RegioniPub Date : 2018-09-01DOI: 10.1353/ACA.2018.0017
Mario Mimeault
{"title":"La pêche à la morue des Français d'Amérique du Nord de 1500 à 1763 : un atout dans la géopolitique française","authors":"Mario Mimeault","doi":"10.1353/ACA.2018.0017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0017","url":null,"abstract":"Abstract:The sedentary fishery of the French residing in North America became an element of support for France's imperial metropolitan policy as it established claims on disputed fishing areas. As a result, France engaged in a strategy of appropriation of the New World–a policy affirmed diplomatically by François I and defended by his successors. This article establishes how the colonial sedentary fishery helped lead to the appropriation of the New World by France until this fishery was abandoned at the end of the French Regime.Abstract:La pêche sédentaire des Français d'Amérique du Nord était appelée à devenir un élément d'appui à la politique impériale métropolitaine en ce qu'elle allait permettre à la France d'asseoir ses prétentions sur les espaces de transformation du poisson disputés par ses concurrents. De ce fait, la France se positionnait dans une stratégie d'appropriation du Nouveau Monde affirmée au plan diplomatique par François Ier puis défendue par ses successeurs. Il s'agira dans le cadre de cet article d'établir la manière dont les pêcheries coloniales ont conduit à l'appropriation du Nouveau Monde par la France jusqu'à leur abandon à la fin du Régime français.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"40 1","pages":"26 - 49"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77013651","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-09-01DOI: 10.1353/ACA.2018.0024
Keith Grant
{"title":"Esther Clark Wright and Recent Themes in Historiography","authors":"Keith Grant","doi":"10.1353/ACA.2018.0024","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0024","url":null,"abstract":"I FIRST “MET” ESTHER CLARK WRIGHT WHEN SHE WAS A STUDENT at Acadia, and by reading her love letters. During the two years that I worked as an archival assistant in the Esther Clark Wright Archives, 1995-1996, her voluminous papers were being sorted on long rows of shelving, and I had occasion to look for class photos or to read letters from Conrad that, at least in my memory, all began with, “My Dear Girl.” We in the archives spoke of “Esther” with the fondness born of daily acquaintance. However, my topic here is endnotes rather than love notes, and historiography rather than class photographs. I have been asked to share a few comments on the ongoing relevance of Esther Clark Wright’s work from the perspective of my doctoral research on religious communities in Planter and Loyalist Nova Scotia. I am sure I am not the only researcher who has dog-eared the endnotes section of Wright’s books. Many of us have benefitted from her diligent work in the archives, sliding our fingers down the page with an eye to locating good sources for our own research projects. I suspect that it’s during the research stage of our work that many of us are grateful for Wright’s books, even if we make use of the archival sources for quite different projects than her own. We are perhaps less likely to ask Wright to help us with the interpretive or historiographic aspects of our writing. I did a very selective survey of books on Loyalists, looking for Wright in the notes or index. You will probably not be surprised to know that it was mostly historians of (and from) this region who cited Wright, while her books were mostly absent from broader and more recent studies. Nevertheless, I would like to suggest a few ways that aspects of Wright’s work continue to resonate with several themes in subsequent historiography. I will organize my remarks around four themes: Planters, Loyalists, lived religion, and bodies of water.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"17 1","pages":"120 - 123"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72688706","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-09-01DOI: 10.1353/ACA.2018.0016
R. B. Brown
{"title":"\"A more disgraceful case it has seldom fallen to our lot to comment upon\": Medical Malpractice in 19th-Century New Brunswick","authors":"R. B. Brown","doi":"10.1353/ACA.2018.0016","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0016","url":null,"abstract":"Abstract:Cet article est une contribution aux rares documents historiques canadiens traitant de patients qui ont poursuivi des médecins pour faute professionnelle. Il examine un long procès tenu au Nouveau-Brunswick, Key c. Thomson, dans lequel un jury de Saint Andrews accorda les dommages-intérêts pour faute professionnelle les plus élevés dans toute l'Amérique du Nord britannique et au Canada au cours du 19e siècle. Cette étude contextualisée donne un aperçu des forces culturelles qui influaient sur les lois, montre comment des individus s'y retrouvaient dans les procédures judiciaires, illustre la complexité et les nuances de certains litiges en matière de faute professionnelle, et met en lumière l'attitude de la profession médicale envers les efforts de patients demandeurs qui utilisaient la loi pour obliger les médecins à rendre des comptes.Abstract:This article contributes to the scant Canadian historical literature on patients suing doctors for malpractice. It examines a lengthy New Brunswick case, Key v. Thomson, in which a jury in Saint Andrews granted the largest damage award in a malpractice suit anywhere in British North America/Canada during the 19th century. This contextualized study provides insight into cultural forces affecting the law, shows how individuals navigated legal processes, demonstrates the complexity and nuances of some malpractice disputes, and sheds light on the attitude of the medical profession to efforts of patient-plaintiffs to use the law to keep doctors accountable.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"147 1","pages":"25 - 5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80577408","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-15DOI: 10.1353/ACA.2018.0011
Roger Ouellette
{"title":"Les Acadiens peuvent-ils encore défendre leurs intérêts à travers les partis politiques?","authors":"Roger Ouellette","doi":"10.1353/ACA.2018.0011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0011","url":null,"abstract":"EXCLUE AU DÉPART LORS DE LA FONDATION de la province du NouveauBrunswick, la communauté acadienne va mener un long combat pour graduellement prendre sa place sur la scène politique. C’est en adhérant aux partis politiques traditionnels que sont les libéraux et les conservateurs que des Acadiens vont réussir à se faire élire à l’Assemblée législative de la province afin de représenter les intérêts de leur communauté. Le Nouveau-Brunswick a été créé en 1784 en raison de l’arrivée massive de Loyalistes fuyant la Révolution américaine. Au départ unilingue anglophone, l’Assemblée législative mise en place en 1785 ne comptait aucun francophone. Il faudra attendre en 1810 pour que les catholiques, donc les Acadiens, puissent voter aux élections provinciales sans devoir prêter des serments qui remettent notamment en question l’autorité spirituelle du pape. À partir de 1830, les serments ne seront plus exigés des candidats aux élections législatives1. C’est Amand Landry, candidat dans le comté de Westmorland, qui sera le premier Acadien à se faire élire à l’Assemblée législative en 1846. Celui-ci est considéré comme un libéral et « vota toujours en faveur des projets qui lui semblaient le mieux servir les intérêts des Acadiens2 ». Pendant une vingtaine d’années, il sera l’unique député acadien à siéger à Fredericton. Son fils PierreAmand Landry, le premier Acadien à devenir avocat, va lui succéder en 1870. À ces élections, trois autres Acadiens vont réussir à se faire élire, ce qui porte leur nombre à quatre sur les 41 sièges que compte l’Assemblée. Il s’agit d’Antoine Girouard dans Kent, de Théotime Blanchard dans Gloucester et de Lévite Thériault dans Victoria. La question scolaire sera un enjeu d’importance tant pour les Acadiens que pour les Irlandais catholiques, qui rejettent la mise en place d’un système scolaire public et non confessionnel. C’est autour de cet enjeu controversé que les catholiques et les protestants de la province vont, par l’entremise de leurs leaders respectifs, trouver une solution de compromis. En 1878, le premier ministre conservateur John Fraser formera un cabinet de coalition comprenant des libéraux et des conservateurs de même que des catholiques et des protestants3. Le gouvernement libéral du premier ministre Andrew George Blair, qui prendra le pouvoir en 1883, maintiendra la coalition composée de conservateurs et de libéraux de même que de protestants et de catholiques4. Cette","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"4 1","pages":"217 - 223"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78618775","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-15DOI: 10.1353/ACA.2018.0013
Joel Belliveau
{"title":"Communautarisme et dualité : réflexions sur la naissance, la persistance et les potentialités d’une particularité acadienne","authors":"Joel Belliveau","doi":"10.1353/ACA.2018.0013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0013","url":null,"abstract":"IL EXISTE DANS LA PLUPART DES RÉGIONS FRANCOPHONES et diglossiques des Maritimes un discours cohérent et fort qui constitue le « nous » acadien. Ce discours, le plus souvent désigné comme étant « national », présente une identité culturelle ainsi qu’une mémoire bien définies. Une portion substantielle de la population s’identifie consciemment à ce discours, et encore plus de gens l’ont intériorisé sans s’en rendre compte. L’Acadie « va de soi » pour des centaines de milliers de personnes; « on » a réussi à la constituer en « communauté imaginée1 ». Les signes de cette identité partagée sont très présents dans les régions francophones des Maritimes. Le territoire est tapissé de décorations aux motifs du drapeau acadien. Les calendriers sont pleins de manifestations culturelles distinctement acadiennes. L’actualité est réfractée par un prisme acadien doublant le discours médiatique de la majorité. Des institutions communautaires créent des espaces francophones. Le bilinguisme officiel et le principe de la « dualité linguistique » sont défendus bec et ongles. La foisonnante production musicale acadienne chante l’Acadie sur les ondes. Oui, l’Acadie va de soi pour plusieurs. Et pourtant, une telle situation ne va pas du tout de soi pour un groupe linguistique minoritaire. J’ose même dire qu’elle est unique au sein des francophonies minoritaires du Canada, voire des minorités nationales en Amérique du Nord2. Le communautarisme acadien se différencie certainement sur le plan quantitatif. Si l’on reprend un à un les signes que j’ai énumérés ci-dessus et qu’on les recherche à Sudbury ou dans le Nord ontarien, par exemple, on n’arrive pas aux mêmes","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"109 1","pages":"234 - 241"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80534082","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-15DOI: 10.1353/ACA.2018.0012
Mathieu Wade
{"title":"De peuple à minorité de langue officielle : la SANB et la quête d’un développement global, 1972-2016","authors":"Mathieu Wade","doi":"10.1353/ACA.2018.0012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0012","url":null,"abstract":"DEPUIS LES ANNÉES 1970, l’institutionnalisation de l’Acadie, particulièrement au Nouveau-Brunswick, s’est faite en lien étroit avec l’État. La mise en place d’un nouveau régime linguistique, amorcée par les lois sur les langues officielles (LLO) au Canada et au Nouveau-Brunswick en 1969, et poursuivie par l’adoption de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques officielles au NouveauBrunswick en 1981 (loi 88) et l’enchâssement des droits linguistiques dans la Charte canadienne des droits et libertés en 1982, ont transformé l’organisation, les modalités d’action et la définition de l’Acadie. Dans ce texte, nous nous intéresserons aux effets de cette étatisation sur la société civile acadienne du Nouveau-Brunswick. C’est effectivement au Nouveau-Brunswick que le projet politique acadien s’est exprimé avec le plus de complexité et de vigueur du fait du poids démographique et de la concentration géographique des Acadiens et des Acadiennes. Depuis l’échec du projet autonomiste porté par le Parti acadien, qui culmina à la Convention d’orientation nationale acadienne (CONA) de 1979, l’Acadie du Nouveau-Brunswick se pense, s’exprime et agit désormais à l’intérieur des balises du régime linguistique. Il n’est toutefois pas certain que ce régime, qui ne reconnaît que l’existence d’une communauté linguistique, permette à l’Acadie de se représenter comme peuple à part entière. À l’aube de l’institutionnalisation du nouveau régime linguistique, deux observateurs de la scène acadienne n’avaient d’ailleurs que des mots durs à son endroit. Pour Michel Roy, « on sacrifi[ait] volontiers des millions de dollars à la cause d’un bilinguisme [...] et nous mord[i]ons avec une merveilleuse fébrilité en Acadie [...] alors que l’enjeu réel, ce n’est pas la langue. C’est le contrôle de tous les trésors du territoire1 ». Quatre ans plus tard, Léon Thériault renchérissait, estimant que le régime linguistique contraignait l’Acadie à n’être qu’une entité linguistique et culturelle2. Ces thèses trouvent écho dans certaines lectures critiques plus contemporaines du régime linguistique. Certains estiment que le régime a contribué à la judiciarisation de l’identité acadienne3, qui se construirait désormais en fonction du droit linguistique plutôt qu’en fonction de projets nationaux, et au corporatisme de son","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"116 1","pages":"224 - 233"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87797909","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-15DOI: 10.1353/ACA.2018.0015
Kirk Niergarth
{"title":"In Search of Authenticity: Public Memory, Living History, and Folk Art in Modern Canada","authors":"Kirk Niergarth","doi":"10.1353/ACA.2018.0015","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0015","url":null,"abstract":"ion – seemed to be progressing to nowhere, save to irony. The advantage of folk art as a cornerstone of the new AGNS collection was that, aside from being local, it was also economical. It was far cheaper to collect Collins Eisenhauer than Pablo Picasso or even Arthur Lismer (75). At the same time as the AGNS was born, with a folk art focus that would most likely have appalled Elizabeth Nutt, the Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD) was being reinvented as an avant garde fine arts institution specializing in conceptual art, where the idea rather than the material form of art was emphasized. The highly material practice of folk artists would seem antithetical to this trend. But, in practice, as Morton explains, the narrative of Nova Scotia as a cultural “blank slate,” with no fine arts tradition but where nevertheless original creative work was possible, was one that suited both NSCAD professors and folk art promoters alike. Gerald Ferguson, professor and promoter both, was a conceptual artist who collected the work of Nova Scotian folk artists including Collins Eisenhauer. Ferguson’s intellectual understanding of art provided legitimacy for the celebration of works such as Eisenhauer’s life-size carving of Kentucky Fried Chicken’s Colonel Sanders. “The Colonel,” Ferguson observed, “is an idiosyncratic expression to satisfy Eisenhauer’s’ creative energies . . . and in this respect, is very close to the individualistic spirit in much of contemporary art” (94). There was a certain symbiosis between the stories sustaining both a conceptual art future and a folk art past: both needed to imagine that Nova Scotia was a cultural backwater, unburdened by a history of modernism or of modernity. Like Marxism, folk art’s death has been announced many times. As Morton documents, one of the consistent themes in discourse surrounding contemporary folk artists in Nova Scotia was the trope that they were one of the last of a dying breed. Akin to the “Vanishing Indian,” the folk artist, eking out a living in rural labour but expressing creativity through original art, was an endangered species doomed to extinction in the late capitalist present: these pronouncements were repeated from the 1970s through the 1990s. Despite being always near death, government cultural programs of the late 1960s and 1970s sponsored regional efforts to preserve and promote cultural production, Public Memory, Living History, and Folk Art 253 14 This intention was evident in other Canadian contexts where art galleries and museums were created in the first half of the 20th century. For cases in Western Canada, see Anne Whitelaw, Spaces and Places for Art: Making Art Institutions in Western Canada, 1912-1990 (Montreal and Kingston: McGill-Queen’s University Press, 2017). particularly in places such as Nova Scotia that were, in the eyes Gerard Pelletier, federal minister of Cultural Affairs from 1968 to 1975, “cultural deserts” (135). These programs, supporting institutions such as","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"40 1","pages":"243 - 256"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85510574","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-15DOI: 10.1353/aca.2018.0000
Gregory Kennedy, T. Peace, Stephanie Pettigrew, Joshua Tavenor, Nicolas Landry, Adeline Vasquez-Parra, Eric Strikwerda, Gaétan Migneault, Christine Knott, John G. Phyne, Gabriel Arsenault, Michelle Landry, Roger Ouellette, Mathieu Wade, Joel Belliveau, Kirk Niergarth
{"title":"Contributors/Collaborateurs","authors":"Gregory Kennedy, T. Peace, Stephanie Pettigrew, Joshua Tavenor, Nicolas Landry, Adeline Vasquez-Parra, Eric Strikwerda, Gaétan Migneault, Christine Knott, John G. Phyne, Gabriel Arsenault, Michelle Landry, Roger Ouellette, Mathieu Wade, Joel Belliveau, Kirk Niergarth","doi":"10.1353/aca.2018.0000","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/aca.2018.0000","url":null,"abstract":"Abstract:Cette étude examine la communauté acadienne de Beaubassin en vue de mieux comprendre sa hiérarchie sociale et les relations entre les colons et leurs voisins mi'kmaq jusqu'en 1751. Depuis longtemps, Beaubassin est la communauté acadienne la moins connue à cause de sa distance de la capitale coloniale, Port-Royal, et parce que ses registres paroissiaux sont lacunaires. Une analyse des réseaux sociaux peut toutefois apporter un nouvel éclairage. Les auteurs étudient des familles sur plusieurs générations et jettent un regard neuf sur un procès pour sorcellerie et la présence des Amérindiens, pour constater que Beaubassin était une communauté de plus en plus complexe et que ses liens avec les Mi'kmaq étaient plus importants qu'on ne le croyait jusqu'ici.Abstract:This article examines the Acadian community of Beaubassin with a view to better understanding its social hierarchy and the relationships between colonists and their Mi'kmaq neighbours during the period up to 1751. Beaubassin has long been the least understood Acadian community, due in part to its distance from the colonial capital at Port Royal and also because its parish registers are not complete. However, social network analysis can provide new insights. The authors study families across generations, re-interpret a local witchcraft trial, and take a fresh look at the presence of Aboriginal peoples, determining that Beaubassin was a community of growing complexity and with stronger connections to the Mi'kmaq than previously understood.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"42 1","pages":"117 - 118 - 139 - 140 - 177 - 178 - 207 - 208 - 209 - 210 - 216 - 217 - 223 - 224 - 233 - 234 - 241"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"82388222","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-14DOI: 10.1353/ACA.2018.0010
Michelle Landry
{"title":"Le secteur associatif acadien : plus de 100 ans de représentation, de négociation et de mobilisations","authors":"Michelle Landry","doi":"10.1353/ACA.2018.0010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0010","url":null,"abstract":"LES ACADIENS CONSTITUENT UNE MINORITÉ NON TERRITORIALISÉE qui jouit aujourd’hui d’une certaine reconnaissance officielle à travers les droits linguistiques fédéraux et grâce à la reconnaissance au Nouveau-Brunswick de la présence de deux communautés linguistiques officielles dans la Charte canadienne des droits et libertés, ainsi qu’à la désignation des deux langues officielles. Malgré ces reconnaissances linguistiques, les Acadiens se servent encore d’un réseau organisationnel pour représenter leurs intérêts auprès des gouvernements et dans l’espace public afin de faire respecter leurs droits et d’améliorer leurs conditions collectives d’existence. La représentation des intérêts est une relation sociale centrale dans les jeux politiques. Elle participe de relations d’influence, de contrôle ou de conflits1. En nous intéressant au cas acadien, nous constatons que l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le secteur associatif des francophones en milieu minoritaire a entraîné une sectorialisation de la représentation des intérêts qui minimise la consistance politique du groupe. Dans ce court texte, nous résumerons la constitution historique du réseau associatif acadien et nous présenterons les diverses instances qui disent représenter les intérêts des Acadiens du Nouveau-Brunswick aujourd’hui. Nous discuterons ensuite de l’institutionnalisation des rapports entre les réseaux associatifs francophones et l’État canadien et de ses incidences sur les modes de représentation des intérêts de la population acadienne.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"26 1","pages":"210 - 216"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73748106","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RegioniPub Date : 2018-05-14DOI: 10.1353/ACA.2018.0008
Christine Knott, John G. Phyne
{"title":"Rehousing Good Citizens: Gender, Class, and Family Ideals in the St. John’s Housing Authority Survey of the Inner City of St. John’s, 1951 and 1952","authors":"Christine Knott, John G. Phyne","doi":"10.1353/ACA.2018.0008","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/ACA.2018.0008","url":null,"abstract":"Abstract:Cet article examine comment on s'est appuyé sur un idéal sexué de la famille de classe moyenne pour relocaliser de « bons citoyens », selon la définition administrative, d'un quartier de taudis aux multiples dimensions et pourtant diabolisé de St. John's dans les années 1950 et 1960. Nous soutenons que, sous le couvert du reaménagement urbain, les notions de « bons citoyens » et de « bonnes familles » ont été redéfinies en fonction du sexe et de la classe par les critères d'admissibilité à de nouveaux logements subventionnées. Nous avons constaté qu'au départ seules certaines familles du noyau central de la ville répondaient aux critères d'obtention d'un nouveau logement. Pour conclure, nous étudions les implications du réaménagement urbain à St. John's pour les recherches historiques sur la modernité et sur l'élimination des taudis.Abstract:This article investigates how gendered middle class family ideals were used to relocate administratively defined \"good citizens\" from a multidimensional yet often demonized \"slum\" neighbourhood in St. John's in the 1950s and 1960s. We argue that under the guise of urban renewal, notions of \"good citizens\" and \"good families\" were reconstructed along gendered and class lines through housing eligibility criteria for new subsidized housing projects. Our findings show how housing eligibility criteria initially rehoused only specific families from the inner city area. We conclude by discussing the implications of urban renewal in St. John's for historical work on modernity and on slum clearance.","PeriodicalId":36377,"journal":{"name":"Regioni","volume":"9 1","pages":"178 - 207"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-05-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77580865","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}