{"title":"Le blues du post-partum, est-ce un problème ?","authors":"","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><div>Le blues du post-partum est une réaction physiologique au bouleversement hormonal qui survient après l’accouchement.</div><div>Il concerne 39 % des femmes.</div><div>Ses manifestations sont psychiques, physiologiques et transitoires, pouvant associer plusieurs symptômes de la sphère dépressive.</div><div>Plusieurs facteurs sont associés au blues du post-partum, tels que les antécédents psychiatriques personnels et familiaux, certains facteurs obstétricaux ainsi que les éléments sociodémographiques et environnementaux.</div><div>La principale échelle utilisée pour dépister le blues du post-partum est le <em>Maternity Blues Scale</em> de Kennerly et Gath.</div><div>Le blues du post-partum évolue habituellement spontanément vers une résolution au bout de quelques jours ; en cas de prolongation ou d’aggravation, le blues du post-partum peut évoluer vers une dépression du post-partum.</div><div>Les déterminants communs à la dépression et au blues du post-partum sont nombreux et le lien entre ces deux entités semble clairement établi.</div></div><div><div>Postpartum blues is a non-pathological manifestation to the hormonal upheaval that occurs in the days following childbirth, with a prevalence of 39%.</div><div>Its manifestations are psychological, physiological and transitory, and may combine several symptoms of depression, with harmful consequences for the mother-baby bond.</div><div>Several factors are associated with postpartum blues, such as personal and family psychiatric history, certain obstetrical factors as well as sociodemographic and environmental elements.</div><div>The main scale used to screen for postpartum blues is Kennerly and Gath's Maternity Blues Scale.</div><div>Postpartum blues usually evolves spontaneously, resolving after a few days; if prolonged or aggravated, it can develop into postpartum depression.</div><div>The common determining factors to both depression and postpartum blues are numerous, and the link between these two entities seems clearly established.</div></div>","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 5","pages":"Pages 347-352"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141409286","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dépressions paternelles périnatales : le point en 2024. Épidémiologie, dépistage et diagnostic, complications, expérience clinique","authors":"","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.002","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.002","url":null,"abstract":"<div><div>La dépression périnatale paternelle est étudiée depuis peu et n’a pas de définition spécifique dans les classifications internationales des maladies psychiatriques.</div><div>Elle est pourtant fréquente durant la grossesse ou la première année de vie du bébé puisqu’elle touche 8 à 10 % des jeunes pères. Ses signes cliniques peuvent être atypiques et trompeurs, elle est encore trop peu diagnostiquée et prise en charge.</div><div>Ses complications potentielles sont documentées et peuvent être sévères, pour le père lui-même avec un risque suicidaire non négligeable, pour la mère, pour les interactions précoces avec le bébé et pour le développement de l’enfant, et doivent être prises en considération pour mettre en place des soins appropriés.</div><div>Dans notre expérience clinique, les pères sont de plus en plus présents dans les soins à leur bébé et commencent à solliciter en parallèle de l’aide directement en psychiatrie périnatale en cas de souffrance psychique. L’offre de soin spécifique à leur intention doit se développer.</div></div><div><div>Studies concerning paternal perinatal depression are recent, and we can’t find specific definitions in the international classifications of psychiatric illnesses.</div><div>However, this trouble is not rare during pregnancy and the baby's first year, since it affects 8 to 10 % of young fathers. Its clinical signs can be atypical and misleading: paternal depression is still underdiagnosed and undertreated.</div><div>Complications are well documented and can be serious, for the father himself with a significant suicidal risk, but also for the relationship with the baby and the child development, which must be taken into consideration to implement appropriate care.</div><div>In our clinical experience, fathers are spending more and more time with their babies, and at the same time they begin to call directly perinatal psychiatry in case of psychological suffering. We must develop specific care offer for them.</div></div>","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 5","pages":"Pages 368-372"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141398016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le suicide maternel en France : la prévention, un objectif prioritaire","authors":"Marie-Noëlle Vacheron , Romain Dugravier","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.08.001","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.08.001","url":null,"abstract":"<div><div>– Le suicide représente la première cause de mortalité maternelle considérée jusqu’à un an (17 %), avec un RMM de 1,9/100 000 NV, soit environ un décès maternel de cause psychiatrique toutes les trois semaines.</div><div>– Le suicide maternel est lié à une interaction de plusieurs facteurs de risque, comme les antécédents de troubles psychiatriques personnels et familiaux, les disparités socioéconomiques, les violences conjugales, l’usage de toxiques, les événements stressants, le déroulement de la grossesse et l’accès insuffisant aux services de soins de santé. Les modes utilisés sont violents, chez des femmes davantage prises en charge qu’à d’autres périodes de leur vie. Les contextes à risque sont cependant encore mal repérés pour permettre d’organiser des soins gradués.</div><div>– L’enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM), identifie chaque décès survenant pendant la grossesse, et jusqu’à un an après l’accouchement.</div><div>– L’analyse des cas de suicides maternels de la période 2016–2018 met en évidence l’importance du dépistage systématique des symptômes dépressifs et des idées suicidaires par l’ensemble des professionnels de la santé en contact avec les femmes pendant toute la période périnatale, de la grossesse à l’année qui suit l’accouchement.</div><div>– La recherche des antécédents psychiatriques personnels et familiaux doit être systématique lors de tout suivi obstétrical.</div><div>– Le dépistage des contextes à risque permet d’assurer une prévention, une coordination et une prise en charge pluridisciplinaire.</div><div>– La formation et l’acculturation des professionnels, le développement et l’organisation des ressources en psychiatrie périnatale sur le territoire et la déstigmatisation sont essentiels dans la prévention du suicide périnatal.</div></div><div><div>– Suicide is the leading cause of maternal mortality up to one year of age (17%), with an MMR (maternal mortality ratio) of 1.9/100,000 live births, or approximately one psychiatric maternal death every three weeks. Maternal suicide is linked to an interaction of several risk factors, such as a history of personal and family psychiatric disorders, socio-economic disparities, domestic violence, substance use, stressful events, the course of pregnancy and inadequate access to healthcare services. The methods used are violent, with women receiving more care than at other times in their lives. However, it is still difficult to identify at-risk contexts and organize graduated care.</div><div>– The National Confidential Enquiry into Maternal Deaths (ENCMM) identifies every death occurring during pregnancy, and up to one year after delivery. This system produces detailed national reports on the causes and regional disparities of pregnancy-related maternal deaths. Analysis of maternal suicide cases from 2016–2018 highlights the importance of systematic screening for depressive symptoms and suicidal ideation by all healthcare professionals in ","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 5","pages":"Pages 360-367"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142418386","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La médecine de la femme ne doit pas être une spécialité à part mais intégrée à la formation médicale globale","authors":"","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.05.001","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.05.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 5","pages":"Pages 325-327"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141047066","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le lipœdème et sa prise en charge","authors":"Manon Chevennement","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.012","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.06.012","url":null,"abstract":"<div><div>• Onze pour cent des femmes adultes seraient concernées.</div><div>• De nombreuses recommandations existant à l’international.</div><div>• Mise en place le plus tôt possible de la thérapie conservatrice : règles hygiénodiététiques, compression, drainages lymphatiques manuels et/ou pressothérapie si efficace.</div><div>• En cas d’échec du traitement conservateur et retentissement important des symptômes : indication à une intervention chirurgicale selon le <em>gold standard</em> (liposuccion tumescente).</div><div>• Prise en charge pluriprofessionnelle adaptée aux besoins de la patiente : diététicien(ne), kinésithérapeute, psychologue…</div></div><div><div>• Eleven percent of women might be affected.</div><div>• Numerous recommendations established in other countries.</div><div>• Introducing as soon as possible the conservative treatment: balanced diet, physical activity, compression, manual lymphatic drainage and/or pressotherapy if effective.</div><div>• If conservative treatment is not effective and symptoms are interfering with a personal and/or professional life: indication to proceed to surgical intervention following gold standard rules (tumescent liposuction).</div><div>• Medical care involving different healthcare professionals depending on the needs of the patient: dietician, physiotherapist, psychologist…</div></div>","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 5","pages":"Pages 331-336"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141706880","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les termes éponymes en médecine à l’épreuve du temps : qu’en reste-t-il dans le programme des études médicales en France ?","authors":"José Solis , Alexis Astruc , Philippe Liverneaux","doi":"10.1016/j.lpmfor.2024.09.008","DOIUrl":"10.1016/j.lpmfor.2024.09.008","url":null,"abstract":"<div><div>Les termes éponymes sont ancrés dans le langage médical et dans la pratique quotidienne. Néanmoins, depuis plusieurs années, leur utilisation est controversée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé de ne plus les utiliser afin de clarifier la classification des maladies, et certaines sociétés ont abandonné les termes éponymes faisant référence aux médecins nazis. L’avenir de leur utilisation dépend de la formation des nouvelles générations d’étudiants en médecine. Nous nous sommes posé la question de recherche suivante : quels termes éponymes sont encore présents dans le programme officiel français des cycles supérieurs de médecine en 2021 ? L’objectif principal était d’établir une liste de termes éponymes afin de fournir à la communauté médicale une base de données pour la recherche historique. Nous avons analysé 35 référentiels de différents collèges universitaires. Le nombre total de termes éponymes que nous avons référencés était de 1122. Le nombre moyen de termes éponymes par item était de 6,7. Sur 939 noms éponymes désignant des personnes, 898 étaient des hommes (soit 95,5 %) et 40 étaient des femmes (soit 4,5 %). La majorité des noms propres désignant des personnes (87 %) faisaient référence à un médecin ou à un chirurgien. Les quatre principaux pays représentés étaient les États-Unis, la France, l’Allemagne et l’Angleterre. Les XIX<sup>e</sup> et XX<sup>e</sup> siècles comptent le plus grand nombre de noms propres. Notre étude montre qu’en 2021, les termes éponymes occupent encore une place importante dans la formation des nouvelles générations d’étudiants en médecine.</div></div><div><div>The eponymous terms are anchored in the medical language and in the daily practice. Nevertheless, for several years their use has been controversial, the World Health Organization (WHO) has recommended that they no longer be used in order to clarify the classification of diseases, and certain societies have abandoned eponymous terms referring to Nazi doctors. The future of their use depends on the education of new generations of medical students. We asked ourselves the following research question: what eponymous terms are still present in the French official graduate medical curriculum in 2021? The main objective was to establish a list of eponymous terms in order to provide the medical community with a database for historical research. We analyzed 35 repositories from different university teaching colleges. The total number of eponymous terms we referenced was 1122. The average number of eponymous terms per item was 6.7. Out of 939 eponymous nouns designating people, 898 were male (or 95.5%) and 40 were female (or 4.5%). The majority of the proper nouns referring to people (87%) referred to a physician or surgeon. The top four countries represented were the United States, France, Germany, and England. The 19th and 20th centuries had the highest number of proper names. Our study shows that in 2021, eponymous terms still occupy","PeriodicalId":100859,"journal":{"name":"La Presse Médicale Formation","volume":"5 6","pages":"Pages 444-456"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142656652","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}