{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(24)00102-5","DOIUrl":"10.1016/S0762-915X(24)00102-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Page v"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24001025/pdfft?md5=366ef5e2820984071de5507206d2439f&pid=1-s2.0-S0762915X24001025-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136487","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Le Garrec , D. Hannouche , R. Seil , S. Leclerc
{"title":"Les commotions cérébrales dans le sport : un défi continu","authors":"C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Le Garrec , D. Hannouche , R. Seil , S. Leclerc","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.003","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 195-196"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136488","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux
{"title":"Commotions cérébrales dans le sport : mise en situation de cas cliniques pour une prise en charge optimale","authors":"S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.004","url":null,"abstract":"<div><p>Les commotions cérébrales dans le sport représentent un défi majeur avec des implications importantes pour la santé des athlètes. Cet article présente des cas cliniques variés de commotions cérébrales dans le sport, offrant un aperçu des situations auxquelles les professionnels de santé sont confrontés. En examinant ces cas, les praticiens peuvent approfondir leur compréhension des meilleures pratiques en matière de diagnostic, de gestion et de prévention des commotions cérébrales dans le sport. Le premier cas présente une joueuse de football de 18 ans qui souffre de symptômes postcommotionnels après une collision. Le deuxième cas décrit le récit d’un demi-centre de handball de 20 ans qui, après un choc violent, veut retourner au jeu malgré des symptômes initiaux importants. Le troisième cas évoque un jeune joueur de hockey de 10 ans dont les symptômes persistent une semaine après l’accident. Enfin, le quatrième cas décrit une skieuse alpine de 24 ans, ayant subi plusieurs commotions cérébrales, avec des répercussions croissantes sur sa santé et sa carrière sportive. Ces cas soulèvent des questions critiques pour les professionnels de santé : quels outils utiliser pour évaluer les commotions, quelles recommandations donner pour le retour au sport et à l’école, et comment gérer les facteurs aggravants ? En se basant sur ces situations réelles, l’article vise à enrichir les connaissances et les pratiques des médecins et des professionnels de santé, en mettant en lumière l’importance d’une évaluation rigoureuse et de recommandations adaptées.</p></div><div><p>Concussion in sport represents a major challenge with important implications for the health of athletes. This article presents a variety of clinical cases of concussion in sport, providing an overview of the situations faced by healthcare professionals. By examining these cases, practitioners can deepen their understanding of best practice in the diagnosis, management and prevention of concussion in sport. The first case presents an 18-year-old female football player who suffers post-concussive symptoms following a collision. The second case describes the story of a 20-year-old handball centre-half who, after a violent collision, wants to return to the game despite significant initial symptoms. The third case evoke a 10-year-old hockey player whose symptoms persisted a week after the accident. Finally, the fourth case describes a 24-year-old alpine skier who has suffered several concussions, with increasing repercussions on her health and sporting career. These cases raise critical questions for healthcare professionals: what tools should be used to assess concussion, what recommendations should be given for a return to sport and school, and how should aggravating factors be managed? Based on these real-life situations, the article aims to enhance the knowledge and practices of doctors and healthcare professionals, highlighting the importance of rigorous assessment and appropriate recom","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 197-199"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Calendrier des congres","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(24)00105-0","DOIUrl":"10.1016/S0762-915X(24)00105-0","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Page 295"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24001050/pdfft?md5=eacde297759c7a31fbc8e685a238c7d1&pid=1-s2.0-S0762915X24001050-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136494","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"CRT6 – Un outil du terrain pour tout le monde","authors":"P.M. Tscholl , M.-A. Demaret","doi":"10.1016/j.jts.2024.07.009","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.07.009","url":null,"abstract":"<div><p>La transmission de connaissance est l’un des facteurs les plus sous-estimés en matière de prévention des blessures. Cela est particulièrement vrai pour les commotions cérébrales liées au sport, pour lesquelles un diagnostic et un traitement précoces sont cruciaux pour prévenir d’autres dommages potentiellement plus sérieux. Le CRT6 est un bref résumé destiné aux non-professionnels de la santé, contenant les aspects les plus pertinents pour reconnaître rapidement ou avoir une forte suspicion d’une commotion cérébrale liée au sport en présentant des indices visibles d’une commotion cérébrale suspectée, les symptômes qui pourraient être présents et la prise en charge précoce.</p></div><div><p>Knowledge transmission is one of the most underestimated factors in injury prevention. This is especially true for sports-related concussion, where early diagnosis and treatment is crucial to prevent from further, potentially devastating damage. The CRT6 is a short summary to be used by layperson, containing the most relevant aspects to recognize rapidly, or having a high suspicion of a sports-related concussion by presenting visible clues of suspected concussion, symptoms that might be present, and early treatment measures to be taken.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 282-283"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142135709","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Épidémiologie des commotions cérébrales dans le sport","authors":"C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Leclerc","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.002","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.002","url":null,"abstract":"<div><p>Les commotions cérébrales représentent une préoccupation majeure dans le domaine sportif, affectant entre 1,6 et 3,8 millions d’individus annuellement aux États-Unis, toutes disciplines confondues. La prévalence des commotions varie selon le sport pratiqué, le sexe des participants et le niveau de compétition. Le football américain, le hockey sur glace et le rugby sont identifiés comme les sports avec le plus haut risque de commotions, principalement en raison de leur nature physique et des contacts directs fréquents entre les joueurs. Une prévalence plus élevée est rapportée lors des matchs que lors des entraînements. Les différences de genre dans l’incidence des commotions sont également marquées, les femmes semblant plus susceptibles de subir des commotions dans des sports comparables. Parmi les hypothèses, encore à valider, il y a potentiellement des différences physiologiques comme la force des muscles du cou ou encore en raison de certains facteurs biomécaniques. Ces facteurs pouvant influencer la manière dont les impacts sont absorbés lors des collisions. La distribution géographique des commotions varie avec des études américaines rapportant des taux élevés dans des sports populaires comme le football américain et le hockey sur glace, tandis que l’Europe présente des taux plus élevés dans des sports comme le rugby et le football. Cette variation reflète les différences culturelles et les pratiques sportives prédominantes dans différentes régions. La prévention des commotions nécessite une approche proactive incluant l’éducation, l’utilisation d’équipements de protection et des programmes de renforcement musculaire adaptés afin de réduire les risques de blessures cérébrales et de promouvoir la sécurité des athlètes à tous les niveaux de compétition.</p></div><div><p>Concussion is a major concern in sport, affecting between 1.6 and 3.8 million individuals annually in the United States across all sports. The prevalence of concussion varies according to the sport played, the sex of the participants and the level of competition. American football, ice hockey and rugby are identified as the sports with the highest risk of concussion, mainly due to their physical nature and the frequent direct contact between players. A higher prevalence is reported during matches than during training. Gender differences in the incidence of concussion are also marked, with women appearing to be more likely to suffer concussion in comparable sports. Among the hypotheses, yet to be validated, are potential physiological differences such as the strength of neck muscles or certain biomechanical factors. These factors could influence the way in which impacts are absorbed during collisions. The geographical distribution of concussions varies, with American studies reporting high rates in popular sports such as American football and ice hockey, while Europe shows higher rates in sports such as rugby and football. This variation reflects cultural differences and","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 200-204"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000718/pdfft?md5=a369dacec6adfaba3b05d9bcd011a458&pid=1-s2.0-S0762915X24000718-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136371","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Commotion cérébrale et rugby professionnel en France : incidence des blessures après un retour au jeu postcommotion cérébrale","authors":"N. Duchamp , V. Cavelier","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.016","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La commotion cérébrale depuis ces dernières années est devenue une préoccupation majeure de World Rugby. La réalisation du protocole d’évaluation de blessure à la tête HIA (Head Injury Assessment) ainsi que la réhabilitation individualisée avec un retour au jeu par paliers sont obligatoires.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif principal est de préciser l’incidence des blessures lors d’un retour au jeu à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale chez les rugbymen professionnels de Top14 et de ProD2. L’objectif secondaire est de déceler de potentiels facteurs de risque.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une cohorte prospective sur la survenue de blessure après un retour au jeu postcommotion cérébrale du rugbyman professionnel en Top14 et ProD2 dans les 6 semaines lors de la saison 2021–2022. L’ensemble des protocoles commotions cérébrales a été recensé par le CNR de Marcoussis puis un questionnaire de 11 questions a été établi afin d’interroger les médecins des clubs de ProD2 et de Top14 sur les blessures postcommotion cérébrale. Au total, l’analyse porte sur 70 joueurs dont 37 joueurs de Top14.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trente-sept joueurs de Top14 et 33 joueurs de ProD2 ont pu être inclus et analysés. La population était jeune avec un âge moyen de 27,4 ans. La répartition des joueurs inclus est équilibrée entre les postes avant et arrière. Vingt-six pour cent des joueurs avaient subi une blessure. Cinquante-six pour cent des blessures avaient eu lieu lors de l’entraînement. Les blessures semblaient survenir chez les joueurs de ligne avant (56 %). Environ 59 % des joueurs avaient été retirés du match en raison d’un critère 1. Le délai moyen avant la blessure postcommotion cérébrale était d’environ 19,8<!--> <!-->j. La durée d’incapacité postblessure variait considérablement avec une moyenne de 33,2<!--> <!-->j. Les lésions ligamentaires et musculaires étaient les plus fréquentes. La proportion de blessure dans les suites d’un retour à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale semblait similaire entre le Top14 et la ProD2 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8). Il n’existe pas de différence significative entre les postes avant et arrière (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6) ni en termes de sortie postcommotion critère 1 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8) entre les joueurs ayant subi ou non une blessure dans les suites d’une reprise postcommotion cérébrale. Il existait une légère tendance montrant que les joueurs blessés étaient légèrement plus jeunes que les non blessés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069), l’analyse par régression logistique confirmait l’ensemble des résultats.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans un délai de 6 semaines après une commotion cérébrale, 30 % des rugbymen ayant repris ont été blessés avec un délai de blessure moyen de 20<!--> <!-->j postreprise du jeu et un délai d’incapacité postblessure de 33<!--> <!-->j. Les joueurs commotionnés étaient à 59 % rentrés dans le","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 265-275"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142135769","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux
{"title":"Commotions cérébrales dans le sport : mise en situation de cas cliniques pour une prise en charge optimale – Réponses","authors":"S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux","doi":"10.1016/j.jts.2024.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.07.001","url":null,"abstract":"<div><p>Les commotions cérébrales dans le sport représentent un défi majeur avec des implications importantes pour la santé des athlètes. Cet article présente des cas cliniques variés de commotions cérébrales dans le sport, offrant un aperçu des situations auxquelles les professionnels de santé sont confrontés. Le premier cas présente Alice, une joueuse de football de 18 ans, qui souffre de symptômes postcommotionnels après une collision. Les outils SCAT6® sont utilisés pour confirmer sa commotion et les recommandations incluent le repos relatif et une reprise progressive des activités cognitives et sportives. Le deuxième cas décrit Arthur, un demi-centre de handball de 20 ans, qui, après un choc violent, veut retourner au jeu malgré des symptômes initiaux importants. Il est évalué avec SCAT6® et ne peut pas reprendre le jeu immédiatement. Le troisième cas concerne Léo, un jeune joueur de hockey de 10 ans, dont les symptômes persistent une semaine après l’accident. Le SCOAT6 est utilisé pour son évaluation, et ses activités scolaires et sportives sont adaptées pour éviter toute exacerbation. Enfin, le quatrième cas présente Louise, une skieuse alpine de 24 ans, ayant subi plusieurs commotions cérébrales avec des répercussions croissantes sur sa santé et sa carrière sportive. Elle est évaluée avec SCOAT6 et doit suspendre son sport jusqu’à la disparition des symptômes. Ces cas soulèvent des questions critiques pour les professionnels de la santé : quels outils utiliser pour évaluer les commotions, quelles recommandations donner pour le retour au sport et à l’école, et comment gérer les facteurs aggravants ? En se basant sur ces situations réelles, l’article vise à enrichir les connaissances et les pratiques des médecins et des professionnels de santé, en mettant en lumière l’importance d’une évaluation rigoureuse et des recommandations adaptées.</p></div><div><p>Concussions in sports represent a major challenge with significant implications for athletes’ health. This article presents various clinical cases of sports-related concussions, providing an overview of situations faced by healthcare professionals. The first case presents Alice, an 18-year-old soccer player, who suffers from post-concussion symptoms after a collision. SCAT6® tools are used to confirm her concussion, and recommendations include relative rest and a gradual resumption of cognitive and sports activities. The second case describes Arthur, a 20-year-old handball player, who, after a violent impact, wants to return to the game despite significant initial symptoms. He is evaluated with SCAT6® and cannot immediately return to play. The third case concerns Leo, a 10-year-old hockey player, whose symptoms persist a week after the accident. SCOAT6 is used for his evaluation, and his school and sports activities are adapted to avoid any exacerbation. Finally, the fourth case presents Louise, a 24-year-old alpine skier, who has suffered multiple concussions with increasing repercussions","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 288-291"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000871/pdfft?md5=30a61397bd9971799794005531592e7b&pid=1-s2.0-S0762915X24000871-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136496","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Nouvelles neuro-technologies","authors":"A. Thibaut , L. De Beaumont","doi":"10.1016/j.jts.2024.07.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.07.004","url":null,"abstract":"<div><p>L’émergence des outils de neuroimagerie (imagerie par résonance magnétique structurelle, fonctionnelle et spectroscopie, tomographie par émission de positons) et de neurophysiologie telle que l’électroencéphalographie quantitative au repos ou l’étude des potentiels évoqués, est en pleine expansion, permettant de mesurer avec précision autant l’intégrité neuronale que l’activité cérébrale. Une récente méta-analyse sur les technologies émergentes réalisée par le groupe de travail sur les commotions dans le sport, présentée lors de la conférence de consensus d’Amsterdam de 2022, a mis en évidence que ces techniques peuvent être d’une grande utilité pour la recherche, tant pour le diagnostic que le pronostic des commotions cérébrales. En effet, l’utilisation des techniques de neuroimagerie ou électrophysiologie avancées, montre une sensibilité prometteuse pour l’évaluation des effets neurobiologiques aigus qui pourrait aider au diagnostic. De plus, cela permet de documenter les modifications neurophysiologiques au décours de la récupération à la suite d’une commotion cérébrale, pouvant être utiles au pronostic. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour valider leur utilisation en pratique clinique. En effet, bien que leur sensibilité à détecter une commotion cérébrale ou prédire un mauvais pronostic de récupération (symptômes post-commotionnels persistants) soit prometteuse, leur spécificité reste faible. De plus, il existe encore un nombre insuffisant des données longitudinales permettant de corréler les changements neurobiologiques objectivés grâce à ces techniques, aux indices de récupération (ou altérations) cliniques qui découlent d’une commotion cérébrale.</p></div><div><p>The emergence of neuroimaging tools (structural and functional magnetic resonance imaging and spectroscopy, positron emission tomography) and neurophysiology tools such as resting-state quantitative electroencephalography or the study of evoked potentials, is expanding rapidly, making it possible to accurately measure both neuronal integrity and brain activity. A recent meta-analysis carried out by the working group on emerging technologies of the Concussion in Sport Group, presented at the Amsterdam Consensus Conference 2022, highlighted that these techniques can be of great use in research, both for the diagnosis and prognosis of concussion. Indeed, the use of advanced neuroimaging or electrophysiology techniques shows promising sensitivity for assessing acute neurobiological effects, which could help in diagnosis. In addition, it is possible to document neurophysiological changes during recovery from concussion, which could be useful for prognosis. However, further research is needed to validate their use in clinical practice. Although their sensitivity in detecting concussion or predicting a poor prognosis for recovery (persistent post-concussive symptoms) is promising, their specificity remains low. In addition, there is still insufficient longitudinal","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 284-287"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}