Laurence Girard , Jacques Sizun , Groupe de réflexion et d’évaluation de l’environnement du nouveau-né (GREEN) de la Société française de néonatalogie
{"title":"Conduite du changement et implantation de nouvelles pratiques de soins autour du nouveau-né. Repères théoriques et pistes pratiques proposées par le GREEN","authors":"Laurence Girard , Jacques Sizun , Groupe de réflexion et d’évaluation de l’environnement du nouveau-né (GREEN) de la Société française de néonatalogie","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.011","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.011","url":null,"abstract":"<div><p>L’amélioration de la qualité des soins au nouveau-né hospitalisé nécessite l’intégration des données de la littérature pour combler ainsi le fossé entre les connaissances scientifiques et leurs applications en routine. Un processus de changement doit être conduit par les équipes. Ce texte vise à apporter des repères théoriques et des exemples d’outils méthodologiques favorablement évalués pour l’implantation de l’innovation. Il s’agit d’une base permettant d’initier une réflexion sur la conduite au changement dans une équipe de soins.</p></div><div><p>Improving the quality of care for hospitalized newborns requires the integration of research data to fill the gap between scientific knowledge and its routine applications. A process of change must be initiated. This paper aims to provide theoretical models and examples of favorably evaluated methodological tools for the implementation of innovation. This is a basis for initiating reflection on leading change in a healthcare team.</p></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Pages 161-170"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238072","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Gilles Cambonie, Florence Masson, Renaud Mesnage, Arthur Gavotto
{"title":"Prise en charge du canal artériel persistant du nouveau-né prématuré : une littérature abondante, peu de certitudes pour les cliniciens","authors":"Gilles Cambonie, Florence Masson, Renaud Mesnage, Arthur Gavotto","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.015","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.015","url":null,"abstract":"<div><p>Depuis 6 décennies, la prise en charge de la persistance d’un canal artériel chez le nouveau-né prématuré reste un sujet très débattu. Certains auteurs affirment qu’un canal artériel persistant n’est que le reflet innocent de l’immaturité de l’enfant, sans conséquence spécifique pour sa santé, tout en soulignant l’inutilité voire la dangerosité de son traitement. D’autres s’inquiètent de l’impact hémodynamique de ce shunt gauche–droite – hyperdébit pulmonaire et un bas débit systémique – qui peut contribuer à la survenue de complications précoces, comme l’hémorragie pulmonaire et l’hémorragie intraventriculaire, favoriser le développement d’une dysplasie bronchopulmonaire ou d’une entérocolite ulcéro-nécrosante et augmenter le risque de mortalité. De nombreuses stratégies de prise en charge ont été décrites, de l’expectative à la prophylaxie non ciblée, mais il n’existe actuellement aucun consensus sur qui, quand et comment traiter.</p></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Page 219"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238884","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Prédire l’accouchement dans les jours qui suivent une menace d’accouchement prématuré : nouvelles données et projet PREDIMAP","authors":"François Goffinet , Céline Méhats , Veronica Negro , Jeanne Sibiude","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.021","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.021","url":null,"abstract":"<div><p>L’accouchement prématuré (AP) revêt une grande variété de causes. Dans la majorité des cas, l’AP est dit « spontané » et est précédé par l’entrée en travail de la femme, situation appelée menace d’accouchement prématuré (MAP) et définie par des contractions utérines et des modifications du col entre 22 et 36 semaines de gestation. En France, entre 100 000 et 150 000 femmes par an se présentent aux urgences des maternités pour des symptômes évoquant une MAP dont environ 45 000 sont hospitalisées pour ce motif. Outre l’interrogatoire et l’examen clinique, les équipes obstétricales utilisent la mesure de la longueur cervicale par échographie afin de décider d’une hospitalisation. Cette hospitalisation permet l’administration d’interventions prénatales efficaces (transfert de la femme, corticothérapie, sulfate de magnésium) qui préviennent certaines conséquences de la naissance prématurée chez l’enfant. Ainsi, l’hospitalisation et les traitements administrés ne bénéficient qu’aux femmes qui accouchent finalement prématurément. Or, actuellement, environ la moitié des femmes admises pour MAP n’accouchent pas prématurément et la grande majorité accouche plusieurs semaines après leur hospitalisation. Ces hospitalisations et interventions inutiles ont des conséquences multiples : effets psychosociaux néfastes sur les femmes et leur famille, transfert inutile vers une autre maternité, administration inutile de médicaments. Il est donc indispensable de développer des outils pour mieux prédire le risque d’AP dans une population de femmes avec des signes évocateurs de MAP. Notre compréhension des mécanismes impliqués dans le travail obstétrical est encore fragmentaire. Selon une hypothèse développée il y a une trentaine d’années, le travail prématuré pourrait être associé à une inflammation ou à une infection latente. L’équipe « From Gametes to Birth » (Inserm U1016-UP) a récemment identifié des biomarqueurs spécifiques impliqués dans le mécanisme de déclenchement du travail chez des femmes hospitalisées pour MAP. Huit protéines sont particulièrement associées à l’entrée en travail et ont fait l’objet d’un brevet publié en 2022. Ces candidats, dosés dans les sécrétions vaginales, montraient une meilleure courbe ROC que la fibronectine fœtale et la mesure de la longueur cervicale par échographie pour prédire le risque d’AP dans les 7<!--> <!-->jours suivant le diagnostic de MAP. Dans le projet PREDIMAP, financé par l’appel d’offre RHU5, nous proposons une nouvelle approche étiologique basée sur les mécanismes biologiques du travail prématuré en utilisant ces nouveaux biomarqueurs. Notre hypothèse est que leur utilisation avec les autres éléments habituellement utilisés (longueur cervicale échographique et données cliniques) pourrait améliorer la prédiction de l’AP. Ces biomarqueurs ne peuvent pas encore être dosés rapidement et simplement, au lit du patient, par les instruments de diagnostic actuellement disponibles. Il est donc nécessaire de développe","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Page 221"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238259","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Imagerie des céphalées de l’enfant : recommandations HAS 2024","authors":"Charles-Joris Roux","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.004","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.004","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Pages 171-184"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238261","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Produits du tabac et produits connexes par voie orale : risque d’intoxication chez les enfants et les adolescents","authors":"Weniko Caré , Cécilia Solal , Juliette Bloch , Emmanuel Puskarczyk , Jérôme Langrand","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.008","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.008","url":null,"abstract":"<div><p>On observe en France une diversification de l’offre de produits du tabac et de produits connexes (ne contenant pas de tabac mais pouvant contenir de la nicotine). Il s’agit notamment du <em>snus</em> (tabac humide broyé contenu dans un sachet) et des sachets de nicotine, produits conçus pour être placés contre la gencive sous la lèvre supérieure. L’intoxication aiguë à la nicotine peut être grave, voire mortelle. En 2023, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conduit une étude portant sur les cas d’exposition rapportés aux centres antipoison entre janvier 2017 et décembre 2022 à cinq types de produits du tabac, produits connexes et arômes (tabac à chauffer, tabac à mâcher, <em>snus</em>, sachets de nicotine et billes aromatiques). Pour ces cinq catégories de produits, les personnes exposées étaient le plus souvent mineures, et avaient présenté des symptômes dans la moitié des cas. Les accidents rapportés pour le tabac à chauffer et le tabac à mâcher résultaient d’un défaut de sécurisation des produits vis-à-vis de jeunes enfants. Les intoxications par le <em>snus</em> ou les sachets de nicotine concernaient majoritairement des collégiens. Certaines intoxications étaient sévères et relevaient d’une prise en charge hospitalière. L’émergence rapide des sachets de nicotine sur le marché, leur attractivité chez un public jeune, leur statut réglementaire non harmonisé, l’absence de contrôle des concentrations de nicotine et le manque de données sur leur toxicité appellent à la mise en place d’un cadre juridique européen pour ces produits.</p></div><div><p>In France, a change in the supply of tobacco products and related goods (which do not contain tobacco but may contain nicotine) has been observed. These products include snus (moist ground tobacco contained in a pouch) and nicotine pouches, which are designed to be placed against the gums under the upper lip. Acute nicotine poisoning can be serious, even fatal. In 2023, Anses conducted a study of exposure cases reported to the French poison control centers between January 2017 and December 2022 regarding five types of tobacco products, related products, and flavors (heating tobacco, chewing tobacco, snus, nicotine pouches, and aromatic beads). For these five product categories, the individuals exposed were mainly minors, and in half of the cases, they presented with clinical symptoms. The accidents reported with heating tobacco and chewing tobacco were due to a lack of product safety for young children. Poisoning involving snus or nicotine pouches mainly concerned schoolchildren. Some cases were serious, requiring hospital management. The rapid emergence of nicotine pouches on the market, their appeal to a young public, their non-harmonized regulatory status, the lack of control of nicotine concentrations, and the lack of data on their toxicity call for a new approach to this issue.</p></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Pages 155-160"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238883","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quand prescrire un bilan auto-immun chez l’enfant ?","authors":"Jérôme Granel , Pascal Pillet","doi":"10.1016/j.perped.2024.07.005","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2024.07.005","url":null,"abstract":"<div><p>Les maladies auto-immunes (MAI) pédiatriques touchent plus fréquemment l’adolescente contrairement aux maladies auto-inflammatoires monogéniques qui concernent principalement le plus jeune enfant. De nombreuses situations peuvent faire évoquer une MAI, mais la prescription d’un bilan auto-immun sera réalisée le plus souvent sans urgence et après avoir éliminé les causes infectieuses et néoplasiques. Cet article détaille les principaux éléments orientant vers une MAI en rhumatologie–médecine interne pédiatrique et discute l’intérêt des anticorps anti-nucléaires. Le bilan devra toujours être accompagné d’une bandelette urinaire en cas de suspicion de connectivite ou de vascularite. L’association avec un déficit immunitaire devra être recherchée. Enfin, en cas d’auto-immunité biologique sans contexte clinique évident, il faudra contrôler et suivre régulièrement l’enfant en cas de positivité persistante afin de déceler précocement une MAI débutante.</p></div><div><p>Pediatric autoimmune diseases (AID) more frequently affect teenage girls, in contrast to monogenic autoinflammatory diseases affecting younger children. There are many situations in which AID may be suspected, but the indication for an autoimmune work-up should always be made after ruling out infectious and neoplastic causes and rarely as an emergency. We discuss the value of antinuclear antibodies and detail the main elements pointing to AID in pediatric rheumatology–internal medicine. If connectivitis or vasculitis is suspected, a urine dipstick test should always be included in the work-up. The association with an immune deficiency should be investigated. Finally, in the case of biological autoimmunity with no obvious clinical context, the child should be regularly monitored and followed up in the event of persistent positivity.</p></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"7 3","pages":"Pages 187-193"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142238904","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}