Revue des Maladies Respiratoires Actualites最新文献

筛选
英文 中文
Analyse en vie réelle des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules transloqués ROS1 (Explore ALK, cohorte 2, GFPC 03-2019) 非小细胞转移性支气管癌患者的现实生活分析ROS1(探索ALK,队列2,GFPC 03-2019)
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.122
G. Rousseau Bussac , F. Guisier , R. Veillon , H. Doubre , A. Cortot , L. Moreau , T. Pierret , L. Falchero , G. Justeau , C. Ricordel , H. Morel , K. Amrane , L. Bigay Game , S. Hominal , S. Martinez , A. Renault , D. Moreau , M. Marcq , J. Pinsolle , O. Molinier , L. Greillier
{"title":"Analyse en vie réelle des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules transloqués ROS1 (Explore ALK, cohorte 2, GFPC 03-2019)","authors":"G. Rousseau Bussac ,&nbsp;F. Guisier ,&nbsp;R. Veillon ,&nbsp;H. Doubre ,&nbsp;A. Cortot ,&nbsp;L. Moreau ,&nbsp;T. Pierret ,&nbsp;L. Falchero ,&nbsp;G. Justeau ,&nbsp;C. Ricordel ,&nbsp;H. Morel ,&nbsp;K. Amrane ,&nbsp;L. Bigay Game ,&nbsp;S. Hominal ,&nbsp;S. Martinez ,&nbsp;A. Renault ,&nbsp;D. Moreau ,&nbsp;M. Marcq ,&nbsp;J. Pinsolle ,&nbsp;O. Molinier ,&nbsp;L. Greillier","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.122","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.122","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La translocation ROS1 n’est retrouvée que chez 1 à 2 % des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Peu de données sont disponibles sur les séquences de traitement et le devenir de ces patients (pts) en vie réelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’objectif de cette étude est de décrire la prise en charge et le devenir des pts ROS1+ dans une cohorte nationale. Cette analyse porte sur tous les pts atteints de CBNPC ROS1+ suivis dans 28 centres français ayant reçu du crizotinib entre le 1<sup>er</sup> juin 2013 et le 13 novembre 2023. Nous rapportons les caractéristiques des patients, les différentes lignes de traitement et leur durée respective, la survie sans progression en vie réelle (SSPvr), la survie globale (SG) et la tolérance des traitements.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse porte sur 141 patients ROS1+ : 58 % de femmes, 86, 5 % non ou anciens fumeurs, 97,8 % avec un adénocarcinome, d’un âge médian de 58 (30–91) ans, 29 (20,6 %) avec un stade localisé ou localement avancé au diagnostic et 34 (24 %) avec métastases cérébrales au diagnostic. Le suivi médian est de 33,3 mois (IC 95 % 23,6–38,2), le nombre médian de traitements systémiques était de 2 (±1,88) ; 98,6 %, 63,8 % et 36,9 % des pts ont reçu au moins 1(L1), 2 (L2), 3 ou plus de 3 (L3+) lignes de traitement. En L1, la SSPvr médiane des pts ayant reçu du crizotinib (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->88, 63 %), et des pts ayant reçu de la chimiothérapie à base de platine(<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->40,28,3 %), était de 16,9 (IC 95 % 12,1–27,1) et 11,9 (IC 95 % 9,7–17,1) mois, respectivement. En L2, la SSPvr médiane des pts traités par crizotinib (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30, 21,2 %) ou lorlatinib dont 2 patients naïfs de TKI, (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->33, 23,4 %) était respectivement de 25,6 (IC95 % 15,9–55,1) et 26,5 (IC 95 % 7,8-35,6) mois. En L3, la SSPvr médiane des pts traités par chimiothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19,13,5 %), et des pts ayant reçu du Lorlatinib, (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15,10,6 %), était de 8,1 (95 % IC 3,4–10) et 28,5 (IC 95 % 3,8–68,5) mois, respectivement. La SG était de 81,7 mois (IC 95 % 62,9–104) pour l’ensemble des pts, 55,9 (18,2–NA) et 94,2 (65,2–104) chez les pts avec et sans métastases cérébrales au diagnostic. En L1, les effets secondaires ont donné lieu à une interruption du traitement pour 21 (14,9 %) pts.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette large cohorte en vie réelle de patients atteints de CBNPC ROS1+ non sélectionnés confirme le relatif bon pronostic de cette maladie. Une analyse plus complète des séquences thérapeutiques, des modalités de progression et de l’impact du niveau d’expression de PD-L1 seront présentés au congrès.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 56-57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154015","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Intérêt de l’analyse du scanner thoracique par cartographie de réponse paramétrique dans l’histiocytose langerhansienne pulmonaire de l’adulte 成人肺朗格汉斯组织细胞增多症参数反应图分析胸扫描仪的兴趣
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.039
A. Benattia , C. De Margerie-Mellon , S. Boussouar , G. Lorillon , A. Tazi
{"title":"Intérêt de l’analyse du scanner thoracique par cartographie de réponse paramétrique dans l’histiocytose langerhansienne pulmonaire de l’adulte","authors":"A. Benattia ,&nbsp;C. De Margerie-Mellon ,&nbsp;S. Boussouar ,&nbsp;G. Lorillon ,&nbsp;A. Tazi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.039","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.039","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Dans l’histiocytose langerhansienne pulmonaire (HLP), la paroi des bronchioles distales est infiltrée par des cellules mononucléées, conduisant à leur destruction et à la formation de kystes visibles sur la tomodensitométrie (TDM) thoracique. Les kystes sont parfois remplacés par des lésions pseudo-emphysémateuses (PE) dans les stades avancés d’HLP. En utilisant un score semi-quantitatif, nous avons précédemment montré une corrélation entre l’étendue des kystes pulmonaires et l’altération des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Cependant, la contribution relative de l’atteinte des petites voies aériennes et des lésions destructrices du parenchyme pulmonaire, kystes et lésions PE, dans les résultats des EFR est mal connue. Le but de cette étude exploratoire était d’évaluer l’étendue de ces anomalies par la méthode de cartographie de réponse paramétrique (PRM) et leur contribution relative aux résultats des EFR.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’étude a été menée chez 19 patients suivis au Centre national de référence des histiocytoses, présentant une HLP avec un aspect kystique pur ou PE. Chaque patient a eu une TDM thoracique en inspiration profonde puis en expiration, ainsi qu’une EFR. L’analyse par PRM permet de différencier le parenchyme normal (PRM&lt;sup&gt;Norm&lt;/sup&gt;), les zones de faible densité persistante en expiration (PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt;), et les zones de piégeage (PRM&lt;sup&gt;fSAD&lt;/sup&gt;) en identifiant les changements de densité des voxels entre l’inspiration complète et l’expiration. Les paramètres PRM ont été corrélées aux résultats des EFR. Des modèles de régression linéaire multiple ont été utilisés pour déterminer la contribution de PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt; et de PRM&lt;sup&gt;fSAD&lt;/sup&gt; aux résultats des EFR, après ajustement pour le tabagisme.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un patient a été exclu en raison d’une expiration insuffisante. Les données de 18 patients, 11 femmes, âge moyen de 44,7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;10,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans, 12 fumeurs actifs, 6 ex-fumeurs, consommation moyenne de 28&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;16 paquets-années (PA), ont été analysées. Les kystes et les lésions PE ont été classés comme PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt;. Les volumes inspiratoires et expiratoires mesurés en PRM étaient fortement corrélés avec la capacité pulmonaire totale (CPT) et le volume résiduel (VR) (R&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,89 et 0,80 respectivement, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001). Les valeurs médianes [IQR] de PRM&lt;sup&gt;Norm&lt;/sup&gt;, PRM&lt;sup&gt;fSAD&lt;/sup&gt;, PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt; étaient respectivement de 60 % [51,3 ; 88,8], 20 % [7,3 ; 28,8] et 12 % [3,0 ; 19,5]. PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt; et PRM&lt;sup&gt;fSAD&lt;/sup&gt; étaient significativement corrélés avec la CPT, le VR, le VR/CPT, le volume expiratoire maximal en 1 seconde (VEMS), exprimés en pourcentage de la théorique, et le rapport VEMS/capacité vitale forcée (CVF) (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,05). Seul PRM&lt;sup&gt;Pers&lt;/sup&gt; était aussi corrélé av","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 6-7"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154244","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Trajectoire de la colonisation bactérienne des voies aériennes inférieures chez des patients enfants et adultes porteurs de dyskinésie ciliaire primitive 儿童和成人原发性纤毛运动障碍患者下气道细菌定植的轨迹
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.042
M. Majersdorf , I. Honoré , E. Audureau , C. Delestrain , P.R. Burgel , N. Soismier , M. Smati-Lafarge , S. Aberrane , T. Huchard-Deheurles , R. Epaud , B. Maitre , F. Schlemmer , B. Douvry
{"title":"Trajectoire de la colonisation bactérienne des voies aériennes inférieures chez des patients enfants et adultes porteurs de dyskinésie ciliaire primitive","authors":"M. Majersdorf ,&nbsp;I. Honoré ,&nbsp;E. Audureau ,&nbsp;C. Delestrain ,&nbsp;P.R. Burgel ,&nbsp;N. Soismier ,&nbsp;M. Smati-Lafarge ,&nbsp;S. Aberrane ,&nbsp;T. Huchard-Deheurles ,&nbsp;R. Epaud ,&nbsp;B. Maitre ,&nbsp;F. Schlemmer ,&nbsp;B. Douvry","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.042","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.042","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La dyskinésie ciliaire primitive (DCP) est une maladie génétique rare entraînant un dysfonctionnement des cils mobiles présents au niveau de l’épithélium respiratoire, une inflammation et progressivement une dilatation des bronches responsables d’infections récurrentes et/ou chroniques des voies aériennes inférieures. Les études portant sur la colonisation bronchique des patients atteints de DCP ainsi que l’impact de ces colonisations sur la fonction respiratoire sont souvent transversales et parfois contradictoires ne permettant pas une standardisation des recommandations sur la prise en charge des exacerbations. Nos objectifs étaient d’analyser la composition initiale de la flore bactérienne bronchique d’une cohorte de patients atteints de DCP et de suivre l’apparition des colonisations au cours du temps puis dans un second temps de regarder le lien entre ces colonisations bactériennes et l’évolution de la maladie respiratoire des patients.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude rétrospective, bi-centrique incluant des patients enfants et adultes avec un diagnostic de DCP porté selon les recommandations ERS-Task Force et suivis pendant une période de 10&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans allant du 01/01/2011 au 31/12/2021. Ont été recueillies des données cliniques et microbiologiques à l’inclusion puis des données cliniques, fonctionnelles, microbiologiques et thérapeutiques sur la période des 10&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans de suivi.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 130 patients ont été inclus dont 30 patients âgés de 0 à 20&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans et 100 patients âgés de plus de 20&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans. La prévalence des colonisations bactériennes dans notre étude est importante puisque 61,3 % des patients se colonisent à H. influenzae au cours de l’étude, 57,6 % à &lt;em&gt;P. aeruginosa&lt;/em&gt;, 45,2 % à &lt;em&gt;S. pneumoniae&lt;/em&gt;, 37 % à &lt;em&gt;S. aureus&lt;/em&gt; sensible à la méticilline, 26,6 % à &lt;em&gt;M. catarrhalis&lt;/em&gt;, 10,8 % à &lt;em&gt;S. maltophilia&lt;/em&gt; et 9,3 % à &lt;em&gt;A. xylosoxidans&lt;/em&gt;. La mise en évidence d’une colonisation à &lt;em&gt;P. aeruginosa&lt;/em&gt; était corrélée à un VEMS bas (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,03) mais n’était pas associée à une décroissance de la pente du VEMS annuel (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,69). Le sexe féminin, la surdité et les mutations CCDC39 et CCDC40 étaient associés à un VEMS plus bas mais aucune association entre un groupe de mutation et la colonisation bactérienne bronchique n’a été mis en évidence.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Notre étude suggère que la prévalence des colonisations bactériennes bronchiques est élevée dans la dyskinésie ciliaire. La présence du &lt;em&gt;P. aeruginosa&lt;/em&gt; pourrait être un marqueur de sévérité de la maladie respiratoire dans la DCP plutôt qu’un marqueur de sa progression bien que la pente du VEMS annuel ne semble pas être un bon reflet de la sévérité de la maladie respiratoire. Les patients de sexe féminin et/ou atteints d’une surdité et/ou ayant une mutation CCDC39 ou CCDC40 ont un VE","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 8-9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154245","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Pneumonie à SARS-CoV-2 : la sévérité de l’atteinte radiologique affecte-t-elle la performance du score NEWS2 ? SARS-CoV-2肺炎:放射损伤的严重程度是否影响NEWS2评分的表现?
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.098
H. Zaibi , H. Ouertani , E. Ben Jemia , S. Trimech , A. Rahmouni , J. Azouz , Y. Foudhaili , W. Aissi , J. Ben Amar
{"title":"Pneumonie à SARS-CoV-2 : la sévérité de l’atteinte radiologique affecte-t-elle la performance du score NEWS2 ?","authors":"H. Zaibi ,&nbsp;H. Ouertani ,&nbsp;E. Ben Jemia ,&nbsp;S. Trimech ,&nbsp;A. Rahmouni ,&nbsp;J. Azouz ,&nbsp;Y. Foudhaili ,&nbsp;W. Aissi ,&nbsp;J. Ben Amar","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.098","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.098","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Bien que le score NEWS2 soit un outil de stratification du risque bien établi dans la pneumonie à SARS-CoV-2, sa performance en relation avec la sévérité des lésions pulmonaires scanographiques reste encore à préciser. Le but de cette étude était de déterminer l’impact de la sévérité des lésions radiologiques sur la performance du score NEWS2 dans la pneumonie à SARS-CoV-2.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée sur des patients hospitalisés au service de pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle à Tunis pour pneumonie à SARS-CoV-2 et ce de septembre 2020 à août 2021. Le score NEWS2 a été calculé pour tous les patients. La population de l’étude a été divisée en deux groupes : Gp1 : patients avec une atteinte radiologique sévère (≥<!--> <!-->50 %), et le Gp2 : patients avec une atteinte radiologique non sévère (&lt;<!--> <!-->50 %). Pour évaluer l’impact de l’atteinte radiologique sur la performance du score NEWS2 dans la stratification du risque de détérioration clinique, nous avons généré des courbes ROC et comparé les AUC en fonction de la sévérité de l’atteinte radiologique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Ont été inclus 210 patients, dont 41,1 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->86) ont présenté des lésions pulmonaires sévères sur le scanner. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne l’âge et le sexe. Les comorbidités étaient plus fréquentes dans le groupe 1 (55 % vs 36 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Aucune différence significative n’a été observée concernant le taux de mortalité ou la nécessité de réanimation. Le score NEWS2 moyen était significativement plus élevé dans le groupe 1 (7,2 vs 6,3, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,05). L’AUC du score NEWS2 était meilleure dans le groupe 1 (0,84 [0,80–0,90] ; IC à 95 %, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001) par rapport au groupe 2 (0,69 [0,63–0,75] ; IC à 95 %, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces données suggèrent que le score NEWS2 est plus performant pour évaluer les risques chez les patients avec des lésions pulmonaires sévères. Cela pourrait permettre d’affiner l’utilisation du score, offrant ainsi une évaluation plus précise du risque et une meilleure gestion des patients atteints de pneumonie à SARS-CoV-2.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154402","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Transplantation pulmonaire pour dyskinésie ciliaire primitive en France : une étude de cohorte rétrospective multicentrique 法国原发性纤毛运动障碍肺移植:多中心回顾性队列研究
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.041
J. Lasserre , S. Colin de Verdière , R. Kanaan , C. Merveilleux du Vignaux , V. Bunel-Gourdy , M. Reynaud-Gaubert , S. Hirschi , V. Boussaud , J. Le Pavec , A. Tissot , P.R. Burgel , N. Carlier
{"title":"Transplantation pulmonaire pour dyskinésie ciliaire primitive en France : une étude de cohorte rétrospective multicentrique","authors":"J. Lasserre ,&nbsp;S. Colin de Verdière ,&nbsp;R. Kanaan ,&nbsp;C. Merveilleux du Vignaux ,&nbsp;V. Bunel-Gourdy ,&nbsp;M. Reynaud-Gaubert ,&nbsp;S. Hirschi ,&nbsp;V. Boussaud ,&nbsp;J. Le Pavec ,&nbsp;A. Tissot ,&nbsp;P.R. Burgel ,&nbsp;N. Carlier","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.041","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La dyskinésie ciliaire primitive (DCP) est une maladie génétique rare responsable de dilatations des bronches diffuses, associées chez certains patients à une anomalie de la latéralité des organes. La maladie se complique rarement d’une insuffisance respiratoire chronique qui peut justifier d’une transplantation pulmonaire. L’objectif de cette étude est de décrire l’activité et les résultats de la transplantation pulmonaire pour DCP en France, et de mieux caractériser les patients transplantés.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique. La population cible était l’ensemble des patients transplantés en France avec une indication de DCP, depuis le début de l’activité de greffe jusqu’au 1<sup>er</sup> mai 2024.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les données de 33 patients greffés entre 2006 et 2024 ont été recueillies dans huit centres français. Ces greffes représentent 0,58 % des transplantations pulmonaires réalisées sur cette période en France. La proportion d’hommes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18, 54,5 %) et de femmes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15, 45,5 %) était équilibrée. La moitié des patients présentait une anomalie de la latéralité des organes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16 soit 48,5 %, dont 15 <em>situs inversus</em>). L’âge médian à la greffe était de 52,3<!--> <!-->ans. Leur fonction respiratoire était déjà très altérée cinq ans avant la greffe avec un VEMS médian à 35,0 % de la valeur théorique. Ils étaient tous insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie de longue durée. Une large proportion était colonisée à <em>Pseudomonas aeruginosa</em> (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->31, 93,9 %), avec en médiane trois cures d’antibiothérapie intra-veineuse dans l’année avant la greffe. En post-greffe, la médiane de survie globale est de 7,9<!--> <!-->ans, et la médiane de survie sans dysfonction chronique du greffon de 6,7<!--> <!-->ans. La survie globale a augmenté de manière non significative entre la première période (février 2006–janvier 2015) et la deuxième période de greffe (février 2015–janvier 2024) (HR : 0,606, IC95 % [0,195; 1,890], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,3680); elle est en revanche comparable entre les patients avec et sans anomalie de la latéralité des organes. Il existe une augmentation non significative des complications anastomotiques nécessitant un geste thérapeutique, chez les patients avec anomalie de latéralité des organes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9, 56,3 %) en comparaison aux patients sans anomalie de la latéralité des organes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4, 23,5 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,080).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La dyskinésie ciliaire primitive est une indication très rare de transplantation pulmonaire en France, avec des résultats satisfaisants en termes de survie.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154791","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Sevrage de la ventilation mécanique prolongée et de la trachéotomie dans une cohorte rétrospective de patients COVID-19 回顾性队列COVID-19患者停止长时间机械通气和气管切除术
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.095
M. Giboulot , D. Schenesse , N. Baudouin , J.-C. Garnier , J.-P. Quenot , P. Bonniaud , M. Georges
{"title":"Sevrage de la ventilation mécanique prolongée et de la trachéotomie dans une cohorte rétrospective de patients COVID-19","authors":"M. Giboulot ,&nbsp;D. Schenesse ,&nbsp;N. Baudouin ,&nbsp;J.-C. Garnier ,&nbsp;J.-P. Quenot ,&nbsp;P. Bonniaud ,&nbsp;M. Georges","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.095","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.095","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Dès mars 2020, la pandémie mondiale à COVID-19 a entraîné une augmentation massive et brutale du nombre de patients hospitalisés en réanimation nécessitant une ventilation mécanique (VM) prolongée. Bien qu’il ait pu exister un risque de transmission virale au cours de la procédure, la trachéotomie a été largement proposée dans l’objectif de faciliter le sevrage de la VM et de raccourcir la durée de séjour en réanimation. Dans notre CHU, la prise en charge des patients trachéotomisés sous VM nécessitant une prise en charge spécialisée, a été centralisée dans notre unité de sevrage ventilatoire (USV) à partir de septembre 2020 pour les patients trachéotomisés. L’objectif de cette étude est d’évaluer la méthode de sevrage utilisée et de confronter les résultats obtenus aux données décrites dans la littérature.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective monocentrique de cohorte a inclus tous les patients trachéotomisés sous VM admis en USV, entre mars 2020 et avril 2023, à l’issue d’une hospitalisation en réanimation pour une pneumonie sévère à COVID-19. Le taux de sevrage de la ventilation mécanique et de la trachéotomie ainsi que la survie ont été recueillis dans le dossier médical.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trente-cinq patients, âgés de 64 [58–71] ans, ont été inclus. Leur IMC médian était de 28 [24–33] kg/m<sup>2</sup>, 22 patients (61 %) avaient au moins une comorbidité cardiovasculaire (diabète, hypertension artérielle ou dyslipidémie). La trachéotomie était réalisée tardivement, en moyenne après 30 [22–39] jours sous VM. Le taux de décanulation était de 85 % ; il n’y a eu aucun échec de décanulation mais 3 patients ont gardé leur trachéotomie sans essai de décanulation en raison du risque d’échec élevé. La durée médiane de trachéotomie avant sevrage était de 48 [34–71] jours après un séjour en réanimation lui-même de 36 [28–54] jours.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La décanulation, réalisée chez 85 % des patients, a toujours été un succès. L’utilisation systématique d’un protocole de sevrage, résumé sur la <span><span>Fig. 1</span></span>, par une équipe expérimentée et centralisée, pourrait expliquer un taux de décanulation supérieur aux données de la littérature. Il faut toutefois souligner que la durée de prise en charge avant sevrage de la trachéotomie est prolongée chez des patients extrêmement sévère avec une durée de séjour en réanimation très longues. Ces résultats plaident en faveur d’une prise en charge en USV des patients trachéotomisés pour un SDRA, toutes causes confondues.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154875","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Analyse descriptive des patients avec BPCO décédés entre 2017 et 2021 en France 法国2017年至2021年死亡的BPCO患者的描述性分析
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.073
L. Guilleminault , A. Renoux , A. Sommet , N. Costa , M. Mounié , M. Lafaurie
{"title":"Analyse descriptive des patients avec BPCO décédés entre 2017 et 2021 en France","authors":"L. Guilleminault ,&nbsp;A. Renoux ,&nbsp;A. Sommet ,&nbsp;N. Costa ,&nbsp;M. Mounié ,&nbsp;M. Lafaurie","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.073","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.073","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La BPCO est une maladie respiratoire chronique qui touche 7,5 % de la population adulte, soit 3 à 3,5 millions de personnes en France. En moyenne chaque année cette pathologie est à l’origine de 8500 décès en France. Il existe très peu de travaux concernant la description des patients avec BPCO qui décèdent.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques 12 mois avant le décès des patients avec BPCO décédés entre 2017 et 2021.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Cette étude a été réalisée à partir des données issues du Système national de données de santé (SNDS), la base de données medicoadministratives de l’assurance maladie couplée à celle des causes de décès du CépiDC. Les patients ayant une BPCO entre 2015 et 2021 ont été identifiés par les codes CIM10 : J&lt;sub&gt;42&lt;/sub&gt; ou J&lt;sub&gt;43&lt;/sub&gt; ou J&lt;sub&gt;44&lt;/sub&gt; comme diagnostic principal, relié ou associé d’une hospitalisation, identifié au sein du Programme de médicalisation des systèmes d’information. Les patients décédés ont été identifiés entre 2017 et 2021 dans le CepiDC et les pathologies ayant entraîné le décès étaient identifiés par la cause initiale de décès. Une description de la population a été réalisée les 12 mois précédant le décès. Les hospitalisations qui étaient associées au décès n’étaient pas comptabilisées dans l’analyse.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 405 808 patients avec BPCO sont décédés durant la période 2017 à 2021. Parmi eux, 54 978 sont décédés de la BPCO. L’âge médian étaient de 83 [73 ; 89] ans et 81 [70 ; 88] ans pour les patients décédés de la BPCO et ceux décédés de toutes causes, respectivement. Parmi l’ensemble des patients décédés de toutes causes et ceux décédés spécifiquement de la BPCO, le nombre de femmes était de 20 164 (37,5 %) et 136 837 (33,7 %). Il existe une diminution au cours du temps des décès par BPCO (10 813 en 2017 vs 10 151 en 2021) alors que les décès toutes causes ont tendance à augmenter (71 423 en 2017 vs 89 426 en 2021). Un score de comorbidité de Charlson&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3 étaient observés pour 256 349 (63,2 %) patients avec BPCO décédés sur la période et 32 046 (58,3 %) patients décédés de la BPCO. Une dénutrition était observée chez 169 407 (41,7 %) patients décédés de toutes causes et 19 833 (36,1 %) patients décédés spécifiquement de la BPCO. Le nombre d’exacerbation moyen au cours des 12 derniers mois étaient de 1,85&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3,28 chez les patients décédés de toutes causes et de 3,63&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;4,7 chez les patients décédés spécifiquement de la BPCO. Le nombre de patients appartenant au groupe E des recommandations GOLD (≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;2 exacerbations ou ≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1 hospitalisation pour BPCO au cours des 12 derniers mois) étaient de 181 752 (44,8 %) chez les patients décédés de toutes causes et 39 454 (71,8 %) chez ceux décédés spécifiquement de la BPCO.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Ces données montrent les différences obs","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154968","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Déterminants des exacerbations selon le sexe chez les patients BPCO : cohorte PALOMB 慢性阻塞性肺病患者的性别加重决定因素:PALOMB队列
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.074
N. Jestin-Guyon , E.H. Ouaalaya , Z. Betancourt-Rial , A. Bernady , E. Berteaud , J. Casteigt , L. Falque , F. Le Guillou , J. Moinard , M. Molimard , L. Nguyen , C. Nocent , A. Ozier , M. Staali , C. Raherison-Semjen
{"title":"Déterminants des exacerbations selon le sexe chez les patients BPCO : cohorte PALOMB","authors":"N. Jestin-Guyon ,&nbsp;E.H. Ouaalaya ,&nbsp;Z. Betancourt-Rial ,&nbsp;A. Bernady ,&nbsp;E. Berteaud ,&nbsp;J. Casteigt ,&nbsp;L. Falque ,&nbsp;F. Le Guillou ,&nbsp;J. Moinard ,&nbsp;M. Molimard ,&nbsp;L. Nguyen ,&nbsp;C. Nocent ,&nbsp;A. Ozier ,&nbsp;M. Staali ,&nbsp;C. Raherison-Semjen","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.074","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.074","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les femmes avec une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ont des symptômes différents et une forme de la maladie plus sévère, à savoir plus d’exacerbations que les hommes. L’objectif est d’étudier les différences entre les hommes et les femmes concernant la fréquence des exacerbations en France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Patients à tous stades de sévérité BPCO inclus depuis 2013 et suivis en vie réelle par près de 50 pneumologues (indépendants ou hospitaliers) au sein de 2 régions (Aquitaine et Charentes). Des modèles de régression logistique multivariable ont été utilisés pour identifier les déterminants du profil exacerbateur fréquent (≥<!--> <!-->2 ; au cours des 12 derniers mois) avec correction de Bonferroni.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>En février 2024, un total de 3265 patients étaient inclus et 36,7 % étaient des femmes. Les femmes avaient plus d’exacerbations (≥<!--> <!-->2) que les hommes (31,3 vs 22,9 %). Chez les patients au profil exacerbateur fréquent (≥<!--> <!-->2 ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->849) les hommes avaient plus de toux (77,8 vs 69,1 %) et d’expectoration (63,3 vs 51,2 %). En analyse multivariée, le sexe féminin était associé à un risque plus élevé d’avoir des exacerbations fréquentes (≥<!--> <!-->2) (ORa<!--> <!-->=<!--> <!-->1,52 ; IC95 %[1,28–1,81]). Selon les modèles stratifiés, les stades de sévérité GOLD III-IV, l’anxiété et l’expectoration étaient des facteurs communs associés aux exacerbations chez les hommes et les femmes. Chez les femmes on retrouvait l’âge jeune, la dyspnée (mMRC<!--> <!-->≥<!--> <!-->2), une probabilité plus élevée d’être vaccinée contre le pneumocoque, tandis que chez les hommes on retrouvait la toux, une profession à risque de BPCO, une probabilité plus élevée d’être vacciné contre la grippe, d’avoir un traitement et d’avoir été en réhabilitation au cours des 12 derniers mois.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans une vaste cohorte en vie réelle de patients BPCO, nos résultats suggèrent que les facteurs expliquant les exacerbations chez les hommes et les femmes sont différents et que les femmes ont plus d’exacerbations.</div></div><div><h3>Soutiens</h3><div>Fondation Bordeaux université, Boehringer Ingelheim, Chiesi, Gsk, Isis Medical, Novartis.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 27-28"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154969","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Pneumocystose de survenue tardive en post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques 造血干细胞异种移植后迟发性肺囊肿
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.051
M. Frappa , G. Archer , C. Givel , A. Benattia , C. Goyard , P. Couture , M. Zrounba , A. Chabrol , C. Tcherakian , A. Tazi , E. Catherinot , H. Salvator
{"title":"Pneumocystose de survenue tardive en post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques","authors":"M. Frappa ,&nbsp;G. Archer ,&nbsp;C. Givel ,&nbsp;A. Benattia ,&nbsp;C. Goyard ,&nbsp;P. Couture ,&nbsp;M. Zrounba ,&nbsp;A. Chabrol ,&nbsp;C. Tcherakian ,&nbsp;A. Tazi ,&nbsp;E. Catherinot ,&nbsp;H. Salvator","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.051","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.051","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’incidence des cas de pneumocystose (PCP) après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) a nettement diminué depuis l’utilisation d’une prophylaxie à base de cotrimoxazole. Toutefois, les receveurs de CSH restent des sujets à risque de PCP, soit du fait de difficultés à maintenir une prophylaxie efficace, soit à cause d’une reconstitution immune imparfaite. Nous nous sommes intéressés aux caractéristiques cliniques et biologiques des infections a &lt;em&gt;P. jirovecii&lt;/em&gt; diagnostiquées au-delà de la période aiguë post greffe la plus à risque d’infections.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Recueil rétrospectif des cas de pneumocystose chez des sujets adultes, survenant plus de 2&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans après une allogreffe de CSH, relevés au cours des dix dernières années dans deux centres de pneumologie de la région parisienne : hôpital Foch (Suresnes), hôpital Saint-Louis (AP–HP, Paris).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons relevé 22 cas de PCP tardives après allogreffe de CSH, dont 9 femmes et 13 hommes.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Une pathologie pulmonaire chronique pré existait chez 15/22 patients (protéinose alvéolaire pulmonaire &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;2, bronchectasies &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3, GVH pulmonaire &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;13).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le délai moyen de survenue de la PCP après la greffe était en médiane de 49 mois [IQR 36–75].&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La prophylaxie anti-PCP prescrite après la greffe était du cotrimoxazole chez 20 patients et de l’atovaquone chez 2 patients. Cette prophylaxie avait été interrompue chez 20/22 patients dans un délai médian de 91&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;jours [61–152] avant la survenue de la PCP.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Six patients étaient sous immunosuppresseurs au moment du diagnostic de la PCP, dont &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;5 pour une rechute hématologique. Le taux de lymphocytes cd4 relevé au moment de l’arrêt de la prophylaxie était en médiane de 376 G/L [233–434] (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;11).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le diagnostic de PCP reposait sur l’identification biomoléculaire dans un lavage bronchoalvéolaire dans 21/22 cas. La présentation radiologique consistait en des opacités en verre dépoli diffuses (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;20) associées à des condensations parenchymateuses (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;15), réticulations (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;10), &lt;em&gt;crazy paving&lt;/em&gt; (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1), kystes (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1), nodules troués (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;16/20 patients avaient nécessité un support en oxygène, 9 patients avaient été hospitalisés en réanimation dont 4 patients nécessitant une ventilation invasive.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le traitement avait consisté en du cotrimoxazole à dose curative, changé pour de l’atovaquone chez 4 patients pour cause d’intolérance (biologique &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3, clinique &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1). L’évolution clinique et radiologique était favorable chez tous les patients. Aucun décès n’était ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 13"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154998","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Cannabis et cancer bronchique chez les patients de moins de 60 ans : résultats d’une étude prospective multicentrique combinant une approche centrée sur le patient avec une analyse toxicologique 60岁以下患者的大麻与支气管癌:结合以患者为中心的方法与毒理学分析的多中心前瞻性研究的结果
Revue des Maladies Respiratoires Actualites Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.128
P. Pradère , M. Aldea , S. Moaca , J. Le Pavec , J. Adam , F. Ben Sallem , O. Mercier , C. Naltet , A. Marinello , J.C. Alvarez
{"title":"Cannabis et cancer bronchique chez les patients de moins de 60 ans : résultats d’une étude prospective multicentrique combinant une approche centrée sur le patient avec une analyse toxicologique","authors":"P. Pradère ,&nbsp;M. Aldea ,&nbsp;S. Moaca ,&nbsp;J. Le Pavec ,&nbsp;J. Adam ,&nbsp;F. Ben Sallem ,&nbsp;O. Mercier ,&nbsp;C. Naltet ,&nbsp;A. Marinello ,&nbsp;J.C. Alvarez","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.128","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.128","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les conséquences pulmonaires de l’inhalation chronique de cannabis ont été longtemps sous étudiées en raison de son caractère illégal et de la difficulté à différencier ses effets de ceux du tabac fréquemment associé. Malgré une image longtemps « positive », des études récentes montrent que l’inhalation chronique de cannabis peut être responsable de complications respiratoires, d’une augmentation globale de la morbi-mortalité en cas de chirurgie et d’une augmentation du risque de certains cancers. Notre étude soutenue par l’INCa vise à évaluer la prévalence du cannabis chez les patients de moins de 60 ans atteints de cancer primitif du poumon et à étudier les caractéristiques du cancer pulmonaire dans cette population.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude prospective des 150 patients consécutifs pris en charge pour un cancer pulmonaire dans les hôpitaux St Joseph, Marie Lannelongue, et Gustave-Roussy (2021–2023). Habitus des patients renseigné par un auto-questionnaire anonymisé, complété par une analyse capillaire des dérivés cannabiniques (THC et CBD) et du tabac (nicotine/cotinine).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Analyse de 148 patients (2 patients exclus car n’ayant pas rempli le questionnaire) répartis en 3 groupes : 38 % de fumeurs de cannabis et de tabac (FC), 53 % de fumeurs de tabac seul (FT), et 9 % de non-fumeurs (NF). Deux patients déclarant n’avoir jamais consommé de cannabis avaient des taux capillaires de THC et de CBD signant une intoxication cannabinique active et chronique. L’ensemble des 146 autres répondants avaient des taux de THC/CBD, et de nicotine/cotinine corroborant leur déclaration. Parmi les patients les plus jeunes (premier quartile), 54 % étaient des FC. Au total, les FC présentaient une consommation massive de cannabis, avec une médiane de 25 ans et de 4 joints par jour. Si l’évaluation de la quantité de tabagisme fumé (en paquets-années) n’était pas différente entre les FC et les FT, les taux de nicotine étaient près de 5 fois supérieurs chez les FC, suggérant une absorption supérieure des composés du tabac et/ou une sous-estimation de la consommation de tabac dans cette population. Comparés aux FT et aux NF, les FC présentaient un IMC inférieur au diagnostic, avec des douleurs thoraciques plus fréquentes (23 % contre 8 % des FT et des NF, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,04), un poumon plus souvent emphysémateux (63 % contre 40 % des FT et 0 % des NF, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001) souvent apicale et/ou bulleux. La DLCO médiane était de 63 % chez les FC, contre 71 % chez les FT et 88 % chez les NF (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,002). Les FC présentaient une fréquence supérieure (18 % contre 4 % chez les FT et 0 % chez les NF) de sous-types histologiques considérés comme de mauvais pronostic (carcinome sarcomatoïde, peu différencié à grandes cellules ou « NOS »). Le profil moléculaire des patients est en cours d’analyse. En cas de chirurgie d’exérèse, le temps opératoi","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 60-61"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143155029","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
0
×
引用
GB/T 7714-2015
复制
MLA
复制
APA
复制
导出至
BibTeX EndNote RefMan NoteFirst NoteExpress
×
提示
您的信息不完整,为了账户安全,请先补充。
现在去补充
×
提示
您因"违规操作"
具体请查看互助需知
我知道了
×
提示
确定
请完成安全验证×
相关产品
×
本文献相关产品
联系我们:info@booksci.cn Book学术提供免费学术资源搜索服务,方便国内外学者检索中英文文献。致力于提供最便捷和优质的服务体验。 Copyright © 2023 布克学术 All rights reserved.
京ICP备2023020795号-1
ghs 京公网安备 11010802042870号
Book学术文献互助
Book学术文献互助群
群 号:481959085
Book学术官方微信