{"title":"Musiques anatoliennes en exil : transformations, transgressions","authors":"Pinar Selek","doi":"10.4000/hommesmigrations.15664","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.15664","url":null,"abstract":"L’étude de la formation actuelle de groupes et de collectifs de musiciens d’origine anatolienne en France et en Allemagne permet d’éclairer la vitalité de la création musicale contemporaine en diaspora. Se fondant sur une solide tradition d’activisme musical et une implantation ancienne de réseaux diasporiques en Europe, la jeune génération de musiciens aux origines turques, kurdes ou arméniennes mêlées questionne résolument les codes communautaires, les frontières politiques et les appartenances genrées. La solidarité entre ces artistes débouche sur la création de lieux et d’événements qui dessinent les contours d’un territoire musical transnational.","PeriodicalId":83730,"journal":{"name":"Hommes & migrations","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135857386","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Le bilinguisme est avant tout une expérience physique »","authors":"Polina Panassenko, Stéphanie Bartolo","doi":"10.4000/hommesmigrations.15754","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.15754","url":null,"abstract":"Le Prix littéraire de la Porte Dorée a été décerné cette année à Polina Panassenko pour Tenir sa langue, publié aux éditions de l’Olivier en 2022. Un premier roman drôle et frondeur qui dit toute la complexité d’une enfance prise entre deux pays, deux langues, deux prénoms. Pour le jury, présidé cette année par Mohamed Mbougar Sarr, « l’autrice signe le récit léger et grave, absurde et tendre, d’une lutte intime pour garder ce qui menace de se perdre dans l’expérience d’un déplacement – une langue, une histoire, un héritage ou même un prénom. Tenir, retenir, appartenir : entre deux pays, Polina Panassenko interroge ces trois verbes de l’exil, auxquels elle ajoute un quatrième : aimer, aussi bien la Datcha que Saint-Étienne, sans devoir se renier ».","PeriodicalId":83730,"journal":{"name":"Hommes & migrations","volume":"160 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135857093","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}