David Drummond, Apolline Gonsard, Rola Abou Taam, Guillaume Lezmi
{"title":"Le phénotypage de l’asthme chez l’enfant en pratique","authors":"David Drummond, Apolline Gonsard, Rola Abou Taam, Guillaume Lezmi","doi":"10.1016/j.perped.2025.04.013","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.04.013","url":null,"abstract":"<div><div>L’asthme de l’enfant est désormais considéré comme une maladie hétérogène nécessitant une approche personnalisée. Cet article propose une approche pragmatique du phénotypage selon l’âge. Chez le jeune enfant (1–5 ans), après exclusion des diagnostics différentiels (les enfants avec « syndrome de la crèche » et ceux avec des maladies-sous-jacentes), on distingue deux phénotypes d’asthme. L’asthme atopique répond bien aux corticostéroïdes inhalés continus, tandis que l’asthme non atopique peut être traité par bronchodilatateurs de courte durée d’action lors des viroses. Dans l’asthme sévère, le phénotype « asthme avec inflammation neutrophilique<!--> <!-->±<!--> <!-->infection » pourrait bénéficier d’azithromycine. Chez l’enfant d’âge scolaire (6–11 ans) et l’adolescent (12–17 ans), le phénotype allergique prédomine (85 %), avec une bonne réponse aux corticostéroïdes inhalés à faible dose. Dans les formes sévères, on peut différencier l’asthme allergique, l’asthme éosinophilique, et l’asthme non-allergique et non-éosinophilique, avec des traitements ciblés pour chacun de ces phénotypes. Cette approche phénotypique permet une prise en charge plus ciblée et efficace, améliorant la prise en charge des enfants atteints d’asthme.</div></div><div><div>Childhood asthma is now recognized as a heterogeneous disease requiring a personalized approach. This article proposes a pragmatic approach to phenotyping based on age. In young children (1–5 years), after excluding differential diagnoses (children with “nursery syndrome” and those with underlying diseases), two asthma phenotypes can be distinguished. Atopic asthma responds well to continuous inhaled corticosteroids (ICS), while non-atopic asthma can be treated with bronchodilators during viral infections. In severe asthma, patients with the “asthma with neutrophilic inflammation<!--> <!-->±<!--> <!-->infection” phenotype might benefit from azithromycin. In school-aged children (6–11 years) and adolescents (12–17 years), the allergic phenotype predominates (85%), with good response to low-dose ICS. In severe forms, allergic asthma, eosinophilic asthma, and non-allergic, non-eosinophilic asthma can be differentiated, with targeted treatments for each of these phenotypes. This phenotypic approach allows for more targeted and effective treatment, improving the management of children with asthma.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 2","pages":"Pages 163-168"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144240545","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"In extremis : tout vient à point à qui sait attendre","authors":"Floriane Hagon , Marion Laville , Jeanne Dubois , Aikaterini Koryllou , Estelle Tenisch , Yves Fougère , Alain Lefèvre-Utile","doi":"10.1016/j.perped.2025.04.010","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.04.010","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 2","pages":"Pages 120-122"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144240538","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Hervé Haas (Président du Groupe de pathologie infectieuse pédiatriques (GPIP), Expert Infovac)
{"title":"Vaccination contre les méningocoques. Enfin, un vrai programme de lutte contre des infections dévastatrices","authors":"Hervé Haas (Président du Groupe de pathologie infectieuse pédiatriques (GPIP), Expert Infovac)","doi":"10.1016/j.perped.2025.04.007","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.04.007","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 2","pages":"Pages 97-98"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144240408","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cyril Schweitzer , Yacine Touil , Sofia Da Mota , Iulia Ioan
{"title":"La dyspnée à l’exercice chez l’enfant : quand l’asthme ne doit pas cacher les diagnostics différentiels","authors":"Cyril Schweitzer , Yacine Touil , Sofia Da Mota , Iulia Ioan","doi":"10.1016/j.perped.2025.04.012","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.04.012","url":null,"abstract":"<div><div>La dyspnée d’effort est un symptôme fréquent chez l’enfant. Les consultations qui en découlent ont souvent pour motif d’établir un diagnostic d’asthme induit par l’exercice. Si celui-ci est fréquent dans la population pédiatrique, toute gêne respiratoire à l’exercice ne doit pas se résumer à un asthme, ni même à une bronchoconstriction à l’exercice. La dyspnée d’effort peut survenir à la suite d’un ensemble de troubles de l’adaptation cardiorespiratoire qui fait suite au stress que constitue un exercice physique, alors que la bronchoconstriction à l’exercice s’exprime elle par des symptômes assez caractéristiques qu’il faut rechercher spécifiquement à l’interrogatoire, à l’examen clinique, et aux EFR avant et après un test de provocation bronchique. Un certain nombre de diagnostics différentiels sont à rechercher devant une dyspnée à l’exercice, constituant parfois des comorbités d’un asthme sous-jacent, comme l’hyperventilation à l’exercice, les dyskinésies des cordes vocales ou un déconditionnement physique.</div></div><div><div>Breathlessness during exercise is very common in children. Often, a specialist is consulted because of this symptom to establish the diagnosis of exercise-induced asthma. Although asthma is common in the pediatric population, not all exercise-induced dyspnea should be reduced to the diagnosis of asthma, but to an exercise-induced bronchoconstriction. Exercise-induced dyspnea can occur after a set of cardiorespiratory adaptation disorders following the stress of physical exercise, when exercise-induced bronchoconstriction is expressed by characteristic symptoms that must be sought during questioning, clinical examination, as well as before and after exercise challenge tests. Some differential diagnoses of an asthmatic pathology should be investigated concerning exercise-induced dyspnea and sometimes constitute the comorbidities of underlying asthma, such as exercise hyperventilation syndrome, exercise-induced laryngeal obstruction, or physical deconditioning.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 2","pages":"Pages 156-162"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144240544","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Kbaier, M. Mhenni, I. Belhadj, I. Trabelsi, F. Khalsi, K. Boussetta
{"title":"Coqueluche : résurgence de la maladie","authors":"S. Kbaier, M. Mhenni, I. Belhadj, I. Trabelsi, F. Khalsi, K. Boussetta","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.049","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.049","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Malgré le progrès de la vaccination, la coqueluche demeure une cause importante de mortalité chez le nourrisson âgé de moins de 3 mois.</div><div>Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de la coqueluche au cours de l’épidémie 2019–2024.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective descriptive menée au service de pédiatrie B à l’hôpital d’enfants de Tunis sur une période de 6 ans (2018–2024).</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au total, 31 cas ont été colligés. Depuis la « période Covid », la régularité des cycles avec des pics épidémiques tous les 3 à 5 ans a été bouleversée. Aucun cas de coqueluche n’a été noté au cours de la pandémie covid-19 avec résurgence de la maladie au cours des années 2023–2024 (20 cas). Le sex-ratio était à 0,93. L’âge médian était de 60<!--> <!-->jours. Quatre patients avaient une comorbidité. Trois patients seulement ont reçu deux doses de vaccins contre la coqueluche. La toux cyanogène était le maître symptôme retrouvé chez 17 patients. Le délai médian entre le premier symptôme et la première consultation était de 3<!--> <!-->jours. À l’admission six patients avaient une fièvre. Deux patients étaient en apnée grave et un seul avait un trouble hémodynamique Trois patients étaient en détresse neurologique. Le nombre médian de globules blancs était de 22 140/mm3. La co-infection virale était présente chez 5 patients dont 4 avaient un rhinovirus.13 patients ont nécessité un transfert en milieu de réanimation dont dix patients ont eu un échange transfusionnel. Un seul décès a été déploré.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La coqueluche peut être fatale chez les jeunes nourrissons d’où l’intérêt de la prévention primaire.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 92"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579892","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Réanimation et soins intensifs en néonatologie","authors":"Pierre Tourneux","doi":"10.1016/j.perped.2025.02.002","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.02.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 95"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579896","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Braun , E. Antony , M.L. Simard , M. Greenhawt , G. Lezmi , M. Eltorki , S. Ali , W. Alqurashi , K. Anagnostou , S. Arasi , M. Ben-Shoshan , R. Daoust , T. Eiwegger , J. Gravel , P. Turner , T. Poder , J. Upton , M. Vincent , E. Kim , A. Davis , P. Begin
{"title":"Étude de faisabilité d’un essai thérapeutique randomisé, contrôlé contre placebo, en double insu, visant à déterminer l’efficacité du salbutamol inhalé dans le traitement des douleurs abdominales allergiques IgE-médiées","authors":"C. Braun , E. Antony , M.L. Simard , M. Greenhawt , G. Lezmi , M. Eltorki , S. Ali , W. Alqurashi , K. Anagnostou , S. Arasi , M. Ben-Shoshan , R. Daoust , T. Eiwegger , J. Gravel , P. Turner , T. Poder , J. Upton , M. Vincent , E. Kim , A. Davis , P. Begin","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.024","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Une étude rétrospective a suggéré que le salbutamol inhalé, un bêta-2 mimétique avec un passage systémique rapide, pourrait être efficace pour traiter les douleurs abdominales IgE-médiées. L’objectif de l’étude INSPIRE (<span><span>NCT05653024</span><svg><path></path></svg></span>) est de démontrer l’efficacité du salbutamol inhalé sur les douleurs abdominales allergiques IgE-médiées. Nous présentons ici les résultats de l’étude de faisabilité.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude de faisabilité d’un essai thérapeutique de phase III, randomisé, contrôlé en double insu menée sur 1 an au CHU de Montréal. Les patients<!--> <!-->≥<!--> <!-->6 ans ayant une douleur abdominale IgE-médiée d’intensité NRS-11<!--> <!-->><!--> <!-->3 recevaient du salbutamol 800<!--> <!-->μg ou du placebo (ratio 1:1). Après 30<!--> <!-->min, ils pouvaient recevoir du salbutamol en ouvert en cas de persistance de la douleur abdominale NRS-11<!--> <!-->><!--> <!-->3.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>En un an, 20 patients (âge médian<!--> <!-->=<!--> <!-->11,5 [intervalle : 6–23] ans) ont été randomisés pour une douleur abdominale allergique d’intensité médiane NRS-11<!--> <!-->=<!--> <!-->5 [4–9], et 7 ont reçu du salbutamol après 30<!--> <!-->min. Le protocole a été jugé simple et facilement intégrable à la pratique courante du service. Aucun effet secondaire n’a été rapporté.</div><div>L’étude pilote a validé la faisabilité de l’étude INSPIRE dans un contexte de pratique courante d’allergologie. La limite principale soulevée est une vitesse de recrutement inférieure à celle attendue. Cela a motivé l’élargissement des centres investigateurs aux départements d’urgences, où les patients présentant des douleurs abdominales en contexte d’anaphylaxie pourront être inclus.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Cette étude pilote doit servir de première étape à la mise en place de l’étude principale multicentrique internationale INSPIRE.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 81"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143580236","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Étude PREDYSPE : score échographique de prédiction de la dysplasie bronchopulmonaire (DBP)","authors":"P. Hangard, L. Ponthier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.019","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’échographie pulmonaire montre un intérêt dans la prédiction de la DBP. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les performances du score LUS modifié (score LUS combiné avec un index de performance myocardique) pour prédire la DBP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective et monocentrique réalisée de février 2020 à juillet 2023. Les critères d’inclusion étaient les nouveau-nés ayant un âge gestationnel inférieur à 34 semaines d’aménorrhée. Deux échographies ont été réalisées : la première à 9<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours d’âge post-natal et la seconde à 15<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours d’âge post-natal. Le diagnostic de DBP a été évalué à 28<!--> <!-->jours post-natal. L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité du score LUS modifié à J9<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours dans la prédiction de la survenue de la DBP. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluation de ce score à J15<!--> <!-->±<!--> <!-->2<!--> <!-->jours ainsi que la concordance entre les résultats échographiques de l’opérateur et du relecteur.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Deux cent seize enfants ont été analysés. Quatre-vingt-un (37,5 %) ont présenté une DBP à J28. L’index de Youden utilisé pour trouver le score optimal permettant d’obtenir une meilleure sensibilité et spécificité est calculé à 3 à J9 et J15. Les AUC des scores de prédiction étaient de 0,90 à J9 et de 0,88 à J15. Le coefficient de corrélation intraclasse est à 0,702.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Le score de LUS modifié a montré de bonnes performances pour prédire la DBP avec une bonne concordance inter-observateur.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 79"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Conduite à tenir devant un prurit chez l’enfant","authors":"Claire Abasq-Thomas , Laurent Misery","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.009","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.009","url":null,"abstract":"<div><div>Les maladies prurigineuses les plus fréquentes chez les enfants sont la dermatite atopique, l’urticaire aiguë, les maladies éruptives virales et la gale. D’autres dermatoses telles que le psoriasis, l’urticaire ou la mastocytose ne sont pas si rares dans la population pédiatrique. Le prurit est aussi souvent présent chez les patients atteints d’épidermolyse bulleuse ou de neurofibromatose de type I. Le prurit est parfois le seul signe de pathologies systémiques, au premier rang desquelles on trouve les maladies hépatiques cholestatiques d’origine génétique. Il est très important, à côté du traitement étiologique de ces maladies, de proposer un traitement symptomatique car le prurit peut représenter, comme la douleur, une souffrance majeure retentissant sur la qualité de vie. Il faut aussi garder à l’esprit que le grattage n’est physiologiquement pas possible avant l’âge de plusieurs mois, ce qui ne signifie pas que le prurit est absent.</div></div><div><div>The most common pruritic diseases in children are atopic dermatitis, acute urticaria, viral eruptive diseases, and scabies. Other dermatoses such as psoriasis, urticaria, or mastocytosis are not so uncommon in the pediatric population. Pruritus is also often present in patients with epidermolysis bullosa or neurofibromatosis type I. Pruritus is sometimes the only sign of systemic pathologies, foremost among which are cholestatic liver diseases of genetic origin. In addition to the etiological treatment of these diseases, it is very important to offer symptomatic treatment, as pruritus, like pain, can represent a major cause of suffering affecting the patient's quality of life. It should also be borne in mind that scratching is not physiologically possible before several months of age, which does not mean that pruritus is absent.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 33-41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579743","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}