Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.464
A. Debrosse
{"title":"Promenades désenchantées en « mer Dangereuse » : Madeleine de Scudéry, Sapho et Erinne aux prises avec le monde","authors":"A. Debrosse","doi":"10.4000/EPISTEME.464","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.464","url":null,"abstract":"Scudery revendique un lien particulier avec Sapho. Cependant, d’autres poetesses grecques apparaissent egalement dans son œuvre. Ces modeles antiques, a travers leur pluralite, servent de point d’ancrage pour le developpement d’une pensee forte et coherente sur l’ecriture et sur le style preconise, notamment pour les femmes. Toutefois, ils subissent un affadissement sensible en passant des Femmes illustres ou les Harangues heroiques (1642) a « L’Histoire de Sapho » (1649-1653, dans l’Artamene ou le Grand Cyrus) puis a la Clelie (1654-1660). Cet affadissement fonctionne comme un symptome du desenchantement grandissant de Scudery, bien qu’elle ne renonce pas a une mise en valeur du role que les femmes doivent jouer dans le domaine litteraire.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110046","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.466
Claire Labarbe
{"title":"« He onely reades those charactars, where time hath eaten out the letters »: du vain compilateur au fin collectionneur","authors":"Claire Labarbe","doi":"10.4000/EPISTEME.466","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.466","url":null,"abstract":"Cet article considere la representation litteraire des curieux dans les livres de caracteres anglais du XVIIe siecle en tant qu’elle reflete et contribue a une perception changeante de la notion de curiosite au cours du siecle. En effet, le passage du topos biblique de la vanite de toutes choses a la description de comportements vains donne lieu a une rehabilitation partielle de la curiosite dans les livres de caracteres. En demontrant que les caracteres de curieux ne sont pas tous atteints de vanite intellectuelle, les livres de caracteres permettent a la curiosite d’echapper en partie a l’ombre portee de la vanite. Cet article analyse la maniere dont les livres de caracteres, par leur visee d’exploration des comportements humains et par la forme a la fois breve et elaboree qu’ils donnent a cette exploration, revendiquent un droit a la curiosite comme desir d’apprendre mais aussi comme objet rare.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110162","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/episteme.467
Anne Teulade
{"title":"Curiosité et vanité chez le sujet anthropologue de la première modernité (Robert Burton, Tomazo Garzoni)","authors":"Anne Teulade","doi":"10.4000/episteme.467","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/episteme.467","url":null,"abstract":"Dans cet article, nous essayons de montrer que Robert Burton et Tomaso Garzoni ont ecrit des textes encyclopediques dans lesquels la vanite de la libido sciendi est mise en scene de diverses manieres. Les structures cumulatives de l’Anatomy of Melancholy et d’Il Teatro de’ vari e diversi cervelli mondani tendent a decomposer le texte savant, qui devient confus et plein de contradictions. L’ironie et les anecdotes plaisantes deconstruisent le projet didactique des traites, tandis que l’analogie entre l’auteur et les hommes qu’il etudie revele les limites de l’autorite du savant. La metaphore theâtrale, qui assimile l’auteur a un acteur ou le texte a un spectacle, suggere la vanite du savoir deploye par le traite. Toutefois, les textes ne demontrent pas l’illegitimite de la curiosite : ils suggerent plutot les limites de l’entreprise, des lors que son objet est la nature humaine, dans sa variete et sa finitude.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110456","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/episteme.469
G. Venet, L. Cottegnies, Sandrine Parageau
{"title":"Avant-propos. Curiosité(s) et Vanité(s) dans les Îles britanniques et en Europe (XVIe-XVIIe siècles)","authors":"G. Venet, L. Cottegnies, Sandrine Parageau","doi":"10.4000/episteme.469","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/episteme.469","url":null,"abstract":"A premiere vue, tout devrait opposer curiosite et vanite. L’une, dynamique, la curiosite, que rien a priori ne devrait borner, repond au desir irrepressible de savoir, la libido sciendi en son sens large, cedant au gout de l’etrange, du different, de l’objet singulier a l’origine des collections et des cabinets de curiosites, voire des accumulations « maniaques », comme la bibliotheque imaginaire de Thomas Browne, Museum Clausum (1683), ou des voyages en quete d’inconnu, meme sous les aspects...","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"27 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110006","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/episteme.600
Richard Wilson
{"title":"The Curiosity of Nations: Shakespeare Thinks of the World","authors":"Richard Wilson","doi":"10.4000/episteme.600","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/episteme.600","url":null,"abstract":"Cet essai s’interesse au nom du theâtre de Shakespeare, le « Globe », a la lumiere des debats entre globalisation et cette veritable experience du monde que de recents philosophes ont appelee mondialisation. Quelle signification donner aux mots, quand les acteurs baptisaient leur espace de jeu theâtre du monde ? Contrairement a ceux qui, comme les organisateurs de l’exposition « Shakespeare metteur en scene du monde » au British Museum en 2012, s’imaginent que ce nom est synonyme de fierte anglaise face aux multiples entreprises de conquete et d’exploration, un symbole de fausse universalite qui temoignerait de la domination mondiale de la culture anglo-americaine, ou meme de la BBC, cet essai montre que pour le dramaturge la rotondite materielle de « ce grand globe » [The Tempest, 4, 1, 149] etait l’indice de la specificite de l’Angleterre, caracterisee par son retard et sa dependance vis a vis d’« un monde ailleurs » [Coriolanus, 3, 3, 139] et son conformisme.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"15 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110501","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.472
L. Cottegnies, G. Venet
{"title":"More Mysteries about the Saint-Omer Folio: Nevill and other Marks of Ownership","authors":"L. Cottegnies, G. Venet","doi":"10.4000/EPISTEME.472","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.472","url":null,"abstract":"Depuis la decouverte d’un exemplaire du premier in-folio de Shakespeare, en novembre dernier, dans la bibliotheque d’agglomeration de Saint-Omer, l’attention des specialistes s’est focalisee sur l’identite du mysterieux Nevill, dont le nom defie tout lecteur qui ouvre le volume. Son identification, pense-t-on, permettra de dater au moins certaines des annotations dans le volume. L’ouvrage, quoi qu’il en soit, possede d’autres marques distinctives, potentiellement des marques de possesseurs, qui sont peut-etre moins visibles a premiere vue. A neuf reprises les lettres P et S sont poinconnees a l’encre dans l’ouvrage, tantot sur la meme page, tantot sur deux pages consecutives. De telles initiales ou lettres poinconnees a la main sont inhabituelles. Le placement des marques est aussi etrange, bien qu’on puisse distinguer un schema regulier, ainsi que nous sommes en mesure de le montrer. La presence des lettres PS pose de nombreuses questions. Pourquoi marquer un livre a intervalles aussi reguliers ? Ce court article propose une identification pour Nevill, et entend decrire le phenomene du marquage, ainsi que d’autres annotations dans l’in-folio. Il offre aussi plusieurs hypotheses pour tenter d’expliquer la presence des marques.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110063","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/episteme.491
Aurélie Griffin
{"title":"Curiosité(s), vanité et mélancolie dans The Countess of Montgomery’s Urania (1621) de Lady Mary Wroth","authors":"Aurélie Griffin","doi":"10.4000/episteme.491","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/episteme.491","url":null,"abstract":"The Countess of Montgomery’s Urania de Lady Mary Wroth met en scene aussi bien la curiosite, ce desir de savoir insatiable que manifestent les personnages, et des curiosites, sous la forme d’edifices monumentaux dont Wroth se plait a decrire l’architecture. C’est pour satisfaire leur curiosite que les personnages s’approchent d’ailleurs de ces curiosites. Il semble a premiere vue que la curiosite soit valorisee dans la sophistication architecturale et la recherche de l’ornement qui apparait dans ces edifices ; mais ceux-ci se revelent rapidement etre des lieux enchantes dans lesquels les personnages se retrouvent enfermes et subissent hallucinations et torture psychologique. L’emprisonnement et le traitement que recoivent les personnages dans ces edifices enchantes ressemblent bel et bien a un châtiment, comme si la curiosite devait etre punie, voire expiee par la violente melancolie que les protagonistes eprouvent a l’interieur. Cette melancolie partagee deviendrait la manifestation d’une condamnation morale de la curiosite, assimilee a la vanite dans la tradition chretienne. Les belles curiosites architecturales qui provoquent l’etonnement et l’admiration des personnages seraient alors autant de tentations susceptibles de mener les personnages vers le peche, a travers l’ambition coupable que represente la concupiscence des yeux denoncee par saint Augustin dans ses Confessions. Pourtant, les personnages sont systematiquement liberes de ces edifices enchantes et irresistiblement attires vers de nouveaux : la curiosite est-elle finalement rehabilitee dans le roman ? Publie au debut du dix-septieme siecle, Urania semble ainsi hesiter entre une vision moraliste de la curiosite heritee du Moyen-Âge et un attrait esthetique pour les curiosites qui anticipe la rehabilitation progressive de cette notion dans la deuxieme moitie du siecle.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110125","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.517
G. Venet
{"title":"Giordano Bruno ou la curiosité militante","authors":"G. Venet","doi":"10.4000/EPISTEME.517","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.517","url":null,"abstract":"Dans son epitre liminaire au Theâtre du Monde (1552), le moraliste Pierre Boaistuau fait un eloge prolixe du desir irrepressible de connaissance pour mieux opposer la sobriete classique de la « mesure » a la « demesure » du style baroque. Sa retenue verbale lui sert au contraire a reaffirmer un conservatisme cosmique de monde clos autour d’une Terre fixe, promis a une ineluctable catastrophe cosmique. La seule connaissance a retenir apres la chute adamique est celle d’un moi infirme par quoi s’annonce l’anti-humanisme du Mespris de la vie (1594) de Chassignet ou le mepris de tout savoir humain du Nosce Teipsum (c. 1590) de Sir John Davies. Giordano Bruno au contraire choisit l’exuberance verbale et poetique pour ebranler les idees recues et opposer au militantisme de la « vanite » celui de la « curiosite », audace d’Icare moderne dans un univers infini ou le cosmos est structure comme un langage et tout est mouvement. La prolixite y est langage d’une liberte de l’esprit et langue de cette liberte, mais la forme restreinte du sonnet manieriste dit encore la realite mouvante et oxymore du monde. La quete d’une phenomenologie deductive de l’infini s’appuie sur la limitation des sens pour affirmer une pluralite de mondes illimitee, a opposer a la decouverte colonialiste et esclavagiste du « Nouveau Monde ». Cet heroisme poetique de la connaissance vaudra a ce premier philosophe des Lumieres de mourir sur le bucher de l’Inquisition en fevrier 1600.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110340","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.454
Laetitia Sansonetti
{"title":"Tantale et Méduse : allégories de la curiosité dévorante dans The Faerie Queene (Edmund Spenser, 1590)","authors":"Laetitia Sansonetti","doi":"10.4000/EPISTEME.454","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.454","url":null,"abstract":"Les figures mythologiques de Tantale et de Meduse representent deux formes de curiosite dans lesquelles la transgression est indissociable de la punition. Pour s’etre vante de connaitre les secrets des dieux, Tantale est condamne a devoir sans cesse desirer le fruit qui se derobe, l’eau qui s’echappe. Quant a Meduse, elle punit par la petrification les curieux qui osent la regarder en face. Parce que le châtiment de ces deux vaniteux est egalement lie a la devoration, Spenser en fait des allegories de la curiosite devorante dans The Faerie Queene (1590). Ces deux figures incarnent la meme question, centrale dans le poeme : comment posseder ? Cette question place le couple forme par la curiosite et la vanite au cœur d’un enjeu essentiel pour le poete protestant qu’est Spenser, le rapport entre le libre arbitre et la responsabilite. Tantale et Meduse, figures de la devoration frustree, se presentent d’abord comme deux types d’emblemes appartenant a la meme iconographie de la curiosite. Toutefois, leur opposition dans le domaine moral s’affirme a travers leur relation au desir sexuel : face a un Tantale avare, la figure rehabilitee de Meduse permet de promouvoir la legitimite du desir de voir et de toucher, de devorer par la vue. Dans le cadre d’une eschatologie de la curiosite, cette opposition se renforce lorsque se raffine la distinction entre vanite et curiosite.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Etudes EpistemePub Date : 2015-04-17DOI: 10.4000/EPISTEME.460
C. Waller
{"title":"The Dangers of Curiosity: George Herbert, an Enemy of Science?","authors":"C. Waller","doi":"10.4000/EPISTEME.460","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/EPISTEME.460","url":null,"abstract":"Cet article demontre que le danger de la curiosite pour Herbert doit etre compris en relation avec la culture intellectuelle emergente et dynamique de son epoque – une culture qui, explicitement ou implicitement, menace la foi. Il commence par une breve discussion de la perturbation provoquee par l’impact de la nouvelle science (« new learning »), telle qu’elle est exprimee par John Donne, poete qui a beaucoup influence Herbert. On examine ensuite l’attitude de Herbert vis-a-vis de la raison et sa relation avec la foi. Les chercheurs qui ont essaye de rendre compte de la dichotomie raison/foi chez Herbert insistent soit sur la disposition pro-scientifique de Herbert soit sur son attitude anti-scientifique. Comme on le verra, la poesie de Herbert navigue entre ces deux tendances. Neanmoins, en depit de son attirance pour l’œuvre de Francis Bacon, une attitude plus nettement anti-scientifique est evidente dans The Temple, comme il apparait au travers de l’analyse de l’ambivalence de la poesie de Herbert envers la science. Son admiration pour la science est fortement impregnee de la condamnation traditionnelle de la curiosite : Herbert se positionne par rapport a la condamnation que l’on rencontre chez les Peres de l’Eglise.","PeriodicalId":40360,"journal":{"name":"Etudes Episteme","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70110388","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}