CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059542AR
A. Amado
{"title":"Quelle place pour l’autre parent d’un enfant en prison ?","authors":"A. Amado","doi":"10.7202/1059542AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059542AR","url":null,"abstract":"En France, en Angleterre et au pays de Galles, les enfants peuvent séjourner auprès de leur mère détenue en prison jusqu’à leurs 18 mois. L’étude des liens familiaux de l’enfant qui séjourne auprès de sa mère en prison inverse la problématique : l’enfant non juridiquement détenu est celui qui vit dans un établissement pénitentiaire auprès de sa mère. Le parent incarcéré constitue, dans cette situation, la personne qui maintient au quotidien des relations affectives avec l’enfant. L’autre parent peut-il, dans ce cadre, exercer ses droits civils et maintenir un lien avec l’enfant résidant en prison ? Les droits français et anglais parviennent-ils à dépasser une conception genrée et hétéronormée de la famille en prison, selon laquelle seule une femme détenue peut garder son enfant auprès d’elle et seul un homme n’est envisagé comme deuxième parent ?","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47470160","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059548AR
Élaine Lesage-Mann, P. Apparicio
{"title":"La densité des seringues à la traîne à Montréal : l’influence des caractéristiques de l’environnement urbain","authors":"Élaine Lesage-Mann, P. Apparicio","doi":"10.7202/1059548AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059548AR","url":null,"abstract":"Depuis les années 1980, plusieurs études ont été menées sur les seringues à la traîne avec deux objectifs principaux : évaluer les différents programmes de gestion des seringues ou déterminer les conditions favorisant leur utilisation par les consommateurs de drogue par injection. De plus, la grande majorité de ces études sont qualitatives et n’abordent pas la distribution spatiale des seringues à la traîne. Pourtant, une meilleure compréhension de la géographie des seringues à la traîne est fort pertinente afin d’optimiser certains programmes, comme la localisation des boîtes de dépôt public. Cet article repose sur l’analyse de 13 560 seringues à la traîne collectées de 2009 à 2014 dans le quartier montréalais Centre-Sud. Plusieurs modèles de régression Tobit ont été réalisés avec comme variable dépendante la densité des seringues à la traîne dans un rayon de 100 mètres et comme variables indépendantes des indicateurs relatifs à l’environnement urbain, tels que la proximité des programmes collectant de seringues, des postes de police ou des stations de métro, ainsi que le type de rue ou la présence de parcs. Les résultats montrent que les variables les plus significatives sont les ruelles ainsi que la proximité des boîtes de dépôt public.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43846484","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059537AR
Caroline Touraut
{"title":"L’expérience carcérale élargie : une peine sociale invisible","authors":"Caroline Touraut","doi":"10.7202/1059537AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059537AR","url":null,"abstract":"L’expérience carcérale élargietraduit l’emprise que les institutions carcérales exercent sur des personnes qui ne sont pourtant pas recluses, comme l’entourage des détenus, et qui vont, de manière singulière, éprouver la prison au-delà de ses murs. L’expérience carcérale élargie est une peine sociale qui se compose de quatre épreuves principales que ce texte propose d’analyser. C’est aussi une situation où les proches qui décident de maintenir le lien avec le détenu, essentiellement des femmes, réalisent un important travail de care à son égard. Après avoir présenté les différents soutiens qu’entendent réaliser les proches, nous verrons en quoi l’expérience carcérale élargie apparaît paradoxalement comme une situation sociale qui maintient l’assignation des femmes dans une posture traditionnelle et largement invisible, tout en leur offrant une opportunité pour prendre prise sur celui qui est détenu et sur les conditions de leur relation.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47209658","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059538AR
Vanina Ferreccio1,2, Gabriela Manrique
{"title":"L’expérience de l’enfermement chez les proches de détenus","authors":"Vanina Ferreccio1,2, Gabriela Manrique","doi":"10.7202/1059538AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059538AR","url":null,"abstract":"Cet article porte sur une population croissante et peu explorée dans le paysage argentin : les proches des personnes détenues. À partir d’un travail ethnographique auquel participèrent des personnes détenues et des proches de ces dernières dans des prisons pour hommes et femmes de la province de Santa Fe, en Argentine, nous présentons les multiples aspects qui caractérisent cette population. Une première partie s’intéresse à l’insistance avec laquelle les proches se définissent comme étant « invisibles », non seulement auprès du gouvernement et de ses politiques de soutien, mais aussi auprès du service d’intervention des établissements de détention. La deuxième partie aborde la difficulté pour les proches de se réunir en associations, à cause, d’une part, de la distinction entre les familles qui collaborent avec l’ordre carcéral et les familles cachivaches et, d’autre part, de la violence en prison, qui constitue, à l’extérieur, un frein aux relations entre les proches. La troisième partie se penche sur un mécanisme de protection que doivent adopter de nombreuses femmes au moment de subir la fouille corporelle, soit le déni (Cohen, 2008). La dernière partie aborde la (nouvelle) centralité de la famille comme facteur de différenciation entre les détenus et, par conséquent, leur redéfinition pénitentiaire. Bref, nous montrons qu’il existe une relation bidirectionnelle qui fait en sorte que les proches sont à la fois partie intégrante de l’ordre carcéral et soumis à la gouvernance des logiques pénitentiaires, même en étant « hors » de la prison.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46682157","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059541AR
Megan Sullivan
{"title":"Les enfants de parents incarcérés aux États-Unis : une analyse qualitative","authors":"Megan Sullivan","doi":"10.7202/1059541AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059541AR","url":null,"abstract":"Aux États-Unis, l’importante hausse du taux d’incarcération, le nombre imposant d’individus condamnés pour des infractions liées aux drogues et la multiplication de sentences de longue durée signifient que plus de la moitié des prisonniers sont des parents. Des recherches se sont penchées sur les conséquences de l’incarcération d’un parent sur les enfants, mais la plupart ont abordé le moment de l’incarcération et non l’expérience de ces enfants au cours de leur vie. La présente étude, une analyse qualitative se fondant sur des données empiriques et adoptant une approche développementale, examine les expériences de 35 adultes qui révèlent en quoi l’incarcération de leurs parents les a affectés. L’étude se concentre sur trois éléments. D’abord, sur le fait que les conséquences de l’incarcération d’un parent ne sont pas les mêmes pour tous les enfants et varient en fonction de la période à laquelle le parent a été incarcéré. Ensuite, le genre (l’identité sexuelle) du parent incarcéré et les répercussions économiques de l’incarcération sont des variables importantes à considérer. Enfin, la période de réinsertion sociale est plus complexe qu’on ne le reconnaît généralement.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43269816","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059547AR
Stacey Hannem
{"title":"Déconstruire la stigmatisation des familles dans le discours sur les familles affectées par l’incarcération","authors":"Stacey Hannem","doi":"10.7202/1059547AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059547AR","url":null,"abstract":"La présente étude se penche sur les tentatives récentes des chercheurs et des activistes pour comprendre les conséquences collatérales du système de justice pénale pour les familles des détenus et pour remettre en question la légitimité de tels dommages collatéraux dans la « guerre contre le crime ». Ceux qui cherchent à montrer que les familles des détenus sont des victimes du système font souvent face à des préjugés stigmatisants : les discours sociaux et politiques qui identifient ces familles comme étant marginalisées créent aussi des obstacles à la remise en cause des politiques qui ont des effets négatifs sur ces familles. Généralement, le discours des chercheurs et des défenseurs de cette cause qui tentent d’attirer l’attention sur les problèmes auxquels font face ces familles insiste sur l’innocence et montre du doigt le rôle des familles dans la réduction du crime. Chercheurs et défenseurs soutiennent ainsi que les services aux familles et aux enfants réduisent les risques de récidive et de crimes « intergénérationnels ». J’examinerai ici les dilemmes dans la conduite de telles analyses coût-bénéfice et dans la rhétorique néolibérale de la réduction du risque en vue de remettre en question les politiques qui affectent les familles. Je défendrai que la remise en cause de la stigmatisation et des changements dans les discours sur les conséquences collatérales doit passer par l’inclusion et les droits de la personne plutôt que par le discours de l’exclusion employé par les idéologies dominantes sur la réduction du crime.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43730839","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059550AR
Amélie Couvrette, Chantal Plourde
{"title":"Au-delà de la séparation : perceptions de mères incarcérées sur leurs relations avec leurs enfants depuis la détention1","authors":"Amélie Couvrette, Chantal Plourde","doi":"10.7202/1059550AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059550AR","url":null,"abstract":"Cette recherche qualitative exploratoire s’intéresse aux perceptions de mères détenues quant aux effets de leur incarcération sur leurs relations avec leurs enfants. L’étude documente également les conséquences qu’elles perçoivent à la suite de cette incarcération ainsi que les réactions de leurs enfants. Quinze mères incarcérées dans un établissement de détention ont été rencontrées. L’analyse montre qu’un ensemble de conditions, l’instabilité et la violence conjugale, la consommation de substances psychoactives et les restrictions quant à la garde des enfants étaient présentes avant l’incarcération et que celles-ci affectaient la relation entre la mère et ses enfants. Mais pour les mères rencontrées, l’incarcération s’impose comme un élément supplémentaire complexifiant une relation déjà tendue entre la mère et ses enfants. Les réactions des enfants à la nouvelle détention et les conséquences de celle-ci dans leur relation avec leur mère ont été largement décrites. Alors qu’elles blâment leurs propres mères pour leurs choix déviants et qu’elles reconnaissent avoir placé leurs enfants à risque, elles se placent comme élément de solution aux problèmes de délinquance et de consommation que leurs enfants pourraient développer. Pour elles, elles arriveront à briser ce cycle.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43737485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059540AR
Dominique Laferrière
{"title":"L’ambivalence de l’entourage des personnes délinquantes","authors":"Dominique Laferrière","doi":"10.7202/1059540AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059540AR","url":null,"abstract":"En criminologie, plusieurs théories avancent que les membres de l’entourage des personnes délinquantes ont le pouvoir d’influencer leur conduite. À ce jour, peu de travaux intègrent toutefois la réalité de ces individus, l’explorant plutôt à partir du point de vue de l’auteur des actions délictuelles. La présente étude propose qu’une compréhension approfondie de ces mécanismes d’influence sociale nécessite une considération sérieuse de cette expérience, notamment de la manière dont l’entourage est affecté par la délinquance d’un être cher. L’analyse thématique d’entretiens semi-directifs menés auprès de 18 de ces proches montre que leur expérience est empreinte d’ambivalence. D’un côté, c’est un fort attachement relationnel à l’auteur des actes délictueux qui est décrit, de l’autre, une opposition morale à sa conduite. Afin de réduire les effets désagréables associés à l’ambivalence, diverses stratégies narratives sont mises en place. Ces dernières permettent non seulement le maintien de la relation, mais favorisent aussi l’entrée dans une zone de tolérance devant la délinquance de la personne aimée. Les retombées possibles de cette tolérance pour les théories criminologiques de l’influence sociale sont discutées à la lumière de ces résultats.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47678249","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059551AR
Fanny Guérin-Lazure, C. Laurier, Sophie Couture
{"title":"Traits de personnalité chez les jeunes contrevenants","authors":"Fanny Guérin-Lazure, C. Laurier, Sophie Couture","doi":"10.7202/1059551AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059551AR","url":null,"abstract":"Dans les dernières années, les gangs de rue ont attiré l’attention du public, des autorités et des chercheurs en raison de la productivité criminelle et de la violence de ses membres. Il est bien établi dans la littérature que les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue présentent une délinquance plus prolifique et sérieuse que les jeunes contrevenants non associés ; toutefois, ce qui les distingue sur le plan individuel est encore très peu étudié. Pourtant, en vue d’optimiser les mesures de prévention et d’intervention, une connaissance approfondie des caractéristiques psychologiques de ceux-ci est nécessaire. L’objectif de l’étude est de comparer les jeunes contrevenants associés ou non aux gangs de rue sur la base de leurs traits de personnalité. Deux cent onze jeunes contrevenants (dont soixante-dix-neuf associés aux gangs de rue) recrutés dans des établissements de détention ainsi que dans des centres jeunesse ont rempli plusieurs questionnaires mesurant l’appartenance aux gangs de rue, la délinquance ainsi que les traits de personnalité. Les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue se distinguent des jeunes contrevenants non associés par un plus faible niveau d’agréabilité, de confiance, de droiture, d’altruisme, de conformisme, de modestie et de chaleur ainsi que par un plus haut niveau d’hostilité. En plus de corroborer la sévérité des comportements délinquants de ces derniers, l’étude a également permis de relever des différences quant à leurs caractéristiques psychologiques.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42518686","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
CriminologiePub Date : 2019-05-06DOI: 10.7202/1059549AR
V. Roy, Dominique Damant, Olivia Vu, M. Chbat
{"title":"Perceptions des participantes sur les effets d’un programme pour les femmes exerçant de la violence","authors":"V. Roy, Dominique Damant, Olivia Vu, M. Chbat","doi":"10.7202/1059549AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1059549AR","url":null,"abstract":"Cet article présente des résultats d’une recherche-action participative évaluant les effets d’un programme d’intervention destiné aux femmes exerçant de la violence. Le programme, développé par une équipe d’actrices des milieux communautaire et universitaire, comporte trois volets, soit la violence, la socialisation et les conditions de vie. L’article rapporte des résultats issus d’entrevues réalisées auprès de 30 participantes avant et après le programme, en lien avec le module violence, dont les objectifs sont (1) de comprendre la violence, (2) de trouver des solutions alternatives à la violence et (3) d’assurer la sécurité des femmes. La majorité des femmes ont acquis une meilleure compréhension de la violence et ont commencé à adopter des comportements autres que la violence. Les résultats et certaines limites observées sont discutés à la lumière de l’état des connaissances sur les programmes offerts aux femmes qui exercent de la violence.","PeriodicalId":43509,"journal":{"name":"Criminologie","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2019-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48440683","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}