N. Rigaux , A. Musso , S. Maccagnan , E. Chamorey , M. Dorez , J. Delotte , M. Leboeuf
{"title":"Les femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA ont-elles des caractéristiques particulières ?","authors":"N. Rigaux , A. Musso , S. Maccagnan , E. Chamorey , M. Dorez , J. Delotte , M. Leboeuf","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.046","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être réalisée en France jusqu’à 15 SA<!--> <!-->+<!--> <!-->6<!--> <!-->jours depuis le 02/03/2022. En 2022, 76 % des IVG étaient réalisées avant 10 SA, 2,7 % à partir de 14 SA. Si la littérature renseigne sur les techniques et complications de l’IVG, il n’existe pas à notre connaissance, de données récentes et françaises sur les caractéristiques socio-démographiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA. Celles à l’étranger et anciennes semblent dégager un profil : femme jeune, sans emploi/étudiante, célibataire, nullipare.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Définir les caractéristiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA dans un centre d’orthogénie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude de cohorte rétrospective unicentrique qui comparait une série continue de femmes ayant bénéficié d’une IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] entre le 02/03/22 et le 30/11/23 dans l’unité d’orthogénie d’un CHU de type III, à une cohorte de femmes entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA]. Chaque IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] a été appariée à 1 IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et 1 entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] réalisée dans ce même service dans la même semaine, toutes méthodes confondues. Les méthodes chirurgicales et médicamenteuses y sont proposées à partir de 10 SA avec une hospitalisation de jour. Peu d’IVG à partir de 14 SA sont réalisées dans les centres avoisinants. Critères de jugement principaux : caractéristiques socio-démographiques des femmes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>1318 IVG ont été réalisées durant la période, dont 621/1318 (47,1 %) entre [10–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] : 314/621 (50,6 %) en 2022 et 307/621 (49,4 %) en 2023. Ont eu lieu 272/1318 (20,6 %) IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 1, G1), 252/1318 (19,1 %) entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 2, G2) et 97/1318 (7,4 %) entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 3, G3). 2/97 ont interrompu la procédure en cours. Au total, 285 femmes ont été incluses, 95 dans chaque groupe. G3 tendait à augmenter entre 2022 et 2023 (38/653 (5,8 %) vs 57/665 (8,6 %) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,053). 66/285 (23,2 %) IVG utilisaient une méthode médicamenteuse, plus fréquemment entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (61,1 % (58/95) vs G2 1 % (1/95) et G1 7 % (9/95), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). 24/66 (36,4 %) ont été suivies de complications ; 20/58 (34,5 %) chez G3. Globalement G1 et G2 étaient similaires. Ils ont été fusionnés pour être comparés à G3 sur les principales caractéristiques. G3 présentait peu ou pas de différence pour : l’âge médian, 27 ans [min 14–max 46] vs 25,5 [14–42] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,482 (6,3 % vs 7,4 % étaient mineures, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,811) ; la primigestité (32,6 % vs 35,8 % <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,790) ; la ","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 361-362"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880646","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intérêt de la tomographie par cohérence optique à haute résolution et de l’imagerie cellulaire dynamique (D-FFOCT) pour le diagnostic rapide du cancer du sein","authors":"A. Simon","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.034","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.034","url":null,"abstract":"<div><p>Cet article étudie l’application de la tomographie par cohérence optique à champ complet (FF-OCT) couplé à de l’imagerie cellulaire dynamique (DCI) dans le processus de diagnostic du cancer du sein. Son application permettrait un diagnostic plus rapide du cancer du sein directement après la biopsie, et ainsi la mise en place immédiate du parcours de soin pour les patients. La D-FF-OCT est une technique d’imagerie qui offre une vision détaillée des tissus biopsiés en utilisant la lumière pour produire des images à haute résolution, éliminant ainsi le besoin de préparation spécifique des échantillons. Cette méthode d’imagerie est non destructive et rapide permettant d’obtenir un diagnostic préliminaire immédiat sans mobiliser le pathologiste avant un résultat définitif avec les méthodes standard. L’étude a inclus 148 patients et 205 biopsies de lésions mammaires (ACR3,4 et 5) et des ganglions lymphatiques suspects. Les échantillons ont été analysés par des radiologues et chirurgiens spécialistes, sans formation spécifique en pathologie, en aveugle du diagnostic et de l’imagerie initiale. Les images obtenues ont permis de distinguer les caractéristiques normales des tissus du sein et des ganglions lymphatiques de celles des tissus pathologiques comme en histologie standard. Les échantillons n’ont pas été altérés durant le processus et ont pu être analysés par le pathologiste ensuite. Les résultats ont montré des performances encourageantes avec une sensibilité de 78 % et une spécificité de 72 % pour le diagnostic de cancer du sein. Cependant, pour les ganglions lymphatiques, les performances étaient moins satisfaisantes en raison de la complexité de l’interprétation des structures tissulaires par les lecteurs non-pathologistes. Ces derniers ont rencontré des difficultés à différencier les structures cellulaires normales des structures pathologiques dans les ganglions lymphatiques, entraînant une spécificité plus faible. En outre, les lecteurs devraient être entrainé à analyser les images obtenues, afin d’améliorer les résultats et permettre l’utilisation en pratique courante. En effet, l’expérience limitée des lecteurs dans l’interprétation de ces images a été identifiée comme un facteur influençant les performances du diagnostic. D’autres défis techniques ont été soulignés, notamment les échecs d’acquisition d’images et le temps nécessaire parfois trop long pour l’organisation du radiologue. Cette technique à également pu montrer son efficacité à identifier les échantillons de mauvaise qualité ininterprétable pour le pathologiste, en particulier les échantillons contenant essentiellement de la graisse. En conclusion, la D-FF-OCT présente un potentiel prometteur pour accélérer le processus de diagnostic du cancer du sein, afin de diminuer l’attente des patients dans l’anxiété et initier rapidement un parcours de soin spécifique. La technique fournit des images détaillées des tissus biopsiés sans altération des échantillons. Des améliorations","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 356"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879239","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation de la rectosonographie dans le diagnostic de l’endometriose rectosigmoïdienne","authors":"G. Poutrel , L. Allegre","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.065","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.065","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’évaluation de l’endométriose rectosigmoïdienne.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Dans cette étude rétrospective, monocentrique, nous avons inclus toutes les patientes ayant été opérées pour une endométriose après avoir réalisé une rectosonographie et une IRM pelvienne. Nous avons analysé les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’atteinte rectosigmoïdienne ainsi que les performances de l’IRM et de l’échoendoscopie rectale en utilisant la chirurgie comme Gold Standard.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Entre avril 2021 et février 2023, 24 patientes ont réalisé une rectosonographie ainsi qu’une IRM à la recherche d’une lésion rectosigmoïdienne, dont 7 avaient réalisé une échoendoscopie rectale, puis ont été opérées. La rectosonographie avait une sensibilité de 93 %, une spécificité de 60 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 76 %, une valeur prédictive négative (VPN) de 86 % et une précision de 79 %, ces paramètres étaient de 93 %, 60 %, 76 %, 86 %, 79 % et 80 %, 50 %, 80 %, 50 %, 71 % respectivement pour l’IRM et l’échoendoscopie rectale. Les correspondances concernant la hauteur de l’atteinte digestive pour la rectosonographie, l’IRM et l’échoendoscopie rectale étaient de 82 %, 53 % et 60 %, respectivement. Enfin, la sensibilité, spécificité, VPP, VPN et précision dans le diagnostic d’une atteinte au moins sous-muqueuse de la rectosonographie et de l’échoendoscopie rectale étaient de 50 %, 90 %, 75 %, 77 %, 77 % et 50 %, 67 %, 50 %, 67 %, 60 % respectivement.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La rectosonographie est un examen performant dans le diagnostic d’une atteinte rectosigmoïdienne. Son accessibilité, son faible coût et sa bonne tolérance en font une technique de choix dans le cadre du bilan pré-opératoire.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 370"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879603","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation du taux de conversion en chirurgie conservatrice chez les patientes présentant un cancer du sein RH positif HER2 négatif après chimiothérapie néoadjuvante entre 2016 et 2022 au Centre Oscar Lambret","authors":"M. Lepers","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.037","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.037","url":null,"abstract":"<div><p>Contexte la chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) est une prise en charge bien établie dont l’un des objectifs principaux est d’augmenter le taux de traitements conservateurs (MP) chez des patientes présentant un cancer du sein opérable. Le but est d’évaluer le taux de conversion en chirurgie conservatrice chez les patientes ne pouvant pas en bénéficier initialement dans le sous-type des tumeurs RH<!--> <!-->+<!--> <!-->HER2- (luminal). Nous avons aussi fait un état des lieux de la prise en charge chirurgicale au niveau mammaire et des réponses à la CTNA en comparaison avec les autres sous-types.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>étude rétrospective au Centre Oscar Lambret à Lille au sein d’une cohorte de 928 patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein de 2016 à 2022. Nous avons étudié, dans le groupe des patientes présentant un cancer du sein luminal, le taux de conversion du geste chirurgical (mastectomie partielle versus mastectomie totale) après CTNA, les prises en charge chirurgicales, les facteurs associés à la conversion, les taux de réponse histologiques complète (pCR), les facteurs associés à celles-ci et la survie selon la réponse à la chimiothérapie.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Inclusion de 212 patientes présentant un cancer luminal, le volume tumoral moyen en imagerie est passé de 34,3<!--> <!-->mm à 19,3<!--> <!-->mm soit une variation de 15<!--> <!-->mm en moyenne après CTNA. Cela représente une réduction de taille de 44,2 % en moyenne. 108 patientes n’étaient pas initialement éligibles à un traitement conservateur. Le taux de conversion en chirurgie partielle après CTNA est de 67,6 % chez les patientes inéligibles d’emblée. La proportion de mastectomie partielle pour les patientes présentant un cancer luminal est de 48,1 % avec un taux de reprise pour berges non saines de 11,8 %. Notre taux global de pCR est de 3,3 % dans le groupe luminal et le taux de survie sans maladie invasive est de 76,2 % (IC95 % : 78,3–90,8 %) à 5 ans. Le taux de survie globale est de 90,6 % (IC95 % 83,9–94,6) à 5 ans.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La chimiothérapie à visée de réduction tumorale entraine une augmentation du taux de conversion en chirurgie conservatrice amenant à une majoration des possibilités de traitement par mastectomie partielle dans le sous-type RH<!--> <!-->+<!--> <!-->HER2- malgré des taux de réponse à la CTNA moins importants.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 357-358"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880474","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Pinton , S. Ornaghi , M. Knight , L. Sentilhes , S. Donati , G. Kayem , C. Deneux-tharaux
{"title":"Prise en charge et complications post-partum des femmes présentant un placenta accreta de grade 3 : une étude en population sur trois pays","authors":"A. Pinton , S. Ornaghi , M. Knight , L. Sentilhes , S. Donati , G. Kayem , C. Deneux-tharaux","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.080","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif de l’étude</h3><p>Décrire l’incidence, la prise en charge, les complications post-partum et le profil des femmes avec un placenta accreta de grade 3 grâce à une analyse en population réalisée dans trois pays.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cette analyse a utilisé des données issues d’études de cohorte en population menées au Royaume-Uni (mai 2010-avril 2011), en France (novembre 2013-octobre 2015) et en Italie (septembre 2014-août 2016). La prise en charge et les complications post-partum de ces femmes ont été comparées entre les trois pays. Les principaux critères de jugement étaient l’hémorragie du post-partum définie par des saignements ≥ 3000<!--> <!-->ml, une transfusion sanguine ≥<!--> <!-->4 unités et les autres complications maternelles sévères (décès, lésions de l’intestin ou des voies urinaires, infection après l’accouchement).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cette étude a inclus 39 femmes avec un placenta accreta de grade 3 au Royaume-Uni, 51 en France et 34 en Italie, soit un total de 124 femmes. Le placenta accreta a été suspecté en anténatal dans 59 % des cas au Royaume-Uni, 88 % en France et 82 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01). Un cathéter intravasculaire préopératoire a été utilisé pour 7 % des femmes en France et 85 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, données non recueillies au Royaume-Uni). Une prise en charge conservatrice du placenta accreta a été réalisée au Royaume-Uni (38 %), en France (61 %) et jamais en Italie (0 %). Une hémorragie du post-partum ≥<!--> <!-->3000<!--> <!-->ml a été retrouvée chez 54 % des femmes au Royaume-Uni, 25 % en France et 12 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0. 01). Une transfusion sanguine ≥<!--> <!-->4 unités a été réalisée pour 67 % des femmes au Royaume-Uni, 47 % en France et 12 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0. 01). Une infection post-partum a été signalée chez 30 % des femmes en France, mais chez aucune femme au Royaume-Uni ou en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01). Le taux d’hystérectomie finale (immédiate et secondaire) différait significativement entre les trois pays : 69 % au Royaume-Uni, 57 % en France, 100 % en Italie (p<!--> <!--><<!--> <!-->0. 01).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Chez les femmes présentant un placenta accreta de grade 3 les complications maternelles post-partum diffèrent entre les trois pays. Des différences étaient observées dans le dépistage prénatal et la prise en charge péri opératoire (chirurgie et interventions supplémentaires) possiblement expliquées par l’hétérogénéité des périodes d’étude.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 377"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Lebreton , V. Demiguel , C. Le ray , N. Regnault
{"title":"Une fécondité moins maitrisée dans les départements, régions et collectivités d’outremer – résultats de l’Enquête Nationale Périnatale dans les DROM (ENP-DROM 2021)","authors":"E. Lebreton , V. Demiguel , C. Le ray , N. Regnault","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.070","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.070","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La contraception permet d’éviter les grossesses non prévues qui sont associées à des risques augmentés de dépression maternelle, de stress parental et de difficultés du lien mère-enfant. Notre objectif était de comparer des éléments portant sur la contraception par DROM.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La méthodologie de l’ENP-DROM (hors Guyane) était identique à celle de l’ENP 2021 avec un terrain d’enquête prolongé de 3 à 13 semaines selon le DROM. Les femmes incluses ont répondu à la partie entretien du questionnaire « Naissance ». Les prévalences et IC95 % ont été pondérés selon le plan de sondage. Les données des DROM ont été comparées à l’Hexagone.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Étaient incluses : 567 femmes en Guadeloupe, 72 à Saint-Martin, 712 en Martinique, 947 à la Réunion, 911 à Mayotte et 10 958 dans l’Hexagone. L’utilisation antérieure à la grossesse d’une méthode contraceptive variait de 60,4 % [57,1–63,6] à Mayotte à 90,4 % [88,0–92,5] en Martinique (versus 88,2 % [87,6–88,8] dans l’Hexagone). Parmi les femmes ayant déjà utilisé une méthode contraceptive, le motif d’arrêt le plus fréquent était le désir d’être enceinte, puis parce que « la méthode ne convenait pas » (de 23,0 % à La Réunion à 29,5 % en Guadeloupe, versus 14,3 % dans l’Hexagone). Les femmes déclarant avoir été enceintes sous contraception variaient de 13,8 % en Guadeloupe à 18,1 % à Mayotte (9,0 % dans l’Hexagone). L’implant est la méthode qui a été le plus souvent arrêté parce que la méthode ne convenait pas (39,8 % dans les DROM versus 24,2 % pour l’ensemble des autres méthodes). À la découverte de leur grossesse, une part importante des femmes déclarait qu’elles auraient préféré être enceintes plus tard ou ne pas être enceintes (de 23,6 % à la Réunion à 40,3 % à Saint-Martin, versus 16,6 % en Hexagone).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les DROM sont plus concernés que l’Hexagone par des arrêts de contraception parce que « la méthode ne convenait pas ». L’un des enjeux principaux est que chacun et chacune ait la possibilité de choisir la contraception qui lui convienne, et d’utiliser une méthode adaptée à sa situation.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 373"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880606","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Etoa, M. Lafont, M. Boukerrou, A. Bertolotti, P. Tran
{"title":"Caractéristiques clinico-biologiques de la dengue des femmes enceintes comparées à celles des femmes non enceintes","authors":"A. Etoa, M. Lafont, M. Boukerrou, A. Bertolotti, P. Tran","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.026","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.026","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La dengue est l’arbovirose la plus fréquente au niveau mondial et son incidence a augmenté ces dix dernières années. Depuis 2018 cette infection sévit à La Réunion sous forme épidémique. Malgré ce nombre croissant de cas d’infections par la dengue, il n’existe pas d’étude retrouvée dans la littérature portant sur les caractéristiques de la dengue chez les femmes enceintes et il persiste donc une absence de consensus quant à la prise en charge de ces patientes. L’objectif principal de cette étude était donc de comparer les caractéristiques clinico-biologiques de la dengue des femmes enceintes à celles des femmes non enceintes. L’objectif secondaire était de comparer les signes d’alerte de la dengue des femmes enceintes à ceux des femmes non enceintes.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Une étude observationnelle, prospective, monocentrique à La Réunion en 2019 a été réalisée et comparait les signes cliniques, les signes biologiques et la morbi-mortalité (représentée par la dengue avec signes d’alerte, la dengue sévère, les hospitalisations et les décès) entre deux groupes similaires : celui des femmes enceintes infectées par une dengue biologiquement confirmée à celui des femmes non enceintes infectées par une dengue biologiquement confirmée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Deux groupes constitués de 137 patients chacun ont été comparés. les patientes enceintes ayant la dengue avaient environ 5 fois moins de risque d’être anorexiques (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004), 5 fois plus de risque d’avoir un prurit (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), 6 fois moins de risque de présenter une fièvre (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012) et 19 fois moins de risque d’avoir un taux d’hématocrite supérieur ou égal à 38 % (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) que les patientes non enceintes ayant la dengue. Par ailleurs, La proportion des femmes enceintes ayant un taux d’hématocrite supérieur ou égal à 38 % était plus élevée parmi celles ayant une dengue avec signes d’alerte que celles ayant une dengue sans signe d’alerte (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,063).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La prise en charge des patientes enceintes ayant la dengue nécessite de tenir compte de certaines caractéristiques cliniques et biologiques telles que la présence d’un prurit et le taux d’hématocrite afin d’instaurer une surveillance et un traitement adéquates.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 352-353"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880633","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comparaison et évaluation de modèles dans la prédiction du type de grossesse chez les patientes présentant une grossesse de localisation indéterminée","authors":"J. Chanier, S. Crequit, B. Renevier","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.042","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Rationnel</h3><p>Le suivi des grossesses de localisation indéterminée (GLI) impose de nombreuses consultations aux urgences gynécologiques à intervalle réguliers (48<!--> <!-->h). Ce protocole de suivi est laborieux pour la patiente et rarement respecté notamment chez les populations vulnérables. Il existe actuellement peu de modèles de prédiction du type de grossesse en cas de (GLI). De plus, les modèles actuellement validés nécessitent un prélèvement de la progestéronémie (actuellement non remboursé par la sécurité sociale et non disponible en routine dans tous les centres) et un suivi strict de 48<!--> <!-->heures. Il apparaît donc nécessaire d’établir un modèle de prédiction pouvant s’affranchir de la progestéronémie et du délai strict entre deux prélèvements.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Établir le meilleur modèle de prédiction du type de grossesse (grossesse intra-utérine (GIU), fausse couche spontanée (FCS) et grossesse extra-utérine (GEU)) à partir de deux prélèvements de béta-HCG sanguins.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Étude rétrospective, monocentrique dans le service de gynécologie du CHI André Grégoire (Montreuil), entre mai 2021 et novembre 2023, 1031 patientes (3304 consultations) présentant une GLI ont été incluses (182 GEU, 532 FCS, 317 GIU). Les variables incluses dans les modèles était le logarithme du taux d’HCG, le logarithme de la moyenne du taux d’HCG entre les deux prélèvements, le ratio des HCG entre les deux prélèvements, le coefficient directeur du taux d’HCG entre les deux prélèvements et le délai en jour entre les deux prélèvements. Six modèles de machine learning (Support vector classifier (SVC), régression logistique (RL), réseau de neuronne (RN), random forest (RF) et extreme gradient boosting (XGboost) ont été entraînés sur 80 % des données et validés sur 20 % des données après sélection aléatoire. La moyenne des aires sous la courbe (mAUC) des trois classes à prédire a été utilisée pour comparer les modèles, ainsi que l’AUC pour la prédiction des GEU.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’ensemble des modèles testés ont présenté une mAUC satisfaisante dans la prédiction tu type de grossesse (mAUC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,97, 95 %CI[0,97–98] pour SVC, mAUC<!--> <!-->=<!--> <!-->0. 98, 95 %CI[0,97–0,99] pour RL, mAUC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,98, 95 %CI[0,97–0,98] pour RN, mAUC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,98, 95 %CI[0,98–0,99] pour RF et mAUC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,98, 95 %CI[0,97–0,98] pour XGboost). Les performances des différents modèles pour la détection des GEU étaient également similaires.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Ces résultats suggèrent ces différents modèles permettent de prédire avec une forte précision le type de grossesse en cas de GLI et de s’affranchir de la progestéronémie et du délai strict de 48<!--> <!-->h entre deux consultations. De futures études prospectives devraient évaluer les performances de méta-modèles combinant ces différentes approches.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 359-360"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879214","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Ghesquière , P. Guerby , J. Forest , Y. Giguère , C. Vachon-marceau , C. Carpentier , E. Bujold
{"title":"The impact of screening for preeclampsia and preterm birth in nulliparous women: The PREVENTION-pilot study","authors":"L. Ghesquière , P. Guerby , J. Forest , Y. Giguère , C. Vachon-marceau , C. Carpentier , E. Bujold","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.055","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><p>Vaginal progesterone in women with a short cervix reduces spontaneous preterm births (sPTB) and particularly the early forms of sPTB. Aspirin initiated in the first-trimester can reduces preeclampsia (PE), particularly early PE, but also other outcomes related to deep placentation disorders (Great Obstetrical Syndromes). We wanted to study the impact of combined 1st trimester (early PE) and 2nd trimester (sPTB) screening on pregnancy outcomes.</p></div><div><h3>Study Design</h3><p>We carried out an historical comparative study.from 2014 to 2017, we recruited nulliparous pregnant women with a singleton pregnancy in the 1st trimester of pregnancy. The 1st trimester FMF screening was performed, but the result remained secret and no intervention was proposed.from 2020 to 2022, we recruited nulliparous pregnant women with the same criteria in the same center to whom we gave the result of the FMF screening (giving aspirin in high-risk women) and to whom we performed a mid-trimester assessment of cervical length (giving vaginal progesterone in cases of short cervix). We compared the pregnancy outcomes, including PTB, sPTB before 37 weeks, 34 weeks, and before 32 weeks along with PE, PE<!--> <!--><<!--> <!-->37 weeks, and PE<!--> <!-->≤<!--> <!-->34 weeks, and intra-uterine fetal death (IUFD).</p></div><div><h3>Results</h3><p>We compared the pregnancy outcomes of 5593 participants who did not receive screening results (2014-2017) with 1703 participants who received screening results (2021–2022). We observed no significant change in terms of PTB and PE overall, but a significant reduction of sPTB<!--> <!--><<!--> <!-->32 weeks–RR: 0.32; 95%CI 0.13–0.83 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0. 01), and a favorable trend for the other outcomes: all sPTB–RR: 0.83; 95%CI 0.63–1.09; sPTB<!--> <!--><<!--> <!-->34 weeks–RR: 0.60; 95%CI 0.36–1.03, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0. 06; early PE–RR: 0.86; 95%CI 0.32–2.31; IUFD–RR: 0.75 95%CI: 0.22–2.65.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The introduction of 1st trimester PE screening combined to a 2nd trimester sPTB screening does not reduce the overall rates of PTB and PE, but can have a significant impact on the most severe forms of those diseases, particularly sPTB<!--> <!--><<!--> <!-->32 weeks. A randomized trial with larger number of participants is warranted.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 365-366"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879667","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}