{"title":"Protection des voies aériennes en médecine d’urgence","authors":"X. Combes , P. Jabre , F. Soupizet","doi":"10.1016/j.jeur.2010.06.003","DOIUrl":"10.1016/j.jeur.2010.06.003","url":null,"abstract":"<div><p>Le contrôle des voies aériennes des patients présentant une détresse vitale est très souvent nécessaire en médecine d’urgence. L’intubation orotrachéale est la technique de référence pour le contrôle des voies aériennes. En dehors du cadre de la réanimation de l’arrêt cardiaque, l’intubation trachéale doit être réalisée sur un patient sédaté et curarisé selon la technique d’intubation en séquence rapide. L’intubation en urgence est une intubation à risques. L’inhalation pulmonaire et les épisodes de désaturation artérielle profonde sont les deux complications les plus fréquemment associées à ce geste. En médecine d’urgence, l’intubation difficile, rarement prévisible, est plus fréquente qu’au bloc opératoire. La prise en charge de l’intubation difficile survenant dans le cadre de la médecine d’urgence repose sur l’utilisation de techniques alternatives efficaces. Ces techniques doivent être utilisées selon un algorithme précis. Les mandrins longs béquillés et le masque laryngé d’intubation de type Fastrach™ permettent de résoudre la majorité des cas d’intubation difficile. En cas d’échec de ces deux techniques, une cricothyroïdotomie permettant un abord trachéal direct doit être réalisée chez les patients impossibles à ventiler.</p></div><div><p>Control of the upper airways is often necessary in emergency medicine for patients presenting a life-threatening condition. Orotracheal intubation is the gold standard. Excepting the context of cardiovascular resuscitation, tracheal intubation should be done after sedation and curare injection using the rapid sequence technique. Emergency intubation is a procedure with risk. Pulmonary aspiration and episodes of deep depression of arterial saturation are the two most common complications. In emergency medicine, the unpredictable situation of difficult intubation is much more common than in the operating room. Alternative techniques are available for the management of a difficult intubation in the emergency setting. They must be used in accordance with a precise decision-making algorithm. Long angled intubation instruments and the laryngeal intubation mask (Fastrach™) can resolve most of the problems of difficult intubation. If these two techniques fail, circothyroidotomy provides direct access to the trachea enabling ventilation even in the most difficult cases.</p></div>","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 2","pages":"Pages 44-56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jeur.2010.06.003","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"82952581","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Mise au pointAspect quantitatif et qualitatif de la traumatologie du sport dans les services d’accueil et d’urgenceQuantitative and qualitative aspects of sports trauma activity in emergency units☆","authors":"Y. Guillodo","doi":"10.1016/J.JEUR.2010.05.004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JEUR.2010.05.004","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"48 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80874163","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Dramé , P.A.J. Dia , D. Jolly , P.-O. Lang , R. Mahmoudi , G. Schwebel , M. Kack , A. Debart , B. Courtaigne , I. Lanièce , F. Blanchard , J.-L. Novella
{"title":"Facteurs prédictifs de mortalité à long terme chez des patients âgés de 75 ans ou plus hospitalisés en urgence : la cohorte SAFES","authors":"M. Dramé , P.A.J. Dia , D. Jolly , P.-O. Lang , R. Mahmoudi , G. Schwebel , M. Kack , A. Debart , B. Courtaigne , I. Lanièce , F. Blanchard , J.-L. Novella","doi":"10.1016/j.jeur.2010.05.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jeur.2010.05.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Identifier les facteurs prédictifs de mortalité à long terme à partir d’une cohorte de sujets âgés de 75 ans ou plus, hospitalisés via un service d’accueil des urgences (SAU).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Les variables issues de l’évaluation gériatrique standardisée des patients de la cohorte multicentrique SAFES ont été utilisées dans un modèle de Cox pour prédire la mortalité au cours des trois ans de suivi.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cette cohorte était constituée de 1306 patients âgés en moyenne de 85<!--> <!-->±<!--> <!-->6 ans. Au décours des trois ans de suivi, 50 % des sujets étaient décédés. Après ajustement sur le centre d’investigation, les variables sociodémographiques (âge, sexe, niveau d’éducation et lieu de vie) et le niveau de comorbidité, les variables influençant significativement la mortalité au cours des 36 mois étaient : un état de dénutrition sévère (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,03), l’existence d’une démence (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et/ou d’un syndrome confusionnel (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), la présence de troubles de la marche (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) et des antécédents récents d’hospitalisation (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Aucun lien significatif n’a été mis en évidence entre le risque de dépression et la mortalité (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,40).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>À l’aide d’échelles simples, couramment utilisées en gériatrie, une approche prédictive de la mortalité à trois ans est possible. Une correction de l’état nutritionnel, une reconnaissance et une prise en charge des troubles cognitifs ainsi qu’une rééducation fonctionnelle doivent faire partie des priorités de soin.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To identify the factors predictive of long-term mortality among a cohort of subjects aged 75 years or older hospitalized from the emergency department.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Variables from the standardized geriatric assessment of members of the multicenter SAFES cohort were applied to a Cox model to predict mortality over a 3-year follow-up.</p></div><div><h3>Results</h3><p>This cohort comprised 1306 patients with a mean age of 85<!--> <!-->±<!--> <!-->6 years. Half the patients died during the 3 years of follow-up. After adjustment for center, social and demographic variables (age, sex, educational level, and community or institutional residence) and level of comorbidity, the variables that significantly influenced mortality over the next 36 months were: severe malnutrition (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.03), dementia (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.001) and/or confusion (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.001), walking problems (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0.001) and recent hospitalization (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.001). No significant association was found between depression and mortality (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0.40).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>A predictive approac","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 1","pages":"Pages 7-14"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jeur.2010.05.001","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"137407711","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Noizet-Yverneau , V. Hue , G. Vaksmann , J.-C. Cuvellier , M.-D. Lamblin , F. Leclerc , A. Martinot
{"title":"Syncopes et lipothymies chez l’enfant et l’adolescent : étude prospective dans une unité d’urgence pédiatrique","authors":"O. Noizet-Yverneau , V. Hue , G. Vaksmann , J.-C. Cuvellier , M.-D. Lamblin , F. Leclerc , A. Martinot","doi":"10.1016/j.jeur.2010.05.005","DOIUrl":"10.1016/j.jeur.2010.05.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Évaluer dans une unité d’urgence pédiatrique (UP) : 1. la fréquence des syncopes et des lipothymies, 2. la prévalence des différentes causes, 3. l’apport diagnostique des examens complémentaires et des avis spécialisés cardiologiques et neurologiques.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Recueil prospectif, pendant 1 an, des données des enfants âgés de 2 ans à 15 ans et 3 mois, se présentant pour syncope ou lipothymie. Les investigations systématiques étaient l’électrocardiogramme standard (ECG) et la glycémie. La recherche d’hypotension orthostatique (HO) était recommandée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cent cinquante-neuf enfants (âge moyen : 11<!--> <!-->±<!--> <!-->4 ans) ont été inclus, soit 0,8 % des venues à l’UP, avec 48 % de syncopes et 52 % de lipothymies. La syncope neurocardiogénique était la plus fréquente avec 98 cas (62 %), dont 80 cas d’hypertonie vasovagale, suivie par les causes neurologiques avec 29 cas (18 %). Aucune arythmie ou cardiopathie obstructive n’a été diagnostiquée. L’interprétation de l’ECG différait entre le pédiatre et le cardiologue dans 9 % des cas et le diagnostic était discordant entre le pédiatre et le cardiologue pour 54 % des 41 consultations. Le diagnostic était discordant entre le pédiatre et le neurologue pour 54 % des 42 consultations. Parmi les autres examens complémentaires, seule la recherche d’HO contribuait au diagnostic, contrairement à l’électroencéphalogramme et à la biologie.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Notre étude montre l’importance de l’anamnèse, de la clinique, et du recours à un avis spécialisé cardiologique ou neurologique dans respectivement 26 et 27 % des cas. L’ECG et la recherche d’HO ont été les seuls examens complémentaires systématiques contributifs. La cause la plus fréquente était la syncope neurocardiogénique.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To assess in a pediatric emergency care unit (PECU): 1. The frequency of syncope and pre-syncope, 2. The incidence of diagnoses, 3. The value of investigations and cardiology and neurology consultations.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>The data of PECU patients aged 2 years to 15 years and 3 months were prospectively collected over 1 year. Standard electrocardiogram and serum glucose were compulsory investigations. Schellong's orthostatic test was performed whenever possible.</p></div><div><h3>Results</h3><p>One hundred and fity-nine children (mean age, 11<!--> <!-->±<!--> <!-->4 years) were included, accounting for 0.8% of the PECU's visits: 48% had syncope, 52% had pre-syncope. The most common cause was neurally mediated syncope – 98 patients (62%), with vasovagal syncope for 80 patients – followed by neurological causes: 29 patients (18%). Neither cardiac arrhythmia nor obstructive cardiomyopathy was diagnosed. There were discrepancies between cardiologists’ and pediatricians’ ECG interpretations in 9% of cases. Diagnoses differed between cardiologists and pediatricians in 54% of 41 consultations. ","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 1","pages":"Pages 1-6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jeur.2010.05.005","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73577033","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Aspect quantitatif et qualitatif de la traumatologie du sport dans les services d’accueil et d’urgence","authors":"Y. Guillodo","doi":"10.1016/j.jeur.2010.05.004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jeur.2010.05.004","url":null,"abstract":"<div><p>Cet article a pour but de faire le point sur la prise en charge de la traumatologie du sport à la fois au niveau quantitatif et qualitatif, dans les services d’accueil et d’urgence (SAU). Une enquête prospective sur quatre SAU, regroupant 598 cas, montre que 17 % des consultations de traumatologie du SAU sont consacrés aux sportifs blessés. Les médecins urgentistes sont donc des acteurs majeurs de la traumatologie du sport, en France. Mais c’est le diagnostic de gravité qui est primordial chez un sportif et notamment pour l’entorse du genou. Nous montrons, grâce à une étude rétrospective et deux études prospectives, que les médecins urgentistes font un tri primaire perfectible. Une réflexion s’impose sur la formation des médecins urgentistes à la traumatologie du sport.</p></div><div><p>The purpose of this article is to report a qualitative and quantitative analysis of sports trauma activity in emergency units in France. A prospective survey was conducted in four emergency units and included 598 cases of sports trauma, which accounted for 17 % of the trauma activity. Emergency room physicians thus play an essential role in care for sports trauma victims in France. Diagnosis of the severity of the injury is essential in sports trauma, particularly when the knee is involved. A prospective analysis of two prospective series showed that triage in the emergency room could be perfected. This leads to discuss the importance of training emergency physicians in sports trauma.</p></div>","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 1","pages":"Pages 24-27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jeur.2010.05.004","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"91959584","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"État de mal épileptique convulsif généralisé de l’adulte en situation d’urgence et en réanimation","authors":"H. Outin","doi":"10.1016/j.jeur.2010.05.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jeur.2010.05.002","url":null,"abstract":"<div><p>L’état de mal épileptique (EME) convulsif généralisé (EMECG) doit être rapidement identifié et pris en charge selon des protocoles préétablis, élaborés par les équipes amenées à prendre en charge les patients. Une collaboration étroite entre médecins spécialistes de l’urgence, réanimateurs, électrophysiologistes et neurologues est indispensable. L’EMECG franc, de très loin le plus fréquent, est en règle de diagnostic aisé : il doit cependant être distingué d’un pseudo état de mal. L’EMECG larvé est difficile à reconnaître. Les traitements antiépileptiques initiaux sont assez bien codifiés mais d’efficacité inconstante. Si le patient est pris en charge dans un délai de cinq à 30<!--> <!-->minutes après le début des convulsions, on administre du clonazépam seul, suivi en cas de persistance des convulsions au bout de cinq minutes, d’une seconde injection de clonazépam associée à de la fosphénytoïne ou au phénobarbital. Si les convulsions évoluent depuis plus de 30<!--> <!-->minutes, le clonazépam est d’emblée associé à la fosphénytoïne ou au phénobarbital. Un relais par un traitement antiépileptique est à court terme indispensable dans tous les cas, sauf si la cause est aussitôt réversible. Ce relais est immédiat si du diazépam ou du midazolam ont été utilisés isolément en raison du risque élevé de récidive du fait de leur brièveté d’action. Le diagnostic d’EMECG réfractaire doit s’entourer de précautions. Son traitement nécessite l’emploi en réanimation d’agents anesthésiques guidé si possible par l’EEG continu, sans jamais omettre le traitement antiépileptique de fond. Le traitement de l’agression cérébrale qui résulte de l’état de mal en lui-même et/ou de sa cause doit être mené avec précision. Le traitement de la cause est primordial et, s’il est possible, toujours prioritaire. L’enquête étiologique doit être menée avec ténacité, célérité et perspicacité. L’EMECG peut survenir chez un épileptique connu ou être inaugural. Elle est négative dans 5 à 10 % des cas. Le recours à l’EEG, d’interprétation parfois délicate, est indispensable dans de nombreuses situations : tableau clinique atypique, troubles de vigilance persistants après des convulsions, état de mal réfractaire, en particulier. La mortalité globale est de l’ordre de 10 %. Le pronostic est avant tout fonction de la cause. L’âge, la durée d’évolution de l’EMECG, la précocité et de la qualité de la prise en charge interviennent aussi dans le pronostic. Les recommandations actuelles ne reposent que très partiellement sur des données fondées sur des preuves. Définir l’EMECG à ses différents stades est un préalable indispensable aux essais thérapeutiques qui s’imposent.</p></div><div><p>Generalized convulsive status epilepticus (GCSE) must be rapidly identified and managed according to pre-established protocols developed by the teams that treat such patients. Close collaboration between emergency specialists, critical-care specialists, electrophysiologists and neurologists is essentia","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 1","pages":"Pages 15-23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jeur.2010.05.002","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"137082048","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une nouvelle génération de thiénopyridine, quel bénéfice clinique? Pour l’Urgentiste","authors":"P. Goldstein","doi":"10.1016/S0993-9857(10)70005-4","DOIUrl":"10.1016/S0993-9857(10)70005-4","url":null,"abstract":"<div><p>Dans la prise en charge des syndromes coronariens aigus, qu’ils soient avec ou sans sus décalage du segment ST, les recommandations tant européennes que nord américaines sont claires. L’administration précoce d’une association anti-agrégante plaquettaire a largement démontré son efficacité dans le syndrome coronarien avec sus décalage du ST. Se pose alors le problème, dans le syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment ST, de la balance bénéfice ischémique/ risque hémorragique qui se doit d’être bien évaluée pour chaque patient et de considérer les groupes plus exposés.</p></div><div><p>In the management of acute coronary syndromes, whether with or without ST-segment elevation, both European and North American guidelines are clear. Early administration of dual antiplatelet therapy has clearly demonstrated its efficacy in ST-elevation coronary syndrome. The question is raised in acute non-ST-elevation coronary syndrome of the ischemic benefit/hemorrhagic risk balance that must be evaluated for each patient and of consideration of the most highly exposed groups.</p></div>","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 ","pages":"Pages S17-S21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0993-9857(10)70005-4","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77287374","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les temps forts du Congrès Urgences 2009","authors":"C. Guignot","doi":"10.1016/S0993-9857(10)70001-7","DOIUrl":"10.1016/S0993-9857(10)70001-7","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 ","pages":"Pages S1-S3"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0993-9857(10)70001-7","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81757152","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Haro sur les plaquettes…","authors":"J.-E. de La Coussaye , Ch. Spaulding","doi":"10.1016/S0993-9857(10)70002-9","DOIUrl":"10.1016/S0993-9857(10)70002-9","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 ","pages":"Pages S4-S5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0993-9857(10)70002-9","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80143293","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La maîtrise des plaquettes, un vrai défi?","authors":"P. Coste","doi":"10.1016/S0993-9857(10)70003-0","DOIUrl":"10.1016/S0993-9857(10)70003-0","url":null,"abstract":"<div><p>L’agrégation plaquettaire met en jeu différents récepteurs situés à la surface des plaquettes, nombre d’entre eux sont à présent bien connus et on leur associe des inhibiteurs efficaces. Face au risque thrombotique présent dans le syndrome coronarien aigu, leur efficacité demeure encore insuffisante, avec une variabilité inter-individuelle qui expose les patients non répondeurs à un sur-risque d’événements potentiellement graves. La résistance au clopidogrel est liée à un authentique déterminisme génétique pour des raisons pharmacologiques. Cette carence a rendu nécessaire le développement de nouvelles molécules, dont le prasugrel : nouvel inhibiteur des récepteurs à l’ADP, P2Y12. Leur action anti-agrégante est non seulement plus précoce mais également plus puissante.</p></div><div><p>Platelet aggregation involves different receptors located at the platelet surface, many of which are now well known, with effective inhibitors. Given the risk of thrombosis in acute coronary syndrome, their efficacy remains insufficient, with interpatient variability that exposes nonresponding patients to excessive risk of potentially serious clinical events. Resistance to clopidogrel is related to true genetic determinism for pharmacological reasons. This deficit has made it necessary to develop new drugs such as prasugrel, the new P2Y12 ADP receptor inhibitor. Their aggregation inhibitor action is not only faster-acting, but also more powerful.</p></div>","PeriodicalId":100748,"journal":{"name":"Journal Européen des Urgences","volume":"23 ","pages":"Pages S6-S10"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0993-9857(10)70003-0","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78369586","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}