E. Zaara, W. Ghribi, L. Loued, A. Ben Saed, A. Gourabi, H. Abdelhedi, R. Kaddoussi, S. Jobeur, S. Chikhmhammed, N. Rouatbi
{"title":"Aspects évolutifs de la pneumopathie Covid-19 selon la sévérité de l’obésité","authors":"E. Zaara, W. Ghribi, L. Loued, A. Ben Saed, A. Gourabi, H. Abdelhedi, R. Kaddoussi, S. Jobeur, S. Chikhmhammed, N. Rouatbi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.099","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.099","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Depuis l’apparition de l’infection Covid et sa propagation et devant une évolution imprévisible et potentiellement grave, plusieurs études ont été consacrées à l’identification des facteurs de risque de gravité de la pneumopathie Covid. Parmi ces facteurs, l’obésité a été tant étudiée et reconnue comme facteur de risque lié à la gravité et l’évolution défavorable des patients au cours de l’hospitalisation. Notre travail s’intéresse à l’étude des aspects évolutifs selon la sévérité de l’obésité.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective analytique incluant des patients hospitalisés à notre service de pneumologie au CHU Fattouma Bourguiba à Monastir pour pneumopathie Covid-19 durant la période allant d’octobre 2020 à septembre 2021. La population étudiée présente une obésité selon la définition de l’OMS avec un indice de masse corporelle (IMC)<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et qu’on a subdivisé en deux groupes : 1<sup>er</sup> groupe G1 : présente une obésité modérée avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30 et<!--> <!--><<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>, 2<sup>e</sup> groupe G2 : présente une obésité sévère à morbide avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>On a colligé 112 patients avec un âge moyen de 61,98<!--> <!-->±<!--> <!-->14,05 ans et une prédominance féminine à 56,2 %. Soixante-six pour cent des patients n’étaient pas tabagiques, et seulement 7,6 % présentait un tabagisme actif. Soixante patients (53,5 %) avaient une obésité modérée (G1) tandis que G2 avait 52 patients. On a noté une durée d’hospitalisation plus longue chez les patients de G2 par rapport à G1 (13,2<!--> <!-->±<!--> <!-->8,6<!--> <!-->jours vs 11,2<!--> <!-->±<!--> <!-->7,1<!--> <!-->jours) avec une différence significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005). Par ailleurs, quant à la survenue de complications au cours de l’hospitalisation, on note une survenue plus importante de décompensation cardiaque au sein du 2<sup>e</sup> groupe (26,9 %) par rapport au G1 (8,3 %) avec un <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009 et le développement d’un diabète cortico-induit plus important chez G2 (19,2 %) par rapport à G1 (3,3 %) avec <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007. Le transfert en milieu de réanimation était nécessaire pour 32,6 % des patients de G2 tandis que 15 % des patients de G1 ont nécessité le transfert avec une différence significative <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02. En outre, le taux de mortalité était significativement plus élevé chez les patients présentant une obésité sévère à morbide (26,9 %) par rapport aux patients présentant une obésité modérée (10 %), <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>On constate à travers notre série une évolution plus défavorable avec un taux plus important de complications chez les patients présentant une obésité sévère ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154401","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Chancel , T. Grandjean , P. Gosset , F. Peltier , M. Perret , C. Andrejak
{"title":"Infection pulmonaire à Mycobacterium avium complexe : évaluation physiopathologique des souris Scnn1b-Tg comme nouveau modèle murin","authors":"M. Chancel , T. Grandjean , P. Gosset , F. Peltier , M. Perret , C. Andrejak","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.104","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.104","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’incidence de l’infection pulmonaire à <em>M. avium</em> complexe (MAC) est en constante augmentation. Elle touche surtout des patients atteints de bronchectasies, BPCO et mucoviscidose. Actuellement, les recommandations internationales proposent une triple antibiothérapie basée sur un macrolide, de l’éthambutol et de la rifampicine. Étant donné la difficulté pour traiter les patients, il apparaît essentiel de développer la recherche sur la physiopathologie mais aussi sur le traitement. L’objectif de notre étude était d’évaluer les souris Scnn1b-Tg, génétiquement modifiées pour développer des dilatations des bronches comme modèle d’infection pulmonaire à MAC.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cinquante-cinq souris ont été infectés (28 C57BL/6 et 27 Scnn1b-Tg) avec <em>Mycobacterium avium</em>. Nous avons étudié la réponse microbiologique, les différents profils des cytokines inflammatoires, les lésions histologiques retrouvées en anatomopathologie et la réponse aux antibiotiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les souris Scnn1b-Tg ont une susceptibilité plus importante à l’infection par <em>Mycobacterium avium</em> en comparaison des souris C57BL/6 sur les résultats anatomopathologiques et cytokiniques (<span><span>Fig. 1</span></span>). Une réponse au traitement a été retrouvée dans les 2 groupes de souris avec une diminution nette du nombre de CFU, même si la différence entre souris traitées et non traitées est moins nette dans le groupe Scnn1b-Tg.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude confirme que les souris Scnn1b-Tg sont un meilleur modèle pour mimer les infections à MAC chez les patients avec une pathologie pulmonaire chronique, notamment en tant que modèle physiopathologique.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154407","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F.Z. Elazizi , M. Dubois , B. Caron , S. Kartas , M. Saillour
{"title":"Pneumopathie à Mycoplasma pneumoniae à l’hôpital Louis-Mourier : à propos de 46 cas","authors":"F.Z. Elazizi , M. Dubois , B. Caron , S. Kartas , M. Saillour","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.100","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.100","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div><em>Mycoplasma pneumoniae</em> (MP) est une bactérie intracellulaire responsable d’infections respiratoires hautes et basses avec des manifestations extra respiratoires parfois graves. Le diagnostic microbiologique est confirmé par PCR réalisée sur écouvillon nasopharyngé ou expectoration. Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, MP est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant 46 patients dont 31 hospitalisés entre septembre 2023 et mai 2024 au sein de l’hôpital Louis-Mourier à Colombes. Le diagnostic était confirmé par PCR sur écouvillon nasopharyngé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les patients avaient un âge moyen de 50 ans<!--> <!-->±<!--> <!-->17,8 [16–84] avec une prédominance du sexe masculin (58,6 %). 32 patients n’avaient aucune comorbidité, 10 en avait 1 et 4 en avaient au moins 2. Le début de la symptomatologie était progressif chez 32 patients (69,6 %), la toux était le symptôme prédominant (89,1 %), suivie de la dyspnée (78,3 %), une rhinopharyngite (44 %), des myalgies et des signes digestif (30,4 %) et des céphalées (13 %). Une oxygénothérapie était prescrite chez 56,5 % des patients, avec un débit moyen de 2L/minute et une durée moyenne de 5<!--> <!-->jours. Une co-infection à Sars-COV-2 était retrouvée chez 3 patients. Sur le bilan biologique, 8 patients avaient des agglutinines froides avec une hémoglobine inférieure à 12<!--> <!-->g/dL chez 2 patients. La CRP moyenne était de 113,2<!--> <!-->mg/L et le taux moyen de leucocytes de 11 500/mm<sup>3</sup> [2500–23 000]. On notait une cytolyse modérée chez 6 patients. Au total, 31 patients ont été hospitalisés (67,4 %) dont 8 avec un passage initial en médecine intensive. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5<!--> <!-->jours. Un scanner thoracique a été réalisé chez 18 patients. Le pattern prédominant était un infiltrat micronodulaire chez 13 patients, confluent chez 8 patients et bilatéral dans 56,2 % des cas. Une condensation alvéolaire systématisée était retrouvée chez 3 patients. L’antibiothérapie administrée chez les patients était en premier lieu des macrolides (rovamycine chez 67,4 % et/ou azithromicine chez 41,3 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La pneumopathie à MP peut être grave et requérir une oxygénothérapie. La présentation est conforme à la littérature cependant peut revêtir une forme grave chez des sujets jeunes peu comorbide. L’aspect scanographique est le plus souvent un infiltrat micronodulaire confluent et parfois une condensation alvéolaire systématisée. Le diagnostic par PCR s’avère très utile pour administrer précocement le traitement adapté.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154439","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Génotypage des haplotypes NAT2 impliqués dans la toxicité hépatique due aux traitements antituberculeux dans un échantillon de la population oranaise (Algérie)","authors":"A. Bekada , M. Ghermi , F. Saïchi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.053","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.053","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La réponse aux traitements antituberculeux présente une grande variabilité interindividuelle, tant en termes d’efficacité que de toxicité. Cette variabilité peut être en partie expliquée par des facteurs génétiques. L’enzyme N-acétyltransférase 2 (NAT2) est impliquée dans le métabolisme (acétylation) de l’isoniazide (INH). Les patients tuberculeux avec un phénotype acétyleur lent présentent un risque plus élevé d’hépatotoxicité par rapport aux acétyleurs rapides. Les acétyleurs lents accumulent des métabolites toxiques tel que l’acétylhydrazine (AcHz), car ils ne les acétylent pas assez rapidement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Ce travail constitue une première ébauche d’une étude pharmacogénétique qui permet d’évaluer l’association des polymorphismes du gène <em>NAT2</em> et la survenue d’effets hépatotoxiques chez 61 patients tuberculeux suivies au niveau du SCTMR de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) d’Essenia (Oran, Algérie). L’analyse des polymorphismes génétiques du gène <em>NAT2</em> décrivant les haplotypes NAT2*4 (phénotype sauvage, acétyleur rapide), NAT2*5, NAT2*6 et NAT2*7 (acétyleurs lents) ont été effectuées par PCR allèle spécifique (PCR-ASP). Afin d’évaluer la corrélation entre ces haplotypes et la survenue des effets hépatotoxiques relevées des dossiers médicaux des patients, une comparaison entre cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) et témoin (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51) a été entreprise : les cas étant les patients présentant des signes d’une hépatotoxicité et les témoins n’en présentent pas.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse des données sociodémographiques et cliniques, n’a montré aucune différence significative, entre les cas et les témoins, en considérant l’âge, le poids, le diabète ainsi que les valeurs d’ASAT/ALAT avant le traitement. Cependant, les résultats ont montré une différence significative entre les cas et les témoins, en ce qui concerne le sexe (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), le tabagisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022) et les taux d’ALAT et ASAT durant le traitement (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div><div>Chez les patients étudiés, l’haplotype le plus courant est le NAT2*5 avec une fréquence de 72,8 %, suivi des haplotypes NAT2*6, NAT2*4 et NAT2*7 (16,1 %, 6,8 % et 4,2 %, respectivement). La répartition des fréquences haplotypiques ne présente aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois, la présence de l’allèle NAT2*5, responsable du phénotype acétyleur lent dépasse 67 % chez les cas et les témoins et pourrait avoir un effet potentiel sur l’apparition de signes d’hépatotoxicité induite par l’INH (OR : 1,26 ; CI :1,08–1,46).</div><div>Les génotypes identifiés correspondent aux trois phénotypes distincts : à savoir acétyleur lent (89,8 %), rapide (3,4 %) et intermédiaire (6,8 %). La distribution de ces phénotypes ne montre aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois, ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 14-15"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154863","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Prost (de) , Y. Caillé , M. Lachâtre , S. Fourati , O. Rouxel , C. Fabry-Vendrand , N. Capit , L. Majed , C. Artaud , D. Leynaud , C. Bignon-Favary , S. Larrieu , C. Marant-Micallef , L.B. Luong Nguyen
{"title":"Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC)","authors":"N. Prost (de) , Y. Caillé , M. Lachâtre , S. Fourati , O. Rouxel , C. Fabry-Vendrand , N. Capit , L. Majed , C. Artaud , D. Leynaud , C. Bignon-Favary , S. Larrieu , C. Marant-Micallef , L.B. Luong Nguyen","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.055","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les infections virales respiratoires humaines sont principalement causées par le SARS-CoV-2, les virus grippaux et le virus respiratoire syncytial (VRS). Elles sont à l’origine d’une morbi-mortalité élevée et d’un impact social important lors des épidémies. À l’échelle nationale, peu de données sont disponibles concernant les infections virales respiratoires sévères nécessitant une hospitalisation. L’objectif de cette sous-analyse de l’étude BIRD-IC est d’étudier l’épidémiologie et le fardeau des patients hospitalisés pour infections virales respiratoires (SARS-CoV-2, virus grippaux et VRS) en France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>BIRD-IC est une étude de cohorte rétrospective nationale basée sur les données du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Tous les patients hospitalisés sur le territoire français entre le 01/07/2022 et le 30/06/2023 pour infection respiratoire à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux et VRS sont inclus dans l’analyse. Les séjours hospitaliers pour infection respiratoire ont été identifiés à l’aide des codes CIM-10.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au cours de la saison 2022–2023, 102 631 (59,0 %) patients ont été hospitalisés pour COVID-19, 51 573 (29,7 %) pour grippe et 19 653 (11,3 %) pour infection à VRS, soit un total de 173 857 séjours hospitaliers. De façon globale, la moitié des patients était de sexe masculin. Les patients de plus de 65<!--> <!-->ans représentaient le principal sous-groupe pour chacun des virus (COVID-19 82,6 % ; grippe 50,9 % ; VRS 60,7 %). 23,9 % des patients hospitalisés pour COVID-19, 18,7 % pour grippe et 27,0 % pour VRS présentaient une ou plusieurs comorbidités : les maladies cardiovasculaires et la BPCO étaient les plus fréquentes quel que soit le type de virus. 10,8 % des patients hospitalisés pour COVID-19 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11 035) étaient immunodéprimés, 7,7 % pour grippe (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3965) et 12,1 % pour VRS (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2369). La durée moyenne d’hospitalisation était de 8<!--> <!-->jours et 11 % des patients étaient admis en réanimation pendant leur hospitalisation, avec une durée moyenne en réanimation comprise entre 7,5 et 8,9<!--> <!-->jours selon le virus. La mortalité hospitalière des patients était variable en fonction du virus impliqué : COVID-19 9,1 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9398 ; grippe 4,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2472 ; VRS 5,9 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1166 (<span><span>Tableau 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces données nationales obtenues sur une saison épidémique récente quantifient l’impact des infections respiratoires sévères à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux ou VRS sur le recours au secteur hospitalier et démontrent qu’elles ont lourdement pesé sur le système de soin, notamment au regard du nombre de passage en réanimation et au taux de décès. L’application des recommandations vaccinales existantes (COVID-19","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 15-16"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154864","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Elu , A. Canellas , P. Du Rusquec , M.A. Benderra , L. Drouin , I. Cojean-Zelek , A. Vozy , E. Assaf , A. Benmaziane , J. Medioni , R. Cohen , L. Zelek , M. Wislez , J. Gligorov , P.Y. Brillet , N. Girard , K. Bihan , J. Cadranel
{"title":"Pneumopathies interstitielles diffuses liées au Trastuzumab Deruxtecan : résultats d’une large cohorte française en vie réelle chez des patients atteints de cancer du sein HER2-dépendant et autres tumeurs","authors":"L. Elu , A. Canellas , P. Du Rusquec , M.A. Benderra , L. Drouin , I. Cojean-Zelek , A. Vozy , E. Assaf , A. Benmaziane , J. Medioni , R. Cohen , L. Zelek , M. Wislez , J. Gligorov , P.Y. Brillet , N. Girard , K. Bihan , J. Cadranel","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.077","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Trastuzumab Deruxtecan (T-DXd) est un anticorps conjugué ciblant HER2, efficace contre les tumeurs HER2-dépendantes, mais associé à un risque élevé de pneumopathie interstitielle diffuse (PID), un effet secondairement grave et potentiellement fatal.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude rétrospective sur 600 patients recrutés dans 11 centres franciliens entre avril 2019 et novembre 2023. Une revue centralisée des données cliniques et des scanners thoraciques a été effectuée pour déterminer l’incidence, le délai d’apparition et les caractéristiques de la PID liée au T-DXd, ainsi que pour évaluer les facteurs de risque et les stratégies thérapeutiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 600 patients, 95 % étaient des femmes, 77 % étaient non-fumeuses et l’âge médian était de 60<!--> <!-->ans (IQR 55–73). 78 % des patients avaient reçu une radiothérapie thoracique antérieure et 54 % une thérapie ciblant HER2. Les cancers du sein HER2 étaient prédominants (93 %) dont 54 % HER2 positif et 39 % HER2 faible. Une PID est survenue chez 67 patients (11,2 %) après un délai médian de 82<!--> <!-->jours (IQR 49–192), souvent sans symptômes respiratoires (51 %). Parmi ces patients, 55 % avaient des métastases pulmonaires, mais 80 % avaient un cancer contrôlé au moment de la survenue de la PID. Les caractéristiques radiologiques incluaient des opacités en verre dépoli (87 %) et des consolidations (61 %). La pneumopathie organisée (PO) était le pattern radiologique le plus fréquent (52 %), avec des consolidations de forme ovoïde atypique dans 25 % des cas. Le pattern dommage alvéolaire diffus (DAD) état observé dans 9 % des cas. La gravité de la PID variait principalement du grade 1–2 (81 %) au grade 3–4 (10 %), avec des cas de PID fatals dans 9 % des cas (6/67), dont 4 présentaient un pattern de DAD. L’apparition de la PID était plus précoce dans les cas de DAD, avec un délai médian de 51<!--> <!-->jours (IQR 40–55). Un lavage bronchoalvéolaire était réalisé chez 19 patients révélant dans 95 % des cas une alvéolite lymphocytaire. T-DXd a été interrompu chez 50 patients (75 %), dont 60 % ont reçu des corticostéroïdes, conduisant à une amélioration chez 60 % d’entre eux. Une PID antérieure était plus fréquemment identifiée chez les patients ayant développé une PID sous T-DXd (16/67) comparé à ceux qui ne l’ont pas développé (6/533, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) (<span><span>Figure 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette première grande cohorte non asiatique souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une gestion adaptée de la PID induite par T-DXd, notamment dans les cas de DAD, souvent fatals. La PID préexistante est un facteur de risque clé. Une détection précoce et des traitements personnalisés, incluant l’interruption de T-DXd et l’administration de corticostéroïdes, améliorent significativement les résultats.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 29-30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154867","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Sesé , J. Kirkeleit , I. Brosbøl Iversen , T. Møller , K. Undem , C. Cramer , I. Mehlum , C. Svanes , A. Pronk , W. Wan , M. Turner , H. Kolstad , V. Schlünssen , EPHOR
{"title":"Étude de l’exposome professionnel sur l’incidence des pneumopathies interstitielles diffuses au Danemark (dans le cadre du projet européen EPHOR)","authors":"L. Sesé , J. Kirkeleit , I. Brosbøl Iversen , T. Møller , K. Undem , C. Cramer , I. Mehlum , C. Svanes , A. Pronk , W. Wan , M. Turner , H. Kolstad , V. Schlünssen , EPHOR","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.076","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.076","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>Les expositions professionnelles et environnementales peuvent provoquer des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) – telles que les pneumoconioses et les pneumopathies d’hypersensibilité (PHS) – ou jouer un rôle contributif, notamment dans la sarcoïdose pulmonaire et la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI). Jusqu’à présent, la majorité des recherches ont porté sur l’impact d’une seule exposition à la fois, bien que les patients atteints de PID aient souvent subi de multiples expositions au cours de leur vie. Dans le cadre du projet EPHOR (The Exposome Project for Health and Occupational Research: <span><span>www.ephor-project.eu</span><svg><path></path></svg></span>), notre objectif est d’examiner la relation entre l’incidence des PID et les expositions multiples cumulées en adoptant une approche de type exposome dans trois méga-cohortes (Norvège, Danemark, Finlande)</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous présentons les résultats issus de la cohorte DOC*X (Danemark), qui inclut l’ensemble de la population active danoise suivie entre 1977 et 2015. Les titres d’emploi annuels ont été codés selon la classification ISCO-88, et les cas de PID identifiés via les codes ICD-10. Quarante-sept expositions professionnelles ont été étudiées à l’aide de cinq matrices emploi-exposition (Euro-JEM, WOOD JEM, Endotoxin JEM, AsthmaJEM, DOM JEM). Le taux d’incidence des PID, standardisé selon l’âge, a été calculé en utilisant la population européenne standard. Pour chaque sous-type de PID, une analyse d’association à large échelle des expositions (ExWAS) a été menée, en utilisant des modèles de risque à temps discret ajustés pour l’âge, le sexe, le tabagisme et le niveau d’éducation. Un algorithme de sélection de variables par délétion-substitution-addition (DSA) sera utilisé pour développer un modèle multi-exposition final pour chaque sous-type de PID.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 5 026 993 travailleurs suivis, 27 189 cas de PID ont été diagnostiqués depuis 1996, avec un taux d’incidence standardisé de 31,05 [22,35–37,54] cas pour 100 000 personnes-années. L’incidence des PID a augmenté régulièrement entre 1996 et 2015 au Danemark. Concernant la sarcoïdose pulmonaire, l’analyse ExWAS a révélé une association significative avec 33 expositions professionnelles (IRR ajusté ; IC95 %), notamment la silice cristalline (1,054 ; 1,035–1,074), les métaux (1,056 ; 1,036–1,078), la résine époxy (1,059 ; 1,04–1,075), le bruit (1,059 ; 1,035–1,082), l’amiante (1,081 ; 1,062–1,101) et les UV (1,123 ; 1,085–1,132). L’évaluation des effets combinés des expositions professionnelles sur la sarcoïdose pulmonaire, via l’analyse DSA, ainsi que les analyses exposome pour les autres sous-types de PID, sont en cours.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>L’incidence des PID au Danemark est en augmentation. L’analyse ExWAS a mis en lumière plusieurs expositions professionnelles associés au risque de sarcoïdose pulmonaire dans la c","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 28-29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154432","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Denis , J. Traclet , K. Ahmad , F. Lestelle , S. Turquier , S. Si Mohamed , L. Chalabreysse , D. Laville , V. Cottin
{"title":"Mortalité et progression des pneumopathies d’hypersensibilité fibrosantes en fonction de l’identification et de l’éviction de l’antigène responsable","authors":"J. Denis , J. Traclet , K. Ahmad , F. Lestelle , S. Turquier , S. Si Mohamed , L. Chalabreysse , D. Laville , V. Cottin","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.082","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.082","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) est une maladie pulmonaire interstitielle à médiation immunitaire due à une exposition chronique ou récurrente par inhalation à des antigènes environnementaux sensibilisants. L’exposition chronique peut entraîner à terme une fibrose pulmonaire. L’éviction de l’antigène est toujours recommandée comme première étape de la prise en charge. Cependant, les antigènes suspectés peuvent ne pas être identifiés chez 30–50 % des patients atteints d’une maladie fibrosante. Des preuves limitées soutiennent l’importance de l’identification et de l’éviction des antigènes. L’objectif principal de cette étude était d’étudier la mortalité et l’évolution de la PHS fibrosante (PHS-f) en fonction de l’identification et de l’éviction de l’antigène causal. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la proportion de PHS fibrosante et non fibrosante, et d’examiner l’applicabilité des recommandations internationales de Chest et de l’ATS/JRS/ALAT à une cohorte « vie réelle ».</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une analyse rétrospective de janvier 2008 à décembre 2022 de patients suivis pour une PHS avec un diagnostic validé en concertation multidisciplinaire, au sein d’un centre de référence. Nous avons recueilli des données cliniques, fonctionnelles et scanographiques au diagnostic, à un an, et à la date des dernières nouvelles. Les formes fibrosantes et non fibrosantes ont été inclues. Pour chaque patient, nous avons cherché un potentiel antigène responsable et une preuve d’éviction. Parallèlement, nous avons attribué un niveau de confiance diagnostique à chaque cas, selon les recommandations de l’ATS/JRS/ALAT et Chest.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 58 patients ont été inclus dont 42 (72 %) présentaient une PHS-f. Parmi les PHS-f, 34 (81 %) avaient un antigène identifié et 24 évitaient l’antigène responsable (57 %). Il n’y avait pas de différence de la survie globale ni de la survie sans progression chez les PHS-f selon l’identification de l’antigène responsable (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,4 respectivement) et l’éviction de celui-ci (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,5 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6). La survie sans progression était statistiquement meilleure dans le groupe non fibrosant que dans les PHS-f (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Concernant le sous-type d’antigène, les PHS-f aviaires semblaient présenter une survie globale réduite par rapport aux autres groupes d’antigènes mais cela n’était pas statistiquement significatif (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069). Les recommandations étaient facilement applicables sur notre cohorte, notamment celles de Chest.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification et l’éviction des antigènes suspectés responsables ne semblent pas être associés à une amélioration de la survie globale ou de la survie sans progression chez les patients avec PHS-f. Les antigènes avia","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154434","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
H. Abid , R. Khemakhem , R. Gargouri , S. Fehri , S. Badr , N. Ketata , J. Jedidi , N. Kammoun , S. Msaed , N. Moussa , N. Kallel , I. Yangui , H. Ayedi , W. Feki , N. Bahloul , S. Kammoun
{"title":"L’impact du travail de nuit sur les troubles du sommeil et la qualité de vie","authors":"H. Abid , R. Khemakhem , R. Gargouri , S. Fehri , S. Badr , N. Ketata , J. Jedidi , N. Kammoun , S. Msaed , N. Moussa , N. Kallel , I. Yangui , H. Ayedi , W. Feki , N. Bahloul , S. Kammoun","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.111","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.111","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le travail de nuit impose à l’individu de travailler en période de désactivation et de dormir en phase d’activation. Ce qui est à l’origine d’une perturbation de l’horloge biologique causant ainsi de nombreux troubles du sommeil.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Étudier l’impact du travail de nuit sur la qualité du sommeil et la qualité de vie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale portant sur des patients qui ont un travail de nuit. Nous avons utilisé un questionnaire en ligne pour évaluer la qualité du sommeil et la qualité de vie à l’aide d’un certain nombre de scores d’auto-évaluation : indice de bien-être OMS-5, échelle de somnolence d’Epworth (ESS), indice de sévérité de l’insomnie (ISI), questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9), indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 594 participants ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 33,99 ans, la catégorie d’âge la plus importante étant celle des 25–34 ans (58,9 %). Cinquante-sept pour cent (57,5 %) d’entre eux étaient des femmes, 82,1 % étaient des fumeurs actifs et 57,5 % déclaraient utiliser des substances stimulantes pour être efficaces au travail, tandis que 17 % étaient des consommateurs d’alcool. L’utilisation d’analgésiques a été notée chez 23 % des participants. Près de quarante pour cent (43,2 %) consommaient souvent des repas gras, 77,6 % n’avaient pas d’activité physique et 36,9 % de notre population étaient en surpoids. Des maladies chroniques ont été constatées chez 23 % d’entre eux, les plus fréquentes étant les maladies cardiovasculaires (7 %) et les maladies gastro-intestinales (7 %), suivies par l’asthme (5 %), les pathologies articulaires (5 %) et le diabète (4 %). Plus de la moitié des participants (52,1 %) ont une somnolence diurne moyenne et 9 % d’entre eux ont une somnolence diurne excessive selon l’échelle de somnolence d’Epworth. En se référant à l’échelle ISI, 35,8 % des participants présentaient une insomnie légère, 12,28 % une insomnie modérée et seulement 2 % une insomnie sévère. Un sommeil de qualité moyenne à médiocre a été noté chez 55,5 % des patients en utilisant le score PSQI et 40,9 % d’entre eux ayant une durée de sommeil inférieure à 7<!--> <!-->heures. Dans notre étude, 57 % des participants avaient un bien-être médiocre au cours des deux dernières semaines selon l’indice OMS-5 et 65,82 % avaient un score indiquant une dépression selon le PHQ-9.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude a montré que le travail de nuit peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la qualité du sommeil et la qualité de vie, avec un risque accru de dépression.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 49-50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154437","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Mahiat , J. Cadranel , C. Méteyé , S. Houari , L. Rosencher , C. Epaud , J. Slomka , V. Fallet , A. Canellas
{"title":"Prise en charge du cancer pulmonaire non à petites cellules après 2 ans d’immunothérapie : expérience d’un centre français","authors":"C. Mahiat , J. Cadranel , C. Méteyé , S. Houari , L. Rosencher , C. Epaud , J. Slomka , V. Fallet , A. Canellas","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.124","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.124","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La conduite à tenir après 2 ans de traitement par inhibiteur de points de contrôle immunitaires (ICI), dans le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé (localement avancé ou métastatique) est peu claire.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique décrivant la stratégie de prise en charge et le devenir des patients complétant 2 ans d’ICI en 1<sup>re</sup> ligne, pour un CBNPC de stade avancé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre le 18/05/2017 et le 30/03/2022, un ICI a été débuté en 1<sup>re</sup> ligne de traitement chez 254 patients atteints de CBNPC de stade avancé. Trente-neuf patients (15 %) ont bénéficié d’une durée de traitement supérieure ou égale à 2 ans. Parmi ceux-ci, 14 patients (36 %) ont reçu un ICI en monothérapie et 25 patients (64 %) en combinaison avec une chimiothérapie à base de sels de platine. À 2 ans, 29 patients (74 %) ne présentaient pas de progression et 2 patients étaient en réponse radiologique complète, 25 en réponse partielle et 2 avec une maladie stable. Dix patients (26 %) ont présenté une ou plusieurs oligo-progressions traitées par un geste local ablatif durant les deux premières années de traitement. Une tomographie par émission de positron (TEP) – scanner a été réalisée chez 37 patients (95 %) à 2 ans (<span><span>Fig. 1</span></span>). Seize patients (41 %) avaient une réponse métabolique complète (RMC). Aucun de ces patients n’a progressé par la suite (durée médiane de suivi de 13 mois). Parmi les patients n’ayant pas de RMC (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21 ; 54 %), 3 TEP-scanners révélaient une progression multisite pour laquelle une chimiothérapie était proposée, et 18 une oligo-progression (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) ou oligo-persistance (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13) de la lésion cible principale. Parmi ces 18 patients, 6 (33 %) ont bénéficié d’une rebiopsie ne mettant pas en évidence de cellules tumorales dans 5 cas, permettant un arrêt du traitement, sans progression observée (durée médiane de suivi de 4 mois). Parmi les 12 patients n’ayant pas été rebiopsiés, la prise en charge était personnalisée avec des discussions d’arrêt de l’ICI (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) et/ou de réalisation d’un traitement ablatif local (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3 dont radiothérapie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 ou chirurgie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). Après 2 ans d’ICI, la survie sans progression (SSP) à 12 mois des patients en RMC était de 100 % (aucun patient n’ayant progressé dans le suivi) vs 49 % (IC95 %, 29–91) en l’absence de RMC, avec une différence de survie statistiquement significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,00037).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>À 2 ans d’ICI, la réalisation d’un TEP-scanner est utile pour déterminer un groupe de patients en RMC avec un meilleur pronostic.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 57-58"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154050","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}