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摘要
本文介绍了卡罗琳·拉马尔奇(Caroline Lamarche)的两本书《阿斯图里安人》(L'Asturienne)和《蜜蜂的终结》(La fin des abeilles),在反思家庭记忆的背景下,这本书被认为是自我感觉的基础。这些作品是自1980年以来激增的自传体文本的一部分。拉马尔奇最近的书提供了一个原始记忆写作的例子,它植根于当前时代的不确定性,在过去寻找其根源和存在理由。这篇文章一方面关注这些文本的诗学,另一方面关注记忆工作在这里的表现方式。Anne Muxel对家庭记忆的社会学思考补充了这一分析,提供了必要的方法工具。Muxel提出的传播、复兴和反思的概念表明了记忆行为对个人和集体的意义。
Écrire la mémoire selon Caroline Lamarche. À propos de L’Asturienne et de La Fin des abeilles
L’article propose une lecture de deux livres de Caroline Lamarche, L’Asturienne et La Fin des abeilles, dans le contexte de la réflexion sur la mémoire familiale qui est considérée ici comme fondatrice du sentiment de soi. Les œuvres en question s’inscrivent dans le large courant de textes autobiographiques qui prolifèrent depuis 1980. Les livres récents de Lamarche offrent l’exemple d’une écriture mémorielle originale ancrée dans l’incertitude de l’époque présente qui cherche ses racines et sa raison d’être dans le passé. L’article s’intéresse, d’une part à la poétique de ces textes et, de l’autre, à la manière dont se manifeste ici le travail de la mémoire. La réflexion sociologique d’Anne Muxel sur la mémoire familiale complète cette analyse, en fournissant les outils méthodologiques nécessaires. Les notions de transmission, de reviviscence et de réflexivité proposées par Muxel montrent le sens de l’acte de mémoire, aussi bien pour l’individu que pour la collectivité.