{"title":"Focus et mise à jour sur les affections surrénaliennes","authors":"G. Benchekroun","doi":"10.1051/npvcafe/2023002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2023002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"56 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124885320","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’hyperaldostéronisme primaire du chat","authors":"V. Fabrès","doi":"10.1051/npvcafe/2022069","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022069","url":null,"abstract":"L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) est une dysendocrinie émergente chez le chat, caractérisée par une sécrétion excessive et autonome d’aldostérone par une tumeur unilatérale ou bilatérale ou par une hyperplasie bilatérale de la zone glomérulée. Les signes cliniques sont le plus souvent secondaires à la présence d’une hypokaliémie et/ou d’une hypertension. Compte tenu de l’absence de test de confirmation disponible, le diagnostic de l’HAP représente un vrai défi. Les examens d’imagerie sont nécessaires afin de déterminer la meilleure prise en charge thérapeutique. En effet, en présence d’une tumeur unilatérale non métastatique, la surrénalectomie est le traitement de choix.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133184347","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Entéropathies chroniques du chat, quelles spécificités ?","authors":"Paul Remmel, V. Freiche","doi":"10.1051/npvcafe/2023010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2023010","url":null,"abstract":"Les entéropathies du chat sont des affections fréquentes dont l’origine peut être infectieuse, alimentaire, dysimmunitaire ou tumorale. Leur présentation est très équivoque et dans de nombreux cas, les signes cliniques orientent vers une atteinte diffuse entérocolique. La précision des signes cliniques reste cependant déterminante dans le choix des examens complémentaires. Les chats jeunes avec des signes cliniques modérés sont le plus souvent atteints par des protozoaires ou par des troubles de la tolérance alimentaire. En présence de diarrhée, une parasitose doit être recherchée par coproscopie sur 3 prélèvements successifs et PCR tritrichomonas. La fibroplasie sclérosante éosinophilique féline est une entité récemment décrite. Elle affecte aussi les jeunes adultes et peut être suspectée lors d’éosinophilie périphérique ou de masse digestive. Chez les animaux âgés de plus de huit ans, le lymphome digestif de bas grade est une cause fréquente d’entéropathie chronique. Les principaux signes cliniques incluent un amaigrissement, une anorexie (ou une polyphagie) et des vomissements. Le diagnostic est histologique selon de nouveaux critères, récemment mieux cernés. Les entéropathies lymphoplasmocytaires, éosinophiliques et les autres néoplasies affectent des chats de tout âge et peuvent s’exprimer par des présentations cliniques variées. L’échographie abdominale couplée à l’examen cytologique en cas d’adénopathie ou de masse digestive constitue une étape préliminaire et essentielle du diagnostic. Si nécessaire, des biopsies digestives soumises à une analyse histologique et immunohistochimique sont déterminantes pour la distinction spécifique entre inflammation chronique et lymphome de bas grade.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133165887","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Conduite à tenir face à un fortuitome surrénalien chez le chien ou le chat","authors":"D. Pichard, Ghita Benckekroun","doi":"10.1051/npvcafe/2022072","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022072","url":null,"abstract":"Dans la littérature scientifique, un fortuitome surrénalien est une masse surrénalienne de découverte fortuite au cours d’un examen d’imagerie réalisé chez un animal asymptomatique ou pour l’exploration d’une autre condition clinique, et sans suspicion clinique de maladie endocrinienne sous-jacente. La détection d’un fortuitome surrénalien induit alors une complexité décisionnelle pour le clinicien. Parce que la patientèle vétérinaire s’avère de plus en plus vieillissante et que les techniques d’imagerie s’améliorent considérablement, la question de la conduite à tenir face à un fortuitome surrénalien devient récurrente. L’évaluation diagnostique, dans un premier temps, doit s’attacher à confirmer la présence de la masse surrénalienne, son caractère sécrétant ou non, malin ou bénin, et la présence d’éventuelles métastases ou d’un envahissement local. Lorsqu’un caractère sécrétant est mis en évidence, la masse perd l’appellation de fortuitome. Il convient ensuite de déterminer précisément les facteurs pouvant orienter la prise en charge vers une approche chirurgicale ou conservatrice. Malgré des taux de complications importants, notamment dans la période postopératoire à court terme des surrénalectomies, les études récentes rapportent des taux de survie satisfaisants lors d’exérèse de tumeurs de petite taille et des possibilités thérapeutiques lors d’envahissement tumoral de la veine cave par cavotomie.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"25 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122628928","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Surrénalectomies","authors":"I. Valin, Daniel Rosenberg","doi":"10.1051/npvcafe/2022074","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022074","url":null,"abstract":"La surrénalectomie est une intervention qui consiste à retirer une ou les deux surrénales lors de la sécrétion anormale d’une des trois hormones physiologiquement produites par ces glandes. Le diagnostic médical doit permettre de déterminer si la dérive concerne la sécrétion de cortisol (syndrome de Cushing), d’adrénaline (phéochromocytome) ou d’aldostérone (hyperaldostéronisme). Cette détermination médicale permet de préparer l’animal en amont de l’acte chirurgical (trilostane, alpha-bloquants, potassium) pour l’emmener au bloc opératoire dans les meilleures conditions possibles. Le scanner est l’imagerie de choix qui permet de déterminer la faisabilité et les risques chirurgicaux engagés.\u0000L’acte chirurgical consiste en une dissection soignée de la tumeur en épargnant les vaisseaux majeurs et, si possible, en respectant sa capsule. La veine cave caudale est régulièrement embolisée par un thrombus tumoral au travers de la veine phrénico-abdominale qui draine la glande. L’équipe chirurgicale et anesthésique doit être préparée à son extraction par contrôle du débit sanguin dans la veine cave caudale, incision et suture de celle-ci.\u0000Dépassées les complications per- et postopératoires (complications hémorragiques, troubles cardiovasculaires et thrombo-emboliques, pancréatite), la surrénalectomie, quand elle est techniquement possible au moment du diagnostic, est la prise en charge optimum en termes de qualité de vie et de longévité lors de tumeur surrénalienne.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"45 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126959435","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Rhinosinusite chronique idiopathique du chat : démarche diagnostique et options thérapeutiques","authors":"M. Canonne-Guibert","doi":"10.1051/npvcafe/2023013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2023013","url":null,"abstract":"La rhinosinusite chronique idiopathique est l’une des principales affections nasales chez le chat. Malgré cette prévalence élevée, il s’agit d’une affection dont la prise en charge thérapeutique à long terme peut s’avérer frustrante. Le plus souvent, les chats concernés sont de jeunes adultes. Cette affection se caractérise essentiellement par des épisodes récurrents de jetage nasal, d’éternuements et de respiration bruyante (stertor).\u0000Le diagnostic de confirmation repose sur l’exclusion des autres maladies des cavités nasales. Dans ce cadre, la réalisation d’examens complémentaire est déterminante et comprend un examen tomodensitométrique, une endoscopie et la réalisation de biopsies nasales. Les études comparant les images scanner de processus tumoraux et de rhinite chronique ont identifié que certains éléments permettent la distinction de ces deux entités.\u0000Le traitement est peu consensuel et frustrant. Aucune option curative n’existe et la prise en charge proposée vise à limiter autant que possible l’expression clinique et à prévenir toute aggravation. Le traitement repose essentiellement sur une corticothérapie orale et/ou inhalée, souvent associée initialement à des antihistaminiques. Les lavages nasaux ou les nébulisations apportent souvent un bénéfice clinique.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133763752","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La maladie d’Addison chez le chien","authors":"M. Ménard","doi":"10.1051/npvcafe/2022068","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022068","url":null,"abstract":"Les signes cliniques observés lors de maladie d’Addison chez le chien sont très variables, allant d’une présentation clinique suraiguë (choc hypovolémique) à une situation plus chronique, caractérisée par des signes peu spécifiques et souvent intermittents. Dans la grande majorité des cas, un déficit en minéralocorticoïdes est associé au déficit en glucocorticoïdes. Le test de stimulation à l’ACTH reste l’examen diagnostique de choix. Le dosage de la cortisolémie basale peut être utilisé pour exclure la maladie. Lors de crise addisonienne, le traitement repose essentiellement sur une fluidothérapie adaptée. Une complémentation hormonale associant une supplémentation en glucocorticoïdes (prednisolone) et en minéralocorticoïdes (désoxycorticostérone pivalate ou fludrocortisone) doit être instaurée à vie. Un suivi régulier est nécessaire mais le pronostic est excellent si le traitement adéquat est mis en place.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"688 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134440510","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Leishmaniose canine : le point de vue de l’interniste","authors":"M. Canonne-Guibert","doi":"10.1051/npvcafe/2023018","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2023018","url":null,"abstract":"La leishmaniose est une maladie vectorielle zoonotique principalement décrite dans l’espèce canine et causée par Leishmania infantum. Chez le chien, l’expression clinique est variable et dominée par des signes cliniques cutanés. Néanmoins, la présence d’une atteinte rénale doit être systématiquement recherchée compte tenu des conséquences thérapeutiques et pronostiques qu’elle comprend : une protéinurie significative est ainsi présente chez au moins la moitié des cas et jusqu’à 40 % des chiens infectés sont azotémiques. Face à un chien infecté, l’évaluation exhaustive de la fonction rénale, la quantification d’une éventuelle protéinurie et la recherche d’une hypertension artérielle systémique doivent donc être automatiques. La confirmation d’une atteinte rénale conduit à une prise en charge médico-nutritionnelle spécifique en complément du traitement direct de l’infection parasitaire. Cette prise en charge spécifique est évidemment modulée en fonction de la gravité de la maladie rénale. Enfin, la programmation des suivis ultérieurs d’un chien infecté avec atteinte rénale secondaire doit respecter les recommandations IRIS.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130951698","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La maladie d’Addison chez le chat","authors":"L. Lecot, G. Benchekroun","doi":"10.1051/npvcafe/2022076","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022076","url":null,"abstract":"Ce cas illustre le diagnostic d’une maladie d’Addison chez un chat femelle stérilisée Scottish fold de 4,5 ans présentant un historique de dysorexie, d’abattement et d’amaigrissement évoluant depuis un mois dans un contexte d’azotémie et de diminution du rapport Na/K persistantes. L’hypocorticisme primaire est confirmé par une valeur d’ACTH (hormone adrénocorticotrope) endogène augmentée ainsi qu’un test de stimulation à l’ACTH documentant un hypocortisolisme et un hypoaldostéronisme. La prise en charge thérapeutique constituée d’une supplémentation en prednisolone et en DOCP (pivalate de désoxycortone) permet une amélioration des signes cliniques et des anomalies biologiques en moins de 5 jours. Ce cas illustre le défi diagnostique de l’hypocorticisme, très rarement rencontré chez le chat et mimant parfois des maladies beaucoup plus fréquentes dans cette espèce. Enfin, ce cas montre que le DOCP peut être utilisé avec succès en tant que supplémentation en minéralocorticoïdes lors de maladie d’Addison chez le chat.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127908875","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Observation clinique : un cas d’hyperaldostéronisme primairechez un chat","authors":"Antoine Chamagne, V. Fabrès, G. Benchekroun","doi":"10.1051/npvcafe/2022075","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022075","url":null,"abstract":"Un chat British Shorthair mâle castré de 7 ans est présenté pour abattement, dysorexie, PUPD et ventroflexion évoluant de manière fluctuante depuis environ une semaine, sans antécédents médicaux notables. Les examens cliniques et hématobiochimiques d’admission mettent en évidence une hypokaliémie et une densité urinaire diminuée en l’absence d’azotémie, pour un chat par ailleurs normotensif. Les examens d’imagerie (échographie et tomodensitométrie abdominale) font état d’une masse surrénalienne droite sans envahissement locorégional ni atteinte visible d’autres organes. Un dosage d’aldostérone très supérieur aux normes de l’intervalle de référence permet d’établir le diagnostic d’hyperaldostéronisme primaire. Une surrénalectomie droite est réalisée par laparotomie, associée à une lobectomie hépatique partielle au vu de l’adhérence macroscopique notée en chirurgie. L’examen histologique est en faveur d’un corticosurrénalome (ou carcinome surrénalien) métastasé au foie. Le chat présente un très bon état général sans traitement jusqu’à dix-sept mois après la prise en charge chirurgicale, où une récidive clinique et locorégionale du corticosurrénalome est notée. Il est alors décidé d’un traitement médical à base de spironolactone et d’inhibiteur de la tyrosine kinase. Le chat décède trente mois après la surrénalectomie d’une insuffisance cardiaque congestive dans un contexte de cardiomyopathie hypertrophique secondaire à l’hypertension artérielle systémique chronique.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129503076","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}