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Le secteur associatif acadien : plus de 100 ans de représentation, de négociation et de mobilisations
LES ACADIENS CONSTITUENT UNE MINORITÉ NON TERRITORIALISÉE qui jouit aujourd’hui d’une certaine reconnaissance officielle à travers les droits linguistiques fédéraux et grâce à la reconnaissance au Nouveau-Brunswick de la présence de deux communautés linguistiques officielles dans la Charte canadienne des droits et libertés, ainsi qu’à la désignation des deux langues officielles. Malgré ces reconnaissances linguistiques, les Acadiens se servent encore d’un réseau organisationnel pour représenter leurs intérêts auprès des gouvernements et dans l’espace public afin de faire respecter leurs droits et d’améliorer leurs conditions collectives d’existence. La représentation des intérêts est une relation sociale centrale dans les jeux politiques. Elle participe de relations d’influence, de contrôle ou de conflits1. En nous intéressant au cas acadien, nous constatons que l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le secteur associatif des francophones en milieu minoritaire a entraîné une sectorialisation de la représentation des intérêts qui minimise la consistance politique du groupe. Dans ce court texte, nous résumerons la constitution historique du réseau associatif acadien et nous présenterons les diverses instances qui disent représenter les intérêts des Acadiens du Nouveau-Brunswick aujourd’hui. Nous discuterons ensuite de l’institutionnalisation des rapports entre les réseaux associatifs francophones et l’État canadien et de ses incidences sur les modes de représentation des intérêts de la population acadienne.