{"title":"Historiek van de Belgische asielinstellingen (1952-1988) in de wetgeving en beleidspraktijk. Een turbulente machtsstrijd tussen het ministerie van Justitie, Buitenlandse Zaken, en de UNHCR","authors":"Eva Ecker, F. Caestecker","doi":"10.25518/1370-2262.1674","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1674","url":null,"abstract":"Entre 1952 et 1988, la compétence de déterminer le statut de réfugié a connu une évolution unique qui peut être attribuée à divers « bras de fer » entre principalement les Ministères de la Justice et des Affaires étrangères, et le HCR, qui se sont chaque fois traduits par des compromis typiquement belges. L’État belge a initialement confié cette responsabilité au HCR nouvellement créé, au moment un choix exceptionnel pour un pays de l’Europe de l’Ouest. Dans les années 1950, la reconnaissance de la qualité de réfugié comportait encore peu de risques pour le gouvernement. Cette situation a changé dans les années 1960, lorsque le profil du demandeur d’asile a évolué, la reconnaissance des réfugiés entrant davantage en conflit avec d’autres intérêts. Par conséquent, les ministères des Affaires étrangères et de la Justice ont voulu influencer la politique de reconnaissance de manière informelle dès la fin des années 60 afin de ne pas grever les prétendus intérêts belges. Dans les années 1970, la question a gagné en importance sur l’agenda politique, en partie parce que l’asile est devenu un canal d’immigration plus important. La loi sur les étrangers de 1980 a renforcé la position juridique des étrangers. Pourtant, le HCR ne pouvait pas garantir le droit d’appel. Cela a signifié la fin définitive du HCR en tant qu’acteur reconnaissant les réfugiés en 1988, la compétence de reconnaitre la qualité de réfugié ayant été transférée aux autorités belges.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"22 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133881607","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Objectivity in Research: From Eurocentrism via Decolonisation to Transmodernity","authors":"Aditi Athreya","doi":"10.25518/1370-2262.1454","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1454","url":null,"abstract":"By the end of the 1960s, most colonies had become independent nations. However, the resulting changes in the world order have done little to modify the ‘colonial’ attitudes of universities in the Western world. This article is a personal, reflexive account of an India-born doctoral researcher in Belgium. Like universities around the world, KU Leuven, the university where the author conducted her research, plays a key role in what Michel Rolph Troulliot calls ‘the production of history’. Hired by the Department of History to research the role of missionaries in education in independent India, she discusses her struggle to decolonise ‘knowledge production’ – not only due to the university’s Eurocentrism during the pandemic, but also because of the ivory tower approach that the author had to take towards her research.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"143 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123596253","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une recherche volontairement queer en histoire de l’art","authors":"Marion Cazaux, Quentin Petit Dit Duhal","doi":"10.25518/1370-2262.1464","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1464","url":null,"abstract":"Depuis une recherche située, nous proposons d’interroger les discours sur l’art queer via nos deux expériences. Nous pensons qu’il est impossible d’être complètement objectifs et objectives dans nos choix d’étude, notamment en histoire de l’art où nous sélectionnons certains artistes, tant hommes que femmes, plutôt que d’autres. Par ce cadrage, les chercheurs et chercheuses adoptent une trajectoire et affirment un point de vue. Après avoir présenté nos méthodologies de recherche et nos deux approches différenciées selon que nos corpus soient composés d’artistes institutionnalisés et institutionnalisées ou d’artistes dits alternatifs et alternatives, nous revenons sur la création de l’ARQ (Arts et Représentations Queer), le collectif de recherche pour une histoire de l’art féministe et queer. Le regroupement nous parait une idée pertinente en vue d’une émulation de la jeune recherche, mais aussi pour la visibilité de nos profils dans leur particularité.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"267 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122808522","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une expérience de philosophie sur le terrain du travail social : approche éthique et construction méthodologique","authors":"Florie Toularastel","doi":"10.25518/1370-2262.1525","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1525","url":null,"abstract":"Cet article a pour objectif de décrire mon expérience de terrain dans une association de santé communautaire par et pour les travailleurs et travailleuses du sexe active en France dans une ville X, et de déployer mes décisions et leurs motifs dans la production d’une méthodologie propre. Je propose aussi d’interroger la pertinence d’une participation active au terrain vis-à-vis de la problématique : comment le travail social communautaire produit-il une connaissance de la précarité distincte de celle qui est produite dans le travail social gouvernemental ? J’essaie ainsi, à la suite des éthiques du care, de penser le soin comme un outil de connaissance, et de saisir les inflexions qu’il permet dans la compréhension de la vulnérabilité.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128069900","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"A successful long-distance relationship: How the Higher Judiciary consolidated the Sûreté Publique’s 'absolute' powers over foreigners in Belgium (1830-1914)","authors":"T. Feys","doi":"10.25518/1370-2262.1547","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1547","url":null,"abstract":"NL. De dienst Openbare Veiligheid (O.V.) controleerde vreemdelingen en zette ongewensten het land uit. Hiervoor rekende het op verschillende actoren, waaronder de rechterlijke macht. Dit artikel bespreekt de verhoudingen tussen beide instellingen op twee niveaus. Ten eerste, hoe hingen ze onderling van elkaar af op vlak van informatieverstrekking? Het toont aan dat correctionele rechtbanken, via informatiebulletins over vervolgde of veroordeelde vreemdelingen, een essentiële schakel vormden voor de O.V. om repressief op te treden. Omgekeerd rekenden rechtbanken niet op de O.V. om antecedenten te controleren of veroordeelden bij verstek te localiseren. Ten tweede bespreekt het artikel hoe de rechterlijke macht de bevoegdheid van de O.V. over vreemdelingen beïnvloedde. Het machtsmonopolie van de O.V. over uitwijzingen werd door lagere rechtbanken verschillende keren betwist. Deze vonnissen werden echter telkens aangevochten en uiteindelijk herroepen door het Hof van Cassatie. De analyse van de verhoudingen bewijst dat het concept « crimmigration » diepgeworteld zit in het bureaucratisch apparaat van moderne natiestaten. FR. Au cours du 19e siècle, la Sûreté Publique (S.P.) contrôlait les étrangers et expulsait les « indésirables ». Pour ce faire, elle s’appuyait sur différents acteurs, dont le système judiciaire. Cet article analyse deux aspects de la relation entre ces deux institutions. Premièrement, leur interdépendance quant à l’échange d’informations pour leur bon fonctionnement respectif. D’une part, grâce au bulletin de poursuite ou de condamnation à charge de l’étranger, les tribunaux correctionnels représentaient une source d’information clef pour la S.P., lui permettant d’agir de façon répressive. D’autre part, les tribunaux ne comptaient pas sur la S.P. pour s’informer sur les antécédents des étrangers ou de localiser des condamnés par défaut. Deuxièmement, l’article analyse à quel point le système judiciaire a influencé l’autorité de la S.P., en particulier son monopole sur les expulsions. Divers tribunaux ont contesté ce monopole, mais leurs verdicts ont été contestés à chaque fois et finalement révoqués par la Cour de cassation. L’étude de cette relation démontre que le concept de « crimmigration » est fermement enraciné dans l’apparat bureaucratique de l’État-nation moderne.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126784904","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Apports, limites et enjeux des méthodes prosopographiques et biographiques appliquées à l’histoire contemporaine des avocats : le cas du stage au barreau de Bruxelles","authors":"Fanny Verslype, J. Delattre","doi":"10.25518/1370-2262.1480","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1480","url":null,"abstract":"Étudier une profession dans une perspective historique n’est pas exercice aisé. Le barreau ne déroge pas à la règle en s’incarnant dans une collectivité souvent personnifiée et surtout une multitude d’individualités. Comment dès lors s’attacher à l’étude de cette profession en considérant sa double dimension collective et individuelle ? La prosopographie est souvent envisagée comme un outil pour faire dialoguer ces deux dimensions. Toutefois, les écueils à éviter sont nombreux, en particulier pour la profession d’avocat : lissage des trajectoires, surreprésentation de certains réseaux, atténuation des effets d’influence, déterminisme, etc. Le recours ponctuel à la biographie neutralise ou nuance cette vision induite par l’utilisation de sources sérielles. Le croisement des deux approches met en relation les données socio-institutionnelles du barreau de Bruxelles d’une part, tout en prenant en compte les caractéristiques personnelles des avocats qui le composent d’autre part. Mais ce dialogue suffit-il à générer un savoir objectif sur la profession d’avocat ? Nous aborderons cette réflexion en envisageant la question du stage au barreau de Bruxelles au début du 20e siècle et en mobilisant la figure de Joseph Pholien.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124470336","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Paroles d'experte - La transmission de l'histoire des migrations selon Anne Morelli","authors":"Hajar Oulad Ben Taïb","doi":"10.25518/1370-2262.1707","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1707","url":null,"abstract":"Anne Morelli est historienne. Parallèlement à sa carrière universitaire (professeure à l'ULB), elle a pendant 20 ans enseigné, avec plaisir et intérêt, l'histoire dans des écoles secondaires « à discriminations positives ». Auteure de plusieurs livres et de nombreux articles sur la présence italienne en Belgique, elle a aussi coordonné l'Histoire des étrangers et de l'immigration en Belgique, qui a obtenu, lors de sa sortie, le Prix de la communauté française comme meilleur ouvrage de vulgarisation. Elle a également publié un volume collectif consacré aux émigrants belges. Elle faisait partie de la mission française préparatoire à la création de la Cité de l'immigration à Paris. L'exposition « La mémoire retissée », qu'elle a imaginée avec son collègue Jean-Philippe Schreiber, était accompagnée d'un livre-catalogue illustré retraçant 100 ans d'immigration en Belgique. Anne Morelli a pris part à différentes autres initiatives muséales sur l'histoire de l'immigration en Belgique, comme la « Cantine des Italiens » d'Houdeng-Goegnies. L'un de ses cours à l'ULB (Contacts de cultures), donné chaque année à plusieurs centaines d'étudiants, était largement consacré à l'histoire des migrations.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"120959003","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le législateur bienveillant a imaginé un palliatif. Belgium’s pre-insolvency legislation and the resilience of commerce 1883-1914","authors":"Pieter De Reu","doi":"10.25518/1370-2262.1313","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1313","url":null,"abstract":"Quand, en 1883, le législateur belge propose une réforme du droit des faillites, cette innovation légale est alors assez ambitieuse et d’une grande portée, surtout en comparaison à d’autres pays en Europe. La loi de juin 1883 fournit des bouées de sauvetage en matière de pré-insolvabilité ainsi, « le concordat préventif » devient la première procédure en Europe tendant à éviter la déclaration en faillite et se focalisant sur la continuité de l’entreprise. L’objectif de cette loi est d’établir la possibilité de négocier un accord sans courir le risque de faire faillite et d’être qualifié d’insolvable par une décision judiciaire. Cette procédure fait alors grand effet sur la possibilité de liquidation d’entreprises puisque des négociations peuvent être menées dans les chambres du tribunal de commerce entre les créditeurs et le débiteur indigent, et des procédures de pré-insolvabilité peuvent ainsi donner un second souffle aux entreprises en difficulté. On ne considère donc plus la dissolution des biens du débiteur comme la réponse usuelle à ses ennuis financiers.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"66 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114055094","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Poster - Les Italiens de 1946, pas seulement des mineurs. Les Italiens de la Céramique Nationale, de Vicenza à Welkenraedt (Éditions de la Province de Liège, juin 2021)","authors":"Nathalie Mignano","doi":"10.25518/1370-2262.1596","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1596","url":null,"abstract":"En 1946, les Italiens ne viennent pas tous travailler dans les mines : 130 travailleurs de la province de Vicenza arrivent en 1946-47 dans l’entreprise Céramique Nationale de Welkenraedt. L’usine, désaffectée, a été détruite. Par ailleurs, les descendants des travailleurs restés sur place paraissent parfaitement intégrés. Cette immigration est-elle vouée à l’oubli ? La recherche, basée sur des témoignages et la consultation des registres de population de la commune, met en lumière la diversité des profils de ces immigrés. Elle se penche sur leurs trajectoires, leurs conditions de vie et de travail en Italie puis à Welkenraedt, et leur devenir après une expérience de durée variable dans l’entreprise. Enfin, elle interroge la deuxième génération sur ses liens avec les racines transalpines. Ce travail, qui se veut une contribution à la mémoire intrafamiliale et à la mémoire collective, a été publié avec le soutien de la Province de Liège.","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129802607","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"De Winstanley à Beccaria. Les premiers argumentaires abolitionnistes de la peine capitale (1649-1764)","authors":"F. Pierrard","doi":"10.25518/1370-2262.1343","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/1370-2262.1343","url":null,"abstract":"Il est généralement admis que l’abolitionnisme de la peine de mort est né avec le traité Des délits et des peines de Beccaria (1764). Pourtant, quelques travaux ont révélé l’existence d’argumentaires abolitionnistes plus anciens en Italie, en France et surtout outre-Manche, dès la Révolution anglaise, en 1649. Au premier abord, ces discours divergent considérablement. Pourtant, un examen attentif révèle que par-delà les différences, ces premiers plaidoyers contre la peine de mort partagent le plus souvent deux même logiques argumentatives : une remise en cause de la responsabilité pénale et une contestation de l’existence du pouvoir du glaive. En définitive, ces premiers abolitionnistes préconisent généralement les travaux forcés, au nom d’un utilitarisme pénal, qui repose essentiellement sur une forme de déterminisme (la cause du crime est extrinsèque au criminel ou déterminée physiquement) et sur un rejet du rétributivisme (le crime n’est plus une atteinte à l’ordre naturel de la société qu’il convient de rétablir).","PeriodicalId":336285,"journal":{"name":"C@hiers du CRHIDI","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115357564","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}