa Lamoine , Leila Chaouachi , Lauriane Charuel , Jérôme Langrand , Anne Batisse
{"title":"Protoxyde d’azote (N2O) : un potentiel d’abus et dépendance mal connu, un suivi chaotique","authors":"Théa Lamoine ,&nbsp;Leila Chaouachi ,&nbsp;Lauriane Charuel ,&nbsp;Jérôme Langrand ,&nbsp;Anne Batisse","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.014","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La hausse continue des cas de complications neurologiques liées à la consommation récréative de N2O en France, révèle la difficulté de la prévention. À travers l’évolution des consommations (apparition des tanks notamment), l’addictovigilance a mis en évidence le potentiel d’abus et dépendance de ce gaz, connu pourtant depuis le 18<sup>e</sup> siècle. Les cas graves (neurologique, cardiovasculaire…) soulèvent la question de l’orientation addictologique. Il n’est pas rare de retrouver des patients en rechute avec récidive neurologique ou décompensation psychiatrique dans les données d’addictovigilance. La question du suivi de ces patients souvent jeunes et en pleine construction semble primordiale mais qu’en est-il ?</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une enquête de suivi, menée via un questionnaire conçu par le CEIP-A de Paris, a été réalisée auprès des patients pour lesquels le centre antipoison de Paris a été sollicité (patients eux-mêmes ou professionnels de santé) entre janvier 2021 et décembre 2023, en raison de complications neuropsychiatriques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 111 patients, seuls 36 (32 %) ont répondu, dont 12 ont refusé de participer, laissant 24 participants effectifs. Les répondants ont un âge médian de 22 ans (17–34 ans). Parmi eux, 17 (71 %) déclarent ne plus consommer de N2O. Cependant, 41 % des abstinents continuent de présenter des séquelles : troubles de la mémoire (5), troubles de la concentration (2), paresthésies (6), paralysies (1), troubles de la marche (1), ainsi que des faiblesses et douleurs musculaires (4). Concernant le suivi, près de la moitié des patients (10/24) n’ont bénéficié d’aucune orientation neurologique ou addictologique, bien que 4 aient été admis aux urgences. Un trouble lié à l’usage du N2O a été identifié chez 23 patients (9 sévères, 6 modérés et 8 légers). Seul un patient déclare avoir consulté un addictologue une seule fois, et presque 90 % des patients rapportent des rechutes. Aucun switch vers une autre substance psychoactive n’a été signalé. Quelle que soit l’année, les modes d’obtention restent les mêmes : principalement via Snapchat, le deal de rue ou les épiceries, avec des achats de bonbonnes en 2024 malgré l’interdiction de vente. Tous les répondants ignorent cette réglementation. La difficulté de recontacter les patients, le taux élevé de rechutes et les symptômes persistants illustrent les défis d’un suivi efficace.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il est crucial de développer des programmes de formation pour les professionnels de santé afin d’assurer une prise en charge holistique de ces jeunes consommateurs, et d’améliorer leur suivi addictologique.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 744"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698407","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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