{"title":"La Convention européenne des droits de l’homme a 70 ans. C’est l’heure d’une retraite honorable ou d’une nouvelle jeunesse?","authors":"G. Raimondi","doi":"10.7202/1078531ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1078531ar","url":null,"abstract":"L’auteur essaie de montrer la necessite que la Convention europeenne des droits de l’homme, avec la Cour qu’elle a creee, apres avoir accompagne la vie du continent europeen de 1950 a nos jours, tout en jouant un role non negligeable dans son histoire et son developpement, continue a le faire dans les annees a venir. Apres avoir passe en revue les etapes fondamentales de l’evolution de la jurisprudence de la Cour de Strasbourg et de son impact important sur les reformes realisees dans les Etats contractants de la Convention, y compris au niveau constitutionnel, on met l’accent sur la vitalite du dialogue actuel entre le juge europeen et le juge national dans l’accomplissement de leur mission commune pour la protection des droits fondamentaux de chacun ainsi que sur l’exigence de le preserver et de le developper ulterieurement. Finalement, a la lumiere des evenements recents en Europe, qui ont conduit a une preoccupante augmentation des cas de violation de l’article 18 de la Convention, temoin de tensions dans le bon fonctionnement de la democratie, qui presuppose la Convention, et qui la constitue en gardienne d’elle-meme, on constate l’indispensabilite du systeme europeen de protection des droits de l’homme en tant que rempart contre la tyrannie, police d’assurance de la democratie. La conclusion est que la Convention europeenne des droits de l’homme ne doit pas prendre sa retraite, et doit au contraire nous accompagner dans les annees a venir.","PeriodicalId":39264,"journal":{"name":"Quebec Journal of International Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71207927","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Russia and the European Convention (or Court) of Human Rights: The End?","authors":"B. Bowring","doi":"10.7202/1078537ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1078537ar","url":null,"abstract":"Russia has been a member of the Council of Europe (CoE) for 25 years, and of the European Convention on Human Rights (ECHR) for 22 years, which is in itself a remarkable achievement on both sides. This article asks the questions: how has this been this possible? And is the close and mostly positive relationship between Russia and the Council of Europe and the European Court of Human Rights (ECtHR) about to come to an end? In order to answer these questions, I first provide an overview of the USSR’s late acknowledgment of the need for compliance in its internal affairs with UN standards, and especially the contribution of Mikhail Gorbachev. I follow this with an account of Russia’s accession to the CoE and ratification of the ECHR under Boris Yeltsin, and a snapshot of the popularity for Russians of complaining to Strasbourg. Second, I turn to the very controversial rulings by the Constitutional Court of the Russian Federation (CCRF) and new legislation on the question of the CCRF ruling on the “impossibility” for Russia of implementing judgments of the ECtHR. Third, I analyse the controversial Yukos case. This was in fact the second and last until now such ruling on impossibility. Fourth, the Parliamentary Assembly of the Council of Europe imposed sanctions on Russia following the illegal annexation by Russian of Crimea. Russia seemed poised to leave or be expelled from the CoE. But in 2019 a controversial deal was done. Fifth, I ask whether President Putin’s 2020 amendments to the 1993 Constitution really pose a threat to Russia’s continuing relationship with the CoE and the ECHR.","PeriodicalId":39264,"journal":{"name":"Quebec Journal of International Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71208380","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Idil Atak et James C. Simeon, dir, The Criminalization of Migration: Context and Consequences, Montréal-Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2018","authors":"Cloé Dubuc","doi":"10.7202/1079912ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1079912ar","url":null,"abstract":"Avec la transformation du fait guerrier, on assiste, ces dernières décennies, à une recrudescence de la violence et à une multiplication des conflits prolongés. Cette double prolifération des conflits et de la violence a engendré un nombre record de personnes déplacées de force dans le monde. Il a atteint près de 80 millions pour l'année 2019, soit deux fois le nombre de 2010. Cet important « flux migratoire » doublé au paradigme grandissant de la sécuritisation ont entrainé des réponses diverses de la part des États transitaires ou d'accueil. Parmi celles-ci, la criminalisation de la migration par l'utilisation de politiques ou de mesures de droit criminel a fait large consensus. C'est de cette tendance partagée que les codirecteurs − Idil Atak (professeure associée au département de criminologie de l’Université de Ryerson) et James C. Simeon (coordonnateur des groupes de travail de l’International Association of Refugee and Migration Judges et professeur associé à l’Université York) − ont tenté d'en dégager le contexte et les conséquences, portant une attention particulière aux politiques et pratiques du Canada.","PeriodicalId":39264,"journal":{"name":"Quebec Journal of International Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71212310","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Liberté d’expression des juges de la Cour européenne des droits de l’homme versus secret des délibérations","authors":"Philip Gaffet, Katia Lucas Geoffroy","doi":"10.7202/1078534ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1078534ar","url":null,"abstract":"Indissociable des fonctions juridictionnelles, le principe du secret des deliberations est absolu. S’il constitue pour le justiciable une garantie de l’independance des juges et de leur autonomie, il en va de meme de leur liberte d’expression. L’exercice de cette liberte est meme encourage dans l’antre du delibere, par ce secret exclusif que tout magistrat s’engage a preserver avant sa prise de fonction. Tout en pretant serment en ce sens, les juges de la Cour europeenne des droits de l’homme jouissent d’une liberte d’expression singuliere. A la difference de certains de leurs pairs officiant au sein d’autres juridictions, ils disposent du droit d’exprimer officiellement une opinion separee. Cet attribut de leur liberte d’expression ne genere pas pour autant de tensions vis-a-vis du secret des deliberations auxquels ils sont astreints. Il en revele d’autres tout en preservant ce sacro-saint secret. Envisager autrement les rapports qui se jouent entre la liberte d’expression des juges de la Cour europeenne des droits de l’homme et le secret des deliberations, telle est l’approche privilegiee par les auteurs de la presente etude. Et a cet egard, il appert que quelle que soit l’etendue de leur liberte d’expression, l’exercice de cette liberte et le secret des deliberations ont en partage une meme fonction. Ce principe et cette liberte jouent une fonction communement et reciproquement protectrice, le droit d’exprimer une opinion separee levant le voile sur d’autres secrets.","PeriodicalId":39264,"journal":{"name":"Quebec Journal of International Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71208648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La création du principe de non-refoulement en droit international des droits de la\u0000 personne par la Cour européenne des droits de l’homme : un chef-d’oeuvre à protéger","authors":"Olivier Delas","doi":"10.7202/1078546ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1078546ar","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39264,"journal":{"name":"Quebec Journal of International Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71208978","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}