Philippe Segura , Sébastien Jacob , Christine Chevallier Brilloit , André De Caffarelli , Loïc Grosse
{"title":"La réserve sanitaire : un dispositif de mobilisation de professionnels de santé en situation sanitaire exceptionnelle","authors":"Philippe Segura , Sébastien Jacob , Christine Chevallier Brilloit , André De Caffarelli , Loïc Grosse","doi":"10.1016/j.pxur.2025.07.006","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.07.006","url":null,"abstract":"<div><div>La réserve sanitaire a pour mission de contribuer au renforcement du système de santé afin de répondre à des situations de catastrophe, d’urgence ou de menaces sanitaires graves. Elle intervient en prudentiel en cas de menace sanitaire potentielle, en urgence en situation de catastrophe, ou en postcrise immédiate lorsque les moyens conventionnels du système sanitaire ne suffisent plus. Cet article présente l’organisation, le fonctionnement et les modalités d’engagement de la réserve sanitaire, ainsi que son rôle en médecine de catastrophe avec un focus sur la mission post-cyclonique Chido sur Mayotte.</div></div><div><div>The mission of the Health Reserve is to contribute to the strengthening of the health system in order to respond to situations of disaster, emergency or serious health threats. It intervenes prudential in the event of a potential health threat, in emergency situations in a disaster situation, or in immediate post-crisis situations when the conventional means of the health system are no longer sufficient. This article presents the organization, functioning and terms of engagement of the Health Reserve, as well as its role in disaster medicine with a focus on the post-cyclone mission Chido on Mayotte.</div></div>","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 178-182"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989770","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Promouvoir les arts comme facteur de culture du risque et de résilience sociétale","authors":"Philippe Quevauviller","doi":"10.1016/j.pxur.2025.07.013","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.07.013","url":null,"abstract":"<div><div>La manière dont les sociétés réagissent aux catastrophes dépend fortement de la culture du risque que les communautés locales ont acquise à travers l’éducation et/ou des expériences parfois dramatiques. Cette culture est étroitement liée à l’inclusion sociale, à la résilience sociétale et au niveau de connaissances que les personnes peuvent acquérir à partir d’informations factuelles. Cependant, ces informations parviennent rarement jusqu’au niveau local en raison, d’une part, d’une mauvaise communication scientifique et, d’autre part, d’un manque de priorité accordée à cette question par les individus. Utiliser les arts pour améliorer la sensibilisation aux risques représente un moyen innovant de renforcer la prise de conscience du public et, par conséquent, la résilience sociétale face aux catastrophes, en ouvrant les yeux et le cœur sur des réalités trop souvent ignorées par les populations. Le défi est de créer une nouvelle voie artistique pour soutenir les connaissances sur les catastrophes naturelles et technologiques. Au cours des dernières années, la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes a eu des répercussions croissantes sur les villes, petites et grandes, suscitant de vives inquiétudes au sein des sociétés. La recherche scientifique est très active dans ce domaine, faisant le lien entre diverses disciplines et secteurs, mais elle néglige souvent la dimension citoyenne et les niveaux des autorités locales. Cela s’explique principalement par les difficultés à transférer les connaissances qui permettraient de renforcer la résilience des sociétés face aux risques. Des moyens innovants sont nécessaires pour améliorer la communication, la sensibilisation et l’éducation, et renforcer la préparation aux catastrophes. L’utilisation des arts comme vecteur d’engagement citoyen est l’une de ces méthodes. Cet article présente des exemples d’une telle utilisation pour les dix arts avec un focus sur les catastrophes liées aux événements climatiques extrêmes, et suggère quelques pistes pour renforcer le rôle de l’art dans la gouvernance du risque, en particulier concernant la résilience sociétale.</div></div><div><div>The way societies respond to disasters depends heavily on the risk culture that local communities have acquired through education and/or sometimes dramatic experiences. This culture is closely linked to social inclusion, societal resilience and the level of knowledge that people can acquire from factual information. However, this information rarely reaches the local level due, on the one hand, to poor scientific communication and, on the other hand, to a lack of priority given to this issue by individuals. Using the arts to improve risk awareness is an innovative way to raise public awareness and, consequently, societal resilience to disasters, by opening people's eyes and hearts to realities that are too often ignored. The challenge is to create a new artistic avenue to support knowledge about natural and technolog","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 209-215"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989775","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quelle préparation pour quelle mission ?","authors":"Chadi Christian Jbeili","doi":"10.1016/j.pxur.2025.07.007","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.07.007","url":null,"abstract":"<div><div>Partir en mission requiert une préparation rigoureuse. La réussite dépend en grande partie du niveau de préparation en amont. Celle-ci se décline en plusieurs volets : individuel, administratif, physique, mental, médical, et spécifique au contexte de la mission. La préparation individuelle constitue la base essentielle de toute mission. Elle vise à organiser efficacement son quotidien et à anticiper les conséquences personnelles liées à une absence prolongée. Cette démarche implique de vérifier la compatibilité entre la mission envisagée et ses propres capacités. La préparation individuelle comprend également la confection de son paquetage ; sa préparation est une étape cruciale, car elle conditionne le bon déroulement de la mission et le confort sur place. La préparation des documents administratifs est également une étape incontournable. Ces documents garantissent votre identité, votre légalité sur le territoire concerné, votre sécurité et la bonne gestion de votre mission. La préparation mentale est un aspect souvent négligé, mais elle joue un rôle crucial lors d’une mission, surtout dans des contextes difficiles ou isolés. Certaines missions exigent aussi une excellente condition physique. Pour assurer le succès d’une mission, il est essentiel de développer plusieurs axes de préparation, chacun répondant à des besoins spécifiques du terrain et des objectifs à atteindre. La préparation d’une mission repose sur une double exigence : une préparation générale individuelle et une préparation spécifique à la mission. Cette combinaison vise à garantir la réussite des objectifs tout en préservant l’équilibre physique et mental du personnel engagé. Celle-ci peut être dispensées par l’organisme ou l’institution qui commande la mission. Certaines formations, comme le diplôme universitaire d’expertise dans la gestion des situations d’urgence sanitaire forment spécifiquement au socle commun indispensable à la préparation au départ en mission.</div></div><div><div>Going on a mission requires rigorous preparation. Success largely depends on the level of preparation undertaken beforehand. This preparation is divided into several components: individual, administrative, physical, mental, medical, and those specific to the context of the mission. Individual preparation forms the essential foundation of any mission. Its aim is to efficiently organize daily life and anticipate the personal consequences of a prolonged absence. This process involves verifying the compatibility between the intended mission and one's own capabilities. Individual preparation also includes assembling one's kit; this step is crucial, as it determines the smooth running of the mission and comfort on site. Preparing administrative documents is also an essential step. These documents ensure your identity, your legal status in the host country, your safety, and the proper management of your mission. Mental preparation is often overlooked, but it plays a crucial role during a missi","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 216-219"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989776","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une nouvelle capacité belge pour les opérations d’aviation humanitaire : le concept AOSC de B-FAST","authors":"Bert Torfs (Coordinateur B-FAST, Défense belge)","doi":"10.1016/j.pxur.2025.06.003","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.06.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 155-157"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989926","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Agnès Delaval (IADE, Ingénieur en risques sanitaire NRBC-E, Chargée de mission planification et gestion de crise)
{"title":"Partir en mission : du rêve à la réalité. Retour d’expérience d’un professionnel de santé sur la mission Martinique & Haïti, à la suite du tremblement de terre 2010","authors":"Agnès Delaval (IADE, Ingénieur en risques sanitaire NRBC-E, Chargée de mission planification et gestion de crise)","doi":"10.1016/j.pxur.2025.07.011","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.07.011","url":null,"abstract":"<div><div>Partir en mission extérieure fait rêver de nombreux professionnels de santé. Travailler en dehors de son cadre habituel, se sentir utile dans un contexte d’urgence, vivre une aventure humaine intense : autant de promesses attirantes. Pourtant, au-delà du rêve se cache une réalité bien plus complexe, exigeante et parfois déroutante. En 2010, à la suite du séisme dévastateur en Haïti, j’ai eu l’opportunité de participer à une mission en deux temps : une première phase en Martinique, puis un transfert sur le territoire haïtien. Ce double contexte m’a permis de vivre deux versants d’une même mission. Ce retour d’expérience vise à partager cette réalité plurielle, les enseignements humains et professionnels, et à mettre en lumière les contrastes, les difficultés mais aussi les transformations qu’une telle mission peut induire ainsi que l’importance d’être formé et préparé avant de partir en mission.</div></div><div><div>Going on an overseas assignment is a dream come true for many healthcare professionals. Working outside one's usual environment, feeling useful in an emergency context, experiencing an intense human adventure: these are all attractive promises. But the reality is far more complex, demanding and sometimes confusing. In 2010, following the devastating earthquake in Haiti, I had the opportunity to take part in a two-phase mission: an initial phase in Martinique, followed by a transfer to Haiti. This dual context enabled me to experience two sides of the same mission. The aim of this report is to share my experience and the human and professional lessons I learned, and to highlight the contrasts, difficulties and transformations that such a mission can bring, as well as the importance of being trained and prepared before setting out on a mission.</div></div>","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 169-172"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989768","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Adelino Pedro Do Monte (Cadre supérieur référent zonal NRBC-SSE), Frédéric Nativel (PH médecin chef)
{"title":"Chido – Fallait-il pré-positionner une équipe Samu de la Réunion ?","authors":"Adelino Pedro Do Monte (Cadre supérieur référent zonal NRBC-SSE), Frédéric Nativel (PH médecin chef)","doi":"10.1016/j.pxur.2025.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.07.001","url":null,"abstract":"<div><div>Le 14 décembre 2024, le cyclone tropical intense Chido a violemment frappé Mayotte, provoquant une crise sanitaire majeure dans un territoire déjà vulnérable. En anticipation de cette catastrophe annoncée, le SAMU 974 de La Réunion a déployé une équipe d’intervention médicale, <em>Chido One</em>, avant même l’arrivée du cyclone. Cette stratégie de prépositionnement, déjà expérimentée lors du cyclone Belna en 2019, a permis une réponse rapide et coordonnée, soutenant le centre hospitalier de Mayotte dans la prise en charge des blessés, la sécurisation des infrastructures et l’organisation des évacuations sanitaires. Cette opération a également facilité l’envoi de renforts supplémentaires, notamment via le dispositif PSM DOM 974. L’expérience de Chido confirme l’importance de l’anticipation, de la mobilité des équipes médicales et de la coopération interterritoriale dans la gestion des catastrophes naturelles en zone insulaire.</div></div><div><div>On December 14, 2024, intense tropical hurrican Chido struck Mayotte with full force, triggering a major public health crisis in an already vulnerable island territory. In anticipation of the impending disaster, the SAMU 974 emergency medical service from Réunion Island deployed an intervention team, Chido One, prior to the cyclone's landfall. This prepositioning strategy – previously tested during hurrican Belna in 2019 – enabled a rapid, coordinated response, supporting Mayotte's hospital in treating the injured, securing critical infrastructure, and organizing medical evacuations. The mission also facilitated the dispatch of additional reinforcements, notably through the PSM DOM 974 system. The Chido experience underscores the vital importance of anticipation, the mobility of medical teams, and interterritorial cooperation in managing natural disasters in island contexts.</div></div>","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 173-177"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989769","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mathieu Guidère (Professeur des Universités, directeur de recherches) , Louis Jehel (Professeur des Universités, chef du service psychiatrie) , Chirine Chamsine (Professeure à l’Université du Québec à Montréal (UQAM))
{"title":"Psychotraumatismes et interactions culturelles en contexte humanitaire","authors":"Mathieu Guidère (Professeur des Universités, directeur de recherches) , Louis Jehel (Professeur des Universités, chef du service psychiatrie) , Chirine Chamsine (Professeure à l’Université du Québec à Montréal (UQAM))","doi":"10.1016/j.pxur.2025.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.06.004","url":null,"abstract":"<div><div>La prise en charge du psychotraumatisme en contexte humanitaire pose des défis complexes, en raison de la diversité des cultures rencontrées et de la variabilité des expressions de la souffrance psychique. Loin d’être universelle, la manifestation du trouble de stress post-traumatique (TSPT) est influencée par des facteurs culturels qui modifient à la fois les plaintes, les attentes thérapeutiques et les stratégies de résilience. Dans certaines sociétés, les symptômes s’expriment surtout par le corps (douleurs, troubles digestifs), alors que dans d’autres, les émotions sont exprimées plus directement. Ces variations peuvent conduire à des erreurs diagnostiques, notamment lorsque les outils d’évaluation standardisés comme la CAPS-5 (<em>Clinician-Administered PTSD Scale for DSM-5</em>) ou la PCL-5 (<em>PTSD Checklist for DSM-5</em>) sont utilisés sans adaptation. Des concepts comme les « scripts culturels du traumatisme » ou les syndromes spécifiques (<em>Susto</em>, <em>Khal’a</em>, <em>Khyâl cap</em>, etc.) éclairent la manière dont les traumatismes sont compris localement. De même, les pratiques de soin traditionnelles (guérisseurs, rituels communautaires) jouent un rôle important dans la restauration du lien social, et leur intégration dans les prises en soin améliore l’adhésion thérapeutique. Les approches hybrides, combinant psychothérapies occidentales et ressources locales, montrent ainsi une meilleure efficacité, comme démontré en Ouganda, au Cambodge ou au Botswana. Le manque de formation interculturelle des soignants constitue un frein majeur. Une majorité d’intervenants humanitaires ne sont pas formée aux variations culturelles du TSPT, ce qui alimente les diagnostics erronés et les ruptures de soin. Pour répondre à ces défis, des initiatives émergent. L’utilisation de l’intelligence artificielle, comme le programme MINOR-IA, permet d’évaluer les symptômes dans la langue maternelle du patient, améliorant la précision diagnostique de près de 30 %. Néanmoins, ces outils technologiques doivent être encadrés, car ils peuvent reproduire des biais culturels s’ils ne sont pas validés localement. L’article souligne l’urgence d’intégrer les compétences interculturelles dans les formations en santé mentale, de développer des collaborations avec les ressources communautaires et d’investir dans des outils assistés par l’intelligence artificielle. Une approche intégrative, sensible aux contextes, est essentielle pour assurer une réponse humanitaire adaptée et respectueuse de la diversité des langues et des cultures.</div></div><div><div>The management of psychotrauma in humanitarian contexts presents complex challenges due to the cultural diversity of affected populations and the variability in how psychological distress is expressed. Far from being universal, the presentation of post-traumatic stress disorder (PTSD) is shaped by cultural factors that influence the nature of symptoms, treatment expectations, and resilience strategies. In ","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 203-208"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989774","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Vie de la SFMC","authors":"","doi":"10.1016/S1279-8479(25)00089-8","DOIUrl":"10.1016/S1279-8479(25)00089-8","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Page 223"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989778","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Olivier Yavari-Sartakhti (Médecin en chef) , Isabelle Arnaud (Médecin de classe exceptionnelle, Sous-direction Santé) , Tanneguy Lostie de Kerhor (Médecin principal) , Anthony Couret (Médecin principal (TA)) , Anne Daoudal (Chirurgien) , François Ansart (Chirurgien) , Catherine Arvieux (Chirurgien) , Sébastien Mirek (Anesthésiste-réanimateur) , Nelson Vestia (Infirmier) , Philippe Agopian (Médecin de classe exceptionnelle, Sous-direction Santé) , Sébastien Gaujoux (Chirurgien) , Romain Kedzierewicz (Médecin en chef)
{"title":"Intérêt, contraintes, organisation et limites d’un hôpital aérotransportable : expérience de l’ESCRIM (Turquie, Libye, Mayotte)","authors":"Olivier Yavari-Sartakhti (Médecin en chef) , Isabelle Arnaud (Médecin de classe exceptionnelle, Sous-direction Santé) , Tanneguy Lostie de Kerhor (Médecin principal) , Anthony Couret (Médecin principal (TA)) , Anne Daoudal (Chirurgien) , François Ansart (Chirurgien) , Catherine Arvieux (Chirurgien) , Sébastien Mirek (Anesthésiste-réanimateur) , Nelson Vestia (Infirmier) , Philippe Agopian (Médecin de classe exceptionnelle, Sous-direction Santé) , Sébastien Gaujoux (Chirurgien) , Romain Kedzierewicz (Médecin en chef)","doi":"10.1016/j.pxur.2025.06.006","DOIUrl":"10.1016/j.pxur.2025.06.006","url":null,"abstract":"<div><div>L’élément de sécurité civile rapide d’intervention médicale (ESCRIM) est l’hôpital de campagne de la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise (DGSCGC). Structure civilo-militaire modulaire et projetable relevant du ministère de l’Intérieur, elle est armée par deux unités : le 7<sup>e</sup> Régiment d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (7<sup>e</sup> RIISC) et le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Gard. L’hôpital est déployé depuis 1992 sur divers théâtres, que ce soit au décours de catastrophes naturelles (séismes, tempêtes, tsunamis, cyclones, etc.) ou bien en zones de conflits. L’ESCRIM est composé du détachement d’appui chirurgical, du détachement d’appui médical et d’hospitalisation et du détachement d’appui logistique. Il est classifié <em>emergency medical team</em> de niveau 2 (EMT-2) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2022. Structure médicochirurgicale intervenant en situation de catastrophe, l’ESCRIM présente des particularités propres aux structures projetables à l’étranger ou sur le territoire national dans des délais contraints. Les défis à relever dans ce cadre sont nombreux : matériels disponibles et en mesure d’être projetés sans délais, disponibilité de personnels compétents dans tous les domaines de la médecine et chirurgie d’urgence et de catastrophe, aptitude à la projection, disponibilité des vecteurs de transport, etc. L’article a pour objet de mettre en lumière les différentes facettes d’une mission ESCRIM et les bénéfices constatés en s’appuyant sur les derniers déploiements : Turquie et Libye 2023 ; Mayotte 2024–2025. Il évoque également les limites d’un tel outil en 2025, au travers de quatre concepts transversaux : la réactivité, l’adaptabilité, l’endurance et la polyvalence.</div></div><div><div>The Élément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale (ESCRIM), is the field hospital of the Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise (DGSCGC). A modular, deployable civil-military structure under the authority of the Ministry of the Interior. It is armed by two units: the 7th Civil Protection Instruction and Intervention Regiment (7<sup>e</sup> RIISC) and the Gard Departmental Fire and Rescue Service (SDIS). Since 1992, the hospital has been deployed in a variety of theaters, both during natural disasters (earthquakes, storms, tsunamis, cyclones, etc.) and in conflict zones. ESCRIM comprises a surgical support detachment, a medical support and hospitalization detachment and a logistics support detachment. It has been classified as a level 2 emergency medical team (EMT-2) by the World Health Organization (WHO) since 2022. The ESCRIM is a medical-surgical structure dedicated to post-disaster or major crisis, with specific features that are unique to structures that can be deployed within or beyond our borders within tight deadlines. The challenges to be met in this context are numerous: equipment's availa","PeriodicalId":100904,"journal":{"name":"Médecine de Catastrophe - Urgences Collectives","volume":"9 3","pages":"Pages 158-168"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144989927","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}