AnglophoniaPub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2453
I. Depraetere
{"title":"Meaning in Context and Contextual Meaning: A Perspective on the Semantics-Pragmatics Interface Applied to Modal Verbs","authors":"I. Depraetere","doi":"10.4000/anglophonia.2453","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2453","url":null,"abstract":"Cet article propose une approche du sens pragmatique qui repose sur la distinction entre le sens veri-conditionnel et le sens non veri-conditionnel. Tout en reconnaissant que des processus d’inference dits pragmatiques (tels que la saturation et l’enrichissement pragmatique libre) contribuent autant a l’identification de l’explicature ou de « ce qui est dit », qu’ils contribuent au sens implique, l’hypothese mise en avant est qu’on parvient a un modele plus elegant si le contenu veri-conditionnel plutot que l'inference pragmatique est pris comme base pour la denotation du concept « pragmatique » et des distinctions conceptuelles connexes. Une distinction claire doit etre posee entre une denotation du terme « pragmatique », globalement formelle, qui renvoie au contexte linguistique et non-linguistique (« sens en contexte »), et une denotation plus fonctionnelle du meme terme, qui saisit un type de sens (« sens contextuel »). Cette distinction n’est pas toujours explicitee dans les analyses et, par consequent, la « pragmatique » renvoie a des phenomenes tres divers. Dans la boite a outils terminologiques presentee ici, « pragmatique » est utilise pour designer un sens contextuel bien restreint : le concept est reserve pour la couche non veri-conditionnelle du sens contextuel, qui englobe bien plus que le sens implicite (« implicatures »), alors que les facettes veri-conditionnelles du sens contextuel relevent de la semantique.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87738076","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2580
Laura Devlesschouwer
{"title":"Upper-Bounded Scalars and Argumentation-in-Language Theory","authors":"Laura Devlesschouwer","doi":"10.4000/anglophonia.2580","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2580","url":null,"abstract":"Les implicatures scalaires, comme l’implicature ‘pas tous’ liee a « certains », ont ete au centre de debats sur l’interface entre semantique et pragmatique depuis Horn (1972). Il s’agit de savoir si ‘pas tous’ fait partie de la semantique de « certains » ou si cet effet de sens est plutot infere en contexte. Cette derniere theorie, inspiree de Grice (1975, 1989), est la plus repandue. Elle analyse les scalaires tels que « certains » comme ayant uniquement une borne inferieure, donc comme signifiant ‘au moins certains’. Je defendrai l’idee que « certains » a une borne inferieure et superieure, donc que « certains » veut dire ‘certains, pas tous’. Pour ce faire, je proposerai d’abord une distinction entre ‘borne superieure’ et ‘implicature scalaire’, suivant Ariel (2003, 2004, 2006, 2015). Je defendrai ainsi la these que la borne superieure des scalaires comme « certains » est semantique, mais non pas que les implicatures scalaires sont semantiques. Ensuite, je parcourrai les arguments les plus repandus contre un semantisme ‘certains, pas tous’ pour « certains » : l’entailment de « Tous… » a « Certains … », la non-redondance de l’expression « certains, mais pas tous », l’annulabilite des implicatures scalaires, et la non-paraphrasabilite de « certains » par « certains, mais pas tous ». Dans la discussion de l’argument de non-redondance, j’utiliserai la theorie de ‘l’argumentation dans la langue’ d’Anscombre et Ducrot (1983), qui a ete largement ignoree par les pragmaticiens travaillant sur les implicatures scalaires. Cette theorie permettra, en outre, de reanalyser quelques exemples problematiques presentes par Ariel (2015) qui l’ont menee a conclure que les implicatures scalaires avec « certains » et « la plupart des » sont rares.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73287328","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2801
Betty J. Birner, G. Ward
{"title":"The Interaction of Topicalization and Left-Dislocation in English","authors":"Betty J. Birner, G. Ward","doi":"10.4000/anglophonia.2801","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2801","url":null,"abstract":"La topicalisation (TOP) en anglais exige que l'information topicalisee soit liee a une information precedemment evoquee dans le discours par une relation de type ‘ensemble partiellement ordonne’ (‘partially-ordered set’, poset). Par contre, selon Prince 1977, la dislocation a gauche (‘Left Dislocation’, LD) a trois fonctions discursives : simplifier le traitement d'informations nouvelles dans le discours, declencher une inference de type poset ou amnistier une violation de contrainte d'ilot. Dans cet article nous examinons des occurrences attestees dans lesquelles les deux constructions apparaissent simultanement (p. ex., ‘Scorpions, those you have to look out for’) et nous les comparons aux variantes correspondantes avec TOP sans LD (‘Scorpions you have to look out for’) et avec LD sans TOP (‘Scorpions, you have to look out for those’). Toutes les occurrences de LD+TOP de notre corpus sont du second type identifie par Prince, declenchant une inference de type poset. La question est donc de savoir ce qui motive l'utilisation simultanee des deux constructions par le locuteur, dans la mesure ou les contraintes discursives de l'une subsument celles de l'autre. Nous proposons de distinguer deux types de LD+TOP, correspondant a deux motivations distinctes. La premiere est de faciliter le traitement, la seconde d'effectuer un contraste. Dans le type I, le constituant antepose est syntaxiquement complexe et LD+TOP permet de simplifier une structure qui aurait ete plus difficile a traiter avec seule la LD ou la TOP. Dans le type II, un autre membre du poset a ete explicitement evoque et une proposition ouverte (‘open proposition’, OP) est saillante ;dans ce cas, LD+TOP a une fonction contrastive, et le constituant antepose et le focus de l'OP sont mis en contraste dans leurs posets respectifs. Enfin, alors que certains travaux anterieurs ont propose que les fonctions discursives se combinent compositionellement, cette etude suggere que lorsque la compositionalite est exclue, une fonction additionelle peut etre discernee, qui justifie l'utilisation simultanee de constructions multiples.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83065878","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2873
L. Haegeman
{"title":"Register-Based Subject Omission in English and its Implication for the Syntax of Adjuncts","authors":"L. Haegeman","doi":"10.4000/anglophonia.2873","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2873","url":null,"abstract":"Cette contribution etudie l’omission du sujet des phrases finies en anglais dans le contexte de certains registres « abreges » ecrits, representes en particulier par le journal intime. Apres un survol des caracteristiques et contraintes distributionnelles de l’omission du sujet, l’article porte une attention particuliere a l’asymetrie entre les contextes avec un argument verbal en position initiale et ceux avec un complement circonstanciel dans la meme position. Tandis que l’omission du sujet est interdite categoriquement dans le premier contexte, dans le deuxieme elle est parfaitement acceptable et attestee regulierement. Pour rendre compte de cette asymetrie l’article developpe une analyse particuliere des complements circonstanciels ‘initiaux’ selon laquelle en fait, ces derniers peuvent aussi etre engendres dans une position intra-clausale, a la droite de la position canonique du sujet. L’hypothese developpee est fondee sur les principes de l’approche formelle generative a la syntaxe, incluant des concepts recents developpes dans l’approche dite cartographique. Toutefois, les details techniques d’analyse seront limites pour raison d’accessibilite pour le lecteur. Un point central de l'hypothese developpee ici repose sur une reformulation de l’idee traditionnelle que la structure de la phrase est profondement a identifier en termes d’une relation predicative, reliant le sujet dans sa position canonique avec le predicat. Il est demontre que l’analyse developpee ici permet aussi de rendre compte de certaines restrictions interpretatives concernant la reference du sujet canonique par rapport aux constituants nominaux a l’interieur des subordonnees.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90244323","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-11-19DOI: 10.4000/anglophonia.2058
G. Schwartz
{"title":"Voice quality and L2 proficiency in the English tense-lax contrast","authors":"G. Schwartz","doi":"10.4000/anglophonia.2058","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2058","url":null,"abstract":"Les etudes experimentales contrastives entre les voyelles hautes de l’anglais (parfois appelees etudes contrastives entre voyelles tendues-relâchees) ont montre que les caracteristiques de phonation peuvent jouer un role dans le maintien de l’opposition des varietes natives : en anglais les voyelles tendues ont montre une qualite de voix plus aspiree, tandis que les voyelles relâchees presentent une qualite vocalique plus tendue. Cet article etudie dans quelle mesure les apprenants polonais de l'anglais appliquent des differences de phonation dans leurs productions des voyelles tendues par rapport aux voyelles relâchees en langue seconde. Les resultats d’une etude acoustique suggerent que les locuteurs polonais ayant un niveau eleve d’anglais integrent des differences de qualite de voix, alors que les apprenants moins competents ne le font pas. Nous discuterons ensuite les implications pour la representation phonologique de la qualite des voyelles. Il sera propose que les caracteristiques de phonation peuvent contribuer a la realisation de traits phonologiques holistiques de facon tres semblable a ceux de la Theorie des Elements. Cette similarite nous permet de mieux comprendre la relation evolutive entre l'utilisation linguistique et extra-linguistique de la qualite de voix.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77097021","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-11-19DOI: 10.4000/anglophonia.2204
Florent Chevalier
{"title":"On sound change and gender: the case of vowel length variation in Scottish English","authors":"Florent Chevalier","doi":"10.4000/anglophonia.2204","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2204","url":null,"abstract":"Ce travail se propose d'observer l'evolution en temps reel et en temps apparent de la quantite vocalique dans la variete d'anglais parlee a Glasgow au cours du XXeme siecle a l'aide d'un corpus de production orale spontanee. Apres avoir presente les schemas de quantite vocalique caracteristiques de l'anglais ecossais et de l'anglais d'Angleterre, puis presente la situation de contact entre ces dialectes ainsi que l'evolution de la quantite en Ecosse, cette etude se consacrera a la realisation des voyelles /i/ et /u/ chez les femmes de Glasgow nees dans les annees 1920, 1950, 1960 et 1990, et comparera les resultats obtenus aux conclusions d'une etude similaire consacree aux hommes. Si le schema ecossais de longueur vocalique recule a Glasgow, nous verrons qu'il n'est pas remplace par le modele anglo-anglais. De plus, nous montrerons que le contexte prosodique joue un role dans l'evolution des regles de quantite. Enfin, nous remarquerons que l'erosion du modele ecossais semble plus marquee chez les femmes que chez les hommes.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85530240","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-11-19DOI: 10.4000/anglophonia.2352
Pierre Habasque
{"title":"“You’ll never have to listen to her talk like this? With an upward inflection? At the end of every sentence?","authors":"Pierre Habasque","doi":"10.4000/anglophonia.2352","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2352","url":null,"abstract":"Cet article se propose d’etudier comment les variations de la frequence fondamentale de la voix peuvent etre utilisees afin de stigmatiser des personnages feminins dans une œuvre de fiction televisee. Le corpus est compose d’un arc narratif tire de l’episode 5 de la saison 5 de la serie televisee Family Guy (connue en France sous le nom Les Griffin) diffusee par la chaine americaine Fox. L’analyse quantitative de l’etude compare la frequence fondamentale de personnages feminins ouvertement stigmatises a celle de trois groupes de controle: deux personnages feminins non stigmatises, deux personnages masculins stigmatises et deux personnages masculins non stigmatises. Le test statistique de Mann-Whitney est utilise pour comparer les differents groupes. Les resultats indiquent que les personnages feminins stigmatises presentent une frequence fondamentale ainsi qu’un ecart-type plus eleve que chaque groupe de controle. Il est suggere que la frequence fondamentale contribue a la stigmatisation de ces personnages feminins, et que ces derniers sont stigmatises en raison de leur genre. Afin d’appuyer cette hypothese, la section qualitative de l’article explique, par l’analyse d’exemples tires du corpus, comment la prosodie, le vocabulaire, le semantisme et la construction des dialogues sont utilises, a l’instar de la frequence fondamentale, pour stigmatiser ces personnages feminins. L’utilisation de marqueurs linguistiques pouvant etre percus comme feminins contribue a la stigmatisation de ces femmes dans un processus auquel il est fait reference dans cet article par l’expression misogynie linguistique.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79237554","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"The Core of the English Lexicon: Stress and Graphophonology","authors":"Véronique Abasq, Quentin Dabouis, Jean-Michel Fournier, Isabelle Girard","doi":"10.4000/anglophonia.2317","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2317","url":null,"abstract":"Cet article est une etude des 5000 mots les plus frequents du lexique de l’anglais. Les regularites accentuelles et graphophonologiques sont evaluees dans le cadre defini par Fournier (2010b). Les resultats confirment l’efficacite de ce modele et montrent que la plupart des exceptions appartiennent a des classes bien identifiables.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90159342","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-11-19DOI: 10.4000/anglophonia.2109
Adrien Méli, Nicolas Ballier
{"title":"Analyse de la production de voyelles anglaises par des apprenants francophones, l’acquisition du contraste /ɪ/–/iː/ à la lumière des k-NN","authors":"Adrien Méli, Nicolas Ballier","doi":"10.4000/anglophonia.2109","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2109","url":null,"abstract":"Cet article explore la pertinence de recourir a des methodes d’apprentissage supervise afin d’estimer le degre d’acquisition d’un contraste phonemique dans une deuxieme langue a partir de valeurs formantiques normalisees. Des realisations de /ɪ/ et /i:/ par des francophones en anglais spontane sont classifiees automatiquement en utilisant la methode des k plus proches voisins (k-nearest neighbours, k-NN). A partir d’un corpus longitudinal de 12 locuteurs francophones enregistres a l’universite de Paris Diderot sur deux ans, on observe qu’en depit des ecueils dus au desequilibre entre les nombres d’occurrences des differentes categories, et a l’impossibilite de recourir aux procedures de validation croisee, la methode des k-NN permet de rendre compte de la qualite des realisations vocaliques des etudiants.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86201452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
AnglophoniaPub Date : 2019-11-19DOI: 10.4000/anglophonia.2254
Anastasija Rastovic, M. Pélissier, Emmanuel Ferragne
{"title":"The perception of swear words by French learners of English: an experiment involving electrodermal activity","authors":"Anastasija Rastovic, M. Pélissier, Emmanuel Ferragne","doi":"10.4000/anglophonia.2254","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2254","url":null,"abstract":"Entendre des mots grossiers ou des mots tabous met souvent mal a l’aise. Cependant, il a ete demontre que la reponse emotionnelle qui en decoule est plus forte lorsque les mots sont dans la langue maternelle (L1) de l’auditeur plutot que dans une deuxieme langue (L2). Pour repliquer ces resultats, nous avons realise une experience dans laquelle nous avons demande a des apprenants francophones de l’anglais d’ecouter des mots grossiers (des mots emotionnellement neutres ont ete inclus comme controles) en anglais et en francais alors que leur activite electrodermale (EDA) etait enregistree. L’EDA reflete les legeres fluctuations de la conductance de la peau dues a des variations dans l’activite des glandes sudoripares. Ces variations sont correlees a l’etat emotionnel du participant et, en particulier, indiquent des etats d’excitation et de stress. Les resultats ont montre une interaction entre le type de mot et la langue : les mots grossiers provoquaient une reaction emotionnelle plus forte que les mots neutres, mais seulement dans la langue maternelle des participants. Ces resultats sont en accord avec l’hypothese que la L1 et la L2 pourraient etre incarnees differemment, la L2 etant traitee seulement sur le plan semantique et non affectif. Nous discutons egalement le role de differents facteurs dans la maniere dont la L2 est traitee sur le plan emotionnel.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87281821","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}