M. Pasquet , C. Fieschi , C. Bellanné-Chantelot , F. Sicre de Fontbrune , M. Lamant , E. Delabesse , J. Donadieu , club GATA2
{"title":"Mutations GATA2 : une entité clinico-biologique pléomorphe. Recommandations de prise en charge du « club GATA2 »","authors":"M. Pasquet , C. Fieschi , C. Bellanné-Chantelot , F. Sicre de Fontbrune , M. Lamant , E. Delabesse , J. Donadieu , club GATA2","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.12.004","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.12.004","url":null,"abstract":"<div><p>Depuis 2011, des mutations germinales hétérozygotes du gène qui code pour le facteur de transcription GATA2 (<em>GATA2</em>) ont été identifiées chez des patients présentant des syndromes myélodysplasiques (SMD), des leucémies aiguës myéloïdes (LAM) familiales, un déficit immunitaire (syndrome MonoMAC) et un syndrome d’Emberger (myélodysplasie avec lymphœdème). Au-delà de ces formes, il s’agit d’un véritable syndrome complexe associant de façon hétérogène, des atteintes hématologiques, pulmonaires, dermatologiques, cardiovasculaires, oncologiques, et ORL. Les mutations de <em>GATA2</em> semblent dans la majorité des cas entraîner une haploinsuffisance, même si un effet dominant-négatif ne peut être écarté. Compte tenu de la gravité des hémopathies myéloïdes et du déficit immunitaire, la prise en charge thérapeutique de ces patients reste difficile, reposant actuellement sur des prophylaxies anti-infectieuses et sur l’allogreffe de moelle. Nous présentons ici les recommandations de prise en charge et de suivi de ces patients, élaborées au sein du « club GATA2 », groupe de cliniciens, biologistes et chercheurs activement impliqués dans la prise en charge clinique et la recherche dans ces atteintes. La reconnaissance de ce syndrome de prédisposition associé aux mutations de <em>GATA2</em> pose de nombreuses questions en termes de conseil génétique et de diagnostic anténatal pour les patients et leurs familles, dans une maladie où persistent nombreuses inconnues.</p></div><div><p>Since 2011, germline mutations of the GATA2 transcription factor gene have been identified in familial myelodysplasias (MDS), acute myeloid leukemia (AML), immunodeficiency (MonoMAC syndrome) and Emberger syndrome (MDS with lymphedema). Beyond these diseases, it represents a complex disease with pulmonary, dermatologic, cardiovascular, oncologic and stomatologic disorders. Mutations appear to lead to haploinsufficiency, even though a dominant negative effect cannot be ruled out. Due to the lethal nature of GATA2 deficiency with AML/MDS or immune deficiency, treatment with antibiotics and allogenic bone marrow transplantation remains a challenge. We present here the clinical recommendations for initial screening and follow up, developed within the “GATA2 club”, a group of doctors, biologists and researchers involved in this area. Recognition of this entity allows us to better manage patients and families with careful genetic counselling and prenatal diagnosis.</p></div>","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"4 1","pages":"Pages 13-24"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.12.004","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78471891","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Méar , L. Benard , M. Calandreau , L. Desille , I. Ambroise , S. Lohezic , M. Gioia , S. Gorde , D. Orbach , B. Pellegrino
{"title":"Le réseau d’Île-de-France d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (RIFHOP) : une structure au service des enfants et des professionnels de santé","authors":"L. Méar , L. Benard , M. Calandreau , L. Desille , I. Ambroise , S. Lohezic , M. Gioia , S. Gorde , D. Orbach , B. Pellegrino","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.12.005","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.12.005","url":null,"abstract":"<div><p>Le réseau d’Île-de-France d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (RIFHOP) a pour principal objectif d’aider les familles lors de leur premier retour au domicile après le diagnostic d’un cancer pédiatrique, mais intervient aussi auprès des professionnels de soins autour de formations spécifiques et de l’harmonisation des soins aux enfants. Après 8 années d’exercice sur le terrain, l’équipe de coordination fait le point sur ces différentes actions. Partant de ses objectifs initiaux, elle s’interroge sur ce qu’il lui a été possible de réaliser avec les familles et les professionnels de santé. Entre les visites à domicile auprès des familles, les formations des professionnels et la création de nombreux outils, c’est, au-delà de l’équipe de coordination, tout un réseau de professionnels qui s’impliquent au quotidien pour améliorer la qualité de vie et faciliter les soins des enfants soignés pour cancer à travers les nombreux groupes de travail et dans l’administration du réseau. Depuis la mise en place de ce réseau régional, de réelles avancées sont visibles même si des actions complémentaires restent à finaliser.</p></div><div><p>The pediatric hematology and oncology network of Île-de-France (RIFHOP) main objective is to help families when they first return home after the diagnosis of childhood cancer, but also works with health-care professionals about specific training and harmonization of care for children with tumors. After eight years of practice in this field, the coordination team takes stock of these actions. Based on their initial objectives, they summarized what was possible to achieve with families and health professionals. Between home visits with families, professional trainings and the creation of many tools, that is, beyond the coordination team, an entire network of professionals who are involved daily to improve quality of life and facilitate the care of children treated for cancer through the many working groups and the network administration. Since the establishment of this regional network, real progresses are visible even if further actions remain to be finalized.</p></div>","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"4 1","pages":"Pages 54-64"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.12.005","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73860261","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Winter , S. Bohrer , I. Jiménez , Y. Reguerre , D. Orbach
{"title":"Le congrès de la Société internationale d’oncologie pédiatrique 2015 : revue des présentations les plus marquantes","authors":"S. Winter , S. Bohrer , I. Jiménez , Y. Reguerre , D. Orbach","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.11.001","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.11.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"4 1","pages":"Pages 76-86"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.11.001","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80326941","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Legeay , D. Hilliquin , M. Brunet , J.-R. Zahar
{"title":"Les bêta-lactamases à spectre élargi, quel est le risque en oncopédiatrie ?","authors":"C. Legeay , D. Hilliquin , M. Brunet , J.-R. Zahar","doi":"10.1016/j.oncohp.2016.01.003","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2016.01.003","url":null,"abstract":"<div><p>Les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre élargi (EBLSE) sont, depuis leur première description dans les années 1980, devenues endémiques dans les hôpitaux du monde. Le caractère commensal de ces bactéries et le support génétique plasmidique (i.e., mobile) du mécanisme de résistance ont permis leur diffusion à très grande échelle, cette dernière facilitée par les consommations croissantes d’antibiotiques (notamment des céphalosporines de 3<sup>e</sup> génération [C3G] et des fluoroquinolones [FQ]). La présence régulière de co-résistances, le nombre de bêta-lactamines hydrolysées et la fréquence des infections liées aux entérobactéries en font un redoutable adversaire en termes de maladie infectieuse. Tous les secteurs de soins sont touchés, notamment ceux cumulant charge en soin et pression de sélection antibiotique. Ainsi dans les secteurs d’oncologie et d’hématologie, ce phénomène est particulièrement inquiétant du fait de l’immunodépression des patients les exposant à un sur risque d’infections secondaires. Au travers de cette revue, nous allons retracer l’historique de la résistance, aborder les données épidémiologiques récentes et tenter de définir les facteurs de risque d’acquisition d’EBLSE en oncopédiatrie. Enfin, nous aborderons les moyens de prévention et de traitement.</p></div><div><p>Extended-spectrum beta-lactamases producing Enterobacteriaceae (ESBLE-PE), first described in 1980, are now endemic worldwide. Commensalism and plasmidic borne resistance were key factors to allow this spread, which was accelerated by antibiotic consumptions (mainly 3rd generation cephalosporins and fluoroquinolones). Frequent co-resistance, broad-spectrum activity against beta-lactamases, and high frequency of infections caused by Enterobacteriacae, make ESBLE-PE a terrible foe in healthcare settings. Any kind of setting is involved, in particular settings with patients requiring intensive care and high antibiotic consumptions. This mechanism of resistance is extremely worrying in oncology and haematology settings where immunosuppression exposes patients to an important risk of secondary infection. Through this manuscript, we aimed to review the historical aspects of ESBL-PE, present updated epidemiological data, and define risk factors for ESBL-PE colonisation and infection in paediatric onco-hematology settings. We also described preventive measures to control the spread of ESBL-PE and therapeutic options.</p></div>","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"4 1","pages":"Pages 25-34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2016.01.003","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84453142","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thomas Boyer , Flore Chagnon , Bénédicte Bruno , Brigitte Nelken , Claude Preudhomme , Eva de Berranger
{"title":"LAM4 et mastocytose systémique chez un enfant de 7 ans","authors":"Thomas Boyer , Flore Chagnon , Bénédicte Bruno , Brigitte Nelken , Claude Preudhomme , Eva de Berranger","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.10.008","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.10.008","url":null,"abstract":"<div><p>Nous rapportons le cas d’un jeune garçon de 7<!--> <!-->ans, sans antécédents personnels particuliers, admis en hématologie pédiatrique en janvier 2015 pour suspicion de leucémie aiguë. Son hémogramme montrait une hyperleucocytose à 44,7 G/L, 17 % de blastes, une hémoglobine à 8,2<!--> <!-->g/dL ainsi qu’un taux de plaquettes à 32 G/L. Le myélogramme réalisé posait le diagnostic de leucémie aiguë myéloïde de type LAM4 selon FAB mais montrait également la présence d’assez nombreux mastocytes d’aspect fusiforme. L’immunophénotypage des blastes mettait en évidence l’expression aberrante du CD7 et du CD56, permettant le suivi en maladie résiduelle par cytométrie en flux. Le caryotype révélait une monosomie 7 dans la totalité des mitoses et le bilan de biologie moléculaire montrait une surexpression d’<em>EVI1</em>, une mutation de <em>c-Kit</em> (exon 8), une mutation de <em>NRAS</em> ainsi qu’une mutation de <em>RUNX1</em>. Le patient a été traité selon le protocole ELAM02, avec de la cytarabine et de la mitoxantrone en phase d’induction. La réévaluation hématologique réalisée à j51, devant l’absence de sortie d’aplasie, retrouvait la présence de 39 % de blastes ainsi que de nombreux mastocytes parfois morphologiquement anormaux. La cure de consolidation (cytarabine-amsacrine) était débutée le lendemain mais le patient présenta rapidement une allergie à l’amsacrine (éruption cutanée urticarienne). En parallèle, cet enfant présentait plusieurs arguments cliniques (lésions cutanées) et para-cliniques (présence de mastocytes au myélogramme, mutation de <em>c-kit</em>) en faveur d’une mastocytose systémique, probablement indolente et acutisée du fait des facteurs de stress actuels. Le patient présentait également plusieurs arguments moléculaires, cytologiques et cytogénétiques évoquant une leucémie myélomonocytaire juvénile (ayant évolué en LAM) : mutation de <em>NRAS</em>, monocytose, basophilie, éosinophilie au diagnostic ainsi que la présence d’une monosomie 7 au caryotype. Au même titre qu’avec la mastocytose, priorité était donnée au traitement de la leucémie aiguë.</p><p>Devant une blastose médullaire persistante à 32 % et maladie résiduelle à 16 % après consolidation, cet enfant a reçu une cure de rattrapage par FLAG-Daunoxome<sup>®</sup>. Malgré un excès de blastes (12 %) en pré-greffe, ainsi qu’une maladie résiduelle positive (1,5 %) en cytométrie en flux, il a bénéficié en mai 2015 d’une greffe de moelle osseuse phéno-identique 10/10 après conditionnement myéloablatif par busulfan (15,2<!--> <!-->mg/kg), cyclophosphamide (200<!--> <!-->mg/kg) et sérum anti-lymphocytaire (7,5<!--> <!-->mg/kg). La prévention de la GVH était assurée par méthotrexate (j1, j3, j6) et ciclosporine à partir de j1. À j61 de la greffe, un myélogramme a été réalisé afin d’adapter l’immunosuppression post-greffe. Il montrait la présence d’un excès de blastes estimé à 9 % ; une maladie résiduelle en cytométrie était également positive (1,75 %). Devant cette ineffi","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"3 4","pages":"Page 225"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.10.008","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81764472","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Allogreffe haploidentique en oncologie et hématologie pédiatrique","authors":"C. Paillard , P. Lutz","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.10.004","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.10.004","url":null,"abstract":"<div><p>Depuis quelques années, notamment grâce aux progrès dans la compréhension et la prise en charge des conflits immunitaires post-allogreffe, le nombre de greffes réalisées avec un donneur haploidentique augmente au niveau international. Ce donneur familial partageant un seul haplotype HLA avec le receveur est disponible dans plus de 90 % des cas. La pratique de greffe haploidentique, rapportée pour la première fois en 1998 par l’équipe de Massimo Martelli, a évolué considérablement ces dix dernières années. De la déplétion T in vitro, avec des techniques de plus en plus performantes, à la déplétion T in vivo, les modalités se précisent et certaines indications émergent. En pédiatrie, la déplétion T in vitro reste largement utilisée par les équipes allemandes et italiennes. En France, en pédiatrie, lorsqu’il s’agit de réaliser une greffe dite alternative c’est-à-dire lorsqu’il y a ni donneur génoidentique ni donneur phénoidentique, le sang placentaire est la source de cellules souches majoritairement choisie. Récemment, au sein des ateliers d’harmonisation des pratiques de la Société française de greffe de moelle et de thérapie cellulaire (SFGM-TC), des recommandations concernant la greffe haploidentique chez l’adulte ont été publiées. Des résultats encourageants sont obtenus avec un greffon non sélectionné en particulier dans des pathologies lymphoïdes. En pédiatrie, en France, le développement de la greffe haploidentique, dont la pratique est encore relativement confidentielle, nécessitera également la publication de telles recommandations. Dans cette mise au point, nous décrirons les principales évolutions de la greffe haploidentique et analyserons les données publiées par les différents groupes pédiatriques.</p></div><div><p>In the past decade, haploidentical allogeneic stem cell transplantation has considerably increased due to recent insights into the biology of immunological conflicts after transplantation. The possibility to use a familial donor sharing only one haplotype with the recipient allows having a donor in more than 90 % of cases. Since the first report in 1998 by Aversa, specific strategies of conditioning regimens and T-cell depletion have been developed. From in vitro T depletion, that progresses regularly, to the in vivo depletion, several pediatric German and Italian groups have developed alternative program for haploidentical transplantation with promising results. In France, this practice is still poor and cord blood transplant remains the preferred option in “alternative” transplantation, when there is no satisfying matched related or unrelated donor. Many groups have developed alternative programs with T cell repleted haploidentical donor transplantation, obtaining encouraging results in either haematological malignancies particularly in lymphoid adult malignancies or in some non malignant disorders. In the attempt to harmonize clinical practices between different adult French centers, the French Society of Bone Mar","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"3 4","pages":"Pages 206-214"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.10.004","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76438281","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Guillaume Grzych , Nicolas Duployez , Martin Alarcon Fuentes , Nathalie Grardel , Thomas Boyer , Wadih Abou Chahla , Bénédicte Bruno , Brigitte Nelken , Emmanuelle Clappier , Claude Preudhomme
{"title":"Utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase dans un cas de leucémie aiguë lymphoblastique de type B présentant une fusion NUP214-ABL1","authors":"Guillaume Grzych , Nicolas Duployez , Martin Alarcon Fuentes , Nathalie Grardel , Thomas Boyer , Wadih Abou Chahla , Bénédicte Bruno , Brigitte Nelken , Emmanuelle Clappier , Claude Preudhomme","doi":"10.1016/j.oncohp.2015.10.007","DOIUrl":"10.1016/j.oncohp.2015.10.007","url":null,"abstract":"<div><p>Nous rapportons le cas d’une jeune fille de 15<!--> <!-->ans présentant une leucémie aiguë lymphoblastique de type B. La première ligne de traitement suivie selon l’EORTC 58 081 est marquée par une cortico et une chimiorésistance. Une allogreffe de moelle osseuse permet une première rémission complète mais la patiente rechute 5<!--> <!-->mois après. Une seconde ligne de traitement suivant le protocole BOREALL se révèle être un échec. Devant cette impasse thérapeutique, la patiente est considérée en soin palliatif pendant 11<!--> <!-->mois. Rétrospectivement, une analyse par technique de SNP-array réalisée sur le prélèvement initial de moelle met en évidence une fusion <em>NUP214-ABL1</em>. Considérant l’implication de la tyrosine kinase ABL1 dans ce réarrangement, un traitement à base de Dasatinib<sup>®</sup> et de chimiothérapies adjuvantes est débuté, entraînant une seconde rémission complète.</p></div>","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"3 4","pages":"Page 225"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2015.10.007","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83423490","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}