Médecine et Maladies Infectieuses Formation最新文献

{"title":"Évacuations sanitaires médicalisées extraterritoriales en Guyane","authors":"Clément LEPETIT ,&nbsp;Kevin ARRIVE ,&nbsp;Alexis FREMERY","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.083","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.083","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La Guyane est un département d’outre-mer possédant un système de santé qui ne répond que partiellement aux besoins de la population dans un contexte d’isolement géographique, de particularités ethniques et socio culturelles. Le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) assure au patient un niveau optimal de soins. En cas de plateau technique local insuffisant, le SAMU de Guyane organise des évacuations sanitaires en urgence (EVASANU) vers des structures de soins adaptées. Le sujet des EVASAN en Guyane est encore peu étudié. L’objectif principal de cet article était de fournir une vue d'ensemble des EVASANU en Guyane.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons conduit une étude rétrospective du 1^er janvier 2020 au 24 juillet 2022. Tous les patients qui ont bénéficié d’une EVASANU ont été inclus. Nous avons collecté les caractéristiques sociodémographiques, les informations médicales, l’origine et la destination des patients.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons analysé 443 patients et 388 ont été inclus. L’âge médian était de 44 ans et la majorité des EVASANU ont été réalisés pour des patients français (56 %) et couverts par un régime de sécurité social (96 %). Le Centre Hospitalier de Cayenne concernait 88 % des demande d’EVASANU et le service demandeurs était principalement le Service d’accueil des Urgences 23 %. La destination des patients était principalement les Antilles françaises (65 %), majoritairement vers le Centre Hospitalier de Martinique (96 %) puis vers la France Hexagonale (35 %) majoritairement vers Paris (97 %). Les principaux services receveurs étaient le service de Cardiologie interventionnelle/ chirurgie thoracique (26 %) et de Neurochirurgie (16 %). Les maladies de l’appareils circulatoire (39 %) et les tumeurs (14 %) étaient les plus fréquentes. La population pédiatrique représentait 33 % des EVASANU de notre étude, principalement à destination du service de réanimation (41 %) et concernait des pathologies de malformations congénitale et anomalies chromosomique (30 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude souligne l'urgence d'améliorer les soins en Guyane, où près de la moitié des évacuations sanitaires d'urgence concernent des pathologies cardiaques et neurologiques. La création d’un plateau de cardiologie et de neurologie interventionnelle ainsi qu’une offre de neurochirurgie apparaissent comme des solutions prioritaires. Par ailleurs le développement de la filière soins critiques pédiatriques sur le territoire apparait indispensable alors que la population pédiatrique représente un tiers des EVASANU. Le renforcement de la coopération régionale avec les Antilles représente un objectif secondaire afin d’optimiser les dépenses de santé liées aux EVASAN.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S40-S41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889897","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Mise en place transdisciplinaire d’un Support d’orientation en Santé Sexuelle pour le territoire guyanais","authors":"Louise MUTRICY ,&nbsp;Pascale SORIN ,&nbsp;Emmanuelle BIHAN ,&nbsp;Anaelle GOURMELON ,&nbsp;Bénédicte SAUVAGE ,&nbsp;Antoine ADENIS ,&nbsp;Mathieu NACHER ,&nbsp;Aude LUCARELLI","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.018","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.018","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La Guyane est marquée par de fortes inégalités sociales et territoriales en santé. C’est la région de France où la prévalence VIH est la plus élevée, tout comme le recours à l’interruption volontaire de grossesse. Plus de la moitié de la population y vit sous le seuil de pauvreté. Le maillage des acteurs en santé sexuelle y est dense, mais le recours aux soins peut être complexe. Le Corevih Guyane, Sida Info Service et Guyane Promo Santé ont donc construit un outil d’orientation, dans l’objectif d’améliorer le recours à la prévention, au dépistage et aux soins en santé sexuelle, notamment les infections sexuellement transmissibles (IST), la contraception d’urgence, et l’interruption volontaire de grossesse.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>De février à juillet 2022, un état des lieux des structures en Guyane proposant prévention, dépistage, et soins en santé sexuelle a été réalisé. Les données ont été compilées dans un Support d’Orientation en Santé Sexuelle Yana appelé SO SEXY (« Yana » signifiant Guyane), disponible en format papier et numérique. L’actualisation et la diffusion régulières des informations est rendue possible par un partenariat transdisciplinaire. L’outil s’adresse aussi bien aux professionnels et au grand public. Il a été construit afin de rendre les informations accessibles aux publics vulnérables, et est compréhensible dans 6 des langues parlées en Guyane.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Diffusé le 1^er décembre 2022 pour la première fois, les statistiques de diffusion du SO SEXY au 10/23 sont les suivantes : 659 téléchargements via le QR code ; 2076 flyers et 98 affiches en version papiers commandés par divers acteurs guyanais. Les données ont été actualisées 2 fois sur l’outil en ligne, et la base de données a été entièrement vérifiée en juillet 2023. Le support d’orientation en santé sexuelle est réédité en septembre chaque année.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>L’outil SO SEXY vise à favoriser l’amélioration du recours à la prévention, au dépistage et aux soins en santé sexuelle en Guyane. Conçu dans une démarche de promotion de la santé, c’est un outil qui agit sur les services de santé en permettant à ses composants d’améliorer leurs interactions dans une approche intersectorielle. Il intervient aussi sur les aptitudes individuelles, en permettant l’accès à des informations pouvant concourir à exercer un plus grand contrôle sur sa santé. Enfin, le SO SEXY promeut l’articulation de la prévention, du diagnostic, du traitement, et de la prise en charge des IST, afin de contribuer à endiguer leur propagation.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144888726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Épidémiologie des enfants hospitalisés pour brûlure en Guyane","authors":"Nina MARTZ ,&nbsp;Anicet SIKA ,&nbsp;Patrice GUEMALEU ,&nbsp;Narcisse ELENGA ,&nbsp;Fabrice QUET","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.024","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Cette étude observationnelle descriptive a pour but de décrire le profil épidémiologique des enfants hospitalisés pour brûlure en Guyane, collectivité territoriale française ne disposant pas de Centre de Traitement des Brûlés, afin d’orienter la prévention vers les populations les plus à risque.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’analyse rétrospective de 665 hospitalisations de patients âgés de 0 à 18 ans hospitalisés pour brûlure au CH Cayenne entre janvier 2010 et décembre 2022 a été réalisée grâce aux données du PMSI. Des analyses descriptives uni et multivariées ont été réalisées sur l’âge, le sexe, la commune d’origine, la date de la brûlure, la durée d’hospitalisation, le mode de brûlure, la localisation, le pourcentage et la profondeur de la brûlure.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quatre cent seize enfants avec un code « brûlure » ont été hospitalisés sur cette période et 358 patients ont été inclus. Les brûlures étaient plus fréquentes chez les garçons (58 %) et les enfants de moins de 6 ans (72 %). Une majorité des patients étaient citadins et habitaient sur le littoral (70 %). Un peu moins de 10 % (9,5 %) des patients ont été transférés à l’hôpital Trousseau (Paris) pour une prise en charge plus spécialisée. Les brûlures étaient causées dans 61,5 % des cas par de l’eau chaude et 16,5 % par des flammes. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 8 jours et la surface cutanée brûlée de 9,5 %. Les enfants de moins de 2 ans vivant à Cayenne et sa banlieue étaient les plus à risque de brûlure, mais les brûlures les plus graves, nécessitant un transfert dans un centre spécialisé, étaient plus fréquentes chez les enfants de plus de 3 ans habitant le long du fleuve Maroni et jouant avec des produits inflammables.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>En raison de sa population plus jeune et plus défavorisée, la Guyane est un territoire particulièrement exposé aux brûlures de l’enfant et leur prise en charge représente un défi pour le système de santé guyanais, du fait de son éloignement géographique de l’hexagone. L’absence de centre de traitement des brûlés et de réanimation pédiatrique à proximité, pousse le personnel médical et paramédical à se former à la « brûlologie » et la prévention reste l’élément central de la prise en charge de cette pathologie.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S11-S12"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889451","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Membres du congrès 2024","authors":"","doi":"10.1016/S2772-7432(25)00664-6","DOIUrl":"10.1016/S2772-7432(25)00664-6","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages iv-v"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889455","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Épidémiologie des états de mal épileptique aux urgences de Cayenne 2022-2023","authors":"Charles COLLIN ,&nbsp;Florian NEGRELLO ,&nbsp;Alexis FREMERY","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.041","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’état de mal épileptique (EME) est une maladie rare décrite comme une crise d’épilepsie prolongée. L’épilepsie affecte particulièrement les populations des pays à revenus bas ou intermédiaires. La Guyane est un département français situé en Amérique du Sud dont les caractéristiques socio-économiques de sa population sont proches de celles des pays voisins.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Mesurer le taux d’incidence annuelle de survenue de l’EME chez les adultes pris en charge par les urgences du Centre Hospitalier de Cayenne. Décrire les caractéristiques épidémiologiques de l’EME chez l’adulte en Guyane en termes de profils de patients, de facteurs associés, de récidives, de causes et de complications. Étude observationnelle descriptive prospective du 22 octobre 2022 au 21 octobre 2023, incluant tous les patients adultes pris en charge pour état de mal épileptique au SAMU/SMUR et aux urgences de Cayenne. Les données socio-économiques, les antécédents et les données de prise en charge ont été recueillis.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>46 patients ont été inclus dans l’étude représentant une incidence annuelle de 34,8/100 000 habitants. La population était majoritairement masculine (H/F = 1,56) et d’âge intermédiaire (55 ans ± 19). 81 % avaient un niveau d’éducation scolaire inférieur ou équivalent au baccalauréat, 53 % étaient sans emploi ou à la retraite. Les principaux antécédents étaient une épilepsie secondaire (43 %), un AVC (34 %) et une hypertension artérielle (37 %). Les facteurs favorisants retrouvés étaient l’inobservance thérapeutique (22 %) et la consommation ou le sevrage de toxiques (13 %). Une imagerie cérébrale a été réalisée pour 78 % des patients. Les traitements entrepris étaient à 92 % le clonazépam en première ligne et à 76 % le lévétiracétam en deuxième ligne.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>La population impactée par les EME en Guyane est la même que celle de France hexagonale malgré des conditions socio-économiques précaires. La prise en charge réalisée suit les recommandations en vigueur et l’évaluation des facteurs de risques n’a pas permis d’identifier de profil à risque.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S20"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889560","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Acceptabilité de la vaccination HPV dans la population carcérale guyanaise","authors":"Guillaume Alexandre TERRENTROY ,&nbsp;Evelyn VIERENDEELS ,&nbsp;Lydia BRAHIM ,&nbsp;Aude LUCARELLI ,&nbsp;Timothée BONIFAY","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.056","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.056","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;En France, depuis 2007, le vaccin Gardasil offrait une protection efficace contre 4 souches d’HPV oncogènes et était principalement réalisé chez les jeunes filles. Depuis 2019, le calendrier vaccinal a été modifié en même temps que l’apparition du vaccin Gardasil 9. Il y a eu modification des recommandations vaccinales depuis 2019 avec élargissement de la vaccination aux hommes. Malgré les recommandations, les dernières études en population générale montraient une insuffisance de vaccination. Ce défaut de vaccination a conduit le gouvernement à mettre en place des mesures collectives de vaccination. D’autres études avaient été réalisées en milieu carcéral. Les principales limites à la vaccination dans cette population étaient les coûts, puisque le vaccin est onéreux et qu’il existe un fort turn-over des détenus. De plus, le manque de personnel soignant dans les unités carcérales rendait difficile la mise en œuvre d’une vaccination généralisée. Il existe une faible connaissance du HPV en population carcérale mais un intérêt majeur à une vaccination gratuite en prison. La potentielle acceptabilité de la vaccination au sein de cette population est élevée, mais fait défaut, car le vaccin est très peu proposé en milieu carcéral. En France, au vu du faible taux vaccinal, une campagne de vaccination étendue à l’ensemble des élèves de 5&lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt; a été mise en place depuis le mois d’octobre 2023. L’objectif est de recouvrer une couverture vaccinale autour de 75 % d’ici 3 ans.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude transversale monocentrique au sein de l’UCSA au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly. Objectif principal : évaluer l’acceptabilité de la vaccination anti-HPV au sein de la population carcérale éligible. Objectifs secondaires : évaluer les connaissances sur les HPV et évaluer les déterminants d’acceptabilité ou de refus de la vaccination. Critère de jugement principal : taux d’acceptabilité de la vaccination avec le Gardasil 9. Critères de jugement secondaires : évaluer les connaissances sur le HPV ainsi que les raisons pour lesquelles ils acceptent ou refusent la vaccination&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;33 sujets inclus (hommes de 18 à 19 ans) entre le 1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt; et le 31 octobre 2023. Objectif principal : 58 % d’acceptabilité vaccinale. Objectifs secondaires : peu de connaissances de HPV, raisons d’acceptabilité qui varient mais majoritairement volonté de se protéger.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussions et conclusions&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Limites principales : échantillon de petite taille, étude unicentrique, pas d’inclusion de mineur ni de femme, barrière de la langue pour certains détenus (Taki-Taki, Bushinengue). Résultat : 58 % d’acceptabilité vaccinale ce qui est supérieur à ce qu’on retrouve en population générale guyanaise. D’où la nécessité de poursuivre la vaccination, la prévention, d’éventuellement élargir la vaccination jusqu’à 26 ans à tous sexes confondus et non aux HSH seuls.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les ","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S26-S27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889569","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Spatialisation des cas de fièvre Q aiguë dans la région de Cayenne","authors":"Amanda ESPARON ,&nbsp;Fabrice QUET ,&nbsp;Claire TEILLET ,&nbsp;Emmanuel ROUX ,&nbsp;Thibault CATRY ,&nbsp;Loïc EPELBOIN","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.047","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.047","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La fièvre Q est une zoonose bactérienne ubiquitaire liée à <em>Coxiella burnetii.</em> La Guyane, et en particulier la région de Cayenne, est le territoire avec l’incidence la plus élevée au monde. Le réservoir animal est inconnu, les cas non liés au contact avec le bétail, et la répartition des cas ne répond à aucun schéma connu habituel. En outre, au sein d’un territoire multiculturel, la forme aiguë et symptomatique de cette maladie touche de façon préférentielle certains groupes ethniques, en particulier ceux nés en Europe. En utilisant une approche cartographique et statistique, l’objectif est de démontrer qu’entre 2007-2017, la répartition des cas est non aléatoire et potentiellement influencée par l’environnement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tous les cas de fièvre Q aiguë diagnostiqués en Guyane entre 01/01/2007 et le 31/12/2017 ont été identifiés à partir des résultats sérologiques compatibles, IgG de phase II &gt; 200 et ou IgM de phase II &gt; 50, associés à un tableau clinique compatible. Les patients pour lesquels les informations cliniques manquaient ont été exclus. Le domicile des patients a été géolocalisé à partir de la base de données hospitalière. Les patients ne vivant pas dans la région de Cayenne ont été secondairement exclus. Les données sur les cas ont été regroupées par zones géographiques, puis des taux d’incidence ont été calculés pour chaque zone. Différentes analyses géostatistiques (test de Potthof-Whittinghill, autocorrélation spatiale globale et locale) ont été appliquées afin de caractériser la distribution spatiale de ces cas et de déterminer si elle est aléatoire ou influencée par des facteurs territoriaux.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur la période d’étude, 512 cas ont été retenus. L’utilisation du test de surdispersion montre que les cas ne sont pas uniformément distribués sur le territoire étudié. Le test d’autocorrélation global montre que les taux d’incidences comparables ont tendance à être regroupés géographiquement, et la version locale du test précise l’emplacement de cette concentration en cas, confirmant l’hypothèse d’une distribution structurée géographiquement.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>Notre étude montre que la répartition des cas dans la région de Cayenne n’est pas aléatoire. Les analyses statistiques ont montré l’existence d’une composante spatiale dans les taux d’incidence, se traduisant par l’existence de regroupements de cas et suggérant une influence de variables environnementales. Le travail doit se poursuivre avec la recherche de facteurs environnementaux qui induisent de telles structures spatiales, tels que les routes, la végétation, la proximité aux élevages, les facteurs environnementaux (indices spectraux et métriques paysagères issus des images satellites), dont climatiques (température, hygrométrie et pluviométrie).</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S22-S23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889694","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"L’état de santé bucco-dentaire de la population du Haut-Maroni en Guyane","authors":"Sophie JACQUES-SEBASTIEN ,&nbsp;Elise ARRIVÉ","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.010","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Avec 31,6 % de la population bénéficiaire de la CMUc, une démographie professionnelle de santé faible (avec 21 dentistes pour 100 000 habitants) et inégalement répartie, la Guyane représente un défi pour la prise en charge médicale. Il s’agit de s’intéresser plus particulièrement à la situation de la population du haut Maroni, dont la prise en charge médicale est assurée via des centres de santé délocalisés faisant intervenir des praticiens hospitaliers rattachés au CH Cayenne. Au niveau bucco-dentaire, il organise des missions odontologiques en collaboration avec l’UFR d’Odontologie du CHU de Bordeaux permettant à des étudiants de participer. Du matériel d’équipement (stérilisation) et consommables sont acheminés en pirogues jusqu’aux centres de santé. En 2019 et 2020, ces missions ont été interrompues faute de matériel.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les données ont été extraites de dossiers médicaux (format papier), puis saisies sur un formulaire en ligne sécurisé de manière anonyme et analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Notre étude a donc porté sur le dépistage bucco-dentaire de 153 patients, consultant le centre de prévention et de santé délocalisé de Maripasoula, en novembre et décembre 2021. Nous avons décrit l’état des muqueuses, la prévalence et la sévérité de l’atteinte carieuse, de dents absentes, de dents obturées ainsi que la nature et le nombre des différents traitements nécessaires, globalement et selon le sexe et l’âge.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>Cette étude révèle l’existence d’un état de santé bucco-dentaire préoccupant et qui est susceptible de se dégrader, chez les habitants de Maripasoula, étant donné l’absence possible de recours aux soins. Notre étude devrait être complétée par d’autres afin de parfaire la surveillance épidémiologique en Guyane.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144888702","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Connaissances, attitudes et pratiques des Amérindiens de Matoury à Montsinéry-Tonnegrande face au diabète en 2022","authors":"Mélanie MILTON","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.020","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.020","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La Guyane se caractérise par une population composée de plus de vingt ethnies différentes avec leur caractéristiques culturelles et linguistiques parfois source de difficultés dans la prise en charge de pathologies chroniques telles que le diabète. La prévalence du diabète en Guyane est d’environ 8 % contre 4,6 % en France, classant la Guyane parmi les 10 régions d’Amérique latine ayant les plus hautes prévalences du diabète. Les populations autochtones et afro-américaines sont les plus à risque de développer le diabète.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le niveau de connaissances des autochtones concernant le diabète et les objectifs secondaires de déterminer leur perception concernant le diabète et d’analyser le comportement qu’ils adoptent envers leur santé, dans le but d’identifier les besoins éducationnels de cette population cible. Une enquête CAP a été réalisée en 2022 par une seule enquêtrice auprès des Amérindiens Palikur des 3 villages de Sainte Rose de Lima, Cecilia et Kalani (communes de Matoury à Montsinéry-Tonnegrande). Un hétéro-questionnaire a été administré, composé de 4 parties qui comprenaient : 1) des informations générales sur les participants ; 2) une évaluation des connaissances globales des personnes (diabétiques ou non) concernant le diabète sous forme de 10 questions à choix multiples ; 3) une évaluation des perceptions, croyances et représentations sur la maladie sous forme de 5 questions ouvertes ; 4) une évaluation des pratiques face à la santé, sous forme de 5 questions fermées. Les critères d’inclusion étaient l’origine amérindienne et d’avoir plus de 18 ans.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Vingt personnes, réparties de façon homogène dans les 3 villages ont accepté de répondre au questionnaire dont 15 (75 %) femmes. Parmi eux, 50 % avaient entre 36 et 64 ans, 60 % étaient sans emploi, 25 % retraités et 15 % travaillaient ; 85 % étaient en surpoids ou obèses et 45 % étaient diabétiques (89 % des femmes) et 75 % avait un parent au premier degré souffrant du diabète. Seuls 25 % des personnes avaient un bon niveau de connaissance générale sur le diabète représentés principalement par les individus diabétiques interrogés : 44 % des diabétiques avaient un bon niveau de connaissance contre moins de 10 % chez les non diabétiques ; 5 % des personnes exprimaient qu’il y a un intérêt à utiliser des remèdes traditionnels pour équilibrer la glycémie mais qu’il est nécessaire d’avoir un bon savoir des plantes médicinales afin d’être efficace. Enfin, 35 % associaient une alimentation équilibrée et une activité physique régulière comme moyen de prévention du diabète. En revanche, aucun des enquêtés n’a reconnu les règles hygiéno-diététiques dans leur ensemble comme moyen de traitement.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussions et conclusions&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude a permis de montrer la vulnérabilité des Amérindiens face au diabète, alors que 85 % so","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S10"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889437","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Journées 2024","authors":"","doi":"10.1016/S2772-7432(25)00663-4","DOIUrl":"10.1016/S2772-7432(25)00663-4","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page iii"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889454","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}