{"title":"Entre Prized Content et Lesbian Multicasting : étude comparative entre la saison 1 et la saison 2 de la série web québécoise Féminin/Féminin","authors":"Julie Ravary-Pilon","doi":"10.3138/cjfs-2019-0031","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs-2019-0031","url":null,"abstract":"Abstract:This article seeks to place the Féminin/Féminin web series (Chloé Robichaud, 2014 and 2018) within the Quebec media ecosystem and to think, through this case study, of the potential of the web as a platform for the dissemination of queer serial fiction written, directed, and produced by women in Quebec. This study examines more specifically the formal and discursive implications in Robichaud’s work between a first season that was produced for the independent community website Lez Spread the Word (LSTW) and a second season that was broadcast on the largest digital broadcasting platform in Quebec – Tou.tv. The visibility of a multiplicity of queer subjectivities certainly made history in Quebec television. However, by paying particular attention to the production budgets of seasons 1 and 2 as well as to their distribution space and by carrying out a comparative analysis of the narrative structures and images of lesbian characters in seasons 1 and 2 through the lens of the Queer Art of Failure (Halberstam), this article gives a better understanding of the programming of this series as “prized content” (Lotz) for season 1 and as “lesbian multicasting” (Himberg) for season 2. The study of this first queer Quebec television fiction makes an inventory of the post-network era in Quebec possible. This era, through its explosion of audiences, would promise more diverse and inclusive television for marginalized identities.Résumé:Cet article vise à situer la série web Féminin/Féminin (Chloé Robichaud, 2014 et 2018) dans l’écosystème médiatique québécois et de penser, par ce cas d’étude, les conceptions et potentiels du web comme plateforme de diffusion de fictions sérielles queers, écrites, réalisées et produites par des femmes au Québec. Cette étude examine plus précisément les implications formelles et discursives adoptées par Robichaud entre une première saison produite pour le site indépendant communautaire Lez Spread the Word (LSTW) et une deuxième saison diffusée sur la plus grande plate-forme de diffusion numérique au Québec, Tou.tv. La mise en visibilité d’une multiplicité de subjectivités queer fait certes époque dans l’histoire des récits télévisuels au Québec. Or, en portant une attention particulière au financement des productions de la saison 1 et de la saison 2 ainsi qu’à leur espace de diffusion et en effectuant une analyse comparative des structures narratives télévisuelles et des mises en images de personnages lesbiens de la saison 1 et de la saison 2 de Féminin/Féminin mise au contact de la pensée du Queer Art of Failure (Halberstam), cet article permet une meilleure compréhension de la programmation de cette série comme prized content (Lotz) pour la saison 1 sur LSTW et comme lesbian multicasting (Himberg) pour la saison 2 diffusée sur Tou.tv. L’étude de cette première fiction télévisuelle queer québécoise rend possible un état des lieux de la post-network era au Québec qui par son éclatement des publics promettrait une télévision","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133444555","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Introduction: Reflections on the World Cinema Turn","authors":"David Richler","doi":"10.3138/cjfs-2020-0003","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs-2020-0003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"58 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126388944","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les archives à l’épreuve du temps : les recadrements temporels des courts métrages de la série Souvenir","authors":"Isabella Huberman","doi":"10.3138/cjfs.29.1.05","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.05","url":null,"abstract":"Abstract:This article examines how “colonial time” is called into question in two short films of the National Film Board of Canada’s series Souvenir, from 2015. The question of time lies at the heart of this series, for which the NFB commissioned contemporary Indigenous filmmakers to take up their archives of visual material on Indigenous peoples. The colonial temporal framework is at work in the vast archives of ethnographic and documentary film and photography on Indigenous peoples dating back to the early twentieth century, in which Indigenous people are often represented as part of “vanishing” cultures. Thus, in this article, I underscore the temporal interruptions that occur when ethnographic visual material of Indigenous peoples is put into the hands of contemporary Indigenous artists. I focus first on what it means to repurpose dehumanizing colonial archives and ask whether visual sovereignty is in fact possible within the archives. By analyzing the reappropriation of archival footage in the short films Mobilize by Caroline Monnet and Etlinisigu’niet (Bleed Down) by Jeff Barnaby, I elucidate how the filmmakers break with modes of colonial time through what I propose to call “reframings” that offer alternative ways of conceiving of time. By rehabilitating ethnographic images, these film-makers refuse to project the material into the distant past and complicate the readability of Indigenous images in the archives, revealing how the reappropriation of old images can be just as powerful as the production of new ones.Résumé:Cet article examine la façon dont le « temps colonial » est mis en question dans deux courts métrages de la série Souvenir de l’Office national du film du Canada (ONF), paru en 2015. La question du temps est au cœur de la série, pour laquelle l’ONF a mandaté des artistes autochtones contemporains de revisiter le matériel visuel sur les peuples autochtones dans leurs archives. Le cadre temporel colonial est à l’œuvre dans les vastes archives de cinéma et de photographies ethnographiques et documentaires sur les peuples autochtones développées depuis le début du vingtième siècle, où les Autoch-tones sont souvent représentés comme faisant partie de cultures en voie de disparition. Dans cet article, je souligne les interruptions temporelles qui se produisent lorsque le matériel de films ethnographiques sur les peuples autochtones revient dans les mains de l’artiste autochtone d’aujourd’hui. Je m’attarde d’abord à la signifiance de la réappropriation des archives coloniales déshumanisantes et j’interroge la possibilité de la souveraineté visuelle dans les archives. En analysant la réappropriation des films des archives dans les courts métrages Mobiliser de Caroline Monnet et Etlinisigu’niet (Vidés de leur sang) de Jeff Barnaby, j’élucide comment les cinéastes font se disloquer le temps colonial à travers ce que je propose d’appeler des « recadrements » qui offrent des façons alternatives de concevoir le temps. Dans leur réhabilit","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"81 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122890605","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Cinémas et médias autochtones dans les Amériques : récits, communautés et souverainetés","authors":"André Dudemaine, G. Marcoux, Isabelle St-Amand","doi":"10.3138/cjfs.29.1.01","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.01","url":null,"abstract":"Abstract:C’est un mouvement mondial […] Le cinéma autochtone, contrairement à d’autres cinémas nationaux – à supposer que nous voulions le catégoriser de la sorte –, ne se restreint pas aux frontières communément admises. En fait, il s’est développé de manière plutôt organique, en simultané, dans le monde entier et, dans l’ensemble, les artistes ont des préoccupations très similaires et font des choses qui se rejoignent énormément. Des évènements comme les festivals de cinéma qui ont permis aux artistes de se réunir et de voir les réalisations des uns et des autres ont alimenté ce cycle. On est donc en présence d’un véritable mouvement mondial de cinéma autochtone qui remonte aux années 70, mais englobe maintenant la nouvelle vague qui se manifeste non seulement au Canada et aux États-Unis, mais partout dans le monde.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126397416","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Haerenga Wairua: Spirit(ual) Journeys in Twenty-First-Century Māori Cinema","authors":"Deborah Walker-Morrison","doi":"10.3138/cjfs.29.1.07","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.07","url":null,"abstract":"Résumé:Haerenga Wairua / Spiritual Journeys explore le cinéma maori en tant que 4e cinéma, dans son articulation de la spiritualité maorie comme un ensemble de croyances et de pratiques vivantes et d’une grande pertinence pour ce XXIe siècle. Après une brève description des termes et croyances clés, l’auteure analyse deux longs-métrages de fiction récents, The Strength of Water (Armagan Ballantyne, scr Briar Grace-Smith, NZ & Allemagne 2009) et The Pā Boys (Himiona Grace, NZ, 2014) comme emblématiques des pratiques cinématographiques autochtones, en ce qu’ils mettent fortement en avant différents niveaux et expériences de transformation spirituelle, via divers voyages au propre comme au figuré : voyages réels, voyages psychologiques ET expériences après la mort, donc voyages spirituels. Positionnant ces films dans le contexte des traditions spirituelles de narration littéraire et cinématographique, l’auteure explore les diverses techniques filmiques et cinématographiques mises en œuvre pour rendre l’expérience spirituelle, via le son et l’image, en mettant en évidence les liens avec la Terre, l’Eau et l’environnement naturel en tant qu’éléments spirituels et souvent surnaturels. Alors que ces derniers sont généralement interprétés par les critiques et chercheurs allochtones comme étant de l’ordre du fantastique, dans le discours établi du réalisme magique, l’auteure avance plutôt que les représentations autochtones ne peuvent être ni expliquées ni contenues de manière adéquate par ce terme, et propose à sa place celui de « réalisme spirituel autochtone ». L’auteure conclut en soulignant la pertinence de voix autochtones comme celles-là, qui expriment une spiritualité enracinée dans l’interdépendance de tous êtres et de toutes choses : force de guérison dans notre planète meurtrie.Abstract:This article examines how Māori cinema, as Indigenous Fourth Cinema, articulates Māori spirituality as a living, evolving set of beliefs and practices of particular relevance to the twenty-first century. After briefly describing key Māori spiritual terms and beliefs, I focus discussion on two recent first features, The Strength of Water (Armagan Ballantyne, 2009) and The Pā Boys (Himiona Grace, 2014). I read these films as emblematic of Indigenous film practice in strongly foregrounding different levels and experiences of spiritual transformation: via both literal travel and/or metaphorical, psychological journeys and after-death experiences or spirit journeys. I explore how both films engage with our spiritual storytelling and filmmaking traditions, and analyze ways in which spiritual experience is rendered cinematically, via sound and image, particularly by foregrounding links to land, water, and the natural environment as spiritual and often supernatural elements. While the latter are generally interpreted by non-Indigenous analysts as fantastical, within the established discourse of magic realism, I suggest rather that Indigenous representations cannot be ad","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124932931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dans toute son exubérance : Affirmation de soi et autoreprésentation chez Caroline Monnet","authors":"G. Marcoux","doi":"10.3138/cjfs.29.1.06","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.06","url":null,"abstract":"Abstract:In this interview, multidisciplinary artist Caroline Monnet discusses how acts of critical self-representation open up new spaces for territorial, linguistic, and identity negotiations and affirmations for Indigenous creators. In this sense, Monnet expresses her desire to put forward exuberant, strong, and diverse representations of Indigenous women in order to counter pervasive rhetorical dynamics of victimhood conveyed by mass media and cinema. As she presents some of the visual and discursive techniques she develops through her films, installations, and photographic works, Monnet reflects on the constructive dialogues – as well as the moments of incommunicability – that emerge and fade within various spaces and contexts of creation and reception. She considers that her individual and collective creative projects fall within a pivotal period of self-determination for Indigenous artists; she thus provides a critical overview of current discourses of (re)concililation.Résumé:L’artiste multidisciplinaire Caroline Monnet propose, à travers cet entretien, une réflexion nuancée quant aux possibilités et au pouvoir de l’autoreprésentation en tant qu’artiste autochtone navigant divers espaces identitaires, langagiers et territoriaux. Monnet se penche plus spécifiquement sur la représentation des femmes autochtones, dont elle souhaite mettre de l’avant l’exubérance, la force et la diversité afin de contrer les dynamiques de victimisation omniprésentes notamment dans le cinéma et les médias de masse. Tout en présentant certaines techniques visuelles et rhétoriques qu’elle développe à travers ses films, ses installations et ses œuvres photographiques, Monnet réfléchit les dynamiques de communication, de même que les incommunicabilités, qui se développent et s’estompent dans différents espaces de réception. En situant sa production, tant individuelle que collective, dans une période charnière d’affirmation de soi de la part des créateurs autochtones, Monnet dresse un vif portrait critique des discours actuels de (ré) conciliation.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"183 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121937462","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Auto-histoires et représentations communautaires dans le cinéma des femmes autochtones","authors":"K. Bertrand","doi":"10.3138/cjfs.29.1.04","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.04","url":null,"abstract":"Abstract:In the last decade or so, cinema has revealed itself to be an ideal medium for the transfer and/or remediation of the spoken word as well as stories coming from oral tradition and Indigenous culture. Indeed, cinema is a place of expression which favours cyclical creativity and contributes to the decolonization of stereotyped images propagated by external voices that do not understand the subtleties of languages (real and symbolic) that are anchored in indigenous peoples’ cultural memory. By exploring indigenous cinema as practised by women of diverse nations, this piece demonstrates how cinema can induce the compression and dilation of time, to bring to the audience the fluidity of a story that has been reconfigured according to a new time and carried by spoken words that have chosen to either emancipate themselves from the image or to materialize themselves in it. Furthermore, this article illustrates how a new generation of Indigenous women use cinema to retrace and/or rewrite their personal narrative with the help of autobiographical or collective stories that travel back in time to fill in the blanks left by a fragile memory and to express their will to make peace with a difficult colonial past. Finally, the writings of Lee Maracle (I Am Woman, 1988) and Natasha Kanapé Fontaine (Manifeste Assi, 2014) are being brought forth to show how films such as Suckerfish (Lisa Jackson, 2004) Bithos (Elle-Máijá Tailfeathers, 2015) and Four Faces of the Moon (Amanda Strong, 2016) contribute to the individual and community healing of Indigenous peoples of Canada, through an aesthetic of reconciliation. The exploration of these works, therefore allows us to shed light on and better understand the roles/internal mechanisms of visual autobiographies in the larger context of reconciliation with individual and collective stories/memories.Résumé:Depuis quelques décennies maintenant, le cinéma se révèle un médium idéal du transfert et/ou de la remédiation de la parole et des récits propres à la tradition orale et au savoir-être autochtones. En effet, le cinéma s’offre comme un espace d’expression propice à la créativité cyclique ainsi qu’à la décolonisation d’images stéréotypées, propagées à ce jour par des voix extérieures qui ignorent les subtilités du langage (réel et symbolique) ancré dans la mémoire des peuples autochtones. À travers une exploration du cinéma autochtone tel que pratiqué par des femmes issues de diverses nations, cet article démontre comment le cinéma peut provoquer la compression et la dilatation du temps afin d’offrir au public la fluidité d’une histoire reconstituée dans un temps nouveau et portée par une parole qui choisit de s’incarner dans l’image ou de s’émanciper de cette dernière. De même, nous illustrons comment une nouvelle génération de femmes cinéastes autochtones utilise le cinéma pour retracer et/ou ré-écrire leur histoire, à travers des récits autobiographiques ou communautaires qui remontent l’échelle du temps afin d","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126365972","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
André Dudemaine, Gabrielle Marcoux, Isabelle St-Amand
{"title":"Indigenous Cinema and Media in the Americas: Storytelling, Communities, and Sovereignties","authors":"André Dudemaine, Gabrielle Marcoux, Isabelle St-Amand","doi":"10.3138/cjfs.29.1.02","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.02","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124593517","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Tóta Tánon Ohkwá:ri: A Community-Driven Production and the Renormalization of the Kanien’kéha Language","authors":"Marion Konwanénhon Delaronde","doi":"10.3138/cjfs.29.1.03","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.29.1.03","url":null,"abstract":"Résumé:À travers une description détaillée du processus complexe de production et de création de l’émission de télévision jeunesse Tóta tánon Ohkwá:ri — émission de marionnettes en langue Kanien’kéha —, la réalisatrice Marion Konwanénhon Delaronde se penche sur les nombreux impacts socioculturels positifs qui naissent de cette initiative locale : renormalisation de l’usage de la langue, revitalisation de certains récits, pratiques et épistémologies traditionnelles, réflexions collectives quant aux défis actuels que doivent relever les jeunes de la communauté de Kahnawà:ke, dialogues et rapprochements inter-générationnels, guérison de certains traumas vécus dans les pensionnats autochtones, etc. Œuvrant à partir du Centre linguistique et culturel Kanien’kehá:ka Onkwawén:na Raotitióhkwa (KORLCC), l'auteure effectue une analyse approfondie de sa relation dialogique et constructive avec ses collègues et les publics de tous âges lors de différentes étapes de la réalisation de l’émission. Elle dresse ainsi le portrait des besoins et des forces de sa communauté, tout en situant ses propres prises de conscience personnelles quant à sa relation avec sa culture et son domaine.Abstract:Through a thorough description of the complex production and creative process behind Tóta tánon Ohkwá:ri—a locally televised children’s puppet show in Kanien’kéha—the director Marion Konwanénhon Delaronde reflects upon the many positive sociocultural impacts that stem from this local initiative: a renormalization of the Kanien’kéha language, a revitalization of legends and of traditional practices and epistemologies, collective reflections regarding current challenges that face today’s youth in Kahnawà:ke, intergenerational dialogues and relationships, a healing of certain traumas caused by the residential school system, and so on. Based at the Kanien’kehá: ka Onkwawén:na Raotitióhkwa Language and Cultural Center (KORLCC), the author offers an in-depth analysis of her dialogical and constructive relationships with her colleagues and various members of the public of all ages throughout the stages of the production of the show; she thus provides an overview of her community’s actual needs and strengths, while reflecting on her personal awareness regarding her own relationship with her culture and her field of work.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"9 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126034750","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}