{"title":"Prévenir et guérir dans l’entre-deux-guerres à Suresnes (Hauts-de-Seine)","authors":"Émeline Trion, Marie-Pierre Deguillaume","doi":"10.4000/insitu.39190","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39190","url":null,"abstract":"L’industrialisation de la petite couronne parisienne amorcée dès la fin du xixe siècle entraîne des bouleversements démographiques et urbains, particulièrement visibles à Suresnes (act. dép. des Hauts-de-Seine) : la classe ouvrière s’entasse dans les immeubles délabrés et insalubres du centre ancien, alors que le haut de la ville reste inhabité. Au sortir de la Première Guerre mondiale, plusieurs facteurs permettent l’émergence d’une politique urbaine et sociale ambitieuse.La récente législation encourageant la planification urbaine, les projets d’aménagement et d’extension du Grand Paris, ainsi que l’élection du maire Henri Sellier, contribuent à l’aménagement de nouveaux quartiers et à la mise en place d’une parure monumentale dédiée à l’hygiène et aux soins.Une grande variété d’équipements matérialise cette volonté d’accès à l’hygiène pour tous, au moment où les logements de la cité-jardin sont dotés du confort moderne. Ces édifices agissent comme la base arrière d’un vaste système social où les médecins, puéricultrices et infirmières visiteuses se déploient sur le territoire.À l’heure où la quasi-totalité des logements bénéficie de commodités, ces édifices d’avant-garde ont été repensés ou transformés, et leur vocation approfondie ou complètement modifiée.Cet article propose de revenir sur la genèse des équipements médico-sociaux de la période clé que constitue l’entre-deux-guerres et de se pencher, à travers plusieurs exemples emblématiques, sur l’évolution de leur destination.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864375","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Des eaux jaillissantes aux rejets d’immondices","authors":"Laure Leroux, Éric Balbo, Jean-Claude Grany, Patrice Conte","doi":"10.4000/insitu.39735","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39735","url":null,"abstract":"Du captage des sources jusqu’aux exhaures vers la Vienne en passant par les fontaines, se déploie à Limoges un vaste réseau souterrain qui accompagne l’expansion de la ville depuis l’Antiquité et en démultiplie les ramifications au cours des époques modernes et médiévales. Outre son étendue, ce réseau se démarque par une riche documentation qui invite à en restituer les contours : données réglementaires issues des archives consulaires, sources iconographiques et cartographiques de l’époque moderne, mais aussi des analyses archéologiques menées par l’association ArchéA sur les souterrains de Limoges. La confrontation de ces différentes sources éclaire la problématique de l’hygiène dans la ville médiévale et moderne en renseignant la matérialité des infrastructures publiques – aqueducs, fontaines et exhaures – tout comme l’hygiène privée à partir d’exemples de dispositifs découverts dans les immeubles anciens de Limoges.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864455","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Elsa Ricaud, Marion Del Sant, Mathieu Rousset-Perrier
{"title":"La restauration de la fontaine des Innocents à Paris","authors":"Elsa Ricaud, Marion Del Sant, Mathieu Rousset-Perrier","doi":"10.4000/insitu.39083","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39083","url":null,"abstract":"Dans le cadre du programme de mise en valeur de ses fontaines, la Ville de Paris a lancé une campagne de restauration de la fontaine des Innocents, chef-d’œuvre de la Renaissance française. Le but de ce chantier est double : déposer, après 130 ans de débat, les bas-reliefs originaux érodés par les intempéries, les restaurer, les remplacer par des reproductions, puis remettre en eau la fontaine afin de lui restituer sa fonction première.L’évolution des usages liés à l’eau de la fontaine au gré de ses déplacements et mutations sera d’abord abordée grâce à une analyse iconographique. Initialement située à un angle de rue, la fontaine a été utilisée pour la distribution d’eau potable, l’hygiène publique et individuelle, et son usage a drainé des professions spécifiques. Les progrès d’adduction d’eau et son déplacement du centre d’une place à un square aidant, elle se transforme en l’objet patrimonial que l’on connaît aujourd’hui. Seront ensuite traités le programme sculpté de cette fontaine, dont les célèbres bas-reliefs sont sur le thème de l’eau, et le renouvellement récent des connaissances sur le degré d’authenticité du monument dans son ensemble.Enfin, il sera question des enjeux techniques et doctrinaux du chantier de restauration. Il s’agira d’analyser la question de la reproduction des sculptures, des nouvelles technologies qui seront mises à profit pour cela, mais aussi de la mise en lumière du monument.Les enjeux actuels posés par cette fontaine en termes d’hygiène publique et leur impact pour le monument permettront de conclure cet article. Inversement seront étudiées les prérogatives conservatoires et leurs conséquences sur le futur débit de l’eau.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864456","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Un architecte hygiéniste au service de l’Hôpital général de Paris à la fin du xviiie siècle","authors":"Marc Lauro","doi":"10.4000/insitu.39600","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39600","url":null,"abstract":"Charles-François Viel (1745-1819) fut le dernier titulaire de la charge d’architecte de l’Hôpital général de Paris avant la disparition de cette institution en 17901. Il poursuivit sa carrière dans les années 1800 en tant qu’architecte des Hospices civils parisiens. Il participa alors, avec d’autres confrères, à la médicalisation du vaste patrimoine immobilier constitué des anciens bâtiments de l’Hôpital général ou des abbayes confisquées comme biens nationaux, avant d’être mis à disposition du département de la Seine sous la Convention thermidorienne. À ce titre, il fut chargé de la construction et de l’entretien de nombreux bâtiments hospitaliers dont la plupart disparurent au début du xxe siècle, tels que l’hospice Cochin ou l’infirmerie de la Pitié. Nous nous attacherons plus particulièrement à décrire les travaux entrepris par Viel pour alimenter en eau potable et évacuer les eaux sales dans les deux principaux établissements parisiens de l’Hôpital général qui, à la veille de la Révolution, accueillaient une population de 8 000 à 10 000 personnes : les maisons de la Salpêtrière et de Bicêtre.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864720","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Apprendre l’hygiène","authors":"Stéphanie Korn","doi":"10.4000/insitu.39709","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39709","url":null,"abstract":"Vers le milieu du xixe siècle, les manufactures s’orientent vers un nouveau type de clientèle : les enfants. La faïence remplace progressivement le métal et l’étain dans la fabrication des jouets et en particulier des « ménages d’enfants » : vaisselle, ustensiles et garnitures de toilette imitent en réduction les ménages pour adultes.Les ensembles de toilettes, loin d’être de simples jouets, contribuent à apprendre les rudiments d’hygiène aux enfants dans le cadre familial. La Faïencerie de Sarreguemines met sur le marché de nouveaux meubles et accessoires pour la toilette, suivant ainsi à l’émergence d’une nouvelle discipline : la puériculture.Dans la seconde moitié du xixe siècle, sous l’impulsion des hygiénistes, les instituteurs français se voient confier la mission de diffuser les principes de propreté aux enfants. Les manuels de lecture se font l’écho de ces nouvelles préoccupations tandis que la visite de propreté est instaurée à l’école. C’est à cette période que l’on voit également apparaître dans les catalogues de vente de la manufacture de nouveaux équipements destinés aux écoles.À travers ses nouvelles productions, la Faïencerie de Sarreguemines (Moselle) contribue à l’éducation des enfants quant à leur hygiène, qu’elle soit domestique ou publique.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864638","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les bains-douches scolaires","authors":"Pauline Rossi","doi":"10.4000/insitu.39250","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39250","url":null,"abstract":"Les services de la Ville de Paris ont découvert en 2020 une installation de bains-douches dans les sous-sols d’une école du 14e arrondissement, équipement qui n’était pas destiné à une population adulte, mais aux élèves. Dans l’historiographie de l’architecture scolaire, sujet largement traité par l’architecte et historienne Anne-Marie Châtelet, il est apparu que la question de l’apprentissage de l’hygiène à l’école était restée parmi les angles morts de la recherche. Une enquête, associant divers services de la Ville, a donc été lancée afin de recenser les équipements existants. Deux seulement ont pu être découverts : le premier dans l’école du 12, rue d’Alésia (14e arr.), le second dans l’école du 5, rue Beauregard (2e arr.). Parallèlement à cette enquête, des recherches en archives ont permis de comprendre le contexte de la création de ces aménagements oubliés, mais aussi d’évaluer l’importance du dispositif à l’échelle de la capitale. Si le travail n’a pu être exhaustif, il a donné lieu à un inventaire indicatif, recensant vingt installations, créées entre les années 1880 et 1930. C’est ainsi qu’a été redécouvert un sujet majeur, tant pour le patrimoine bâti des établissements d’écoliers parisiens, que pour l’histoire de l’apprentissage de l’hygiène à l’école.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864723","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les bateaux-lavoirs lavallois ou l’exceptionnelle longévité d’une flotte buandière","authors":"Sylvie Garnavault","doi":"10.4000/insitu.39659","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39659","url":null,"abstract":"À l’origine étaient les « arrivoirs », espaces aménagés en bord de Mayenne et servant principalement de lavoirs. Sous le Second Empire, la municipalité de Laval entreprend la construction de quais pour protéger et assainir la ville, sujette aux inondations. C’est ainsi qu’apparaissent les premiers bateaux-lavoirs destinés à permettre aux laveuses, professionnelles ou non, d’accéder à la rivière. Élément pittoresque local, mais surtout lieu de travail et de sociabilité pour les « poules d’eau » qui y travaillent durement, la flotte buandière lavalloise compte vingt-trois embarcations à la fin du xixe siècle.En 1969, l’un des deux derniers bateaux-lavoirs encore à quai cesse son activité en raison de la démocratisation de la machine à laver. Il s’agit du Saint-Julien, bateau à fond plat et double pont construit dans le Maine-et-Loire en 1904. L’étage supérieur servait de buanderie, mais également de logement pour le patron-buandier et sa famille. La cale constituait le lavoir proprement dit et les deux chaudières occupant l’espace central chauffaient l’eau pour les cuves placées au-dessus. Le bateau pouvait accueillir jusqu’à une quarantaine de laveuses.Depuis leur achat par la Ville, le Saint-Julien et son ancien voisin de quai, le Saint-Yves, ont été classés monuments historiques. Après leur naufrage simultané et leur sauvetage en 2009, le premier a été restauré puis remis à l’eau à son emplacement primitif où il accueille à nouveau des visiteurs. Le second est toujours en attente de restauration. Uniques en France, le Saint-Julien et le Saint-Yves sont aujourd’hui les derniers témoins d’une activité traditionnelle à jamais disparue.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864770","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La salle de bains Art nouveau du château Laurens à Agde (Hérault)","authors":"Bruno Montamat","doi":"10.4000/insitu.39354","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39354","url":null,"abstract":"Au sein de ce parfait représentant de l’éclectisme décoratif en vogue autour de 1900 qu’est le château Laurens à Agde (Hérault), la salle de bains conçue par le Parisien Eugène-Martial Simas apparaît comme un exemple idéal des paradoxes de l’Art nouveau : un ensemble d’art décoratif unique conçu de manière rationnelle à partir de l’union de l’art et de l’industrie. En effet, ce décorateur de théâtre, attiré un temps par les arts industriels, a largement puisé dans les productions de la manufacture de faïences de Sarreguemines et de la maison parisienne Fontaine (serrurerie) pour imaginer une salle d’hygiène à la gloire des bienfaits de l’eau. Si la présence de carreaux et de serrureries créés par les ténors de L’Art dans Tout (Félix Aubert, Alexandre Charpentier) a longtemps fait passer Emmanuel Laurens, propriétaire du château, pour un esthète du Midi oublié, c’est en raison de la méconnaissance du rôle fondamental qu’ont pu jouer en province les tapissiers-décorateurs locaux, relais des nouvelles tendances décoratives auprès d’une bourgeoisie séduite par une certaine modernité. Enfin, par sa théâtralité, cette architecture de céramique s’inscrit dans un symbolisme subtil qui fait écho aux théories spirituelles de ce penseur nébuleux qu’était Laurens, félibre et grand admirateur du mythique ascétisme cathare pour lequel l’eau a des vertus purificatrices. Cette salle de bains de 1898 apparaîtrait alors comme le premier acte de fondation d’un lieu dédié au dépassement nietzschéen, issu d’un ésotérisme chrétien fin de siècle.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864099","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Reconstruire des châteaux au xxe siècle ?","authors":"Fanny Crozet","doi":"10.4000/insitu.39144","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39144","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864228","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Du réservoir des Gallets à la piscine Saint-Georges","authors":"Isabelle Baguelin","doi":"10.4000/insitu.39945","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/insitu.39945","url":null,"abstract":"Le site des Gallets, au nord de Rennes (Ille-et-Vilaine), conserve ses trois réservoirs enterrés et maçonnés datant des années 1880 ainsi qu’un quatrième espace en béton armé construit au début du xxe siècle. Cet ensemble associé à des aqueducs a permis l’alimentation en eau potable de la cité bretonne sous l’égide du maire et de l’architecte de la Ville Jean-Baptiste Martenot. Ce premier jalon d’une politique hygiéniste préfigure une des grandes réalisations du mandat du maire Jean Janvier (1859-1923) : la construction de la piscine Saint-Georges, entre 1923 et 1926, sur les plans de l’architecte de la Ville Emmanuel Le Ray. Très représentatif de l’architecture monumentale et hygiéniste de la première moitié du xxe siècle, l’édifice présente un décor remarquable des céramistes parisiens Gentil et Bourdet et du mosaïste rennais Odorico.","PeriodicalId":53866,"journal":{"name":"In Situ-Revue de Patrimoines","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135864388","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}