{"title":"Écrire la mémoire selon Caroline Lamarche. À propos de L’Asturienne et de La Fin des abeilles","authors":"Judyta Zbierska‐Mościcka","doi":"10.31743/ql.14882","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.14882","url":null,"abstract":"L’article propose une lecture de deux livres de Caroline Lamarche, L’Asturienne et La Fin des abeilles, dans le contexte de la réflexion sur la mémoire familiale qui est considérée ici comme fondatrice du sentiment de soi. Les œuvres en question s’inscrivent dans le large courant de textes autobiographiques qui prolifèrent depuis 1980. Les livres récents de Lamarche offrent l’exemple d’une écriture mémorielle originale ancrée dans l’incertitude de l’époque présente qui cherche ses racines et sa raison d’être dans le passé. L’article s’intéresse, d’une part à la poétique de ces textes et, de l’autre, à la manière dont se manifeste ici le travail de la mémoire. La réflexion sociologique d’Anne Muxel sur la mémoire familiale complète cette analyse, en fournissant les outils méthodologiques nécessaires. Les notions de transmission, de reviviscence et de réflexivité proposées par Muxel montrent le sens de l’acte de mémoire, aussi bien pour l’individu que pour la collectivité.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44820975","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Paradis perdu et champs verdoyants : figures de l’utopie dans la pensée de Léopold Sédar Senghor","authors":"Sébastien Heiniger","doi":"10.31743/ql.13316","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13316","url":null,"abstract":"Léopold Sédar Senghor était un penseur et poète de la Négritude, et il était aussi un homme politique, député à l’Assemblée nationale française dans un contexte où la décolonisation était inéluctable. Avec le soutien théorique de Paul Ricœur, cet article explore l’utopie chez Senghor pour réfléchir à la fonction qu’occupent ces lieux irréels dans sa pensée et restaurer la vision de l’avenir qui était la sienne. Figures de son eutopia, tant le Royaume du Sine que la France Confédérée se proposaient comme communautés harmonieuses à l’aune desquelles imaginer l’avenir. Si Senghor ne défie pas l’idéologie coloniale avec une utopie conservatrice, où le Royaume du Sine retrouverait sa forme ancienne, mais bien avec celle d’une France décolonisée parce que fédérale, où il existerait une égalité de droits politiques, civiques et sociaux entre membres de cet État plurinational, la question de savoir s’il était utopiste demeure.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69856948","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’écriture dystopique boudjedrienne à l’aune de la théorie postcoloniale","authors":"Loubna Achheb","doi":"10.31743/ql.13320","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13320","url":null,"abstract":"Cet article porte sur le rapport entre l’écriture dystopique de Rachid Boudjedra et la théorie postcoloniale dans son roman L’Escargot entêté. Cette œuvre fait partie de la littérature algérienne postcoloniale et se trouve, par conséquent, être l’emblème d’une esthétique hybride. L’hybridité dont use l’auteur, et qui n’est autre qu’un concept utopique de la théorie postcoloniale, finit par se briser dans le texte, générant par là une écriture dystopique. Pour ce faire, l’écrivain mélange les genres réaliste et fantastique, puis y crée une scission pour perpétuer l’image de la dystopie. Il utilise des informations erronées pour créer des fissures dans l’intertextualité du roman, en faisant imploser l’hybridité de l’écriture de l’intérieur. Enfin, il tente de libérer la littérature algérienne qu’il veut séparer de la littérature française, créant une brèche entre « la périphérie » et « le centre ».","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44341313","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les anticipations courtes dans la presse française du XIXe siècle","authors":"Laurent Portes","doi":"10.31743/ql.13314","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13314","url":null,"abstract":"Dans la presse française du XIXe siècle abondent les nouvelles de courte ampleur à caractère utopique. À l’examen, ces « courtes utopies » aux auteurs souvent méconnus ou demeurés anonymes (mais aussi parfois dues à des journalistes célèbres usant de pseudonymes), se révèlent des témoins de la pensée politique du moment : tantôt reflets de courants utopiques majeurs, tantôt extravagantes, parfois encore contre-pieds de la situation politique imposé par des régimes autoritaires, leur diversité doit interroger.\u0000Leur fréquente présence dans des almanachs populaires, leur parution dans la presse de pure distraction ou satirique (Le Charivari, Le journal amusant et Le journal pour rire en recèlent de riches gisements), leur juxtaposition fréquente à des illustrations amusantes sans visée politique, ou au contraire leur présence jusque dans la presse quotidienne politique les font légitimement entrer dans ce que l’on a appelé « la civilisation du journal ». ","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43424914","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le voyage en Chine de Sollers (1974) : Chine rêvée versus Chine théâtralisée ou le piège de l’utopie","authors":"Qingyao Meng","doi":"10.31743/ql.13317","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13317","url":null,"abstract":"Ayant adopté une position pro-maoïste pendant les années 1970, Philippe Sollers part en Chine pendant 3 semaines en 1974 pour témoigner du grand succès de la Révolution culturelle (1966-1976). Selon l’écrivain, directeur de la revue Tel Quel, la révolution doit passer par l’écriture et par la théorie. Néanmoins, la Chine qu’il découvre durant le séjour semble s’éloigner de la Chine rêvée avant le départ… En s’appuyant sur des articles publiés par Tel Quel, notre étude cherche à montrer comment la Chine de Mao, idéalisée par un discours idéologique, se transforme en un réel théâtralisé que le peuple chinois est obligé de mettre en scène devant les touristes qui sont autorisés à visiter la Chine.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47619000","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Habiter les interstices et leurs possibilités : les discours utopiques et méta-utopiques dans Les Furtifs, « C@PTCH@ » et « Hyphe…? » d’Alain Damasio","authors":"C. Duret","doi":"10.31743/ql.13322","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13322","url":null,"abstract":"Cet article propose une analyse du discours consacré par le roman Les Furtifs et les nouvelles « C@PTCH@ » et « Hyphe…? », de l’écrivain de science-fiction français Alain Damasio, à la question de l’habiter ; un discours partagé entre l’eutopie (ou utopie positive) et la dystopie (ou utopie négative). Nous verrons que ces œuvres, caractéristiques de la dystopie critique, ne se contentent pas de porter une appréciation négative de la conjoncture actuelle en la matière ni de proposer une vision alternative de ce qu’habiter le monde doit – ou pourrait – signifier, mais qu’elles interrogent également les limites de l’utopie classique pensée en tant que programme, ceci afin de proposer, par le biais d’un discours méta-utopique (ou discours sur le discours utopique), cette fois, une conception de l’utopie comme aspiration et comme jeu sur les possibles latéraux à la réalité. ","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44624514","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Poésie et utopie en France, au XIXe siècle","authors":"F. Sylvos","doi":"10.31743/ql.13310","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13310","url":null,"abstract":"Cet article oppose les textes de propagande positive et ouvrière en vers français du XIXe siècle (Du Camp) à la prose lyrique et visionnaire des saint-simoniens (Duveyrier). À partir du jugement de Baudelaire sur l’incompatibilité entre poésie et didactisme, on s’interroge sur le statut et l’artialité de la poésie sociale. Du côté de la poésie ouvrière (Cent et une petites misères, Œuvre sociale), on découvre la verdeur de la langue populaire, la vis comica et la fantaisie tandis que la fable socialiste (Lachambeaudie) est remarquable par la compassion. Sous la plume des prophètes du progrès (Enfantin), les disciplines – religion, architecture, poésie, mathématiques – loin d’être cloisonnées, sont objets analogues et langages convertibles. Le poème, l’image et la cité idéale elle-même changent leurs caractéristiques et se correspondent. L’innovation sociale ne peut se dire qu’à travers la forme novatrice du poème en prose urbain et la Révolution industrielle appelle une révolution des formes poétiques. La poéticité de ces textes, inversement proportionnelle au réalisme et à la spécialisation du lexique employé, tient à un art de la suggestion et à l’essor d’un imaginaire renouvelé par la modernité technique, citadine et scientifique.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47707558","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Azor d’Aunillon : l’équivoque du langage dans un récit utopique de 1750","authors":"Stanisław Świtlik","doi":"10.31743/ql.13309","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13309","url":null,"abstract":"Bien que placée dans la collection de Garnier, l’œuvre méconnue d’Aullinon parue en 1750, Azor, ne respecte pas les règles génériques suivies par la plupart des utopies littéraires. Pourtant, ce récit à structure complexe présente une réflexion critique sur l’épanouissement des sociétés policées. Le changement vécu par une communauté insulaire muette en apprenant à parler, met en cause l’avenir de cette société heureuse, alors qu’aucun commentaire du narrateur ne souligne ce tournant dans l’utopie. Dans Azor, le langage devient un objet équivoque qui permet d’observer les étapes nécessaires pour accéder à la réflexion philosophique mais met aussi implicitement en lumière les lacunes d’un progrès trop hâtif. À travers la trame romanesque, le jugement sur la civilisation révèle un examen approfondi et perspicace des espoirs et des défis propres à l’entreprise des Lumières qui s’articule dans un récit utopique comme dans un laboratoire d’idées. L’œuvre d’Aunillon s’inscrit dans les débats du milieu du siècle en exprimant une affirmation nuancée des bienfaits de la civilisation.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45630683","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"D’Amaurote à Dumocala : variations sur les rois en utopie","authors":"François-Camille. Rosset","doi":"10.31743/ql.13306","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13306","url":null,"abstract":"Après avoir rappelé la figure de Pantagruel, petit-fils du roi d’Utopie et roi des Dipsodes, qui permet d’évoquer quelques propriétés de l’utopie (et en particulier celle qui consiste à figurer, à l’intérieur d’elle-même, les liens de filiation qu’elle entretient avec des textes antécédents), le propos se resserre sur la figure du roi dans la tradition de l’utopie, notamment avec l’exemple du Jugement dernier des rois de Sylvain Maréchal. L’attention est ensuite plus spécifiquement dirigée vers la figure du roi de Pologne, particulièrement propre à stimuler l’imaginaire politique des Européens au XVIIIe siècle, puis sur la personne de Stanislas Leszczyński, seul souverain auteur d’utopie, avec son petit roman Entretien d’un Européan avec un insulaire du Royaume de Dumocala qui est à la fois fidèle au modèle narratif qu’il contribue à perpétuer et dénué d’intentions révolutionnaires.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47954662","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’Abbaye de Thélème : une enclave soustraite au réel ou le paroxysme d’une société élitiste","authors":"Matthieu Founeau","doi":"10.31743/ql.13307","DOIUrl":"https://doi.org/10.31743/ql.13307","url":null,"abstract":"Cet article se donne pour ambition de questionner l’Abbaye de Thélème imaginée par François Rabelais afin d’en saisir le programme utopique initial tout en en observant les contours et les limites. Il s’agira alors de situer cette œuvre à un carrefour où se croisent les valeurs humanistes, les apports de More, les crises spirituelles mais aussi et surtout un besoin nécessaire de renouveau et d’inédit qui résulte d’une critique sociale et politique. C’est à partir de ce constat liminaire que nous tenterons ensuite d’approcher la structure, le projet et les lois qui règlementent et organisent cette société utopique avant d’en saisir les limites. Nous pourrons alors en apprécier la construction, tant physique que théorique, en dressant un parallèle révélateur avec l’architecture du couvent Sainte-Marie de la Tourette imaginé par Le Corbusier. Nous verrons enfin comment le jeu de la langue chez Rabelais outrepasse le projet idéologique au profit d’une écriture novatrice, complexe et protéiforme. Il faudra dès lors en entendre les paradoxes qui permettent de comprendre et saisir l’importance littéraire qui au final se détache progressivement de l’utopie initiale.","PeriodicalId":40202,"journal":{"name":"Quetes Litteraires","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41914200","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}