Pr C. Gagnon , Dr A. Khan , Dr B. Clarke , Dr M. Rubin , Dr P. Schwarz , Dr D. Shoback , Dr A. Palermo , Dr L. Abbott , Dr L. Kohlmeier , Dr E. Tsourdi , Dr F. Cetani , Dr R. Jain , C. Zhao , B. Lai , M.A. Makara , J. Ukena , C.T. Sibley , A.D. Shu , Dr L. Rejnmark
{"title":"Efficacy and safety of palopegteriparatide treatment in adults with hypoparathyroidism: 3-year results from the phase 3 PaTHway trial","authors":"Pr C. Gagnon , Dr A. Khan , Dr B. Clarke , Dr M. Rubin , Dr P. Schwarz , Dr D. Shoback , Dr A. Palermo , Dr L. Abbott , Dr L. Kohlmeier , Dr E. Tsourdi , Dr F. Cetani , Dr R. Jain , C. Zhao , B. Lai , M.A. Makara , J. Ukena , C.T. Sibley , A.D. Shu , Dr L. Rejnmark","doi":"10.1016/j.ando.2025.101912","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101912","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Palopegteriparatide is a prodrug of PTH(1-34), administered once daily, designed to provide active PTH within the physiological range for 24<!--> <!-->hours/day. It is approved in the US, EU, and several other countries. This analysis evaluated the long-term efficacy and safety of palopegteriparatide in adults with chronic hypoparathyroidism through week 156 of PaTHway, a phase 3 trial with a 26-week randomized, double-blind, placebo-controlled period, followed by an open-label extension.</div></div><div><h3>Results</h3><div>At week 156, 89% (73/82) of participants remained in the trial; of those, 96% were independent from conventional therapy (no active vitamin D and<!--> <!-->≤<!--> <!-->600<!--> <!-->mg/day elemental calcium) and 88% had normal albumin-adjusted serum calcium (2.07–2.64<!--> <!-->mmol/L) with a mean (SD) of (2.2 [0.2] mmol/L). Mean (SD) serum phosphate (1.1 [0.2] mmol/L) and calcium<!--> <!-->×<!--> <!-->phosphate product (2.5 [0.4] mmol<sup>2</sup>/L<sup>2</sup>) remained within normal ranges. Mean (SD) eGFR was 78.0 (14.5) mL/min/1.73<!--> <!-->m<sup>2</sup>, reflecting a mean (SD) increase of 8.8 (11.9) mL/min/1.73<!--> <!-->m<sup>2</sup> from baseline (<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001); 59% and 43% of participants had an increase in eGFR of<!--> <!-->≥<!--> <!-->5<!--> <!-->mL/min/1.73<!--> <!-->m<sup>2</sup> and<!--> <!-->≥<!--> <!-->10<!--> <!-->mL/min/1.73<!--> <!-->m<sup>2</sup>, respectively. Mean (SD) 24-hour urine calcium levels normalized with palopegteriparatide treatment, remaining below the upper limit of normal (≤<!--> <!-->250<!--> <!-->mg/day) through week 156 (162.1 [117.8] mg/day). TEAEs were mostly grade 1 or 2, with no new safety signals identified.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Through year 3 of the PaTHway trial, retention rate was high and palopegteriparatide demonstrated consistent longer-term safety and efficacy, which included the maintenance of serum and urine biochemistries within normal levels and sustained improvement in renal function.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101912"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061521","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dr H. Essalhi, Pr A. Kyrilli, Pr B. Corvilain, Dr C. La
{"title":"Évolution de l’hyperparathyroïdie après transplantation rénale : une étude rétrospective monocentrique","authors":"Dr H. Essalhi, Pr A. Kyrilli, Pr B. Corvilain, Dr C. La","doi":"10.1016/j.ando.2025.101914","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101914","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’hyperparathyroïdie (HPT) peut persister après une transplantation rénale et s’associer à des complications osseuses, cardiovasculaires et métaboliques. Sa prévalence, ses facteurs de risque et sa prise en charge restent mal définis. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de l’HPT persistante et d’identifier les facteurs associés.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective monocentrique incluant les patients transplantés rénaux entre 2016 et 2023. Ont été exclus ceux avec un DFG<!--> <!--><<!--> <!-->30<!--> <!-->mL/min/1,73<!--> <!-->m<sup>2</sup> à 1 an ou avec des données manquantes. Les paramètres cliniques et biologiques ont été recueillis le jour de la greffe, puis à 1, 2 et 3 ans. L’HPT persistante était définie par une PTH<!--> <!-->><!--> <!-->49<!--> <!-->ng/L à 1 an, la prise de cinacalcet ou une parathyroïdectomie post-greffe.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 161 patients (âge médian : 54 ans ; 64 % d’hommes), la prévalence de l’HPT persistante était de 82,6 % à 1 an, stable à 2 et 3 ans. Une hypercalcémique était présente chez 35 %. La normalisation de la PTH s’observait surtout dans les six premiers mois post-greffe. L’HPT persistante était associée en analyse multivariée à un IMC élevé, au tabagisme, à l’usage pré-greffe de cinacalcet, ainsi qu’à des taux initiaux élevés de PTH et de calcémie. L’ételcalcétide pré-greffe était associé à une HPT persistante avec hypercalcémie. Seuls 13 % des patients ont été traités : 8 % par parathyroïdectomie et 4,5 % par cinacalcet.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>L’HPT persistante post-greffe est fréquente avec une prévalence de 82 % sans diminution spontanée au cours du temps. La prise en charge est non consensuelle. Une meilleure identification des facteurs de risque pourrait orienter les décisions thérapeutiques.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101914"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061526","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Robert Dr , I. Belalem Mme , M.-C. Vantyghem Pr , H. Dupuis Dr , M. Simonson Dr , H. Mosbah Dr , S. Beliard Pr , E. Nobecourt Pr , S. Jellimann Dr , C. Vatier Dr , S. Lamothe Dr
{"title":"Effets des inhibiteurs du SGLT2 sur les paramètres métaboliques (insulinorésistance, HbA1c, dyslipidémie, HTA, stéatose hépatique) des patients atteints de lipodystrophie partielle ou généralisée familiale","authors":"L. Robert Dr , I. Belalem Mme , M.-C. Vantyghem Pr , H. Dupuis Dr , M. Simonson Dr , H. Mosbah Dr , S. Beliard Pr , E. Nobecourt Pr , S. Jellimann Dr , C. Vatier Dr , S. Lamothe Dr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101855","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101855","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les syndromes lipodystrophiques sont des maladies rares, génétiques ou acquises, caractérisées par un déficit du tissu adipeux, partiel (FPLD) ou généralisé (CGL), associé à des complications métaboliques (insulinorésistance, hypertriglycéridémie, stéatose hépatique) et cardiovasculaires précoces. Les inhibiteurs des cotransporteurs sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) ont montré leur efficacité dans le diabète de type 2, mais peu de données existent chez les patients atteints de lipodystrophie. Grâce au réseau PRISIS, leur efficacité et leur tolérance en vie réelle ont été évaluées.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Cinquante-quatre patients (52 FPLD dont 73 % de FPLD2, 2 CGL ; 87 % de femmes ; âge médian au diagnostic de diabète : 35,5 ans) traités par iSGLT2 ont été inclus. Les paramètres glucidiques, lipidiques, hépatiques et tensionnels ont été recueillis avant traitement, puis à court terme (6 à 18 mois) et à long terme.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Après 28,9<!--> <!-->±<!--> <!-->10 mois de traitement, une amélioration métabolique significative a été observée : baisse de l’IMC (−0,8<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>), de l’HbA1c (−0,5 %), des ALAT (−3 UI/L), des GGT (−5,5 UI/L) et de la pression artérielle systolique (−13<!--> <!-->mmHg). Le Fibroscan montre une amélioration de la fibrose. Neuf patientes (17 %) ont arrêté le traitement, principalement pour mycoses vaginales. Un seul cas d’hypoglycémie a été rapporté, sans autre effet indésirable grave.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les iSGLT2 améliorent le contrôle glycémique, le poids, la pression artérielle et la stéatose hépatique chez les patients atteints de lipodystrophie.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101855"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061584","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Alissou Dr , T. Demangeat Dr , V. Folope Dr , H. Van Elslande Dr , H. Lelandais Dr , J. Blanchemaison Dr , C. Pierre-Emmanuel Dr , S. Guney Dr , A. Aupetit Dr , A. Petit Dr , M. Godin Dr , L. Vignal Dr , S. Grigioni Dr , P. Dechelotte Pr , G. Colange Dr , M. Coëffier Pr , N. Achamrah Pr
{"title":"Impact of semaglutide on fat mass, lean mass and muscle function in patients with obesity: The SEMALEAN study","authors":"M. Alissou Dr , T. Demangeat Dr , V. Folope Dr , H. Van Elslande Dr , H. Lelandais Dr , J. Blanchemaison Dr , C. Pierre-Emmanuel Dr , S. Guney Dr , A. Aupetit Dr , A. Petit Dr , M. Godin Dr , L. Vignal Dr , S. Grigioni Dr , P. Dechelotte Pr , G. Colange Dr , M. Coëffier Pr , N. Achamrah Pr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101860","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101860","url":null,"abstract":"<div><div>Limited data exist on impact of semaglutide on lean mass and muscle function. The SEMALEAN study aims to evaluate these parameters in patients with obesity treated with Semaglutide (2.4<!--> <!-->mg).</div><div>This prospective study enrolled 115 patients with obesity between February 2022 and December 2023. Body weight, body composition (measured by DXA) and muscle function (handgrip strength) were assessed at baseline (M0), 7 months (M7), and 12 months (M12).</div><div>A total of 106 patients (68.9% female; mean BMI 46.3<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>) completed the study. Weight loss was significant, with mean reductions of 10% at M7 and 13% at M12; 59% of patients achieved ≥10% weight loss. Total fat mass decreased by 14% at M7 and 18% at M12, while lean mass initially declined (−3<!--> <!-->kg at M7) but stabilized thereafter. Handgrip strength improved significantly (+4.5<!--> <!-->kg at M12), and the prevalence of sarcopenic obesity decreased from 49% at baseline to 33% at M12. Subgroup analyses revealed greater weight and fat mass loss in women, while patients with type 2 diabetes or prior GLP-1 analog use showed attenuated responses. Patients with a history of bariatric surgery exhibited the most pronounced reductions in body composition parameters.</div><div>The SEMALEAN study highlights the significant impact of semaglutide 2.4<!--> <!-->mg on weight loss, fat mass reduction, and muscle function improvement, with preserved lean mass and metabolic efficiency. These findings underscore the importance of a comprehensive approach to obesity management, addressing not only weight loss but also functional and metabolic adaptation.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101860"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061589","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Akerib , F. Schiele (Dr) , Z. Zhao , J. Song , M. Faurby , W. Michalak , E.Y. Chen , J. Boland , B. Smolarzd , M. Kosiborod (Dr)
{"title":"Réduction du risque de MACE et de décès toutes causes confondus chez les patients traités par sémaglutide 2,4 mg en pratique clinique courante : résultats de l’étude SCORE (Effets du sémaglutide sur les résultats cardiovasculaires chez les personnes en situation de surpoids ou obésité dans le monde réel)","authors":"M. Akerib , F. Schiele (Dr) , Z. Zhao , J. Song , M. Faurby , W. Michalak , E.Y. Chen , J. Boland , B. Smolarzd , M. Kosiborod (Dr)","doi":"10.1016/j.ando.2025.101899","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101899","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’essai SELECT ayant démontré l’efficacité du sémaglutide 2,4 mg sur les événements cardiovasculaires majeurs (MACE) chez les patients en situation de surpoids ou d’obésité atteints de maladie cardiovasculaire athérosclérotique (sans diabète).</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>L’étude SCORE a pour but d’évaluer les résultats cardiovasculaires et d’autres effets liés à l’obésité chez les patients traités par sémaglutide 2,4 mg, à partir de données de vie réelle aux États-Unis.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des patients âgés ≥ 45 ans, en situation de surpoids ou d’obésité (sans diabète), avec une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (ASCVD), ont été identifiés dans une base de données de dossiers médicaux électroniques (EMR). Les patients ayant débuté un traitement par sémaglutide 2,4 mg (06/2021 à 12/2023) ont été apparié (1:2) avec ceux ne l’ayant pas reçu. Les événements MACE à 5 points (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, hospitalisation pour insuffisance cardiaque, revascularisation coronarienne, décès toutes causes) et la mortalité toutes causes ont été analysés <em>via</em> des modèles de risques proportionnels de Cox.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>9321 utilisateurs de semaglutide 2,4 mg et 18 642 non-utilisateurs ont été inclus, présentant des caractéristiques similaires. Les utilisateurs de semaglutide 2,4 mg ont montré un risque significativement réduit de 5-point MACE (ratio de risque [HR] : 0,54, IC à 95 % : 0,43–0,69 <em>p</em> <!--> <!--><<!--> <!--> 0,001) et moins de décès toutes causes confondues (HR : 0,13, IC à 95 % : 0,06–0,28 <em>p</em> <!--> <!--><<!--> <!--> 0,001).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Cette étude montre que le sémaglutide 2,4<!--> <!-->mg est associé à une diminution des risques de 5-point MACE et de décès toutes causes confondues chez les patients avec ASCVD.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101899"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061592","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Berrada Dr , L. Crenier Pr , M. Lytrivi Pr , E. Motulsky Pr , M. Cnop Pr
{"title":"Évaluation du dépistage de la rétinopathie diabétique par l’intelligence artificielle dans des conditions réelles","authors":"L. Berrada Dr , L. Crenier Pr , M. Lytrivi Pr , E. Motulsky Pr , M. Cnop Pr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101846","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101846","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Un tiers des diabétiques développent une rétinopathie diabétique (RD), complication menaçant la vision. Face à sa forte prévalence, un dépistage efficace est crucial. L’évaluation médicale entraîne diverses contraintes. L’intelligence artificielle (IA), via l’analyse automatisée d’images rétiniennes, offrirait une solution optimale. Nous l’avons évaluée dans un hôpital universitaire à Bruxelles et étudié les facteurs de risque associés.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le logiciel MONA.health, entraîné sur des bases de données multicentriques (États-Unis, France), a analysé des images rétiniennes sans dilatation pupillaire. Une RD référable est définie comme une rétinopathie non proliférante modérée ou plus sévère, ou des images non évaluables. Les images ont été analysées par l’IA et un évaluateur humain. Les performances ont été mesurées par la sensibilité, spécificité, aire sous la courbe et valeurs prédictives positives et négatives. Une analyse multivariée a identifié les facteurs de risque associés à la RD.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 405 patients, 54 cas (15,3 %) de RD référable ont été identifiés par l’humain et 59 (15,8 %) par l’IA. Les performances de l’IA étaient élevées : aire sous la courbe 96,5 %, sensibilité 88,9 %, spécificité 98,7 %, sans différence selon l’ethnie. Une HbA1c élevée et une durée prolongée du diabète étaient associées à la RD.</div><div>Au total, 83 patients (23.5 %) ont été référés par l’humain pour des anomalies oculaires non liées à la RD dont 13 référés par l’IA pour une RD.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>L’IA a montré une excellente performance en conditions réelles, malgré les différences ethniques, soutenant son intégration dans le dépistage de la RD. Une formation adaptée et une évaluation économique restent nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101846"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061658","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Incidence et perception des hypoglycémies maternelles en fonction du terme de grossesse chez les femmes vivant avec un diabète de type 1","authors":"E. Dyèvre Mlle, A. Vambergue Pr, M. Lemaitre Dr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101851","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101851","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>Les hypoglycémies maternelles, dont les hypoglycémies sévères (HS), sont plus fréquentes pendant la grossesse chez les femmes avec un diabète de type 1 (DT1). L’un des principaux facteurs de risque de ces HS est l’altération de la conscience de l’hypoglycémie, appelée IAH (Impaired Awareness Hypoglycemia). L’objectif principal était de déterminer l’incidence de l’IAH chez ces femmes.</div></div><div><h3>Matériel</h3><div>Étude observationnelle, prospective, monocentrique, entre 2022 et 2024. L’IAH a été évaluée, lors du suivi, à l’aide d’un questionnaire, combinant le score de Clarke et de Gold. Le diagnostic d’IAH était établi à l’aide d’un critère composite (CC) et jugé positif si au moins un des deux scores était ≥4.D’éventuels facteurs prédictifs, impacts et une comparaison aux données CGM ont été analysés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 93 patientes enceintes avec un DT1 ont été inclues. Parmi les patients, 40,7 % présentaient un CC positif tout trimestre confondu, sans différence significative entre chaque trimestre, 26,9 % ont présenté au moins un épisode d’HS pendant leur grossesse, sans association significative avec l’IAH. Un âge entre 26 et 30 ans lors du début de grossesse est un facteur protecteur de l’IAH (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,12 [IC 95 % 0.02–0.62]). Aucun autre facteur prédictif ni d’impact et d’association avec les données CGM ont été identifiés.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats montrent qu’il est nécessaire de rechercher les HS au cours de la grossesse ainsi que les IAH puisque les taux restent élevés malgré les outils technologiques et les nouvelles insulines utilisées en cours de grossesse. Il est nécessaire d’y sensibiliser les patientes mais également les soignants.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101851"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061664","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Witzleb, L. Gourdin, C. Briet (Pr), P. Rodien (Pr), V. Suteau (Dr)
{"title":"Génération et caractérisation de sphéroïdes à partir de lignées thyroïdiennes humaines","authors":"C. Witzleb, L. Gourdin, C. Briet (Pr), P. Rodien (Pr), V. Suteau (Dr)","doi":"10.1016/j.ando.2025.101878","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101878","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La culture cellulaire en trois dimensions (3D) s’est imposée comme un modèle pertinent en oncologie, notamment grâce à la formation de sphéroïdes, meilleurs représentants des interactions complexes au sein des tissus humains que les modèles 2D traditionnels. Peu de données concernent toutefois les cancers thyroïdiens. Cette étude vise à générer et caractériser des modèles 3D de sphéroïdes issus de différentes lignées thyroïdiennes.</div></div><div><h3>Matériel et Méthodes</h3><div>Six lignées cellulaires humaines dérivées de cancer non médullaire de la thyroïde (ARO, FTC-133, B-CPAP, TPC-1, NPA, XTC) ont été cultivées en 3D dans des plaques à faible adhérence cellulaire (Nunclon™ Sphera™). Leur capacité de formation, le diamètre et le volume des sphéroïdes ainsi que la viabilité cellulaire (Cell Titer Glo 3D, Promega) ont été évalués. Une analyse comparative 2D/3D par RT-qPCR des marqueurs de différenciation (<em>TPO</em>, <em>TSHr</em>, <em>NIS</em>, <em>Tg</em>, <em>TTF1</em>, <em>PAX8</em>) a également été réalisée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quatre lignées ont formé des sphéroïdes reproductibles, à partir de 4<!--> <!-->jours de culture (B-CPAP, FTC-133, XTC) ou après une semaine pour la lignée NPA. Les lignées ARO et TPC-1 n’ont pas généré de structures stables. Le diamètre moyen variait entre 710 et 1020<!--> <!-->μm. Les premiers résultats transcriptomiques suggèrent une redifférenciation partielle en 3D dans certaines lignées, notamment une augmentation importante de l’expression du récepteur de la TSH dans la lignée FTC-133.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude montre la faisabilité de la culture 3D de cellules thyroïdiennes malignes avec un modèle semblant prometteur pour l’étude du micro-environnement tumoral et les évaluations thérapeutiques.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101878"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061673","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Benanteur Mlle , C. Villa Dr , M.-F. Birtolo Dr , F. Bioletto Dr , V. Gravrand Dr , A. Jouinot Dr , F. Letourneur Dr , J. Masliah-Planchon Dr , M. Hage Dr , J.-F. Emile Pr , J. Bertherat Pr , B. Baussart Dr , G. Assie Pr
{"title":"Exploration génomique de l’agressivité des tumeurs neuroendocrines hypophysaires (PitNETs)","authors":"N. Benanteur Mlle , C. Villa Dr , M.-F. Birtolo Dr , F. Bioletto Dr , V. Gravrand Dr , A. Jouinot Dr , F. Letourneur Dr , J. Masliah-Planchon Dr , M. Hage Dr , J.-F. Emile Pr , J. Bertherat Pr , B. Baussart Dr , G. Assie Pr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101827","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101827","url":null,"abstract":"<div><div>L’agressivité des PitNETs est actuellement appréhendée sur des critères cliniques et histologiques, utilisés pour définir des classifications en constante évolution. La place de critères moléculaires reste encore à définir.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Identifier des caractéristiques génomiques associées aux critères cliniques d’agressivité des PitNETs.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cinq critères cliniques d’agressivité ont été explorés : progression post-radiothérapie, cinétique de progression rapide, Ki67-10 %, invasion caverneuse et invasion sphénoïdale. Une cohorte de 204 tumeurs avec ou sans ces critères ont été analysées par transcriptome, méthylome, puce SNP et séquençage NGS.</div><div>La réponse au témodal a été évaluée sur 17 échantillons en transcriptome, opérés avant traitement.</div><div>L’évolution temporelle des signatures moléculaires a été évaluée pour 12 patients ayant eu plusieurs chirurgies.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La progression post-radiothérapie, la cinétique de progression rapide et le Ki67 : 10 % sont associés à des signatures transcriptome, methylome et mutationnelles distinctes dans les lignages TPIT et PIT1. L’invasion sphénoïdale et caverneuse ne sont liées à aucune signature moléculaire. La réponse au témodal est négativement associée à l’expression–mais pas à la méthylation–de MGMT.</div><div>L’analyse des échantillons longitudinaux révèle la présence de variants pathogènes dès la première chirurgie, et l’accumulation d’altérations génomiques supplémentaires au cours de la progression tumorale.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les PitNETs présentant des critères d’agressivité sont associés à des marqueurs génomiques spécifiques. La valeur pronostique de ces marqueurs reste à établir.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101827"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061713","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Mansourt Dr , T. Cuny Pr , N. Sahakian Dr , R. Appay Dr , T. Brue Pr , T. Graillon Pr , H. Dufour Pr
{"title":"Craniopharyngiomes de l’adulte : résultats neurochirurgicaux des 20 dernières années au CHU de Marseille","authors":"A. Mansourt Dr , T. Cuny Pr , N. Sahakian Dr , R. Appay Dr , T. Brue Pr , T. Graillon Pr , H. Dufour Pr","doi":"10.1016/j.ando.2025.101828","DOIUrl":"10.1016/j.ando.2025.101828","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Dans les craniopharyngiomes, l’abord neurochirurgical, guidé par le volume et la localisation de la tumeur, vise à emprunter la voie la plus efficace et la moins délétère possible.</div><div>Notre objectif est de rapporter les résultats chirurgicaux d’une série de patients adultes opérés d’un craniopharyngiome.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude rétrospective entre 2002 et 2023, dans le service de neurochirurgie du CHU La Timone, centre de référence des maladies rares hypophysaires. Seuls les patients adultes avec une tumeur supradiaphragmatique opérés pour la première fois furent inclus. Les paramètres suivants furent analysés : voie d’abord, qualité d’exérèse (totale vs subtotale vs partielle), déficits endocriniens, résidu/récidive tumorale, radiothérapie adjuvante et qualité de vie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 105 patients furent inclus, 83 opérés par l’approche transtuberculaire endoscopique, 22 par l’approche intracrânienne. Parmi les patients, 84,8 % avaient un déficit antéhypophysaire postopératoire (partiel ou total) et 82,9 % un diabète insipide. L’exérèse totale était associée à de meilleurs résultats à long terme sur l’absence de récidive (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), l’absence de nécessité d’une radiothérapie adjuvante (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et la qualité de vie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03).</div><div>En comparaison à la voie intracrânienne classique, la voie transtuberculaire endoscopique est associée à une meilleure qualité d’exérèse (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01), à moins de résidu tumoral (<em>p</em> <0,001), un moindre recours à la radiothérapie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,046) mais à un risque plus élevé de panhypopituitarisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Lorsqu’elle est réalisable, l’exérèse totale par voie transtuberculaire endoscopique s’associe à un meilleur contrôle tumoral des patients atteints de craniopharyngiomes.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"86 6","pages":"Article 101828"},"PeriodicalIF":2.9,"publicationDate":"2025-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"145061714","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}