P. Quartier , V.R. Athimalaipet , C. Guly , G. Simonini , S. Keller , S. Priyanka , T. Holzkämper
{"title":"Efficacité et sécurité du baricitinib pour le traitement de l’uvéite associée à l’arthrite juvénile idiopathique ou de l’uvéite chronique antérieure à anticorps antinucléaires positifs chez l’enfant","authors":"P. Quartier , V.R. Athimalaipet , C. Guly , G. Simonini , S. Keller , S. Priyanka , T. Holzkämper","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.362","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.362","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les traitements actuels de l’uvéite associée à l’arthrite juvénile idiopathique (U-AJI) et de l’uvéite à anticorps antinucléaires (ANA) positifs incluent les collyres corticoïdes, le méthotrexate (MTX) ou les antirhumatismaux biologiques modificateurs de la maladie (bDMARDs). Cependant, la rémission durable est un objectif difficile à atteindre. Le baricitinib, qui inhibe la signalisation JAK-STAT, pourrait cibler plusieurs voies cytokiniques associées à l’U-AJI et à l’uvéite à ANA positifs.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer l’efficacité et la sécurité du baricitinib chez des patients pédiatriques atteints d’U-AJI active ou d’uvéite à ANA positifs ayant une réponse inadéquate au MTX ou aux bDMARDs et recevant une dose stable de corticoïdes sous forme de collyre.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Cet essai de phase 3 en ouvert, contrôlé par un bras actif, a été mené dans 23 centres auprès d’enfants âgés de 2 à<!--> <!--><<!--> <!-->18 ans. Les patients ont reçu une dose quotidienne de baricitinib par voie orale (2 à<!--> <!--><<!--> <!-->9 ans : 2<!--> <!-->mg, 9 à<!--> <!--><<!--> <!-->18 ans : 4<!--> <!-->mg). Un groupe de référence a reçu de l’adalimumab (20 ou 40<!--> <!-->mg selon le poids) administré par voie sous-cutanée toutes les 2 semaines. Le critère d’efficacité principal était la proportion de patients répondant au traitement à la semaine 24, défini selon les critères du SUN (<em>Standardization of Uveitis Nomenclature</em>) comme une diminution en 2 étapes du niveau d’inflammation (cellules de la chambre antérieure) ou une diminution atteignant zéro jusqu’à la semaine 24 dans l’œil le plus sévèrement atteint à l’inclusion. Une analyse bayésienne a été effectuée pour le critère principal, selon des critères de réussite prédéfinis (probabilité postérieure que le taux de réponse au traitement dépasse 57 % est d’au moins 80 %). Les évaluations de sécurité du baricitinib chez les patients pédiatriques atteints d’U-AJI ou d’uvéite à ANA positifs incluaient les événements indésirables apparus sous traitement (EIAT).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 24 patients ayant reçu le baricitinib, 14 étaient des filles ; l’âge moyen était de 11,6 ans. Cinq patients (toutes des filles) ont reçu de l’adalimumab ; l’âge moyen était de 6,6 ans. Le critère principal n’a pas été atteint. Dans le groupe du baricitinib, 33 % des patients ont obtenu une réponse à la semaine 24, soit une probabilité postérieure de 1,03 % d’un taux de réponse<!--> <!-->><!--> <!-->57 %. Les données de sécurité étaient cohérentes avec le profil de sécurité établi dans le cadre d’autres indications du baricitinib chez des patients pédiatriques et adultes. Dans le groupe du baricitinib, 83,3 % des patients ont présenté au moins 1 EIAT, dont 41,7 % d’intensité légère, 29,2 % d’intensité modérée et 12,5 % d’intensité sévère.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le critère principal de l’étude n’a","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A72"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719719","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Mertz , A. Iannuzzo , S. Delafontaine , R. Tacine , G. Boursier , V. Hentgen , S. Georgin-Lavialle , T. Henry , I. Meyts , J. Delon
{"title":"La caractérisation fonctionnelle des variants C- et N-terminaux de CDC42 révèle différents mécanismes pathogéniques menant à l’auto-inflammation","authors":"P. Mertz , A. Iannuzzo , S. Delafontaine , R. Tacine , G. Boursier , V. Hentgen , S. Georgin-Lavialle , T. Henry , I. Meyts , J. Delon","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.401","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.401","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les actinopathies auto-inflammatoires sont des maladies monogéniques responsables d’une perturbation de l’homéostasie du cytosquelette d’actine, en particulier dans les cellules immunitaires, aboutissant à des manifestations inflammatoires. CDC42, une GTPase clé de la famille Rho, est une des protéines primordiales à la régulation correcte de la dynamique de l’actine, et joue également un rôle régulateur de l’inflammasome pyrine. Alors que les variants C-terminaux de CDC42 (R186C, C188Y, *192C*24) provoquent des symptômes auto-inflammatoires sévères avec notamment polyarthrite, atteinte cutanée, hépato-splénomégalie et risque important de syndrome d’activation macrophagique, le variant N-terminal Y64C est associé à un retard neurodéveloppemental et à des symptômes inflammatoires modérés (syndrome de Takenouchi-Kosaki). À ce jour, la plupart des défauts fonctionnels ont été rapportés uniquement pour le variant R186C de CDC42. Nous avons cherché à étudier et caractériser les différentes altérations des voies de signalisation partagées par ces variants.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une analyse par imagerie du cytosquelette d’actine et de la translocation nucléaire de NF-κB, couplée à une cytométrie en flux dans des cellules de patients ou la lignée cellulaire THP-1 exprimant ces différents variants de CDC42. Des cellules U937 transfectées ont également été utilisées pour évaluer la pyroptose dépendante de l’inflammasome pyrine. Enfin, nous avons réalisé un test de migration cellulaire sur des fibroblastes dermiques primaires dérivés des patients Y64C, R186C et C188Y.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le variant N-terminal Y64C de CDC42 se localise normalement dans la cellule et ne montre aucun défaut dans la formation des filaments d’actine ou l’activation de NF-κB. Les trois variants C-terminaux présentent des localisations subcellulaires aberrantes et des altérations fonctionnelles partagées, notamment une polymérisation réduite des filaments d’actine ainsi qu’une translocation nucléaire et phosphorylation accrues de NF-κB. Cependant, nous démontrons qu’il n’y a pas de relation causale entre ces deux événements dans la mesure où la réduction artificielle du contenu cellulaire en filaments d’actine à l’aide de médicaments pharmacologiques spécifiques n’est pas suffisante pour hyperactiver NF-κB. Il existe également une altération de la capacité de migration des fibroblastes dermiques primaires R186C et C188Y, moins prononcée que pour le variant Y64<!--> <!-->C. Enfin, les variants golgiens R186<!--> <!-->C et *192C*24 montrent également un excès de pyroptose pyrine-dépendante, alors que les variants Y64C et C188Y non.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude met en lumière une hétérogénéité fonctionnelle entre les différents variants de CDC42, responsables de conséquences distinctes sur le cytosquelette d’actine et les voies inflammatoires. Ces résultats soulign","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A105"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720188","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
B. De Maleprade , F. Jastrzebski , Y. Benhamou , G. Sauvetre , B. Membrey , M. Avenel , A. Curie , P. Brevet , V. Langlois , T. Lequerré , A. Stamatoullas-Bastard , F. Jardin , O. Vittecoq
{"title":"Hématopoïèse clonale VEXAS et non VEXAS : caractérisation de l’atteinte articulaire","authors":"B. De Maleprade , F. Jastrzebski , Y. Benhamou , G. Sauvetre , B. Membrey , M. Avenel , A. Curie , P. Brevet , V. Langlois , T. Lequerré , A. Stamatoullas-Bastard , F. Jardin , O. Vittecoq","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.390","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.390","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les hématopoïèses clonales sont des anomalies hématologiques dont la fréquence augmente avec l’âge, touchant 10 à 30 % de la population après 70 ans. Ces atteintes des cellules progénitrices de la moelle peuvent être de signification indéterminée (CHIP), induire des cytopénies (CCUS) ou en lien avec une myélodysplasie. Plusieurs cohortes de patients présentant ces anomalies hématologiques ont mis en évidence des manifestations dysimmunitaires, notamment articulaires (jusqu’à 70 %). Toutefois, ces cohortes sont antérieures à la description du syndrome VEXAS où depuis, la mutation UBA1 fait l’objet d’une recherche systématique devant ces tableaux cliniques au prognostic sévère <span><span>[1]</span></span>. L’objectif de cette étude est de décrire les manifestations articulaires associées aux hématopoïèses clonales et de comparer celles non VEXAS aux patients atteints de VEXAS.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Les données de patients issues du Groupement hospitalier Caux-Maritime, des centres hospitaliers Elbeuf-Louviers-Val de Reuil et Eure-Seine, du Groupe hospitalier du Havre, du centre Henri Becquerel (Rouen) et du CHU de Rouen ont été étudiées. Les critères d’inclusion sont la recherche d’une mutation UBA1 entre décembre 2019 et janvier 2023, la présence d’une hématopoïèse clonale parmi CHIP, CCUS, VEXAS et/ou myélodysplasie associée des atteintes cliniques et/ou biologiques dysimmunitaires (<span><span>Fig. 1</span></span>, <span><span>Fig. 2</span></span>).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 67 patients ayant bénéficié d’une recherche de mutation UBA1 entre décembre 2019 et janvier 2023, 30 patients présentaient une anomalie hématologique associée des atteintes cliniques et/ou biologiques dysimmunitaires. Parmi ces 30 patients, 29 patients disposaient de données analysables. Seize patients (55,2 %) ne présentaient pas de mutation UBA1 (non-VEXAS) et 13 patients (44,8 %) présentaient la mutation UBA1 (VEXAS). Douze (75 %) patients non-VEXAS présentaient une atteinte articulaire (arthralgie ou arthrite), contre 4 (30,8 %) dans le groupe VEXAS (<em>Odds-ratio</em> : 6,75, valeur de <em>p</em> : 0,022). Quatre (25 %) patients du groupe non-VEXAS présentaient une arthrite. Trois des quatre analyses de liquide articulaire étaient disponibles : le liquide articulaire était composé principalement de neutrophiles pour 2 patients et de lymphocytes pour un patient. Aucun patient n’a présenté d’arthrite dans le groupe VEXAS. Il n’y avait pas d’atteinte axiale dans notre cohorte. L’atteinte articulaire était associée à une moindre fréquence d’atteinte pulmonaire (<em>Odds-ratio</em> : 0,06 et valeur de <em>p</em> : 0,007) et à un score IPPS-R plus élevé (IPSS-R intermédiaire à élevé : 37,5 % contre 0 %). Parmi les mutations les plus associées aux hématopoïèses clonales avec manifestations auto-immunes <span><span>[2]</span></span>, des mutations SRSF2 étaient retrouvées chez 2 patients avec at","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A95-A96"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719632","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Saraux , G. Carvajal Alegria , E. Dernis , C. Roux , C. Richez , A. Tison , B. Quéré , S. Jousse Joulin , G. Dewi , T. Marhadour , P. Kervarrec , D. Cornec , C. Le Henaff , S. Lesven , E. Nowak , A. Souki , V. Devauchelle Pensec
{"title":"Efficacité du baricitinib dans la pseudopolyarthrite rhizomélique débutante (BACHELOR) : essai randomisé à double insu contrôlé versus placebo","authors":"A. Saraux , G. Carvajal Alegria , E. Dernis , C. Roux , C. Richez , A. Tison , B. Quéré , S. Jousse Joulin , G. Dewi , T. Marhadour , P. Kervarrec , D. Cornec , C. Le Henaff , S. Lesven , E. Nowak , A. Souki , V. Devauchelle Pensec","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.304","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.304","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les glucocorticoïdes à faibles doses (GC) améliorent presque tous les cas de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR), mais des événements indésirables sont fréquents. Le but de cet essai randomisé contrôlé versus placebo chez les patients atteints d’une PPR récente était d’évaluer si le baricitinib (inhibiteur de JAK 1/2) permet d’atteindre un contrôle de la maladie sans GC par voie orale dans les PPR récentes.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Nous avons mené un essai randomisé à double insu (1:1) contrôlé versus placebo en groupe parallèle entre le 1<sup>er</sup> décembre 2020 et le 30 août 2023. Le protocole a été enregistré sur clinicaltrials.gov (<span><span>NCT04027101</span><svg><path></path></svg></span>). Trente-quatre patients ayant une PPR récente naïve de GC avec un score d’activité DAS-PPR CRP<!--> <!-->><!--> <!-->17 ont reçu 4<!--> <!-->mg de baricitinib par voie orale ou un placebo correspondant (avec un sauvetage des GC par voie orale possible en cas d’activité élevée de la maladie) pendant 12 semaines, puis 2<!--> <!-->mg de baricitinib ou un placebo correspondant, jusqu’à la semaine 24. Une infiltration subdeltoïdienne de GC était autorisée à la semaine 0 et à la semaine 4. Le critère d’évaluation principal était le DAS-PPR CRP<!--> <!--><<!--> <!-->10 sans sauvetage par GC par voie orale de la semaine 0 à la semaine 12. La période de suivi était de 36 semaines.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons randomisé 34 patients (18 patients avec baricitinib et 16 patients avec le placebo ; 22 femmes et 12 hommes). L’âge moyen était de 69,1 (±7,2) ans. La durée moyenne d’évolution depuis le premier symptôme était de 60,7 (±46,9) jours. Le DAS-PPR CRP moyen était de 31,7 (±10,5). Comparativement au placebo, la dose de 4<!--> <!-->mg de baricitinib a permis d’obtenir un DAS-PPR CRP comparable à la semaine 12, avec moins de participants nécessitant un sauvetage par GC oral. Le critère d’évaluation principal a été atteint à la semaine 12 par 14/18 (77,8 %) et 2/16 (13,3 %) des patients dans les groupes baricitinib et placebo, respectivement (RR [IC à 95 %] : 5,8 [3,2 ; 10,6] ; valeur de <em>p</em> brute<!--> <!-->=<!--> <!-->0,0004 ; valeur de <em>p</em> ajustée sur le centre<!--> <!--><<!--> <!-->0,0001). Aucun décès, aucun événement cardiovasculaire indésirable majeur ou nouveau signal de tolérance n’a été observé.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les patients atteints de PPR récente naïve de traitement prenant 4<!--> <!-->mg de baricitinib ont nettement moins souvent besoin de GC par voie orale que ceux sous placebo pour atteindre une faible activité de la maladie à la semaine 12, sans nouveau signal de sécurité (<span><span>Fig. 1</span></span>). Ce qui pourrait révolutionner la prise en charge de la maladie, notamment en cas de contre indication relative des GC (ostéoporose, diabète, troubles psychiques, hypertension…).</div></div>","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A22-A23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719781","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Leroy , C.N. Pham , F. Brial , B. Kischkel , G. Jayat , E. Ishow , C. Combes , L. Joosten , A. Latourte , P. Richette , H.K. Ea
{"title":"Phagocytose et dissolution des cristaux d’urate monosodique et de pyrophosphate de calcium par les macrophages et les cellules géantes multinucléées : rôle des lysosomes","authors":"C. Leroy , C.N. Pham , F. Brial , B. Kischkel , G. Jayat , E. Ishow , C. Combes , L. Joosten , A. Latourte , P. Richette , H.K. Ea","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.329","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.329","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les cristaux d’urate monosodique (UMS) et de pyrophosphate de calcium (PPC) sont responsables de poussées inflammatoires récurrentes dépendantes de l’interleukine (IL)-1β produite par les macrophages. La coexistence des cristaux d’UMS et de PPC est fréquente dans les liquides articulaires et dans les tophus. Les dépôts de cristaux d’UMS et de PPC sont organisés en lobules entourés de cellules géantes multinucléées (CGM) qui proviennent de la fusion des macrophages. Les cristaux activent les macrophages soit par interactions directes avec la membrane cellulaire soit après leur phagocytose. Nos objectifs sont de décrire la phagocytose des cristaux et leurs devenirs intracellulaires dans les macrophages et les CGM.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Des cristaux synthétiques d’UMS et de PPC ont été utilisés pour stimuler différents types de macrophages (lignées murine RAW264.7 et humaine THP-1, macrophages isolés de la moelle osseuse (BMDM) et cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC)). La phagocytose des cristaux a été évaluée in vitro en utilisant des cristaux greffés de nanoparticules organiques fluorescentes (FON). Le devenir intracellulaire a été évalué par enregistrement continu de 18 à l’aide d’un microscope apotome. Le rôle des lysosomes et de la pompe V-ATPase a été évalué en utilisant une sonde à pH (Lysosensor Dnd dextran) et un inhibiteur pharmacologique (bafilomycine A1).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les macrophages (lignées et cellules primaires murines et humaines) et les CGM ont phagocyté rapidement les cristaux d’UMS et de PPC. Tous les cristaux ont été phagocytés par les macrophages après une heure de stimulation. En histologie, les cristaux d’UMS ont été identifiés dans les CGM des tophus prélevés des patients. In vitro, les cristaux d’UMS et de PPC ont induit la formation des CGM à partir des RAW264.7. Ces CGM ont phagocyté une plus grande quantité de cristaux que les macrophages d’origine. Après leur phagocytose, les cristaux pouvaient être expulsés vers le milieu extérieur ou vers une autre cellule, ou être dissouts. La dissolution n’a été observée que pour les cristaux d’UMS et seulement après 48<!--> <!-->heures de stimulation (<span><span>Figure 1</span></span>A). Après 5<!--> <!-->jours de stimulation, tous les cristaux d’UMS ont été dissouts. Aucune dissolution des cristaux de CPP n’a été observée, y compris après 7<!--> <!-->jours de stimulation. À 48<!--> <!-->h de stimulation, la capacité de dissolution des cristaux d’UMS variait en fonction des cellules : les RAW264.7 ont dissout 17,5 % des cristaux d’UMS présents dans le champ d’enregistrement, les BMDM et THP-1 ont respectivement dissout 24,3 % et 56,0 % des cristaux (<span><span>Figure 1</span></span>B). Les CGM on dissout une grande partie des cristaux qu’elles ont phagocytés. La dissolution des cristaux d’UMS était accompagnée d’une mort de la cellule dans une grande majorité des cellules RAW264.7 et","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A45"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720176","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Loupret , H. Akil , P. Vergne-Salle , F. Lalloué
{"title":"Effet des vésicules extracellulaires circulantes issues de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par inhibiteur de JAK : impact sur le développement d’un cancer du poumon in vitro ?","authors":"T. Loupret , H. Akil , P. Vergne-Salle , F. Lalloué","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.387","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.387","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les traitements actuels de la polyarthrite rhumatoïde incluent des thérapies ciblées tels les anti-<em>Tumor Necrosis Factor α</em> (anti-TNFα) et plus récemment les inhibiteurs de Janus Kinase (JAKi). L’étude ORAL SURVEILLANCE a alerté sur un risque plus élevé de cancer dont celui du poumon chez les patients traités par tofacitinib comparés à ceux sous anti-TNF conduisant à une limitation de leur prescription. Les vésicules extracellulaires (VEs), nanoparticules naturellement produites par les cellules, jouent un rôle fondamental dans la communication intercellulaire via le transport de biomolécules, telles que les acides nucléiques et les protéines. Elles régulent différents processus biologiques et interviennent dans les maladies auto-immunes et les cancers. Leur rôle dans l’oncogenèse et la progression tumorale est désormais largement admis. Ainsi, nous nous sommes intéressés au lien potentiel entre VEs, thérapies ciblées et risque d’émergence d’un cancer bronchique. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer : (i) si le contenu protéique des VEs était susceptible de changer en fonction du traitement des patients PR ; (ii) si les modifications du contenu des VEs des patients PR traités par JAKi pouvaient favoriser la prolifération et la survie des cellules de cancer bronchique.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Les VEs ont été isolées à partir de plasma d’un groupe de patients atteints de PR sous JAKi (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8) et d’un groupe sous anti-TNF (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4) à l’aide de la technique de la chromatographie d’exclusion par la taille. Leur caractérisation quantitative et qualitative a été réalisée par les techniques de Nanosight NTA (nanoparticles tracking analysis) et Western Blot, respectivement. Une analyse fonctionnelle sur des cellules issues d’une lignée d’adénocarcinome pulmonaire A549 a été menée grâce à l’Incucyte.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons montré une augmentation de la concentration des VEs plasmatiques dans le groupe de patients traités par JAKi en comparaison avec le groupe des patients sous TNFα. L’analyse du contenu de ces VEs mettait en évidence une surexpression de protéines impliquées dans l’oncogenèse du cancer bronchique chez les patients traités par JAKi tels que l’EGFR et YKL-40. Ces 2 biomarqueurs étaient corrélés de manière positive, et n’étaient pas influencés par l’activité de la maladie, la durée de la PR ou encore la durée du traitement. Enfin, contrairement aux VEs issues de patients sous anti-TNFα, nous avons montré que l’interaction des VEs de patients sous JAKi avec des cellules A549 induit une baisse de cytotoxicité suggérant ainsi des mécanismes d’inhibition de la mort cellulaire.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Ces résultats préliminaires suggèrent que la sécrétion des VEs par les cellules impliquées dans la pathogénie de la PR pourrait contribuer à l’émergence d’un mécanisme de résistance th","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A93"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720182","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Pina Vegas , C. Roux , S. Iggui , C. Prati , M.E. Truchetet , J. Avouac , P. Claudepierre
{"title":"Impact des anticorps antipeptides cycliques citrullinés sur la prescription d’anti-JAK dans la polyarthrite rhumatoïde : étude transversale à partir des données du registre MAJIK","authors":"L. Pina Vegas , C. Roux , S. Iggui , C. Prati , M.E. Truchetet , J. Avouac , P. Claudepierre","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.358","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.358","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le devenir des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) s’est considérablement amélioré ces dernières années grâce notamment à la disponibilité de nouvelles thérapies ciblées, dont les anti-JAK. Les anticorps antipeptides cycliques citrullinés (anti-CCP), utiles au diagnostic de la PR, sont connus pour être des facteurs de mauvais pronostics, devant inciter le clinicien à une prise en charge plus agressive. Néanmoins, il existe peu de données de grande ampleur en « vraie vie » portant sur l’impact de ce facteur sur les décisions thérapeutiques, notamment en ce qui concerne les molécules les plus récentes. Cette étude avait pour objectif de rechercher un éventuel impact des anti-CCP sur la place des anti-JAK au sein de l’arsenal thérapeutique de la PR.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Tous les patients atteints de PR issus du registre MAJIK et disposant de données initiales sur les anti-CCP ont été inclus. Les patients positifs et négatifs pour les anti-CCP ont été comparés selon leurs caractéristiques principales au moment de l’introduction d’un premier anti-JAK. Le critère de jugement principal était le numéro de la ligne thérapeutique lors de cette introduction. L’association entre la positivité des anti-CCP et le numéro de la ligne thérapeutique a été analysée à l’aide d’un modèle de régression binomiale négative ajusté sur l’âge, le sexe, la présence de manifestations extra-articulaires, le score d’activité de la maladie DAS (<em>Disease Activity Score</em>) 28-CRP (protéine C réactive) et l’atteinte structurale.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’étude a inclus 702 des 800 patients initiant un anti-JAK du registre MAJIK (âge moyen : 58,0<!--> <!-->±<!--> <!-->13,5 ans, 73 % de femmes) : 79 % ayant des anti-CCP+ et 21 % des anti-CCP−. Les patients ayant des anti-CCP− étaient plus fréquemment des femmes, plus âgés, avec une moindre prévalence de tabagisme, présentant plus d’articulations douloureuses et gonflées et une plus forte activité de la maladie ainsi que moins d’atteinte structurale au moment de l’introduction de l’anti-JAK (<span><span>Tableau 1</span></span>). Les diagrammes de Sankey selon la positivité des anti-CCP sont présentés sur la <span><span>Fig. 1</span></span>. Après ajustements sur les potentiels facteurs de confusion, la positivité des anti-CCP n’était pas significativement associée à une introduction plus précoce des anti-JAK (<em>Odds ratio</em> <!-->=<!--> <!-->0,95 ; intervalle de confiance à 95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->0,81–1,11) (<span><span>Tableau 2</span></span>). Les anti-JAK étaient introduits plus tardivement dans l’arsenal thérapeutique chez les patients plus âgés (1,01 ; 1,00–1,02), de sexe féminin (1,21 ; 1,04–1,40) et ayant un DAS28-CRP plus élevé (1,07 ; 1,02–1,13).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude montre que la présence d’anti-CCP, contrairement au sexe féminin et à l’augmentation de l’âge et du DAS28-CRP, n’influence pas d","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A67-A69"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719716","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Dellal , J.G. Letarouilly , J. Morel , R.M. Flipo , V. Devauchelle Pensec , P. Richette , P. Dieudé , T. Thomas , H. Marotte , R. Felten , A. Latourte , J. Kedra , B. Chevet , N. Douali , S. Nahon , N. Rakotomalala , P. Hilliquin , S. Hilliquin , A. Do , E. Ebstein , J. Sellam
{"title":"Tolérance des traitements non anti-TNF chez les patients ayant un rhumatisme inflammatoire chronique et une maladie démyélinisante : résultats de l’étude du CRI DEMNEURONAT","authors":"A. Dellal , J.G. Letarouilly , J. Morel , R.M. Flipo , V. Devauchelle Pensec , P. Richette , P. Dieudé , T. Thomas , H. Marotte , R. Felten , A. Latourte , J. Kedra , B. Chevet , N. Douali , S. Nahon , N. Rakotomalala , P. Hilliquin , S. Hilliquin , A. Do , E. Ebstein , J. Sellam","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.382","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.382","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’usage des anti-TNF pour traiter les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) est formellement contre-indiqué en cas de sclérose en plaques (SEP) avérée et évolutive ou en cas de symptomatologie évoquant une maladie démyélinisante <span><span>[1]</span></span>. Ainsi, les thérapie ciblée non anti-TNF sont parfois utilisées dans ce contexte <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de l’étude est de décrire l’évolution de la symptomatologie démyélinisante (stabilité ? Amélioration ?) chez les patients présentant un RIC et traités par une thérapie ciblée non anti-TNF. La stabilité a été définie par le non-aggravation des symptômes cliniques et/ou la majoration des signes magnétiques sur l’IRM cérébrale ou médullaire.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Étude française, multicentrique, rétrospective, descriptive, multicentrique, nationale sous l’égide du CRI. Les cas déclarés ont fait suite à des annonces via la newsletter du CRI. Critères d’inclusion : patient<!--> <!-->><!--> <!-->18 ans, présentant un RIC (polyarthrite rhumatoïde [PR], spondylarthrite [SpPA], rhumatisme psoriasique [R pso]), traité par un traitement ciblé non anti-TNF depuis plus de 3 mois et présentant une pathologie démyélinisante (SEP et/ou manifestations neurologiques évoquant une pathologie démyélinisante), survenue ou non sous anti-TNF.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cinquante et un patients ont reçu au moins un traitement ciblé non-TNF (33 SpA, 13PR, 5R Pso), avec les caractéristiques cliniques, biologiques et thérapeutiques à la <em>baseline</em>. L’âge moyen de diagnostic de la pathologie démyélinisante 37,8 ans (12–76) dans le groupe SpA, 42,7 (24–58) dans le groupe PR et 45,8 (32–56) dans le groupe R pso. Cinquante et un pour cent (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->26) ont eu au moins une exposition antérieure à un anti-TNF avant l’apparition d’une pathologie démyélinisante (21 SPA, 1 Rpso, 4PR). L’exposition aux traitements non-TNF aux différentes lignes thérapeutiques est : 40 patients aux anti-IL17 avec une durée moyenne de 25 mois (2–103), 5 patients aux anti-IL6R avec une durée moyenne de 42,2 mois (21–133),9 patients aux CTLA-4Ig (abatacept) avec une durée moyenne de 18,6 mois (3–64), 7 patients aux Jaki avec une durée moyenne de 19,3 mois (2–38), 2 patients aux anti-IL23 avec une durée moyenne de 8,5 (7–10), 12 patients aux anti-CD20 avec une durée moyenne de 18,1 mois (4–118), 1 patient a l’aprémilast (inhibiteur PDE4) avec une durée moyenne de 29 mois, et 3 patients aux anti-IL-12 et l’IL-23 avec une durée moyenne de 31,5 (14–64). Cent pour cent des patients (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51) ont eu une stabilité ou amélioration de la pathologie démyélinisante. L’association chez 6 patients traités par sécukinumab, 1 patient par tocizulumab et 1 patient par rituximab avec un traitement de fond de la SEP (interféron bêta, tériflunomide, ocrélizumab, acétate de glatiramère) était ","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A87-A88"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720389","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Ben Tekaya, R. Grassa, N. Ben Chekaya, M. Jguirim, S. Zrour, I. Bejia
{"title":"L’influence de l’activité physique sur l’estime de soi chez les adultes atteints d’arthrite juvénile idiopathique","authors":"R. Ben Tekaya, R. Grassa, N. Ben Chekaya, M. Jguirim, S. Zrour, I. Bejia","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.366","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.366","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est un groupe de maladies rhumatismales, qui commence avant l’âge de 16 ans. Avec l’amélioration du traitement, les facteurs à long terme influençant la qualité de vie doivent être pris en compte dans les soins prodigués aux patients atteints d’AJI. Notre objectif était de comparer la composition corporelle, le niveau d’activité physique et l’estime de soi de patients adultes atteints d’AJI avec un groupe témoin (GT).</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit une étude transversale descriptive menée dans le service de rhumatologie de Monastir, Tunisie. Les niveaux d’activité physique ont été analysés à l’aide de la version courte du questionnaire international sur l’activité physique (IPAQ). Les données sur la composition corporelle ont été recueillies (poids, taille et BMI). L’échelle d’estime de soi de Rosenberg a été utilisée pour évaluer les attitudes et les sentiments positifs et négatifs à l’égard de soi-même, plus le score est bas, plus l’estime de soi est élevée. Pour l’analyse statistique des données, le logiciel IBM SPSS a été utilisé avec un indice de signification de <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 68 personnes âgées de plus de 18 ans, 26 atteintes d’AJI et 42 personnes en bonne santé. Nous avons noté une prédominance féminine, 19 femmes (73,1 %) dans l’AJI et 27 (64,2 %) dans le GT. Nous n’avons pas trouvé une différence significative entre l’âge des groupes (29,39<!--> <!-->±<!--> <!-->7,6 vs 31,1<!--> <!-->±<!--> <!-->3,1, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,27). Le GT présentait une taille et un poids plus élevés (161,2<!--> <!-->cm<!--> <!-->±<!--> <!-->7,3 vs 168,7<!--> <!-->cm<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,02 ; 62,11<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->11,21 vs 71,23<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->7,24, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04, respectivement), mais aucune différence dans l’indice de masse corporelle (IMC) n’a été observée (21,32<!--> <!-->±<!--> <!-->5,1 vs 25,13<!--> <!-->±<!--> <!-->3,28, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,42). L’estime de soi des patients atteints d’AJI était plus faible que celle du groupe témoin (22,1<!--> <!-->±<!--> <!-->2,4 contre 17,376<!--> <!-->±<!--> <!-->2,8, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Dans les classifications IPAQ, les patients atteints d’AJI ont été classés comme moins actifs physiquement que le groupe témoin (4,74 % contre 21,45 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), moins actifs de manière irrégulière (7,34 % contre 31,42 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et plus sédentaires (59,33 % contre 16,47 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La faible pratique d’activités physiques par les patients atteints d’AJI semble influencer directement leur estime de soi. Ces patients devraient être encouragés à augmenter leur activité physique dès leur plus jeune âge par une équi","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Page A74"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719722","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Giannini , C. Guillochon-Petitcuenot , S. Ottaviani , J. Blaess , G. Quiring , S. Perniola , J. Campagne , G. Bierry , B. Geny , J. Sibilia , T. Willaume , A. Meyer
{"title":"Caractéristiques radiographiques de l’arthrite du syndrome des antisynthétases : une étude transversale cas-témoins","authors":"M. Giannini , C. Guillochon-Petitcuenot , S. Ottaviani , J. Blaess , G. Quiring , S. Perniola , J. Campagne , G. Bierry , B. Geny , J. Sibilia , T. Willaume , A. Meyer","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.399","DOIUrl":"10.1016/j.rhum.2024.10.399","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La majorité des patients atteints de syndrome des antisynthétases (SAS) présente une polyarthrite au cours de leur suivi. Cette atteinte, associée à une diminution de la qualité de vie, peut inaugurer la maladie, être confondue avec un autre rhumatisme inflammatoire et être difficile à traiter. Pourtant, les caractéristiques radiographiques de la polyarthrite du SAS (P-SAS) ont peu été étudiées. L’objectif de cette étude était de déterminer les caractéristiques radiographiques de la P-SAS par rapport à la polyarthrite rhumatoïde (PR).</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Une revue systématique de la littérature a été réalisée pour identifier les lésions radiographiques candidates de la P-SAS. Dans un centre de référence des maladies autoimmunes rares, tous les patients atteints de P-SAS et disposant de radiographies des mains ont été inclus. Des patients atteints de PR dans le même centre, appariés pour l’âge, le sexe et la durée de la maladie, ont été inclus comme témoins. Le SAS a été défini par les critères de Connors, la négativité des anti-CCP et des facteurs rhumatoïdes. La PR a été diagnostiquée selon les critères ACR/EULAR 2010 et la négativité des anticorps antisynthétases. L’arthrite a été définie par une synovite clinique des petites articulations (avec ou sans atteinte des grosses articulations). Les dernières radiographies des mains disponibles ont été lues par deux rhumatologues et un radiologue, en aveugle du diagnostic. Les lésions candidates identifiées dans la revue systématique de la littérature (érosions, rétrécissements, subluxations et calcifications capsulaires) ont été quantifiées selon un score de Sharp modifié <span><span>[1]</span></span>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quarante patients atteints de P-SAS (30 femmes, 75 %) et 53 patients atteints de PR (34 femmes, 62 %), âgés respectivement de 55 (±14,1) et 60,4 (±14,1) ans (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,1), ont été inclus. La durée de la maladie au moment de la radiographie était de 5,1 (±6,6) et 7,2 (±6,5) ans respectivement (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,1). Les radiographies ont révélé des lésions chez 21 patients atteints de P-SAS (47 %) consistant en des pincements articulaires (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16), des subluxations (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13), des calcifications capsulaires (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13) et des érosions (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4). Dans la P-SAS, le score de calcification capsulaire était 7 fois plus élevé que dans la PR [4<!--> <!-->±<!--> <!-->8 vs 0,6<!--> <!-->±<!--> <!-->1,4, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003]. L’articulation interphalangienne distale (IPD) du 2<sup>e</sup> et 3<sup>e</sup> doigt était la plus fréquemment touchée. Le score de subluxation n’était pas significativement différent entre P-SAS et PR [0,9<!--> <!-->±<!--> <!-->2,1 vs 1,8<!--> <!-->±<!--> <!-->4,3, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2]. Dans la P-SAS, les subluxations concernaient principalement ","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A103-A104"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142719075","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}