Therapie最新文献

筛选
英文 中文
Addictovigilance du tramadol, quid des données des régions Est de la France ? 曲马多的成瘾警戒:法国东部的数据如何?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.016
Valérie Gibaja , Solène Ekame , Johan Thiery , Clémence Lacroix , Emilie Jouanjus , Nathalie Fouilhé , Pierre Gillet , Réseau français d’addictovigilance
{"title":"Addictovigilance du tramadol, quid des données des régions Est de la France ?","authors":"Valérie Gibaja ,&nbsp;Solène Ekame ,&nbsp;Johan Thiery ,&nbsp;Clémence Lacroix ,&nbsp;Emilie Jouanjus ,&nbsp;Nathalie Fouilhé ,&nbsp;Pierre Gillet ,&nbsp;Réseau français d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.016","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le tramadol, a fait preuve d’un mécanisme d’action opioïde et sérotoninergique, fait l’objet d’un mésusage toujours en augmentation, mis en évidence par le Réseau français d’addictovigilance. Aussi, en France, depuis avril 2020, la durée maximale de prescription du tramadol oral est limitée à 3 mois <span><span>[1]</span></span>. Nous avons réalisé un état des lieux des données régionales d’addictovigilance des régions Est de la France entre 2017 et 2021 permettant de faire le point avant et après cette limitation de la durée de prescription du tramadol.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Analyse des données des enquêtes d’addictovigilance sur la période 2017 à 2021 concernant le tramadol : (i) enquête OPPIDUM (observation des produits psychotropes illicites ou détournés de leur utilisation médicamenteuse), (ii) enquête OSIAP (ordonnances suspectes, indicateur d’abus possible), (iii) enquête DTA (décès toxiques par antalgiques). Comparaison des données régionales (Grand-Est et Bourgogne Franche-Comté) avec les données nationales disponibles.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La proportion de consommateurs de tramadol inclus dans l’enquête OPPIDUM diminue après la limitation de durée dans les régions Est, alors qu’elle reste stable pour le reste de la France. Toutefois les effectifs sont faibles. Dans les régions Est comme pour le reste de la France, les hommes sont plus nombreux à consommer du tramadol. La moyenne d’âge a fortement progressé entre 2020 et 2021 dans les régions Est (39 ans vs 45 ans), la moyenne d’âge augmente ; elle aussi progressivement au cours de la période pour l’ensemble des autres régions. Si la prescription médicale est le mode d’obtention principal, on observe cependant une augmentation de l’obtention illégale de tramadol pour les régions Est comme pour le reste de la France. Les données de l’enquête OSIAP signalent dans les régions Est une augmentation du nombre d’ordonnances suspectes entre 2020 et 2021, principalement en Grand-Est. Les porteurs des OSIAP sont majoritairement des hommes, dans les régions Est comme dans les autres régions. On relève un rajeunissement des sujets porteurs de ces OSIAP aussi bien dans les régions Est qu’au niveau national. Enfin, concernant l’enquête DTA, le tramadol occupe la première place des substances en cause dans les décès par antalgiques sur toute la période d’étude, tant dans les régions Est qu’au niveau national.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les données régionales, comme nationales, avant et après la mesure prise en 2020 ne montrent pas d’impact majeur à court terme de cette modification. Des mesures supplémentaires, notamment d’information et de formation des professionnels de santé, pour prévenir et réduire le mésusage apparaissent donc nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 745-746"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Opioïdes en France : quid des décès d’après les enquêtes DRAMES (décès en relation avec l’abus de médicaments et substances) et DTA (décès toxiques par antalgiques) ? 法国的阿片类药物:根据 DRAMES(与滥用药物和物质有关的死亡)和 DTA(镇痛剂导致的毒性死亡)调查,死亡情况如何?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.005
Nathalie Fouilhé Sam-Laï , Bruno Revol , Théo Willeman , Hélène Eysseric Guérin , le Réseau français des centres d’addictovigilance
{"title":"Opioïdes en France : quid des décès d’après les enquêtes DRAMES (décès en relation avec l’abus de médicaments et substances) et DTA (décès toxiques par antalgiques) ?","authors":"Nathalie Fouilhé Sam-Laï ,&nbsp;Bruno Revol ,&nbsp;Théo Willeman ,&nbsp;Hélène Eysseric Guérin ,&nbsp;le Réseau français des centres d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.005","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les États-Unis subissent la 4<sup>e</sup> vague de la « crise des opioïdes » avec 81 000 morts par overdose en 2023, soit 238 décès par million d’habitants. Qu’en est-il en France ? Le but est de présenter les données épidémiologiques françaises des décès recueillis dans les enquêtes DRAMES et DTA pour lesquels au moins un opioïde est impliqué.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>DRAMES et DTA sont des études annuelles prospectives, qui compilent des cas de décès liés soit à une surdose de substance psychoactive, médicamenteuse ou non, survenant dans un contexte d’abus ou pharmacodépendance (DRAMES), soit à une surdose de médicament antalgique sans antécédent de trouble addictif (DTA). L’imputabilité des substances est évaluée à partir de leur concentration sanguine. Les cas DRAMES sont analysés pour les décès survenus de 2011 à 2022 et les cas DTA de 2013 à 2022.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 5098 cas DRAMES en 12 ans, la méthadone est toujours la première cause de décès devant l’héroïne : 43,2 % en 2011 et 40,3 % en 2022. L’héroïne est impliquée dans 19,3 % des décès en 2011 et 28,8 % en 2022. L’implication de la buprénorphine a diminué de 14,3 % en 2011 à 7,1 % en 2022. Les cas de décès liés à la polyconsommation de substances sont passés de 21,8 % en 2011 à 32,3 % en 2022. Dans ce contexte, les opioïdes restent associés à la plupart des décès, avec au moins l’un d’entre eux impliqué dans 78,2 % des cas en 2022. Parmi les 1056 décès DTA en 10 ans, le tramadol est la première cause de décès (42,1 % en 2013 et 35,3 % en 2022), devant la morphine (30,3 % en 2013 et 25 % en 2022). Une augmentation de la mortalité liée à l’oxycodone a été observée de 6,6 % en 2013 à 19,9 % en 2022 alors qu’une diminution de la mortalité liée à la codéine a été observée de 23,7 % en 2013 à 19,1 % en 2022. L’incidence relative des décès liés aux autres analgésiques opioïdes (dihydrocodéine, fentanyl) reste très faible et stable sur la période. Il est décompté 624 décès en France en 2022 avec au moins un opioïde, soit au moins 9 décès par million d’habitants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les enquêtes DRAMES et DTA montrent une incidence globale des décès liés aux opioïdes 26 fois plus faible qu’aux États-Unis. La méthadone reste préoccupante car toujours en première cause dans les décès DRAMES comme le tramadol dans les décès DTA. Même si une augmentation de l’incidence de l’oxycodone est observée ces dernières années, elle reste très relative et enfin, à l’inverse des États-Unis, le fentanyl est très faiblement impliqué.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 739"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698223","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Impact of the vaccination against SARS-CoV-2 campaign on disproportionality indicator from the WHO pharmacovigilance database: A competition bias study from case/non-case analysis 接种非典型肺炎-CoV-2 疫苗运动对世界卫生组织药物警戒数据库中比例失调指标的影响:病例/非病例分析中的竞争偏差研究
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.03.002
Francis Adjaï , Dorine Fournier , Charles Dolladille , Bénédicte Lebrun-Vignes , Kevin Bihan
{"title":"Impact of the vaccination against SARS-CoV-2 campaign on disproportionality indicator from the WHO pharmacovigilance database: A competition bias study from case/non-case analysis","authors":"Francis Adjaï ,&nbsp;Dorine Fournier ,&nbsp;Charles Dolladille ,&nbsp;Bénédicte Lebrun-Vignes ,&nbsp;Kevin Bihan","doi":"10.1016/j.therap.2024.03.002","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.03.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>The coronavirus disease 2019 (COVID-19) vaccination campaign has resulted in numerous pharmacovigilance's safety reports which were recorded in the World Health Organization (WHO) pharmacovigilance database (VigiBase) and represent in July 2022 more than 10% of cases recorded. The information component (IC) is a statistical disproportionality measure based on the observed and expected numbers of case reports. A positive value of the lower endpoint of a 95% credibility interval for the information component (IC<sub>0.25</sub>) suggests a possible causal relationship between the drug and the adverse reaction. This study aimed to evaluate the impact of the wave of COVID-19 vaccines safety declarations on IC<sub>0.25</sub> from Vigilyze and thus illustrate with a concrete example the competition bias.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We arbitrarily selected 21 adverse drug reactions using Medical Dictionary for Regulatory Activities (MedDRA) preferred terms (PTs), divided in two types: PTs known to be related to COVID-19 vaccines (“expected”) and others (type “unexpected”). Data were extracted from VigiLyze. We created two groups: V+ (the full database, including COVID-19 vaccines reports) and V− (the same extraction without COVID-19 vaccine reports). IC<sub>0.25</sub> was recomputed for the group V− and we compared the positive signal evolution in the two settings of selection (V+ and V− groups).</div></div><div><h3>Results</h3><div>The number of positive potential signals was significantly different in the groups V+ and V− for IC<sub>0.25</sub>. We observed that most of the “unexpected” PTs lost potential signal after the withdrawal of COVID-19 reports. On the contrary, the majority of ‘expected’ PTs had potential new signals after the withdrawal of COVID-19 reports.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>This study is one of the first to evaluate the effect of COVID-19 vaccines reporting on Automated Signal Detection of Pharmacovigilance. In this study, we observed that a wave of pharmacovigilance reporting can affect disproportionality estimators such as IC<sub>0.25</sub> and then have an impact on automated signal detection; some signals disappear (almost with all PTs related to COVID-19 vaccines) and others appear (mostly with PTs not related to COVID-19 vaccines), illustrating the competition bias.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>We show that a health crisis involving a change in drug use can affect adverse drug reactions reporting and pharmacovigilance databases, leading to competition bias and a change in the disproportionality analyses. For health professionals who use quantitative disproportionality analysis, it is important not only to use the crude values of indicators but also the kind of PTs and the evolution of the signal over time (take into account major events such as crises).</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 680-691"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140402290","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Gammahydroxybutyrate (GHB) et précurseurs, gammabutyrolactone (GBL) et 1,4-butanediol (1,4-BD) en France 法国的伽马羟丁酸(GHB)及前体、伽马丁内酯(GBL)和 1,4-丁二醇(1,4-BD)情况
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.008
Amélie Daveluy , Aude Théret , Alexandra Boucher , Salim Mezaache , Caroline Victorri-Vigneau , Sylvie Deheul , Sandra Thorigné , Johan Thiery , Bruno Revol , Maryse Lapeyre , Hélène Peyrière , Ghada Miremont-Salamé , Anne Batisse
{"title":"Gammahydroxybutyrate (GHB) et précurseurs, gammabutyrolactone (GBL) et 1,4-butanediol (1,4-BD) en France","authors":"Amélie Daveluy ,&nbsp;Aude Théret ,&nbsp;Alexandra Boucher ,&nbsp;Salim Mezaache ,&nbsp;Caroline Victorri-Vigneau ,&nbsp;Sylvie Deheul ,&nbsp;Sandra Thorigné ,&nbsp;Johan Thiery ,&nbsp;Bruno Revol ,&nbsp;Maryse Lapeyre ,&nbsp;Hélène Peyrière ,&nbsp;Ghada Miremont-Salamé ,&nbsp;Anne Batisse","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.008","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le gammahydroxybutyrate (GHB) ainsi que ses précurseurs, la gammabutyrolactone (GBL) et le 1,4-butanediol (1,4-BD) sont des substances psychoactives, à demi-vie très courte, pris pour leurs effets euphorisants et désinhibiteurs. L’augmentation des cas rapportés au Réseau français d’addictovigilance (FAN) depuis plusieurs années, signe d’un usage banalisé dans le contexte du chemsex mais aussi en milieu festif, et ce malgré un classement comme stupéfiant du GHB et des restrictions des ventes aux particuliers des précurseurs en 2011, a conduit à analyser de nouveau les données disponibles.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Le centre d’addictovigilance de Bordeaux a mené une étude multisource, combinant les cas d’abus et de dépendance rapportés avec la GBL, le 1,4-BD et le GHB entre le 01/07/2018 et le 31/12/2023 et les données des outils d’addictovigilance. Une recherche bibliographique a également été réalisée sur la même période.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Six cent trente-deux cas ont été notifiés : 473 (74,8 %) après un effet aigu, 159 (25,2 %) pour un trouble de l’usage. Il s’agissait surtout d’hommes (92,2 %) d’âge moyen de 34,5 ans (médiane : 33 ans ; extrêmes : 16–68 ans), la plupart du temps, des consommateurs habitués de GHB/GBL (91,8 %). Le contexte est majoritairement sexuel et/ou festif. Dans plus de la moitié des cas, le GHB/GBL est consommé seul ; dans le cas contraire, les cathinones, la cocaïne et l’alcool sont les principales substances associées. On observe une augmentation inquiétante du nombre des cas graves, en particulier une augmentation des décès et des cas de comas sévères (G-hole) parfois à répétition, en particulier chez des consommateurs habitués à consommer. Ces tendances sont également retrouvées dans la littérature.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude montre que l’arrêté du 2 septembre 2011, restreignant la vente aux particuliers n’a pas eu d’influence sur le nombre de cas d’intoxications ou de trouble de l’usage, bien au contraire. Il existe : 1/ une forte sous-notification, liée au fait que la prise de GHB/GBL n’est pas toujours évoquée ; 2/ une confusion sur le produit réellement utilisé (GBL ou GHB), les termes GHB, voire G restant souvent employés par les consommateurs et les urgentistes et les analyses toxicologiques ne permettant pas de connaître quel produit a été pris à l’origine, puisque seul le GHB est identifiable après la prise. Les campagnes de communication pourraient être renouvelées, aussi bien auprès des nouveaux consommateurs, qu’auprès des « habitués », qui sont aussi à risque de présenter un coma, mais également auprès des professionnels de santé.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 741"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698104","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Le syndrome d’hyperémèse cannabique (SHC) : une cause génétique ? 大麻致吐综合征(CHS):遗传原因?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.010
Claire Lafay-Chebassier , Manel Nejdi , Leana Can-Vetro , Marcello Solinas , Stéphanie Pain
{"title":"Le syndrome d’hyperémèse cannabique (SHC) : une cause génétique ?","authors":"Claire Lafay-Chebassier ,&nbsp;Manel Nejdi ,&nbsp;Leana Can-Vetro ,&nbsp;Marcello Solinas ,&nbsp;Stéphanie Pain","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.010","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.010","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le syndrome d’hyperémèse cannabique (SHC) est défini comme un syndrome récurrent de vomissements itératifs survenant chez des consommateurs chroniques de cannabis &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Le diagnostic de ce syndrome est uniquement basé sur des critères cliniques. La physiopathologie du SHC est encore inconnue et une augmentation du nombre de cas est observée depuis 2016 en France &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Il a été supposé que le SHC pouvait être associé à des polymorphismes génétiques conduisant à une surstimulation des récepteurs activés par les cannabinoïdes. Ainsi, une étude clinique &lt;em&gt;Cannabinoid concentrations and hyperemesis syndrome occurrence in regular cannabis consumers&lt;/em&gt; (CANEMESE) a pour but d’étudier des variations génétiques chez des patients « SHC cas » vs des témoins afin de rechercher le risque de survenue du syndrome cannabinoïde.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Il s’agit une étude multicentrique cas-témoins. Différents polymorphismes génétiques ont été étudiés notamment sur les gènes codant le cytochrome P450 2C19, impliqué dans le métabolisme des cannabinoïdes exogènes dont le THC, et le récepteur &lt;em&gt;transient receptor potential vanilloide&lt;/em&gt; 1 (TRPV1) intervenant dans les mécanismes nociceptifs. Trois polymorphismes du CYP2C19 : CYP2C19*2 (rs4244285, c.681G&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;A), CYP2C19*3 (rs4986893, c.636G&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;A) et CYP2C19*17 (rs12248560, c.-806C&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;T) ainsi que deux polymorphismes du récepteur TRPV1 : rs222747(c-945G&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;C) et rs879207 (c-3513T&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;C) ont été étudiés via la méthode de séquençage Sanger.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les polymorphismes CYP2C19*2, CYP2C19*3 et CYP2C19*17 ont été analysés sur 19 cas et 13 témoins. Pour CYP2C19*2, 68 % des cas étaient G/G et 32 % étaient G/A contre 62 % de G/G et 38 % de G/A chez les témoins. Pour CYP2C19*3, 100 % des patients étaient de génotype G/G. Pour CYP2C19*17, 63 % des cas étaient C/C et 37 % étaient C/T contre 69 % de C/C et 31 % de C/T chez les témoins. Concernant le polymorphisme rs222747de TRPV1 (analyse sur 13 cas et 5 témoins), 8 % des cas étaient G/G, 31 % étaient G/C et 61 % étaient C/C contre 60 % de G/C et 40 % de C/C chez les témoins. Pour l’analyse du polymorphisme rs879207 de TRPV1, sur 16 cas et 9 témoins, 50 % des cas étaient T/T, 37 % étaient T/C et 13 % étaient C/C contre 45 % de T/T, 22 % de T/C et 33 % de C/C chez les témoins.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Notre étude préliminaire a identifié des différences de fréquence génotypique entre les cas et les témoins pour certains polymorphismes en particulier du récepteur TRPV1 qui a pour ligands les cannabinoïdes, la capsaïcine et la chaleur. Étant donné qu’un traitement par capsaïcine et la prise de douches chaudes permettent de soulager les patients d’un SHC, le récepteur TRPV1 semble tout à fait intéressant à explorer pour en découvrir","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 742"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698410","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Hospitalized cocaine detoxification patients in Paris, France: Increased patient levels and changing population characteristics since 2011 法国巴黎住院的可卡因戒毒患者:2011 年以来患者人数的增加和人群特征的变化
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.03.001
Virgile Clergue-Duval , Arthur Lyonnet , Julien Azuar , Romain Icick , Margaux Poireau , Dorian Rollet , Namik Taright , Frank Questel , Isabelle Gasquet , Florence Vorspan
{"title":"Hospitalized cocaine detoxification patients in Paris, France: Increased patient levels and changing population characteristics since 2011","authors":"Virgile Clergue-Duval ,&nbsp;Arthur Lyonnet ,&nbsp;Julien Azuar ,&nbsp;Romain Icick ,&nbsp;Margaux Poireau ,&nbsp;Dorian Rollet ,&nbsp;Namik Taright ,&nbsp;Frank Questel ,&nbsp;Isabelle Gasquet ,&nbsp;Florence Vorspan","doi":"10.1016/j.therap.2024.03.001","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.03.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim of the study</h3><div>The past twenty years have seen a rise in cocaine-related statistics in France, including cocaine use in the general population, emergency ward presentations of acute cocaine intoxication, cocaine use disorders related outpatient appointments and cocaine-related deaths. This study's objectives were to describe trends in patients’ admission for specific cocaine detoxification as well as changes in patients’ characteristics in the Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) hospitals group located in Paris region, France.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We reviewed the international classification of diseases 10<sup>th</sup> edition (ICD-10) discharge codes of the AP–HP hospitals group between 2011 and 2021. In addition, medical reports of the largest addiction medicine ward were also analysed for changes across the years 2009, 2014, 2019 and 2022.</div></div><div><h3>Results</h3><div>The regional database showed an almost 3-fold increase in cocaine-related disorders discharge codes between 2011 and 2019. This occurred due to a rise in hospital stays for cocaine dependence or cocaine acute intoxication prior to the fall in levels of inpatient stays associated with the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic. The in-depth analysis of inpatients’ stays in the specialized addiction medicine ward also showed an increase in admissions for cocaine detoxification programs, with a prevalence of 1.19% in 2009 to 15.73% in 2022 (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->1.44<!--> <!-->×<!--> <!-->10<sup>−20</sup>). Inpatient characteristics showed significant changes, especially in 2022, namely: more daily users, less intravenous administration and less comorbid illicit substances use disorders, with heightened levels of cured hepatitis C patients (<em>P</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0.05). Inpatient prescriptions were primarily dopaminergic antagonists with sedatives properties (cyamemazine, loxapine and chlorpromazine), dopamine-receptors partial agonist (aripiprazole) and serotonin reuptake inhibitors<em>.</em></div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>The referral to hospital care for cocaine detoxification has increased in Paris region since 2011, coupled with changes in inpatients’ characteristics. This trend has significant implications for the management of inpatient hospital services.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 634-645"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140405959","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Les cathinones : notifications d’addictovigilance en France sur la période 2022–2023 长春内酯:2022-2023 年期间法国的成瘾药物警戒通报
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.044
Manon Granier , Marcello Solinas , Clarisse Maillet , Reynald Le Boisselier , Stéphanie Pain , Réseau français des centres d’addictovigilance
{"title":"Les cathinones : notifications d’addictovigilance en France sur la période 2022–2023","authors":"Manon Granier ,&nbsp;Marcello Solinas ,&nbsp;Clarisse Maillet ,&nbsp;Reynald Le Boisselier ,&nbsp;Stéphanie Pain ,&nbsp;Réseau français des centres d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.044","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.044","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les cathinones font partie des nouveaux produits de synthèse (NPS) dérivés de la phenyléthylamine. Ces substances, très semblables aux amphétamines, sont utilisées dans un contexte récréatif pour leurs effets stimulants. Sur la période 2012–2021, il a été montré une augmentation exponentielle du nombre de notifications d’addictovigilance en lien avec un usage croissant en France des NPS et par le développement de la pratique du chemsex &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. L’objectif de notre étude était d’évaluer, en France, l’évolution de la consommation de cathinones et leurs effets, sur la période 2022–2023 en référence à la période 2012–2021, à travers l’analyse des notifications rapportées au Réseau français d’addictovigilance.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les données ont été obtenues à partir de la base nationale de vigilance, utilisant le mot-clé « cathinone » comme substance suspecte sur la période 2022–2023. Ces données ont été comparées à celles du rapport d’expertise sur les cathinones de 2012 à 2021 rédigé par le CEIP de Caen en 2022 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’analyse des notifications rapportées au réseaux d’addictovigilance montre que les consommateurs de cathinones sont surtout des hommes (90 %), âgés majoritairement entre 18 et 34 ans (55 %), plus jeune que la population observée durant la période 2012–2021 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Les cathinones sont utilisées dans un contexte de chemsex dans 40 % des cas (taux plus faible que durant la période 2012–2021). Les principales cathinones utilisées sont les dérivés MMC (70 %), en consommation régulière (au moins hebdomadaire) (80 %). La polyconsommation est aussi importante (75 %), associée aux substances GHB/GBL, cannabis, cocaïne ou MDMA. Les effets sont essentiellement psychiatriques (troubles du comportement), neurologiques (troubles de la conscience) et des effets cardiovasculaires. De plus, 31 décès ont été rapportés en 2022–2023 vs 43 entre 2012 et 2021.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au cours des deux dernières années, les résultats obtenus montrent que la consommation de cathinones touche une population plus jeune, souvent en poly-consommation et pas seulement dans un contexte de chemsex. Les effets sont principalement des affections psychiatriques et neurologiques mais peuvent également être très graves comme le montre le nombre de décès qui continue d’augmenter, majoritairement avec la 3-MMC associée au GHB. Même si les mesures réglementaires françaises interdisent la plupart des cathinones, ces NPS restent consommés, et c’est pourquoi l’information et la prévention demeurent un besoin urgent pour diminuer le nombre d’usagers et aider les professionnels de santé dans la prise en charge des patients.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le laboratoire Inserm U1084 de Poitiers est impliqué dans un projet de recherche européen NextGeNPS visant à étudier, en préclinique, le pouvoir addictogène de nouv","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Pages 760-761"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698229","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Complications materno-fœtales et néonatales de l’usage de cocaïne pendant la grossesse : données du Réseau français d’addictovigilance 孕期使用可卡因的母胎并发症和新生儿并发症:来自法国瘾君子警戒网络的数据
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.038
Charlène Aïn , Céline Eiden , Margot Lestienne , Hélène Peyrière , Réseau français des centres d’addictovigilance
{"title":"Complications materno-fœtales et néonatales de l’usage de cocaïne pendant la grossesse : données du Réseau français d’addictovigilance","authors":"Charlène Aïn ,&nbsp;Céline Eiden ,&nbsp;Margot Lestienne ,&nbsp;Hélène Peyrière ,&nbsp;Réseau français des centres d’addictovigilance","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.038","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.038","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’exposition prénatale à la cocaïne/<em>crack</em> est associée à des risques bien établis [prématurité, petits poids de naissance, retards de croissance intra-utérin (RCIU)] <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. L’analyse des données OPPIDUM chez les femmes enceintes a montré une augmentation significative de la consommation de cocaïne (y compris <em>crack</em>) entre 2005 et 2018 (4,7 % vs 14,3 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0384) <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude était de décrire les données du réseau d’addictovigilance dans ce contexte.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Les notifications d’addictovigilance concernant les complications liées à l’usage de cocaïne/<em>crack</em> pendant la grossesse, sur la période 01/04/2021–31/03/2024 ont été analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur la période, 50 femmes enceintes ont été incluses (2021 : 12, 2022 : 19, 2023 : 18, 2024 : 1). L’âge médian était de 31<!--> <!-->±<!--> <!-->6 ans (min–max : 18–41). Pour 36 % (18/50), un antécédent médical était relevé : psychiatrique dans 72 % (13/18) des cas, gynécologique dans 33 % (6/18) des cas. La cocaïne était consommée sous l’appellation « poudre » dans 75 % (38/50) des cas et « crack » dans 33 % (17/50). Quatre femmes consommaient les deux. La consommation de cocaïne a été confirmée par analyse toxicologique des urines de la mère dans 42 % (21/50) des cas. Les consommations concomitantes étaient du cannabis 29/50 (57 %), de l’alcool 14/50 (27,5 %) et un opiacé 25/50 (50 %) : méthadone 14/50 (27,5 %), héroïne 7/50 (14 %), buprénorphine 4/50 (8 %). Les événements materno-fœtaux principaux étaient : une rupture prématurée des membranes [8 % (4/50)] et des malformations congénitales (2/50) dont une ayant entraîné une interruption médicale de grossesse. Les événements fœtaux correspondaient à : une anomalie du rythme cardiaque fœtal [20 % (10/50)], un RCIU [18 % (9/50)], une hypotrophie fœtale [12 % (6/50)] et 1 décès in utero dû à une dysfonction endothéliale chez la mère (CIVD). Les évènements néonataux étaient : un syndrome de sevrage dans 33 % (17/50) des cas, dont 11 avec exposition associée à un opioïde et 6 à du cannabis. En période néo-natale, les événements suivants ont été observés : 1 épisode de convulsions et 2 décès résultant de polyconsommations.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les complications rapportées sont similaires à celles mentionnées dans les méta-analyses précédemment réalisées. Cet état des lieux est marqué par des données manquantes, un manque de précision sur l’usage (quantité prise, voie d’administration…) tout au long de la grossesse, une proportion de polyconsommation importante. Dans ce contexte, il est donc primordial de repérer précocement, d’intervenir et d’accompagner pour limiter l’exposition pendant cette période.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 757"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698288","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Il était une fois… un consommateur de NPS ! 从前......一位 NPS 消费者!
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.019
Bertrand Brunet , Léa Girard , Jeremy Lelong , Marie-Christine Perault-Pochat , Stéphanie Pain
{"title":"Il était une fois… un consommateur de NPS !","authors":"Bertrand Brunet ,&nbsp;Léa Girard ,&nbsp;Jeremy Lelong ,&nbsp;Marie-Christine Perault-Pochat ,&nbsp;Stéphanie Pain","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.019","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le fentanyl et ses dérivés, agonistes du récepteur opioïde μ, ont un effet pharmacologique plus puissant que l’héroïne et la morphine. Ils présentent donc des risques de dépendance et d’overdose <span><span>[1]</span></span>. Les effets indésirables de ces nouveaux produits de synthèse (NPS) que sont les « fentanyloïdes » sont identiques à ceux observés avec le fentanyl : nausées, vertiges, vomissements et risque de dépression respiratoire sévère mettant en jeu le pronostic vital de l’individu. L’usage concomitant de dépresseurs du système nerveux central comme des opioïdes (méthadone, héroïne) ou d’autres NPS comme les benzodiazépines-<em>designer</em> potentialise le risque de complications.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous rapportons ici le cas d’un usager de drogues qui a été hospitalisé à plusieurs reprises suite à des intoxications aiguës avec des NPS dont des fentanyloïdes de synthèse et des BZD-<em>designer</em>. Ces données ont été recueillies à partir des résultats toxicologiques du laboratoire de toxicologie du CHU. Les analyses ont été réalisées sur des prélèvements biologiques sang et urine ou à partir d’échantillons de poudre récupérés.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Un homme de 26 ans, consommateur régulier de cannabis et d’héroïne, a été hospitalisé 18 fois entre 2016 et 2023 pour des signes cliniques sévères (dépression respiratoire, coma) après consommation de différentes substances psychoactives. Le patient a consommé du fentanyl et dérivés de synthèse (carfentanyl, cyclopropylfentanyl, methoxyacetylfentanyl) puis a mésusé de la méthadone et de l’héroïne pour ensuite, à partir de 2023, utilisé des BZD-<em>designer</em> (bromazolam). Il a acheté les NPS sous forme de poudre sur internet pensant acheter du methylfentanyl sous le terme « China White » pour les fentanyloïdes de synthèse et de l’étizolam pour la BZD-<em>designer</em>.</div><div>Le patient a présenté plusieurs complications telles que rhabdomyolyse, insuffisance rénale, choc cardiogénique sur syndrome de TakoTsubo… et les résultats toxicologiques ont montré des taux parfois très élevés de ces NPS. De nombreuses intoxications ont été traitées efficacement par l’antidote antagoniste opiacé, la naloxone.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Ce cas clinique reflète l’évolution rapide du marché des drogues de synthèse (fentanyloïdes de synthèse apparus à la fin des années 2010 et plus récemment les BZD-<em>designer</em>). Comme on le voit souvent, les consommateurs ne sont pas toujours conscients des produits qu’ils achètent et les consomment sans en connaître les véritables dangers. De plus, nous soulignons ici le caractère dangereux de l’achat de poudre sur Internet pouvant contenir différents composés chimiques rendant alors la prise en charge médicale délicate en cas d’overdose.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 747"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699133","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Transmission des cas du centre antipoison Est au centre d’addictovigilance de Nancy : quel apport ? 从埃斯特毒物控制中心到南希毒瘾警戒中心的病例传播:有哪些贡献?
IF 2.2 4区 医学
Therapie Pub Date : 2024-11-01 DOI: 10.1016/j.therap.2024.10.015
Johan Thiery , Elie Asmar , Marion Evrard , Christine Tournoud , Pierre Gillet , Valérie Gibaja
{"title":"Transmission des cas du centre antipoison Est au centre d’addictovigilance de Nancy : quel apport ?","authors":"Johan Thiery ,&nbsp;Elie Asmar ,&nbsp;Marion Evrard ,&nbsp;Christine Tournoud ,&nbsp;Pierre Gillet ,&nbsp;Valérie Gibaja","doi":"10.1016/j.therap.2024.10.015","DOIUrl":"10.1016/j.therap.2024.10.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Une des missions fondamentales des centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) est la réponse toxicologique urgente. Ils sont ainsi sollicités pour toute demande d’évaluation des risques concernant la prise en charge des intoxications ‘a des produits manufacturés ou des substances naturelles, notamment dans des contextes de mésusages ou d’addictions. Les cas impliquant la consommation de substances psychoactives sont régulièrement transmis aux centres d’addictovigilance (CEIP-A). Nous avons réalisé une analyse de ces données sur une période de 7 mois.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Analyse des cas extraits du système d’information des CAPTV (SICAP), survenus sur les régions Est, concernant l’utilisation de substances psychoactives dans un contexte d’abus/dépendance ou de mésusage, transmis au centre d’addictovigilance de Nancy. Les cas ainsi transmis entre le 1/4/2023 et le 31/10/2023 ont été analysés selon les critères suivants : âge et genre du sujet exposé, circonstances d’exposition, type de substances impliquées et gravité du cas.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur la période d’étude, 161 cas ont été analysés par le CEIP-A. Les personnes exposées sont majoritairement des hommes (60 %). Les classes d’âge les plus représentées sont les adultes jeunes (57 %), suivis par les 15–19 ans (24 %) avec un âge médian de 23 ans et un âge moyen de 26 ans. Les deux principales circonstances d’exposition sont « toxicomanie et addiction » (50 %) et « mésusage ou surdosage médicamenteux non suicidaire » (20 %). Concernant le type de substances consommées, les résultats montrent que, tant pour les hommes que pour les femmes, il s’agit majoritairement de substances non médicamenteuses seules (respectivement 71 % et 62 %). Dans près de 6 % des cas, il s’agit d’une association de substances non médicamenteuses et de médicaments (3 cas chez les hommes et 9 chez les femmes). Les principaux médicaments consommés sont les antalgiques de palier 2 (31 %), suivis par les benzodiazépines et apparentés (28 %). Les substances non médicamenteuses les plus retrouvées sont les cannabinoïdes de synthèse (24 %), suivis par la cocaïne (14 %), le cannabis (13 %) et le protoxyde d’azote (12 %). 88 % des personnes exposées ont présenté des symptômes et 24 % des cas ont été codés « graves » par le CEIP-A.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La transmission de données du CAPTV au CEIP-A permet à ce dernier de recueillir, de manière régulière et continue, des informations utiles, qui n’auraient probablement pas été signalées spontanément au centre d’addictovigilance. Ces échanges réguliers avec la toxicovigilance constituent un apport significatif, utile au dispositif d’addictovigilance et complémentaire aux notifications spontanées.</div></div>","PeriodicalId":23147,"journal":{"name":"Therapie","volume":"79 6","pages":"Page 745"},"PeriodicalIF":2.2,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698412","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
0
×
引用
GB/T 7714-2015
复制
MLA
复制
APA
复制
导出至
BibTeX EndNote RefMan NoteFirst NoteExpress
×
提示
您的信息不完整,为了账户安全,请先补充。
现在去补充
×
提示
您因"违规操作"
具体请查看互助需知
我知道了
×
提示
确定
请完成安全验证×
相关产品
×
本文献相关产品
联系我们:info@booksci.cn Book学术提供免费学术资源搜索服务,方便国内外学者检索中英文文献。致力于提供最便捷和优质的服务体验。 Copyright © 2023 布克学术 All rights reserved.
京ICP备2023020795号-1
ghs 京公网安备 11010802042870号
Book学术文献互助
Book学术文献互助群
群 号:481959085
Book学术官方微信