{"title":"« Aimer religieusement le monde et la vie » : la réponse de Pierre Leroux au contemptus mundi","authors":"Tomasz Szymański","doi":"10.18778/1505-9065.15.11","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.11","url":null,"abstract":"Dans son ouvrage De l’humanité, de son principe et de son avenir (1840), Pierre Leroux cherche à établir la « vraie définition de la religion », en visant à une synthèse des traditions religieuses de l’humanité et de la philosophie moderne. Aucune des réponses philosophiques que l’homme a tenté jusqu’ici de donner à la question du bonheur et du souverain bien (stoïcisme, épicuréisme, platonisme, christianisme) ne peut être jugée comme satisfaisante. Entre matérialisme qui méprise l’esprit d’un côté et spiritualisme qui méprise la nature et le monde de l’autre, Leroux cherche une troisième voie : « Aimer religieusement le monde et la vie ». Sa philosophie, qui est à la fois une manière de vivre et une réflexion herméneutique sur l’humanité, conduit à l’application véritable et socialement organisée du principe de l’amour, et dépassant égoïsme et altruisme dans la solidarité, permet de libérer la nature et la vie du mépris qui pesait sur elles pendant des siècles.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77120849","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Du titre à la poétique : les recueils de nouvelles de Benoît Gonon","authors":"Marta Elżbieta Trębska","doi":"10.18778/1505-9065.15.19","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.19","url":null,"abstract":"Benoît Gonon, auteur de trois recueils de récits brefs, est aujourd’hui presque complètement inconnu. Étant l’un des épigones de la nouvelle exemplaire au XVIIe siècle, il écrit ses histoires pour moraliser et édifier ses destinataires. Il n’est guère surprenant que, au niveau des thèmes abordés par l’auteur, son œuvre ne révèle pas trop d’originalité. Cependant, on observe chez lui un élément intéressant : les titres qu’il donne à ses recueils de nouvelles et qui contiennent en germe son programme littéraire. Dans chaque volume il se présente comme un compilateur qui cherche l’invention chez d’autres écrivains. Mais, d’un volume à l’autre, Benoît Gonon ajoute aussi d’autres éléments intéressants : il enrichit progressivement la couche thématique de ses recueils, il signale son public visé. Ces amplifications du titre révèlent la préoccupation de notre célestin pour l’efficacité rhétorique des titres de ses recueils.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79236901","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"À propos de la médisance, au XVIe siècle et au-delà","authors":"Mawy Bouchard","doi":"10.18778/1505-9065.15.06","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.06","url":null,"abstract":"Nous examinons ici la prégnance de l’idée de mépris dans la littérature de la longue Renaissance, mépris ou dédain qui a partie liée avec un vaste ensemble synonymique où tous les termes renvoient à un sentiment de haine ou de dégoût. Ces termes sont toutefois indissociables, comme on peut l’observer dans les textes d’Érasme et de Marie de Gournay, entre autres auteurs, des actions discursives qui découlent du sentiment même de mépris. Au fil du XVIe siècle, et en amont, plusieurs auteurs sont en effet devenus sensibles à l’origine d’une injustice souvent passée sous silence, soit le fait de subir les effets irréversibles de la diffamation, injure qu’on qualifie de « médisance », de « calomnie », de « détraction » et de plusieurs autres termes encore, et laquelle consiste à dérober l’honneur d’autrui par un simple énoncé ou par un témoignage, parfois contraire à la vérité, souvent inexact, et dont les motifs sont rarement charitables. Nous tentons ici de définir les termes et les enjeux du débat.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87995652","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le théâtre français de contestation sociale autour de 1900 : l’exemple de Dégénérés ! de Michel Provins","authors":"T. Kaczmarek","doi":"10.18778/1505-9065.15.15","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.15","url":null,"abstract":"Dégénérés ! de Michel Provins est une œuvre particulière dans le répertoire du théâtre français de contestation sociale. Inspiré par les traités médicaux sur les cas de « dégénérescence », le dramaturge décide d’y brosser les portraits de bourgeois égoïstes et pervers qui, au lieu de remplir leurs obligations envers la société, s’enlisent dans une vie de débauche. L’écrivain exprime un mépris sincère à l’égard des élites moralement abaissées qui contribuent à la dégradation de toute la nation. Tout d’abord, il fustige les travers des politiciens qui font carrière aux dépens des plus démunis, puis, il dénigre les hommes d’affaires et banquiers qui s’enrichissent outrageusement par la spéculation, et enfin, il s’en prend aux artistes et littérateurs qui propagent des vices dévastateurs pour la santé publique. En dépit de son langage virulent, Provins ne pense pas à se rallier aux anarchistes, il veut bouleverser les consciences afin de régénérer l’humanité.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90306450","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Un miroir du mépris : Guy Patin contre Théophraste Renaudot (1638-1648)","authors":"L. Capron","doi":"10.18778/1505-9065.15.09","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.09","url":null,"abstract":"De 1638 à 1648, tout a opposé les deux médecins parisiens Théophraste Renaudot (1586-1653) et Guy Patin (1601-1672) : empirisme contre dogmatisme, paracelsisme contre galénisme, arrivisme politique contre mépris de la cour royale, Université de Montpellier contre Faculté de médecine de Paris… Sans doute attisé par leur ancienne camaraderie, leur duel a produit un foisonnement de libelles, auxquels s’ajoutèrent procès et pieds de nez dans un déchaînement réciproque de haine et de dédain. En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Patin pouvait impunément injurier son ennemi désarmé ; en disgrâce à la cour, Renaudot dut s’avouer vaincu. À la fin du XIXe siècle s’engagea une joute posthume entre les deux ennemis : Patin pour ses Lettres caustiques (rééditées en 1846) et Renaudot pour son invention du journalisme en France (La Gazette créée en 1631). L’opinion plaça le journaliste sur un piédestal et le fit jouir d’une immense célébrité en attachant son nom à celui d’un prix littéraire (1926).","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86775213","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Salir pour nettoyer » : autour de la notion de pureté dans la pensée de G. Bachelard et dans la prose (néo) romanesque de M. Butor","authors":"Joanna Kotowska-Miziniak","doi":"10.18778/1505-9065.15.21","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.21","url":null,"abstract":"Le Nouveau romancier Michel Butor bouleverse la vision optimiste des quatre éléments de la nature élaborée, entre 1938 et 1961, par son ancien professeur de philosophie à la Sorbonne, Gaston Bachelard. Celui-ci considère l’air, l’eau, le feu et la terre comme détenteurs de qualités et de valeurs morales, à l’instar de la pureté, qui leur permet de contribuer à la transformation, tant matérielle que spirituelle, d’un monde impur en un univers immaculé. Cinq ans avant la parution du sixième et dernier essai théorique de Bachelard, Butor publie son Emploi du temps (1956), roman qui fait vaciller les principes de la vision idéalisée des éléments. Ayant reçu une formation philosophique, le romancier entreprend une polémique littéraire avec le concept de la pureté des éléments, si cher à Bachelard, et fonde l’univers romanesque de son ouvrage sur une antivaleur, l’impureté, jusqu’à ce que la saleté omniprésente devienne le cinquième élément, la quintessentia symbolique du monde.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79066501","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Et s’il n’en reste qu’un… Le mépris comme arme de combat chez Victor Hugo","authors":"Delphine Gleizes","doi":"10.18778/1505-9065.15.12","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.12","url":null,"abstract":"Victor Hugo, homme de combat, a adopté à de nombreuses reprises la posture du « seul contre tous » dans sa vie politique comme dans sa vie littéraire. Le mépris, assorti de l’ironie et d’un sens féroce de la polémique, apparaît alors comme une arme de choix pour disqualifier l’adversaire et se construire simultanément une stature morale. Ce sont ces mécanismes que l’on tentera de cerner à travers les discours publics de Victor Hugo, son œuvre littéraire et ses dessins. On s’attachera à mettre en évidence les stratégies à l’œuvre dans ces combats : l’attaque ad hominem et l’atteinte physique ; les procédés de monstration et d’exhibition par lesquels le poète soumet ces cibles à l’opprobre public ; les procédés de reductio ad absurdum des raisonnements de l’adversaire, vidés de sens et ridiculisés.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85476119","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’Adieu du monde, ou Le Mespris de ses vaines grandeurs et plaisirs périssables du Chartreux Dom Polycarpe de la Rivière (1619) : une rhétorique de l’offuscation ?","authors":"J. Pittion","doi":"10.18778/1505-9065.15.07","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.07","url":null,"abstract":"L’Adieu du Monde ou Le Mespris de ses vaines grandeurs et plaisirs périssables de Dom Polycarpe de la Rivière est paru à Lyon en 1619. Son auteur qui fut chantre de la chapelle de Marguerite de Valois à Usson, et passa neuf ans à la Grande Chartreuse, met en écriture un vaste savoir joignant textes patristiques, érudition humaniste et poésies grecque, latine et française. Dom Polycarpe pratique la rhétorique de la citation, l’assortit de disquisitiones savantes et la met au service d’une dénonciation des attraits du Monde. Il convoque les autorités qu’il cite en juges et témoins. Le discours d’un mépris implacable envers les princes de l’Église, les courtisans et les femmes, n’arrive toutefois pas à masquer la parole d’un homme toujours hanté par la sensualité. Entre amour charnel et amour spirituel, l’ἔρως qui inspire le texte est plus proche de l’ésotérisme de Philon ou de Grégoire de Nysse que de l’ἁγάπη du maître de la spiritualité cartusienne, Saint Bernard. Le texte de L’Adieu du Monde est le témoin d’une forme de spiritualité partagée par certains cercles humanistes et un exemple d’écriture baroque, au crépuscule de la Renaissance française.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88575885","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Du mépris à la dignité : Bakhita de Véronique Olmi","authors":"Anna Żurawska","doi":"10.18778/1505-9065.15.18","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.18","url":null,"abstract":"Le roman de Véronique Olmi, Bakhita (2017) retrace l’histoire de sainte Joséphine Bakhita en démontrant le processus qui va du mépris, de l’humiliation, de l’animalisation à l’acquisition de la dignité, voire à la sainteté. Le texte met l’accent non pas sur la dégradation des sentiments et de l’être humain, mais il montre comment dépasser les limites imposées par le mépris des autres et atteindre la plénitude. L’objectif du présent article sera, dans un premier temps, d’étudier des manifestations du mépris et des moyens littéraires qui permettent de l’exprimer. Dans un deuxième temps, l’analyse se centrera sur le processus qui va du mépris vers la plénitude, dans l’acception que lui donne Charles Taylor. Enfin, il sera aussi intéressant de poser la question sur les raisons du succès de ce roman « hagiographique » en France laïque.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90116038","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Le mépris » dans les Mémoires d’outre-tombe : l’attitude du mémorialiste à l’égard de Napoléon Bonaparte","authors":"Aleksandra Kamińska","doi":"10.18778/1505-9065.15.10","DOIUrl":"https://doi.org/10.18778/1505-9065.15.10","url":null,"abstract":"Dans les Mémoires d’outre-tombe l’image de Napoléon suscite, chez le lecteur, différentes émotions. En effet, le mémorialiste inscrit son discours dans un mouvement à la fois symbolique et éthique. D’où le flottement continuel entre la grandeur et la bassesse, entre la louange et le blâme. Ce double mouvement permet d’examiner les vicissitudes de la Fortune napoléonienne sous l’angle du mépris dépassant un ressentiment personnel. Le mépris émerge dans les Mémoires comme le signe de la dépréciation morale, qui doit, en même temps, s’apparenter à un outil didactique guidant le lecteur. Ainsi, le mémorialiste se sert du mépris pour prouver au lecteur que Napoléon obéit au même châtiment de la Providence. Malgré la trivialité de Napoléon, le mémorialiste renonce au dédain en faveur de la démonstration de sa déception et de sa supériorité éthique. Chateaubriand réhabilite ainsi la notion de mépris et son usage persuasif qui est proche de l’indignation et de la gravité.","PeriodicalId":33181,"journal":{"name":"Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88859311","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}