{"title":"Radicalité discursive dans l’œuvre de W. M. Thackeray : racines, radicelles, rhizomes","authors":"J. Fromonot","doi":"10.4000/ESA.3037","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ESA.3037","url":null,"abstract":"Cette communication deplace dans le champ litteraire la distinction deleuzienne entre la racine, la radicelle et le rhizome, developpee dans Mille Plateaux, afin d’eclairer la production litteraire de W. M. Thackeray (1811-1863). Soumise aux exigences du formatage de la publication periodique et au conservatisme d’une periode ou s’affirme un lectorat compose des classes moyennes bourgeoises, une grande partie de la production romanesque du XIXe siecle risque de perdre son potentiel de rupture avec le passe, disruption que porte jusqu’a son appellation anglaise de novel. Certes, Thackeray produit un livre racine, dont la structure rigide, metrique et verticale sert de modele a l’arbre de Porphyre ou a la production arboricole de l’espalier. Cependant, l’irruption de forces modelisables a partir de la radicelle qui, telle le gourmand poussant a l’extremite d’un arbre tronque appele tetard, se fait ligne de fuite affectant le niveau macro-structurel du texte ou micro-stylistique de l’enonce. Une ultime rupture, radicale, se produit sur le modele du rhizome, qui pousse horizontalement par le milieu et se connecte en tout point, trouve son pendant avec l’exotique banian : poussees textuelles intempestives remettent en question les hierarchies etablies, elles proliferent a tout endroit de la narration et de la syntaxe, entre autres sous l’action destabilisante de l’ironie ou de l’irruption de la synthese disjonctive.","PeriodicalId":414974,"journal":{"name":"Etudes de stylistique anglaise","volume":"9 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123251099","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Paradise Now : liens entre forme et sens, au service de l’exhortation du spectateur","authors":"Blandine Pennec, Henri Le Prieult","doi":"10.4000/esa.3290","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/esa.3290","url":null,"abstract":"Cet article propose une analyse stylistique du texte servant de point de depart a la piece de theâtre Paradise Now, relevant du mouvement denomme Living Theater. Cette analyse emprunte principalement les outils de la linguistique, et place au cœur de l’etude les effets illocutoires et, dans une certaine mesure, perlocutoires, produits sur le spectateur. Nous emettons plus precisement l’hypothese que le texte presente un certain nombre de caracteristiques linguistiques produisant des effets stylistiques et rhetoriques favorisant l’exhortation du spectateur a se liberer des contraintes societales. L’etude se concentre sur des formes de phrases recurrentes, qui sont en adequation avec le message politique et social, de meme que sur l’emploi des copules, favorisant l’exhortation. Les formes paratactiques de la coordination et de la juxtaposition sont egalement examinees, en lien avec la perspective generale d’insubordination. Enfin, les groupes nominaux sont passes au crible, dans le but d’examiner les liens entre nomination et representation. Tous ces elements semblent entrer en synergie afin d’inviter le spectateur a une forme de rebellion.","PeriodicalId":414974,"journal":{"name":"Etudes de stylistique anglaise","volume":"344 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123102333","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"When going too far is going just far enough: Appropriation, parody and adaptation in Lydia Davis’short stories","authors":"Lynn Blin","doi":"10.4000/ESA.3338","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ESA.3338","url":null,"abstract":"In Lydia Davis’ Can’t and Won’t, out of the 120 short stories, 14 are appropriations and translations of Flaubert’s letters to his friend and mistress, Louise Colet, during part of the time he was writing Madame Bovary. Appropriation of the works of others is a constant in Davis’ oeuvre, as is the theme of translating and translators. Her attention to language is such that the simple modification of a prepositional phrase or even a punctuation mark can transform the works she is appropriating and bestow upon them a new genre. All of Davis’s writing is infused with the fine eye and attuned ear of the translator, giving an additional urgency to a form that, because of the very great concision that is specific to short-short fiction, is already infused with its own distinct tension. Davis’ attention to language has been honed by her work as a translator, and many of the questions that a translator is called upon to answer in their task of giving voice to a text in a foreign language find a resounding echo in her short stories. Even though appropriation must be appraised with different criteria than that applied to translation, an examination of Davis’ work demonstrates how much they share. Davis’ specific attention to language has become a key tool in her appropriation not only of Flaubert’s letters but in her appropriation of other authors as well.","PeriodicalId":414974,"journal":{"name":"Etudes de stylistique anglaise","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125371765","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Only the Fake News Media and Trump enemies want me to stop using Social Media»1 : La rhétorique populis","authors":"M. Boulin, E. Levy","doi":"10.4000/esa.3186","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/esa.3186","url":null,"abstract":"La presidence de Donald Trump est marquee par son usage sans precedent de Twitter, plateforme de microblogging qui permet de poster des messages courts visibles par tous les internautes. Si ce phenomene a fait l’objet de nombreux articles de presse, des perspectives civilisationniste et linguistique sont egalement utiles pour explorer le corpus des tweets postes sur le compte @realdonaldtrump par le quarante-cinquieme president americain depuis son investiture le 20 janvier 2017. L’analyse du lexique et de la syntaxe mobilises par Donald Trump ainsi que celle de la forte modalisation de son discours a travers deux procedes, l’eloge de soi et le denigrement de ses opposants, permettent de mettre en evidence que les tweets de Donald Trump s’inscrivent dans une strategie communicationnelle plus large qui peut etre qualifiee de populiste.","PeriodicalId":414974,"journal":{"name":"Etudes de stylistique anglaise","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128954304","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}