{"title":"Système de management de la qualité (SMQ) : processus d’amélioration","authors":"E. Coz","doi":"10.51257/a-v1-ag1751","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1751","url":null,"abstract":"Apres avoir developpe la mise en place d’un systeme de management de la qualite en trois phases (preparation, deploiement et test du projet SMQ) dans l’article Systeme de management de la qualite (SMQ) : mise en œuvre , on considere maintenant que le systeme de management de la qualite (SMQ) est operationnel, ayant subi avec succes les differents audits internes, a blanc et de certification, conformement au referentiel normatif ISO 9001 version 2000 [11]. Il s’agit ici de decrire le processus d’amelioration continue du SMQ , prenant comme modele la roue de Deming (PDCA) 3 qui se cale sur le SMQ existant et tourne incessamment dans le but de developper les actions correctives et preventives en route vers la qualite totale (TQM). Nous decrirons le referentiel d’autoevaluation (EFQM) qui conduit l’entreprise a se noter elle meme, afin de corriger ses dysfonctionnements, tant au niveau de la gestion de son personnel et de ses moyens, que de l’ensemble de l’efficacite de ses processus. Enfin nul ne saurait oublier les Methodes et outils de la qualite , traites dans les articles Methodes et outils de la qualite- Outils classiques Methodes et outils de la qualite- Nouveaux outils de ce traite ; instruments de la qualite totale, ils favorisent la mise en commun du savoir-faire de tous et de chacun dans l’entreprise. Nota : Cet article constitue la seconde partie d’une serie consacree au systeme de management de la qualite (SMQ) : Systeme de management de la qualite (SMQ) : mise en œuvre - Systeme de management de la qualite (SMQ) : mise en œuvre ; [AG 1 751] - Systeme de management de la qualite (SMQ) : processus d’amelioration ; [Doc. AG 1 752] - Systeme de management de la qualite (SMQ). Pour en savoir plus. Outre les references normatives et bibliographiques qui se rapportent a ces sujets, le lecteur trouvera un glossaire dans la documentation ( Pour en savoir plus [Doc. AG 1 752] ). Le lecteur pourra egalement consulter l’article Amelioration continue dans l’entreprise [AG 4 100] (dans ce traite) ainsi que les references [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23], pour plus de details.","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"17 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2003-01-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130101869","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Amélioration continue dans l’entreprise - Étude de cas : 5S et management visuel","authors":"Marc Pathy","doi":"10.51257/a-v1-ag4101","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag4101","url":null,"abstract":"L’auteur remercie Rhodia Engineering Plastics d’avoir gracieusement autorise l’emploi de ses photographies. L’etude qui suit est destinee a illustrer les outils du World Class Manufacturing et du progres continu presentes dans l’article « Amelioration continue dans l’entreprise » Amelioration continue dans l’entreprise . C’est un choix heureux qui nous mene vers le management visuel, veritable pilier du « bottom-up » (du bas vers le haut). Nous partons de l’atelier, de l’usine, la ou bat le cœur de l’entreprise. Mais il ne faut surtout pas oublier que l’histoire que nous allons vivre ensemble est une histoire qui peut et doit aussi se passer dans les bureaux des dirigeants, sans quoi les hommes et les femmes qu’ils dirigent n’adhereront jamais a cette philosophie qui veut que le lieu de travail soit un endroit que l’on respecte profondement et que chacun soit responsable de cette attitude positive. C’est donc avec un court extrait de l’article Amelioration continue dans l’entreprise de Francois Pathy et de Roy Billam que nous allons decouvrir cet outil essentiel. « Les 5S et le management visuel constituent un ensemble de routines et de techniques visant a creer des habitudes d’organisation du lieu de travail, a assurer le respect des normes et a encourager l’esprit d’amelioration permanente. Les 5S couples au management visuel permettent de decouvrir facilement les anomalies et les divergences par rapport a une situation souhaitee : trop ou trop peu d’en-cours, etat de machines insatisfaisant, interventions de maintenance preventive inachevees ou derives de production en quantite ou en qualite. Les 5S sont un prelude utile, sinon indispensable, a la mise en place d’une demarche de production de classe mondiale. Ils concretisent en effet de facon visible un debut de changement de culture au niveau du terrain. » Pourquoi le management visuel est-il marie aux 5S ? Parce qu’il fait partie integrante de ce dernier. En effet, le management visuel represente le quatrieme S. On ne peut pas imaginer un chantier de management visuel sans d’abord passer par les trois premiers S. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il serait inutile de peindre un mur avant de le nettoyer ou de delimiter l’emplacement d’un element tout en sachant qu’il va changer de place... Les trois premiers S sont donc la preparation incontournable d’un chantier de management visuel reussi. D’ou viennent les 5S ? C’est une methode creee au Japon. Elle consiste d’abord a debarrasser (« seiri »), puis a ranger (« seiton »), a nettoyer (« seiso »), a standardiser (« seiketsu ») et finalement a perenniser (« shitsuke »). Enoncee ainsi, la methode semble d’une logique parfaitement commune et applicable par tous. Mais ce n’est pas le cas. Les gens n’utilisent pas la methode 5S et on en voit pour preuve les centaines d’objets et d’outils inutiles, ou tres rarement utilises, qui encombrent nos lieux de travail. C’est l’application systematique des trois premiers S et les quelques techniques de ba","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"18 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2003-01-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125297192","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Collage des matériaux - Mécanismes. Classification des colles","authors":"Philippe Cognard","doi":"10.51257/a-v1-bm7615","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7615","url":null,"abstract":"Jusqu’a la seconde Guerre mondiale, l’assemblage des materiaux s’effectuait principalement par des moyens mecaniques : boulons, vis, rivets, brasage (des metaux), couture (des cuirs et textiles). Seuls la fabrication de meubles et l’emballage faisaient un peu appel au collage. C’est au cours de cette guerre que l’assemblage par collage a pris son essor. D’une part, le developpement de nouveaux produits chimiques apportant de nouvelles proprietes d’adherence, de durcissement necessaire au controle de la prise des colles, de durabilite, entre autres, a permis d’adapter cette technique d’assemblage a d’autres applications. D’autre part, le collage a tire partie du developpement de l’industrie aeronautique en temps de guerre, les constructeurs americains et anglais commencant a utiliser cette technique pour la fabrication d’elements de structure d’avions en grandes series. Le marche du collage s’est alors elargi aux autres secteurs industriels. Ainsi, le marche francais des colles et adhesifs est passe de quelque 5 000 t /an en 1920 a 400 000 t /an en 2000. L’objet de cet article est l’etude des mecanismes d’adherence, des caracteristiques des produits, des regles generales de conception, les principaux types de colles, adhesifs et produits d’etancheite destines a l’assemblage solide et permanent des principaux materiaux structuraux ou semi-structuraux (metaux, matieres plastiques, bois, verre, elastomeres...). Nota : Cet article constitue la premiere partie d’un ensemble consacre au collage des materiaux : — Collage des materiaux. Mecanismes. Classification des colles [BM 7 615] ; — Collage des materiaux. Caracteristiques et mise en œuvre des colles Collage des materiaux- Caracteristiques, mise en œuvre des colles ; — Collage des materiaux. Pour en savoir plus Collage des materiaux- Applications . Le collage des materiaux fait egalement l’objet de plusieurs articles specialises dans la collection des Techniques de l’Ingenieur auxquels le lecteur pourra se reporter. Nota : L’abreviation CND est utilisee pour controle non destructif.","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121564769","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sélection des matériaux métalliques - Démarches de choix","authors":"P. Chomel","doi":"10.51257/a-v1-bm5073","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-bm5073","url":null,"abstract":"Ua selection des materiaux est aussi vieille que l’humanite : elle a releve longtemps d’une pratique « debrouillarde » pour la realisation d’objets, appelee par les grecs « tekne » et par les latins « ars » et dont il etait peu courant d’ecrire les recettes et les regles (cf. aussi [76] [77] [78]). Aujourd’hui, cette demarche est une discipline jeune, a l’intersection de la science des materiaux, des sciences de l’ingenieur (procedes de fabrication, methodes de conception et estimation des couts), et de l’informatique appliquee (gestion de l’information, interfaces homme/machine, techniques d’optimisation numerique) [93]. Cependant, l’importance du nombre de materiaux (plusieurs dizaines de milliers) et des donnees s’y rapportant, l’etendue des procedes de mise en œuvre (plusieurs milliers), la dispersion et la qualite des informations, les difficultes de trouver les compromis les plus efficaces (en termes de qualite, de cout, de delais) en conception, en fonction de l’environnement du concepteur, incitent a une certaine modestie quant au caractere « scientifique » d’une demarche de selection. Le role de l’operateur reste essentiel, surtout s’il est dans une petite structure. C’est pourquoi le contenu de cet article n’est pas de fournir « la » bonne methode, mais de tracer des reperes en parlant de la pratique « classique » en soulignant ses difficultes, puis de presenter des outils d’aide a la decision , encore assez recents et issus du travail initie et developpe a l’universite de Cambridge (Grande-Bretagne), et etendu en France, avec le soutien du Cetim. Dans le meme temps, la conception assistee par ordinateur et son optimisation font l’objet d’une importante activite, notamment en France a « l’ecole primecanicienne » dont l’extension internationale est en cours ([4] [80]).","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"69 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-04-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121689095","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Amélioration continue dans l’entreprise","authors":"Roy Billam, François V. Pathy","doi":"10.51257/a-v1-ag4100","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag4100","url":null,"abstract":"Avec leurs connaissances pratiques d’un grand nombre d’industries et de commerces (chimie, electronique, automobile, grande distribution...) champs d’action de l’Institut Renault – les auteurs nous font part de leur point de vue sur l’evolution de l’entreprise passee, presente et a venir. Interpretant les avancees dans la philosophie du management, en quete constante d’accroissement de productivite et partant du modele fordien de production de masse, ils decrivent les tendances actuelles, notamment l’importance de la mondialisation, le role grandissant du profit aval, l’entreprise au plus juste et au-dela, la contribution croissante de la capitalisation et de la transmission du savoir, l’impact du e-business et le poids grandissant de la bourse dans les strategies d’entreprise. Les petites et moyennes entreprises subissent les memes pressions que les grands groupes internationaux. Bien souvent, elles en sont les fournisseurs. Elles font donc partie integrante des « supply chain » plus ou moins etendues. La mise en œuvre des principes developpes ici sera illustree par l’etude de cas concrets dans un autre article des memes auteurs.","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"53 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-04-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"117219643","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Système de management de la sécurité : mise en place sur site","authors":"Bernard Charavel","doi":"10.51257/a-v1-ag4650","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag4650","url":null,"abstract":"Les activites industrielles n’echappent pas au besoin de securite qui a toujours habite les hommes et les societes, plus ou moins ressenti suivant les epoques et les types d’activites. Le besoin de travailler en toute securite peut etre percu de differentes manieres selon que l’on evoque des activites telles que le nucleaire, la production d’explosifs, la chimie ou bien d’autres activites apparemment moins dangereuses comme les transports, le bâtiment ou la mecanique. Et pourtant, les statistiques nationales montrent qu’il existe de grandes differences en matiere d’accidents du travail entre ces activites. A titre d’exemple, le taux de frequence des accidents du travail avec arret (TF1) pour toute l’industrie francaise est d’environ 25, avec un taux de 45 a 50 pour les activites BTP et seulement de 10 pour la chimie, avec quelques leaders comme Rhone-Poulenc, Rhodia et DuPont (TF1 allant de 3 a 0,3). Pourquoi une telle disparite ? Nonobstant la dangerosite de certaines activites, il est un fait certain que les entreprises obtenant les meilleurs resultats de securite sont celles qui ont pris conscience de la necessite de s’occuper de securite a tous les niveaux et dans tous les domaines. Elles ont pour la plupart mis en place des systemes de management de la securite (SMS) faisant partie integrante du management global. Il est extremement rare de voir de nos jours des entreprises ou des sites industriels qui ne se sentent pas concernes par les questions de securite, mais il est beaucoup plus courant de voir certaines de ces entreprises ne prendre en compte qu’une partie du probleme, tres souvent la « partie visible de l’iceberg » et d’etre confrontees un jour a un accident grave que personne n’avait prevu. L’objectif de cet article est de donner le minimum d’informations necessaires, jugees indispensables a qui dirigeant d’entreprise, responsable de site, responsable securite, veut mettre en place un systeme de management de la securite global, simple, efficace, qui conduira certainement l’entreprise a une amelioration continue de ses resultats. Alain Gayon, dans l’article AG 4 600, demontre clairement l’importance de la securite dans les entreprises. Nous allons ici exposer les moyens pour y parvenir a travers la mise en place d’un systeme de management integre a la marche de l’entreprise et/ou du site industriel.","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-01-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132924061","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intégration des facteurs culturels dans la conception de produits","authors":"Marilia De Souza, P. Déjean","doi":"10.51257/a-v1-ag2120","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag2120","url":null,"abstract":"La mondialisation des marches est devenue un fait banal aujourd’hui. Pourtant, les echanges de produits existent depuis l’Antiquite et ont toujours ete un element de rencontre des cultures. Dans le nouveau contexte de globalisation, les entreprises aspirent a exporter leurs produits et, correlativement, a ne pas subir une concurrence trop envahissante de la part des entreprises exterieures et des multinationales en particulier. Mais que peuvent-elles faire ? Les strategies generalement admises tournent autour de la differenciation de leurs produits par rapport a ceux des concurrents tout en gardant le souci de repondre au plus pres aux attentes du client (voir Marketing de demain : de la demande a l’offre ). La veille strategique, la conception de produit a l’ecoute du marche, le marketing de l’offre illustrent ce nouvel âge. En complement de ces methodes, une autre demarche est en train de se mettre en place qui consiste a prendre en compte les acquis culturels de chaque population visee comme clients potentiels pour en tenir compte dans la conception de produit. Cette strategie n’est pas entierement nouvelle. Elle a ete adoptee depuis longtemps par des firmes de l’agroalimentaire. Par exemple, les societes Roquefort et Amora en France et la societe Nescafe en Suisse ont depuis fort longtemps adapte les gouts de leurs produits aux differentes clienteles pour penetrer des marches autres que ceux d’origine. MacDonald, depuis peu, s’est engage dans cette meme voie, en adaptant ses produits ou en proposant de nouveaux produits specifiques a certains marches. Aussi les produits proposes par MacDo Paris ne sont pas tous identiques a ceux que propose MacDo US. Si l’archetype de la multinationale americaine s’est engage dans cette strategie, on peut penser qu’elle a de l’avenir. Cependant, cette demarche est globalement limitee au secteur agroalimentaire et reste empirique. Le gros de l’industrie fonctionne encore suivant un modele de produits universels adaptes en fonction des reglementations et normes existant dans chaque pays. Ces amenagements, bien que parfois fort couteux industriellement, restent superficiels et limites. Il s’agit souvent d’adaptations formelles touchant tres peu la valeur d’usage du produit. Les avancees des connaissances sur l’interculturalite sont encore toutes recentes. Leur transfert dans le domaine industriel est cependant engage. Le but de ce passage est de permettre de depasser le stade d’ignorance du phenomene culturel ou de son traitement empirique et de repondre de maniere plus elaboree au nouveau contexte de mondialisation. L’objet de cet article est de donner quelques bases qui permettent de s’attaquer a la structure meme du produit pour l’adapter aux conceptions des differents marches. Conscient des differences culturelles existantes, le responsable du produit pourra decider d’adapter son produit a un marche, d’en concevoir un autre, de ne pas aller sur ce marche ou d’y aller, mais en connaissant les risques qu’il pr","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-01-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129031554","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Analyse des décisions en conception","authors":"P. Girard","doi":"10.51257/a-v1-ag2220","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag2220","url":null,"abstract":"La maitrise des techniques de production, le controle des systemes de production, l’optimisation des couts ont fait l’objet de nombreux travaux. Mais ce n’est que depuis une decennie, sous la pression economique et technologique dues principalement a l’internationalisation du marche, qu’ameliorer les performances de la phase conception est apparu indispensable. Il ne suffit plus de baisser les couts de production, il faut elaborer des produits de qualite satisfaisant les besoins du client dans des conditions economiques optimales. Le marche impose de plus en plus de variantes a des produits dont la duree de vie ne fait que decroitre : le delai de mise sur le marche doit diminuer. Les contraintes de l’environnement economique imposent une meilleure gestion des depenses, et, en particulier, le controle des activites qui generent les couts sans forcement apporter de valeur ajoutee directe. La conception doit etre observee en tant que projet finalise, en interaction avec un environnement et en evolution permanente dans le contexte de performance industrielle. La maitrise de la conception porte non seulement sur les activites du processus, qui conduisent a la definition du produit, mais egalement sur la comprehension, en vue de leur amelioration, des decisions de pilotage (ou de conduite) de la fonction conception. En effet, l’activite de conception est ponctuee d’innombrables decisions de toutes natures, d’implications diverses, d’importances relatives... La decision est depuis longtemps un champ d’etude, ce qui a conduit a certaines theories. Or, la decision dans le domaine de la conception des produits est rarement l’objet de ces recherches. Les decisions en conception se prennent « naturellement » au cours du projet. Generalement, la decision repose sur le savoir-faire et l’experience du responsable du projet. La prise de conscience qu’une decision locale (ou non-decision) peut ensuite avoir une influence capitale n’est pas toujours aisee par les differents acteurs. Cette competence sera mieux partagee et s’acquerra plus vite s’il est possible de se referer a une approche structuree de la decision en conception. L’etude de ces decisions fait l’objet de cet article et doit ainsi permettre aux acteurs de la conception de mettre en place une demarche d’amelioration de la performance en ingenierie des produits. Les decisions peuvent etre classees en deux categories : les decisions technologiques et les decisions de conduite. Les decisions technologiques correspondent a des choix, des selections d’alternatives. Elles sont essentiellement procedurales et il existe de nombreuses methodes et outils pour les supporter. Les decisions de conduite sont relatives a la planification des activites et a la gestion de l’evolution des connaissances. Elles sont le resultat d’une activite humaine basee sur le compromis (divergence des objectifs des acteurs) et l’experience (savoir-faire des acteurs). Nous allons nous attacher a montrer comment il est possible de comp","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"54 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2001-10-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129445792","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Importance de la sécurité dans les entreprises","authors":"A. Gayon","doi":"10.51257/a-v1-ag4600","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag4600","url":null,"abstract":"Le concept de securite n’a pas ete decouvert pendant l’avenement de l’ere industrielle. Il etait inscrit dans le caractere de l’homme des l’origine de l’humanite. Ainsi, l’homo sapiens avait le reflexe de s’eloigner du feu car l’experience lui avait appris que celui-ci etait dangereux pour lui. Il avait donc un reflexe de securite. Mais qu’est-ce que la securite ? Selon le « Petit Larousse », securite se dit d’une situation ou l’on n’a aucun danger a craindre. Cette definition generale, reposant sur le principe du risque zero , n’est pas adaptee aux activites humaines (alimentation, transport, vie quotidienne, loisirs, etc.) ou l’on parle de risque acceptable . Se referant a l’industrie et, plus particulierement, au fonctionnement des procedes, la securite peut etre definie comme l’aptitude d’un systeme a fonctionner en maitrisant, a un niveau acceptable, les risques pour les personnes, les biens et l’environnement. Cette introduction aborde en particulier differents points qui seront developpes dans des articles specialises. Ils sont riches de recommandations et d’outils qui ont fait leur preuve. N’oublions pas le facteur cle du succes en matiere de securite : toutes ces methodes, ces outils, ces recommandations ne seront efficaces que si chaque personne, a tous les niveaux dans l’entreprise, s’implique personnellement dans ces actions. Puisse la lecture de ces articles convaincre le lecteur de la preponderance a donner a la securite et lui permettre de contribuer efficacement a l’amelioration des performances globales de son entreprise .","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2001-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121848429","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Démarche générale de maîtrise du risque dans les industries de procédé","authors":"Yvan Vérot","doi":"10.51257/a-v1-ag4605","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag4605","url":null,"abstract":"Tout au long de son histoire, pour sa survie et son developpement, l’humanite s’est affrontee aux risques naturels ainsi qu’a ceux resultants de ses activites. Toute action, toute initiative comporte une part de risque et d’incertitude . Pour tout etre, le risque est consubstantiel a l’existence. Par l’evolution importante et rapide, dans un passe recent, des sciences et des techniques, les pays industrialises ont atteint un niveau eleve de developpement qui a permis d’acceder a une longevite et a un etat sanitaire jamais atteints, d’ameliorer considerablement notre niveau de vie et de bien etre, de repondre, et au-dela, aux besoins en nourriture en depit de l’accroissement demogra-phique. Bien que source de dechets, ce « progres », essentiellement materiel a ete globalement accepte dans le presuppose qu’il devait, correlativement, s’accompagner d’un progres social et moral. Il est desormais l’objet de doutes et de discussions. Il est source d’interrogations, voire d’inquietudes, sur les inconvenients et nuisances lies au developpement resultant de cet accroissement des connaissances et de cette amelioration des techniques. Toute activite industrielle comporte des risques. Ceux-ci suscitent, tant de la part du public que des acteurs de l’entreprise, des interrogations, des attentes, des exigences. Ceci fait donc obligation a tout industriel, dont les activites sont porteuses d’inconvenients et de risques, d’apporter des reponses aux interrogations ainsi exprimees : en tout premier lieu, il lui revient de montrer que l’initiative ou le projet envisage (nouveau produit, nouvelle activite), s’inscrit dans un contexte d’amelioration, c’est-a-dire de recherche d’un « bien », d’un « mieux », d’un « plus » et que les « bienfaits » attendus sont bien en mesure de compenser les « inconvenients » qui peuvent en resulter ; il convient ensuite de montrer que, dans le cadre des connaissances et des techniques du moment, les risques associes a l’activite envisagee (ou a l’usage du produit) ont ete correctement identifies et que les dispositions pour en assurer la maitrise ont ete definies et mises en œuvre. On peut, sur la base d’un certain nombre d’elements scientifiques et techniques, se donner une image « technique » repondant aux criteres « d’objectivite » du risque associe a une activite. La notion de risque revet, cependant, egalement une composante subjective liee aux composantes socioculturelles « du moment et du lieu ». Ce « risque percu », resultante des appreciations individuelles et collectives, est un construit « social ». Le present document a pour objet de presenter les dispositions generalement adoptees dans les industries de procede pour la gestion globale des risques . Dans une premiere partie seront presentes les elements generiques constitutifs de la demarche generale de maitrise des risques dans un contexte industriel. Dans la deuxieme partie les concepts precedemment evoques seront illustres par les dispositions retenues dans les industri","PeriodicalId":221997,"journal":{"name":"Conception et Production","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2001-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129466402","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}