{"title":"Le rêve risible dans les arts graphiques au XIXe siècle","authors":"P. Kaenel","doi":"10.58282/colloques.5016","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.5016","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"71 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131730975","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Audaces fortuna Juven » : Les rires du Rire (1894‑1914). Propositions et hypothèses sur la réception publique d’un périodique fin‑de‑siècle","authors":"L. Bihl","doi":"10.58282/colloques.5417","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.5417","url":null,"abstract":"Le Rire est souvent cite par les historiens de la presse comme la premiere des publications humoristiques de la Belle Epoque au vu de sa diffusion et assortie d’epithetes souvent peu flatteuses1. Meme les specialistes du trait satirique ont longtemps semble reticents a evoquer un titre dont l’importance est d’abord sous-tendue par une longevite sans egal (si ce n’est le Punch a Londres ou Le Kladderadatsch a Berlin). Contrairement a ce que sa probable premiere place au sein de l’univers satirique parisien (entre 1894 et 1914) pourrait laisser esperer, on ne peut que constater les lacunes archivistiques a propos de ce journal. Celui-ci est peu enclin par ailleurs a parler de lui‑meme. N’ayant pas eu beaucoup de demeles avec la justice, la tâche de reconstitution historienne est plus delicate encore.Referons-nous a Jacques Letheve, l’un des pionniers des etudes sur la caricature : On pourrait en dire autant [qu’a propos du Courrier francais]du journal Le Rire, si la place tenue par cette derniere publication n’etait pas encore plus complexe. Sans avoir l’unite de ton du Courrier francais, elle maintient une tradition de qualite qui va se poursuivre jusqu’a la Seconde Guerre mondiale. Ne le 10 novembre 1894, Le Rire a su attirer les meilleurs artistes. […] Dans chaque numero du Rire, les dessins sont nombreux et tous de caractere satirique. Les progres de l’impression en couleur permettent de donner de belles planches. En outre, Le Rire est l’un des premiers journaux satiriques,","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126570718","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’anticléricalisme de Gauguin ou le substrat de l’argot plastique d’un maître de la modernité","authors":"L. Danguy","doi":"10.58282/colloques.4780","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4780","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"33 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-02-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132826713","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le comique sur la scène de Se trouver, de Luigi Pirandello : une réalisation particulière de l'« humorisme »","authors":"A. Saba","doi":"10.58282/colloques.4777","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4777","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-12-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131013350","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Satire et parodie dans la « Complainte » du Roman de Fauvel remanié de Chaillou de Pestain (Paris, BnF, fr. 146) : pourquoi et comment rit-on des puissants au xive siècle ?","authors":"Thibaut Radomme","doi":"10.58282/colloques.4637","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4637","url":null,"abstract":"1Le Roman de Fauvel est un texte satirique composé dans le milieu parisien de la chancellerie royale au débu du xive siècle, racontant la carrière irrésistible et scandaleuse d'un cheval roux, hissé au sommet du pouvoir e de la société française par le caprice de Fortune. Il en existe deux rédactions : la première version, écrite en 1310 (livre I) et 1314 (livre II), attribuée à Gervais du Bus et conservée dans treize manuscrits, et une version remaniée et interpolée, attribuée à Raoul Chaillou de Pestain vers 1316-1318, conservée dans un manuscrit unique, le Paris, BnF, fr. 1461.","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"42 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-12-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123309740","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une stylisation de l’imitation. La parodie pour étudier les pratiques narratives","authors":"G. Merminod","doi":"10.58282/colloques.4591","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4591","url":null,"abstract":"And what a “mockery” is, is to do that thing which you would otherwise be seen as imitating, in such a fashion as to make it clear that you're not seriously doing it, but that you're competent at it – and, of course, treating it in a fairly negative way.(Sacks 1992: 480, Seeing an imitation) 1. De l’interet de la parodie pour etudier les pratiques langagieresIl est traditionnellement de mise dans l’etude de la parodie de tourner exclusivement son attention vers les textes (Genette 1982 ; Sangsue 1994, 2007). A l’inverse de cette tendance, notre travail sur la parodie mediatique fait le choix de se centrer sur les pratiques langagieres. Aussi, notre approche – praxeologique plutot qu’uniquement textuelle – envisage la parodie comme une stylisation de l’imitation1, c’est-a-dire la desauthentification strategique d’un faire comme. Partant de cette perspective, le but de la presente contribution est double : il s’agit, d’une part, de penser le phenomene de la parodie pour lui-meme et, d’autre part, de l’envisager comme une occasion d’etudier autre chose, dans notre cas, certaines normes langagieres des medias. Et c’est ce second point qu’il convient d’abord de preciser.Dans les medias comme ailleurs, l’usage du langage implique des normes (Hymes 1997 [1974] ; Fetzer 2015) partagees dans le cadre de communautes de pratiques (Wenger 1998 ; Cotter 2010). Ces normes peuvent etre revelees et apprehendees methodologiquement par le biais de questionnaires ou d’entretiens (rendant compte","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-06-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123261008","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’effet moral de la comédie de l’age classique et son rapport au rire du spectateur dans les discours sur le genre comique","authors":"C. Piot","doi":"10.58282/colloques.4571","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4571","url":null,"abstract":"Dans maints travaux universitaires1 ou manuels scolaires portant sur la comedie de l’âge classique, l’expression latine « castigat ridendo mores »2 est mobilisee pour accrediter l’idee selon laquelle le rire serait, au xviieme siecle, concu comme un vecteur de la correction morale du spectateur. On ne trouve pourtant aucune trace de cette pretendue devise de la comedie dans les textes du xviieme siecle eux-memes. Son origine est incertaine3 et il faut attendre le xviiieme siecle pour qu’elle soit employee – a propos de la comedie italienne. Ce n’est qu’a partir du xixeme siecle qu’elle est associee a la « comedie de l’âge classique » dans les discours critiques. Independamment de l’inauthenticite de la formule, l’idee meme du rire qui corrige est plus complexe qu’il n’y parait. Cet article entend revenir d’une part sur le rapport exact qu’entretient la comedie avec la « morale », d’autre part sur le role que joue le rire dans ce rapport. La critique actuelle assimile le plus souvent « plaire et instruire » et « corriger ». Si l’un et l’autre visent un but moral, c’est selon des modalites et une periodisation distinctes. Dans un premier temps, les auteurs de la Pleiade vers 1550, ceux de la deuxieme generation de dramaturges a la fin du xvieme siecle4, puis les auteurs des annees 1630-1660 reprennent le topos de l’instruction par le comique, faisant de la comedie un divertissement moralement utile, au meme titre que les autres genres litteraires. L’effet de la comedie n’est pa","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-05-11","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132688522","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les Incroyables de Carle Vernet : l’image comique et son contexte","authors":"Sibylle Menal","doi":"10.58282/colloques.4578","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4578","url":null,"abstract":"Etudier des œuvres graphiques sous l’angle du rire pose un certain nombre de problemes, pour la plupart lies au decalage que nous avons aujourd’hui avec celles-ci : comment, par exemple, mesurer la reaction qu’a pu provoquer une image au xviiie siecle ? L’hilarite varie en fonction de l’individu, de l’humeur, du climat et d’innombrables autres parametres, dont il n’est pas possible de tenir compte. L’effet comique doit donc etre envisage avec une certaine distance et son etude fondee sur une analyse precise du contexte de production de l’œuvre. C’est d’autant plus vrai pour la caricature, un art qui se refere largement a l’actualite et dont les œuvres, une fois sorties de leur contexte historique, peuvent sembler difficiles a apprehender pour le spectateur d’aujourd’hui. A cela s’ajoute qu’il est complexe d’interpreter des images de maniere generale, car elles peuvent etre comprises de diverses facons ; elles sont moins univoques que le langage1. Cette difficulte d’apprehension est inherente aux arts du dessin ; traditionnellement, les artistes etablissent leurs compositions selon des conventions picturales bien connues du public, afin de rendre comprehensible le sujet de leur œuvre. Lorsqu’il s’agit de provoquer l’hilarite, cependant, l’effet de surprise et le contournement des normes etablies sont parfois indispensables2. Des lors, il faut employer d’autres stratagemes pour rendre l’image intelligible, comme par exemple y ajouter du texte. Ce dernier est utilise comme contr","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"38 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-04-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133264823","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Du « gaz de paradis des poëtes anglais » au « sourire de force ». Sur les traces du gaz hilarant dans la littérature du XIXe siècle (France et Angleterre)","authors":"S. Borloz","doi":"10.58282/colloques.4559","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4559","url":null,"abstract":"Dans le XVIIIe siecle finissant, le poete anglais Robert Southey fait l’experience d’un « new pleasure for which language has no name»1 : le gaz hilarant. Cette definition, axee sur les sensations agreables generees par l’inhalation, ainsi que sur leur caractere novateur, inscrit son auteur au nombre des enthousiastes qui voient dans le gaz hilarant une emanation du progres ouvrant la voie vers des etats de conscience et des modes de sensation encore inexplores. Pourtant, ce meme gaz, lorsqu’il fait l’objet d’experimentations quelques annees plus tard par des scientifiques francais, genere chez eux « sensations penibles, constriction douloureuse des tempes, angoisse de la suffocation, malaise prolonge »2. Si cette difference peut avoir des fondements scientifiques, elle n’en demeure pas moins revelatrice des diverses receptions du gaz hilarant selon les epoques et les pays, les discours a son propos oscillant entre l’enthousiasme et la mefiance, et glissant progressivement du premier vers la seconde. C’est notamment le cas du discours litteraire, qui, s’il considere d’abord le gaz comme un adjuvant a la creation, le reconfigure ensuite en symbole d’un progres menacant et d’une perte de controle de soi. Bien loin d’etre purement anecdotique, l’etude du traitement litteraire du gaz hilarant revele donc des enjeux importants, tant au niveau des hesitations suscitees par les avancees scientifiques que de l’ambivalence d’un rire qui, de libere, devient contraint.Humphry Davy et le","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"18 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-04-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128978177","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le rire, le propre de l’homme (moderne) : de l’anthropologie à l’histoire culturelle","authors":"A. Vaillant","doi":"10.58282/colloques.4557","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.4557","url":null,"abstract":"Le rire est furieusement a la mode, et ce colloque en fournit encore une fois la preuve aujourd’hui : on ne compte pas les ouvrages collectifs, les numeros de revue, les essais philosophiques ou litteraires, les expositions artistiques consacres a l’ironie, a la satire, a l’humour, ou encore a la caricature qu’un recent attentat survenu en France contre le journal satirique Charlie Hebdo, un certain 7 janvier 2015, a transforme en un tres improbable symbole de l’identite nationale. Mais, justement, toutes ces excellentes realisations se limitent souvent a l’un des aspects du rire, pour en detailler les specificites culturelles, psychologiques ou esthetiques, alors que le principal mystere reside au contraire dans le lien invisible qui les relie tous entre eux. Chacun croit parler du rire, tel qu’en lui-meme, alors qu’il s’arrete a l’une de ses provinces, voire de ses dependances – comme si le rire etait pose d’emblee comme une evidence qu’il serait inutile d’interroger.A rebours, j’ai toujours choisi de parler du « rire1 », pour souligner son caractere unique et primordial. Le rire est capital pour l’homme, il est en lui quelque chose d’anthropologiquement essentiel, sans lequel nos vies ne seraient meme pas imaginables – je veux dire biologiquement possibles. Le rire n’est pas tout a fait le propre de l’homme – il deborde, par certaines de ses manifestations primitives, sur le regne animal : j’y reviendrai –, mais, a coup sur, il lui est indispensable, sous des formes qui lu","PeriodicalId":114652,"journal":{"name":"Le rire : formes et fonctions du comique","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-04-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131175682","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}