P. Ginod , B. Khallouk , E. Benzenine , T. Desplanches , T. Dub , E. Schmutz , S. Douvier , P. Sagot
{"title":"Évaluation de la pratique restrictive de l’épisiotomie et de l’impact sur les déchirures périnéales au sein du Réseau périnatal de Bourgogne","authors":"P. Ginod , B. Khallouk , E. Benzenine , T. Desplanches , T. Dub , E. Schmutz , S. Douvier , P. Sagot","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.004","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Analyser la pratique de l’épisiotomie et les taux de lésions périnéales en Bourgogne suite aux recommandations du Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) de 2005.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Étude rétrospective multicentrique, entre 2003–2005 (période 1) et 2012–2014 (période 2), menée sur les expulsions de singletons, en présentation céphalique à partir de 37<!--> <!-->SA, comparant les taux d’épisiotomies (TE), et de lésions périnéales pour les accouchements normaux (AN) et les accouchements instrumentaux (AI) entre les 2 périodes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Notre population comprenait 74 268 femmes. Le TE global a significativement diminué de 35,8 à 16,7 % (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01), sans augmentation du taux de périnées du troisième (0,73 % vs 0,66 %) et quatrième degrés (0,14 % vs 0,14 %). Les taux de périnées du premier degré ont augmenté (42,1 % vs 17,6 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), ceux du deuxième degré ont diminué (13,5 % vs 20,5 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Le TE a diminué quels que soient le niveau de la maternité, l’établissement, le mode d’accouchement, ou le type d’instrument.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Notre étude retrouve un fort impact en Bourgogne des RPC de 2005 pour la pratique de l’épisiotomie restrictive tant pour les AN que pour les AI, sans augmentation des déchirures périnéales graves et une diminution de la morbidité spontanée avec une augmentation des périnées peu ou pas lésionnels.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To analyse episiotomy and perineal tears rates in Burgundy after French National College of Obstetricians and Gynecologists (CNGOF) guidelines in 2005.</p></div><div><h3>Materials and method</h3><p>Multicenter retrospective study, between 2003–2005 (period 1) et 2012–2014 (period 2), conducted on singletons vaginal deliveries, in cephalic presentation from 37 weeks. We compared the episiotomy rate (ER), and perineal lesions in normal deliveries (ND) and instrumental deliveries (ID) between the two periods.</p></div><div><h3>Results</h3><p>A total of 74,268 women were included. The overall ER significantly decreased from 35.8 to 16.7% (<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.01), without increasing third degree perineal tears (0.73% vs. 0.66%) or fourth degree (0.14% vs 0.14%). First degree perineal tears rose (42.1% vs 17.6%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001), second degree decreased (13.5% vs 20.5%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001). ER decreased whatever the level of motherhood, healthcare ward, vaginal delivery type, or the instrument used.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Our study found a strong impact in Burgundy of the French guidelines for the practice of restrictive episiotomy for both ND and for ID without increasing sphincter tears and in decreasing spontaneous morbidity.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1165-1171"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.004","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076708","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
B. Boisseau , B. Perrouin-Verbe , N. Le Guillanton , I. Derrendinger , A.-S. Riteau , B. Idiard-Chamois , N. Winer
{"title":"Grossesse chez les femmes blessées médullaires : état des connaissances","authors":"B. Boisseau , B. Perrouin-Verbe , N. Le Guillanton , I. Derrendinger , A.-S. Riteau , B. Idiard-Chamois , N. Winer","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Mise à jour des connaissances des professionnels de santé à propos des femmes enceintes présentant des lésions médullaires. Aménagement des maternités pour les rendre accessibles aux femmes enceintes blessées médullaires afin d’améliorer leur prise en charge en pré-, per- et post-partum.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Étude déclarative transversale à l’aide d’un questionnaire distribué aux professionnels de santé de la maternité du CHU de Nantes et aux sages-femmes libérales de l’agglomération nantaise, basé sur leurs connaissances, leurs difficultés et leurs attentes relatives au suivi obstétrical des femmes blessées médullaires. Un état des lieux a parallèlement été réalisé à la maternité du CHU de Nantes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Soixante-douze pour cent des professionnels de santé interrogés jugent leur niveau de connaissances sur les lésions médullaires insuffisant voire inexistant. Parmi les répondants, 84,8 % ont déclaré avoir rencontré des difficultés lors de la prise en charge de femmes blessées médullaires. La principale difficulté citée est liée au matériel ou aux locaux non adaptés, obstacle effectivement retrouvé lors de l’état des lieux de la maternité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Plusieurs propositions sont envisagées, parmi lesquelles des formations spécifiques, la réalisation d’un protocole de prise en charge des femmes blessées médullaires, l’instauration d’une fiche de situation de handicap, l’aménagement des locaux des maternités, et enfin, la création de centres référents en province pour optimiser le suivi de ces patientes.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>Updating knowledge of health professionals about pregnant women with spinal cord injuries. Development of maternity hospitals to make them accessible to spinal cord injured pregnant women to improve their care in pre-, per- and post-partum.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Cross-sectional declarative study based on a questionnaire distributed to health professionals in the maternity hospital of the University Hospital of Nantes and liberal midwives of Nantes conurbation, based on their knowledge, their difficulties and their expectations for obstetrical care for spinal cord injured women. An inventory was carried out in parallel at the maternity hospital of the University Hospital of Nantes.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Seventy-two percent of health professionals surveyed rated their level of knowledge on spinal cord injuries insufficient or even non-existent. Among the professionals, 84.8% said they encountered difficulties to take care of spinal cord injured women. The main cited difficulty relates to unsuitable equipment or premises, obstacle indeed found during the inventory made on the maternity hospital.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Several proposals are being considered, including specific trainings, the execution of a management protocol for spinal cord injured women, the establishment of a situation's fo","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1179-1185"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.017","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076894","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Mottaz , M. Belhadia , P.-L. Tran , M. Marty , J.-L. Brun
{"title":"Léiomyomatose utérine héréditaire associée à un syndrome de Demons-Meigs : à propos d’un cas","authors":"C. Mottaz , M. Belhadia , P.-L. Tran , M. Marty , J.-L. Brun","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La léiomyomatose héréditaire cutanée et utérine est une maladie génétique résultant de la mutation de l’intron 3 du gène de la fumarate hydratase. Cette mutation est à l’origine du développement de léiomyomes cutanés et utérins et majore aussi le risque de cancer papillaire de type 2 du rein. Le risque de léiomyosarcome est quant à lui exceptionnel. À notre connaissance, aucune donnée dans la littérature ne rapporte à ce jour de cas de léiomyomatose héréditaire associée à un syndrome de Demons-Meigs. Ce syndrome associe, classiquement, une tumeur ovarienne bénigne avec des épanchements des séreuses, qui régressent après exérèse de la tumeur ovarienne.</p></div><div><h3>Cas clinique</h3><p>Nous rapportons le cas d’une nulligeste de 29<!--> <!-->ans, sans antécédent personnel. Ses antécédents familiaux comportent des léiomyomes utérins chez sa cousine, sa mère et sa grand-mère maternelle, ainsi que des léiomyomes cutanés chez son oncle maternel et chez le fils de celui-ci. Il a été découvert chez notre patiente, lors d’un bilan de douleurs abdominales, un volumineux fibromyome sous-séreux de 13<!--> <!-->cm de grand axe accompagné de plusieurs autres myomes de petite taille. Un traitement par ulipristal acétate (UPA) avait été mis en place avant de réaliser une chirurgie. Deux mois après ce premier bilan, la patiente a constaté une augmentation de son périmètre abdominal. Celle-ci était accompagnée d’une altération de l’état général ainsi que d’un amaigrissement. L’échographie puis un scanner ont retrouvé une ascite ainsi qu’une pleurésie bilatérale de moyenne abondance. Le myome dominant a augmenté de volume, mesurant à ce stade 19<!--> <!-->cm de grand axe. Par crainte d’un processus néoplasique, la date de chirurgie a été avancée. La laparotomie révélait une ascite modérée sans carcinose péritonéale. Une myomectomie multiple a été réalisée. Celle-ci a nécessité la transfusion de plusieurs culots sanguins en raison de la haute vascularisation des myomes. Au décours de cette chirurgie, la régression des épanchements a pu être constatée, ce qui confirme a posteriori le syndrome de Demons-Meigs.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Outre la description originale de cette association léiomyomatose et syndrome de Demons-Meigs ou plutôt pseudo-syndrome de Demons-Meigs car ne concernant pas une tumeur ovarienne, ce dossier soulève aussi le problème de la « résistance » des myomes à l’UPA. Ce traitement est efficace sur les symptômes associés aux myomes (90 % d’aménorrhée) et permet une régression du volume du ou des myomes dans des proportions variables. Il n’y a pas de données disponibles sur l’absence de régression des myomes sous traitement. Plusieurs hypothèses peuvent s’envisager dans cette observation : l’âge jeune, le volume initial du myome, le contexte de la maladie génétique, etc. Les essais cliniques et les études en population devraient nous donner ces informations manquantes d’ici peu.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Page 1201"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.012","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076905","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Defez , F. Khizar , M. Maurin , F. Biot , J.-C. Pons , F. Sergent
{"title":"Intérêt d’un test de PCR en temps réel en intrapartum en comparaison à la culture de fin de grossesse pour le dépistage du streptocoque du groupe B chez la femme enceinte","authors":"M. Defez , F. Khizar , M. Maurin , F. Biot , J.-C. Pons , F. Sergent","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.06.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.06.002","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Évaluer et comparer les performances diagnostiques d’un test rapide de PCR en temps réel chez la femme en début de travail et celles de la culture à 34–38 semaines d’aménorrhée (SA) pour le dépistage du streptocoque du groupe B (SGB).</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Cette étude prospective a inclus les patientes en début de travail après 34 SA en 2012 au CHU de Grenoble. Un premier dépistage du SGB a été réalisé par culture entre 34 et 38 SA et un second au moment de l’accouchement par PCR en temps réel et par une culture de référence pour le calcul des performances diagnostiques.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cent cinquante-sept patientes ont été incluses. La sensibilité était de 94,4 % (IC 95 %, 72,7 %–99,9 %) pour le test de PCR et 50 % (IC 95 %, 26–74 %) pour la culture antepartum (p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,0047). La prévalence du SGB était de 7,6 % pour la culture antepartum, 11,5 % pour la culture intrapartum et 16,6 % pour la PCR intrapartum.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La PCR intrapartum montre une sensibilité bien supérieure au dépistage antepartum par culture, principalement du fait d’une forte variation de portage du SGB, et permet d’identifier de manière plus ciblée les patientes candidates à l’antibioprophylaxie intrapartum.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>The objectives were to evaluate and compare the diagnostic accuracy of a rapid real-time PCR assay at the onset of labor with those of the current antenatal culture-based test at 34–38 weeks gestation for group B <em>Streptococcus</em> (GBS) screening.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>A prospective study including all pregnant women admitted for delivery after a 34-week gestation period was conducted in October 2012 at the Grenoble University Hospital Centre. A first culture-based GBS screening test was performed between 34 and 38 weeks of gestation followed by a second screening test at the onset of labor, using a real-time PCR Assay and a culture-based method (gold standard) in order to calculate the diagnostic accuracy.</p></div><div><h3>Results</h3><p>One hundred an fifty-seven patients were enrolled. The sensitivity was 94.4% (95% CI, 72.7–99.9%) with intrapartum PCR assay and 50% (95% CI, 26–74%) with antepartum culture. Prevalence of GBS colonization was 7.6% with the antepartum culture method, 11.5% with intrapartum culture and 16.6% by using PCR-test.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Intrapartum PCR shows a much higher sensitivity compared to the antepartum culture-based screening mainly due to variations in GBS colonization and could allow us to target patients requiring intrapartum antibiotic prophylaxis more effectively.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1151-1158"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.06.002","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076910","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Belloin , F. Jacquemard , C. Bernabé-Dupont , G. Viot , L. Lohmann , G. Grangé
{"title":"Le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21. Étude rétrospective à propos de 8821 patientes","authors":"C. Belloin , F. Jacquemard , C. Bernabé-Dupont , G. Viot , L. Lohmann , G. Grangé","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.01.007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.01.007","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Objectif : mettre en évidence la baisse du nombre de gestes invasifs intra-utérins grâce à l’analyse de l’ADN fœtoplacentaire libre circulant dans le sang maternel : le dépistage prénatal non invasif (DPNI), au centre de diagnostic prénatal de l’hôpital américain de Paris (AHP).</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Étude descriptive rétrospective avant–après de 8821 patientes au centre de diagnostic prénatal (DPN) de l’AHP entre le 01/01/2012 et le 25/09/2014. Le DPNI est proposé aux patientes depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2013.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le nombre de prélèvements invasifs diminue de façon significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) entre 2012 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1177 soit 42 % de l’activité du DPN de l’AHP en 2012) et 2013 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->987 soit 28,5 %), et entre 2013 et 2014 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->599 soit 23,4 %). Les performances statistiques calculées du DPNI sont : sensibilité<!--> <!-->≥<!--> <!-->99,9 % ; spécificité<!--> <!-->=<!--> <!-->99,8 % ; valeur prédictive positive<!--> <!-->=<!--> <!-->90,4 % ; valeur prédictive négative<!--> <!-->≥<!--> <!-->99,9 % ; faux positifs<!--> <!-->=<!--> <!-->3. Tandis que celles du dépistage combiné du premier trimestre (DCT1) sont : sensibilité<!--> <!-->=<!--> <!-->95,4 % ; spécificité<!--> <!-->=<!--> <!-->82,5 % ; valeur prédictive positive<!--> <!-->=<!--> <!-->6,5 % ; valeur prédictive négative<!--> <!-->=<!--> <!-->99,9 % ; faux positifs<!--> <!-->=<!--> <!-->1197.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le DPNI a permis de réduire le nombre de prélèvements invasifs au centre de DPN de l’AHP. Les performances du DPNI sont supérieures à celles du dépistage combiné du premier trimestre.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To demonstrate the decrease in intrauterine invasive procedures through analysis of DNA fetoplacental free circulating in maternal blood: Non Invasive Prenatal Test (NIPT), in Prenatal Diagnosis Center of American Hospital of Paris (AHP).</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Retrospective descriptive study of 8821 patients in Prenatal Diagnosis Center at the AHP between 01/01/2012 and 09/25/2014. The NIPT is available to patients since 1st January 2013.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The number of invasive procedures decreased significantly (<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001) between 2012 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1177, i.e. 42 % of the global activity of the Prenatal Diagnosis Center at the AHP in 2012) and 2013 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->987 or 28.5 %) and between 2013 and 2014 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->599 or 23.4 %). The NIPT calculated performance statistics are: sensitivity<!--> <!-->≥<!--> <!-->99.9 %; specificity<!--> <!-->=<!--> <!-->99.8 %; Positive Predictive Value<!--> <!-->=<!--> <!-->90.4 %; Negative Predictive Value<!--> <!-->≥<!--> <!-->99.9 %; False Positives<!--> <!-->=<!--> <!-->3. While the actual screening statistic values are: sensitivity<!-","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1127-1132"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.01.007","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72116207","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. De Kerdaniel, N. Body, É. Davoine, F. Foucher, S. Hénno, A. Tavenard, B. Laviolle, C. Rozel, M. Leblanc, V. Lavoué, J. Levêque
{"title":"[How were used recommendations for endometrial carcinoma? Britain retrospective study].","authors":"O. De Kerdaniel, N. Body, É. Davoine, F. Foucher, S. Hénno, A. Tavenard, B. Laviolle, C. Rozel, M. Leblanc, V. Lavoué, J. Levêque","doi":"10.1016/j.jgyn.2015.12.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2015.12.009","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"28 1","pages":"1045-1053"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83364058","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Cesario , P. Crochet , F.-X. Boyer de Latour , G. Eglin , B. De Rochambeau , A. Agostini , le Groupe d’experts Gynesrisq
{"title":"Plaies digestives à l’insertion des trocarts en cœlioscopie. Analyse de la base de données de retour d’expérience de Gynerisq","authors":"E. Cesario , P. Crochet , F.-X. Boyer de Latour , G. Eglin , B. De Rochambeau , A. Agostini , le Groupe d’experts Gynesrisq","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.05.007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.05.007","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>L’introduction des trocarts est une période à risque d’incidents en cœlioscopie. Il existe des recommandations émises en 2010 par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) permettant de limiter ces risques. Le but de notre analyse était de déterminer les circonstances de survenue et les conséquences de ces accidents, et d’en analyser l’évitabilité en fonction du respect ou non des recommandations.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Gynerisq est un organisme agréé par la Haute Autorité de santé (HAS) dont la mission est l’évaluation et l’amélioration des pratiques avec une approche centrée sur la gestion du risque. Nous avons analysé les cas rapportés par les adhérents de Gynerisq dans une base de données de retour d’expérience.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 114 incidents décrits dans la base de données de Gynerisq, nous avons rapporté 31 cas de plaies digestives. Ces plaies sont survenues pour 77,4 % des cas (24/31) lors d’interventions programmées. Dans 32,3 % des cas (10/31), les interventions étaient jugées complexes par l’opérateur. Au total, 54,8 % (17/31) des patientes avaient un antécédent de laparotomie. Concernant l’évitabilité des incidents, sur les 27 plaies liées au mode d’entrée par aiguille de Veress ou <em>open</em> cœlioscopie, 17 étaient évitables selon les déclarants. Les facteurs retrouvés étaient dans 10 cas le non-respect des recommandations, dans deux cas une autre cause et dans 5 cas aucun facteur n’était proposé pour expliquer l’incident.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’analyse de ces cas semble montrer que les plaies digestives secondaires à l’introduction des trocarts, en <em>open</em> cœlioscopie ou avec utilisation de l’aiguille de Veress, ne surviennent pas forcément dans un contexte d’urgence ou pour des interventions compliquées. Par contre, la majorité des cas sont survenus chez des patientes à risque.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Port insertion is a high-risk period during laparoscopy. The French Gynecologist and Obstetricians College (CNGOF) published recommendations in 2010 to minimize those risks. The aim of our analysis was to establish the accidents’ circumstances and consequences and to determine if those incidents could have been depending on whether recommendations had been respected or not.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>Gynerisq is an approved organism by the Haute Autorité de santé (HAS). Its mission is to evaluate and improve practices by a risk management centered approach. We analysed incidents reported by Gynerisq's adherents in an experience report database.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Above 114 incidents analysed in the Gynerisq's database, we reported 31 bowel injuries. Those injuries occurred for 77.4% (24/31) during planned interventions. For 32.3% of the cases (10/31), interventions were judged complex by the surgeons. A total of 54.8% (17/31) of the patients had a history of laparotomy","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1083-1090"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.05.007","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72116210","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"En cas de macrosomie fœtale, la meilleure stratégie est le déclenchement artificiel du travail à 38 semaines d’aménorrhée","authors":"P. Rozenberg","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.09.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.09.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"1 1","pages":"1037-1044"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75572192","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Lucas, M.-C. Soudan, F. Lanse, M. Coustel, D. Carles, O. Tandonnet, B. Maugey-Laulom, J. Horovitz
{"title":"Grossesse extra-membraneuse sur J1 avec syndrome polymalformatif au cours d’une grossesse gémellaire bichoriale biamniotique induite : à propos d’un cas","authors":"J. Lucas, M.-C. Soudan, F. Lanse, M. Coustel, D. Carles, O. Tandonnet, B. Maugey-Laulom, J. Horovitz","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.08.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.08.013","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"64 1","pages":"1201-1202"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80185698","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Bedoucha, M. Rois, M. Coustel, F. Coatleven, J. Horovitz
{"title":"Hypertension artérielle pulmonaire et grossesse : à propos d’un cas","authors":"M. Bedoucha, M. Rois, M. Coustel, F. Coatleven, J. Horovitz","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.08.011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.08.011","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"53 1","pages":"1200"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88748442","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}